On croit souvent que la spiritualité ou du moins son expression publique et ses formes les plus flamboyantes sont l’apanage des hommes, de ces grands maîtres reconnus qui ont eu, littéralement et métaphoriquement, « voix au chapitre ». Bien des figures de femmes pourtant, prouvent le contraire : contemplatives ou engagées dans le monde, visionnaires, artistes, scientifiques ou philosophes, appartenant à des cultures religieuses variées, elles ont eu des destins spirituels hors du commun, elles ont traversé le monde et le temps dans une quête de l’absolu qui exigeait d’elles de tout donner, de tout brûler parfois et de se consumer. Leur vie a pris sens dans ce don de soi qui pouvait prendre des formes variées mais qui toujours était tendu vers un au-delà d’elles-mêmes.

Argumentaire

On croit souvent que la spiritualité ou du moins son expression publique et ses formes les plus flamboyantes sont l’apanage des hommes, de ces grands maîtres reconnus qui ont eu, littéralement et métaphoriquement, « voix au chapitre ».

Bien des figures de femmes pourtant, prouvent le contraire : contemplatives ou engagées dans le monde, visionnaires, artistes, scientifiques ou philosophes, appartenant à des cultures religieuses variées, elles ont eu des destins spirituels hors du commun, elles ont traversé le monde et le temps dans une quête de l’absolu qui exigeait d’elles de tout donner, de tout brûler parfois et de se consumer. Leur vie a pris sens dans ce don de soi qui pouvait prendre des formes variées mais qui toujours était tendu vers un au-delà d’elles-mêmes.

Ce colloque propose de s’interroger sur ces expériences féminines en se demandant si elles ont une spécificité ; s’il existe, en d’autres termes, une manière « féminine » d’aborder les questions spirituelles et, le cas échéant, quelles peuvent en être les formes contemporaines. Dans un monde où les religions sont si souvent soupçonnées de misogynie, voire d’oppression envers les femmes, il est urgent de montrer qu’en matière spirituelle, la voix des femmes existe et qu’il convient de l’entendre et surtout, de l’écouter.

Programme

14h – 18h

Accueil par Stéphan Chenderoff, administrateur de la Fondation Ostad Elahi

• Audrey Fella, historienne, essayiste et journaliste – Femmes en quête d’absolu et mystique chrétienne. 
• Marc Ballanfat, directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris, chargé de cours à l’université Paris-IV Sorbonne – Lilian Silburn, universitaire et mystique à la fois. 
• Leili Anvar, docteur en littérature persane, maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) – « Moi qui suis l’infime … » : une mystique au féminin ?
• Emmanuel Gabellieri – professeur à la Faculté de Philosophie de l’Université Catholique de Lyon – Contemplation, compassion et mystique de l’action

animé par Virginie Larousse, rédactrice en chef du magazine Le Monde des Religions

• Synthèse, par Bernard Bourgeois, membre de l’Institut

Inscription

Inscription : http://www.fondationostadelahi.fr