AccueilUne approche française de la gentrification rurale ?

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Une approche française de la gentrification rurale ?

A French approach to rural gentrification?

Pour un état des lieux épistémologique et empirique

An epistemological and empirical inventory

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Publié le jeudi 29 mars 2018

Résumé

En proposant de faire un point sur la question de la gentrification rurale en France et dans la recherche française, ce colloque offre l'opportunité de produire un premier état des lieux épistémologique et empirique d'une notion qui se diffuse progressivement dans la littérature scientifique, en même temps qu'elle interroge gestionnaires et habitants d'un nombre croissant de territoires.

Annonce

Limoges, du 21 au 23 Novembre 2018

Argumentaire

Pourquoi un colloque sur la gentrification rurale en France ?

Née du double contexte géographique et académique britannique, la notion de gentrification rurale a fait l’objet de travaux approfondis dès les années 1970 (Parsons, 1977, 1979, 1980 ; Cloke, 1979, 1983), lesquels s’inscrivaient délibérément dans le sillage des travaux déjà initiés la décennie précédente par R. Pahl (1965). Si le champ scientifique entrouvert par l’apparition de son alter ego urbaine a été plus rapidement et massivement investi dans les années 1980 (Hamnett et Williams 1980 ; Smith, 1979, 1982 ; Ley, 1981, 1986, etc.) et surtout 1990 (voir Lees et al., 2010), la question de la gentrification rurale a néanmoins continué d’être régulièrement approfondie, d’abord au Royaume-Uni (Little, 1987 ; Phillips, 1993 ; Cloke et al. 1995 ; Smith, 1998), puis dans le cadre d’autres campagnes en cours de recompositions démographiques et sociales, en particulier aux Etats-Unis dans les années 2000 (Ghose, 2004 ; Darling, 2005 ; Hines, 2007 ; Nelson et Nelson, 2011), mais pas seulement (Paquette et Domon, 2003 ; Argent et al., 2009 ; Solana-Solana, 2010 ; Guimond et Simard, 2010).

En dépit de la concomitance du développement des recherches sur les gentrifications urbaine et rurale, les travaux des ruralistes ont été imprégnés des spécificités du support physique et social (le « rural »), qui est à la fois à l’origine de la notion, ainsi que le terrain d’investigation du processus. Au rang des nuances entre études urbaines ou rurales, notons également l’attention accordée tôt aux différents types de capital mobilisés par les gentrifieurs (Cloke et al., 1995), et plus encore à la place de la « nature », de l’environnement, des paysages dans les dynamiques de gentrification ou greentrification des campagnes (Smith, 1998; Hines, 2007 ; Phillips et al., 2008 ; Richard et al., 2014). Concernant les points communs entre gentrifications rurale et urbaine, citons le fait de convoquer ou d’éprouver les grandes théories (de la production ou la consommation) susceptibles d’expliquer le processus (Phillips, 1993 ; Smith, 1998 ; Ghose, 2004 ; Darling, 2005). Il en est de même des réflexions de nature épistémologique consistant à défendre une acception plus ou moins large, élastique, de la notion. En l’espèce, ceux qui s’intéressent à la gentrification rurale tendraient naturellement à adopter les points de vue de L. Lees (2000), de M. Phillips (2004) ou d’E. Clark (2005), partisans d’une définition relativement souple du terme. Enfin, quel que soit le contexte géographique au regard duquel le terme est utilisé, il vise toujours à décrire, à interroger, à mettre en lumière les inégalités et autres rapports de domination au sein des territoires et sociétés étudiées (Lees, 2000 ; Clerval et Van Criekinguen, 2012 ; Richard et al., 2017).

En France, le terme de gentrification rurale, bien que mentionné dès 1985 par C. Moindrot en référence aux travaux britanniques, n’a été que tardivement mobilisé dans la recherche. Il a fallu attendre les travaux pionniers de S. Raymond (2003), puis ceux de M. Perrenoud (2008), F. Richard (2009) ou P. Pistre (2012) pour que la notion et le processus (explicitement formulé comme tel) fassent l’objet d’investigations scientifiques, sans que les terrains soient toujours localisés en France. De manière générale, le terme est de plus en plus mentionné dans les travaux sur les campagnes (Desponds, 2007 ; Banos et Candau, 2014 ; Landy et Moreau, 2015 ; Depraz, 2017) ; certains s’y réfèrent également pour des espaces périurbains (Séchet et David, 2004 ; Bacqué et al., 2016).

A cette étape de la réflexion, il nous semble utile d’organiser un colloque et d’offrir ainsi l’opportunité d’un temps d’échanges à tous ceux qui s’intéressent à la gentrification rurale ou à des processus qui peuvent s’y apparenter. Nous proposons d’amorcer les discussions autour d’une définition assez souple de la gentrification rurale, en tant que processus démographique, social et spatial lié à l’arrivée de ménages disposant de capitaux économiques, culturels ou sociaux supérieurs à ceux des populations présentes dans les campagnes qu’ils investissent. Progressivement, l’implantation des nouveaux venus se traduit par le déplacement ou le remplacement direct ou indirect, partiel ou total des populations « d’origine » ou antérieurement installées, ainsi que la difficulté d’installation pour des populations moins pourvues en capitaux. Pour paraphraser R. Glass (1964), la gentrification des campagnes, parfois seulement de portions, de « poches » de campagnes, s’accompagne alors de la transformation de leur « personnalité sociale », y compris paysagère.

Objectifs : état des lieux épistémologique et empirique

Dans cette perspective, le colloque vise deux objectifs principaux consistant d’une part à réfléchir à la réception de la notion de gentrification rurale par la communauté scientifique française et francophone, et d’autre part à dresser un panorama des recherches engagées en France sur le processus lui-même.

Le premier objectif est donc de nature plutôt épistémologique et consiste à s’interroger sur les raisons (théoriques, politiques, disciplinaires…) pour lesquelles les chercheurs issus du monde académique français ou francophone tendent à s’emparer, pleinement, prudemment, ou à rejeter la notion de gentrification rurale et le cadre de pensée qu’elle sous-tend, quel que soit le terrain, en France ou à l’étranger. L’usage du terme traduit-il un positionnement singulier du chercheur vis-à-vis des dynamiques sociales et géographiques qu’il observe ? Quelle est la place des contextes géographiques, des terrains dans le choix d’y recourir ou non ? Selon les contextes nationaux, dans quelle mesure peut-on, doit-on articuler la notion de gentrification avec d’autres grilles d’analyse, telle que celle des migrations liées aux aménités (Moss, 2006 ; Cognard 2010 ), déjà convoquées pour étudier les recompositions sociodémographiques des campagnes ? A propos de ces dernières, il pourrait être utile de se demander si l’obstacle à la diffusion de la notion de gentrification rurale ne tient pas précisément à l’épithète, à la composante « rurale » de ladite gentrification. En clair, où pose-t-on les limites des territoires potentiellement affectés par les recompositions et tensions sociales sous-tendues par la notion ? Ainsi, en considérant les composantes encore rurales du périurbain, en particulier à travers des paysages et les représentations sociales dont il fait l’objet, celui-ci pourrait contribuer à une approche plus ruralo-centrée. La notion de gentrification n’est-elle pas notamment utile pour envisager les trajectoires sociales souvent très distinctives observées d’un segment à l’autre de ce qu’il convient de nommer les campagnes périurbaines ? Ne peut-elle pas y être transposée, permettant ainsi de capitaliser sur les acquis des recherches qui ont été conduites ces dernières années sur le périurbain ? A titre d’exemples, ne serait-il pas intéressant de réfléchir aux liens entre les processus de « clubbisation » (Charmes, 2011), de « différenciation sociale » (Dodier, 2012), de « spécialisation sociale » (Berger 2004), et celui de gentrification, aussi bien d’un point de vue théorique qu’empirique ?

De fait, le second objectif de ce colloque sur la question de la gentrification rurale est de partager les résultats empiriques des recherches engagées jusqu’alors. Les communications attendues seront en priorité issues de travaux conduits en France. Quels sont concrètement les facteurs, les moteurs et les manifestations de la gentrification rurale ? Comment la diversité des dynamiques locales (campagnes touristiques, résidentielles, régions de montagne…) se reflète-t-elle dans le processus ? Comment peut-on appréhender l’expression plurielle de la gentrification rurale ? A partir de quels outils, de quels indicateurs et à quelles échelles est-il le plus pertinent, le plus fertile de travailler ? De même, en considérant la place de l’environnement dans ce processus, de nombreuses interrogations méritent d’être soulevées : dans quelle mesure, à l’image de ce que les travaux ont pu montrer outre-Manche, les dispositifs de protection des patrimoines bâtis et naturels pourraient-ils favoriser la gentrification rurale ? A moins que le lien de causalité ne soit en fait inversé et que les enjeux environnementaux soient « instrumentalisés » par les individus et ménages les mieux dotés dans le sens de leurs aspirations résidentielles ? A cet égard, comment les ménages modestes directement exposés aux pressions immobilières et foncières découlant de la gentrification, y compris parfois par le biais des résidences secondaires, s’adaptent-ils ? Quelles sont leurs solutions, leurs espaces de repli ? Enfin, au-delà du strict intérêt scientifique, l’objet de ce colloque étant aussi de faire état d’un véritable enjeu social et politique, il est important de se pencher sur les acteurs publics et plus largement institutionnels intervenant dans la gouvernance et la gestion des campagnes. Quels sont les retours d’expérience des collectivités et autres territoires d’intervention en matière de gentrification ? L’existence ou le risque de la gentrification rurale sont-ils conscientisés par les pouvoirs publics ? Quels sont les enjeux locaux, y compris en termes d’inégalité, de justice (sociale, environnementale…), soulevés par le processus ? Comment et par qui sont-ils exprimés ? Conduisent-ils à la définition de politiques ou à la mise en place de dispositifs locaux ? En l’occurrence, au même titre que les chercheurs, les acteurs et techniciens territoriaux sont invités à soumettre un projet de communication au colloque.

Soumettre une proposition

Limité à 500 mots, le résumé de la communication devra être soumis au courriel suivant geolab@unilim.fr

avant le 15 juin 2018.

Le comité scientifique du colloque informera les auteurs de l’évaluation de leur proposition avant le 01 juillet.

Comité scientifique

  • Claire Aragau (LAVUE, Nanterre)
  • Éric Charmes (EVS – RIVES, Lyon)
  • Pascal Chevalier (ART-Dev, Montpellier)
  • Françoise Cognard (GEOLAB, Clermont-Ferrand)
  • Claire Delfosse (LER, Lyon)
  • Sylvain Guyot (PASSAGES, Bordeaux)
  • Valérie Jousseaume (ESO, Nantes)
  • Gilles Laferté (CESAER, Dijon)
  • Marie Méténier (GEOLAB, Limoges)
  • Pierre Pistre (Géographie-cités, Paris)
  • Frédéric Richard (GEOLAB, Limoges)
  • Greta Tommasi (GEOLAB, Limoges)

Comité d’organisation

  • Laine Chanteloup (GEOLAB, Limoges)
  • Julien Dellier (GEOLAB, Limoges)
  • Frédéric Richard (GEOLAB, Limoges)
  • Gabrielle Saumon (GEOLAB, Limoges)

Références bibliographiques

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Lieux

  • Limoges, France (87)

Dates

  • vendredi 15 juin 2018

Mots-clés

  • gentrification, rural

Contacts

  • Frédéric Richard
    courriel : frederic [dot] richard [at] unilim [dot] fr

Source de l'information

  • Frédéric Richard
    courriel : frederic [dot] richard [at] unilim [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Une approche française de la gentrification rurale ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 29 mars 2018, https://doi.org/10.58079/zxh

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