Accueil2013, l’année qui n’est pas terminée ?

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2013, l’année qui n’est pas terminée ?

2013, the year is not over yet?

Bilan et perspectives après cinq années des Journées de Juin au Brésil

Appraisal and perspectives, 5 years after the June protests in Brazil

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Publié le lundi 09 avril 2018

Résumé

L’Association des chercheurs et étudiants brésiliens en France (APEB-FR) a le plaisir de vous inviter à envoyer des propositions pour sa prochaine journée d’études « 2013, l’année qui n’est pas terminée ? Bilan et perspectives après cinq années des Journées de Juin au Brésil » , qui aura lieu le 2 juin 2018 à Paris. Cinq années se sont déroulées depuis les grandes manifestations de juin 2013 au Brésil. La vague de protestations, qui s’est répandue rapidement dans diverses villes brésiliennes, a donné lieu à ce qui deviendrait l’un des plus expressifs mouvements de rue du pays depuis les marches pour les « Diretas Já » (Élections immédiates) en 1984, ou celle des « Caras Pintadas » (Visages grimacés) en vue de la destitution du président Fernando Collor, en 1992.

Annonce

Argumentaire

Cinq années se sont déroulées depuis les grandes manifestations de juin 2013 au Brésil. La vague de protestations, qui s’est répandue rapidement dans diverses villes brésiliennes, a donné lieu à ce qui deviendrait l’un des plus expressifs mouvements de rue du pays depuis les marches pour les « Diretas Já » (Élections immédiates) en 1984, ou celle des « Caras Pintadas » (Visages grimacés) en vue de la destitution du président Fernando Collor, en 1992. Néanmoins, au-delà des « vingt centimes » (en lien avec la hausse des prix du transport public), d’autres sujets se sont incorporés à l’ordre du jour des manifestations, celles-ci rassemblant à chaque nouvelle édition des participants de plus en plus nombreux et diversifiés.

Au-delà de l’insatisfaction due à la hausse des prix du transport public, les mobilisations ont également contribuées à mettre en avant les mauvaises conditions des services publics, les critiques aux dépenses associées à la réalisation de la Coupe du Monde de 2014 au Brésil, la corruption et la discussion à propos des réformes politiques, entre autres. La diversité des sujets et des exigences en jeu a culminé en des divergences quant au caractère apolitique revendiqué par le Movimento Passe Livre (Mouvement Passe Libre, MPL), initiateur de ces mobilisations, qui clamait pour un mouvement horizontal et indépendant des entités et dirigeants partidaires classiques. S’ajoute à cet ensemble la difficulté d’articulation d’un agenda centralisé, capable de systématiser et de rendre compte de la pluralité des questions soulevées par les divers segments sociaux concernés. 

Malgré ces divergences, les manifestations ont quand même réussi à déstabiliser des institutions et des organisations, tantôt en empruntant les propos des manifestants, tantôt en les répudiant, comme l’on peut le constater avec l’exemple de la couverture réalisée par les grands groupes médiatiques brésiliens. Au-delà de la présence de millions de manifestants dans les rues brésiliennes, il est nécessaire de souligner le caractère national de ces manifestations qui ont eu lieu dans tous les états de la fédération, dans les principales capitales ainsi que dans centaines de villes brésiliennes, en donnant ainsi une véritable dimension nationale aux manifestations.

Des manifestations en juin 2013 jusqu’à la complexité de la conjoncture sociale, politique et économique du Brésil actuel, il devient nécessaire d’analyser ces événements historiques à partir des différentes perspectives disciplinaires qui permettent d’appréhender leur pluralité et de mieux comprendre leurs articulations. Dans la suite des ces manifestations et dans le but de les prendre comme une clé de lecture d’autres faits sociaux, politiques et économiques qui les ont succédées, l’APEB-FR vous invite à faire un bilan autour de la mémoire, des écueils, des réussites ou encore du rôle des Journées de juin pour la compréhension de la situation actuelle sociale et politique du Brésil. L’un des objectifs est de réfléchir et d’identifier les points d’intersection entre les mobilisations sociales en 2013, à la fois dans les rues et sur les réseaux sociaux en ligne, ainsi que les événements politiques qui ont exposé de nombreuses contradictions dans l’appareil institutionnel brésilien.

Règlement pour soumettre les propositions

Toutes les propositions devront être envoyées impérativement  à l’e-mail jornadasdejunho2013@apebfr.org

jusqu’au 22 avril 2018

Les propositions peuvent être en français ou en portugais, dans un document contenant le titre de la proposition, un résumé de 500 mots (bibliographie non incluse) avec la problématique et la méthodologie, les hypothèses ou résultats qui seront développés et trois mots-clefs. Dans le corps même du message devront être inscrits : le nom de l’auteur, son attache institutionnel et sa discipline, son e-mail et le titre de la proposition.

Les communications devront être présentées en français ou en portugais.

Les chercheurs qui auront ses propositions acceptées devront adhérer à l’APEB-FR afin de valider son inscription à l’évènement. L’adhésion pourra être faite directement sur le site de l’association via le paiement de la cotisation unique de 8 €. Cette somme équivaut notamment aux pauses-cafés et au matériel utilisé lors de l’événement. Les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge des participants.

Calendrier

  • 22 mars 2018 : envoi des propositions à l’e-mail jornadasdejunho2013@apebfr.org .

  • 22 avril 2018 : clôture du délai de soumission.
  • 4 mai 2018 : retour aux auteurs des propositions reçues.
  • 2 juin 2018 : date de l’évènement.

Comité d’organisation

  • Camila Cesar (Paris 3 | UFRGS)
  • Eduarda Scheibe (Paris 1)
  • Frederico Lyra de Carvalho (Lille 3 | CEAC)
  • Marina Duarte (Paris 7)

Comité scientifique

  • Camila Cesar (Paris 3 | UFRGS)
  • Eduarda Scheibe (Paris 1)
  • Frederico Lyra de Carvalho (Lille 3 | CEAC)
  • Marina Duarte (Paris 7)
  • Elis de Aquino (EHESS)
  • Antonio Gasparetto Júnior (UFJF | Paris 4)
  • Lorreine Petters (Paris 3 | UPEM)
  • Katherine Nakad Chuffi (Paris 3)

Lieux

  • Maison des Initiatives Etudiantes (MIE), 50 rue des Tournelles 75003 - 50, rue des Tournelles
    Paris 20 Ménilmontant, France (75003)

Dates

  • jeudi 22 mars 2018

Mots-clés

  • mouvement social, Brésil, démocratie, crise politique, événement public

Contacts

  • Camila Moreira Cesar
    courriel : camila [dot] moreira-cesar [at] sorbonne-nouvelle [dot] fr

Source de l'information

  • Camila Moreira Cesar
    courriel : camila [dot] moreira-cesar [at] sorbonne-nouvelle [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« 2013, l’année qui n’est pas terminée ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 09 avril 2018, https://doi.org/10.58079/zz9

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