InicioParadis perdus – Colonisation des paysages et destruction des éco-anthroposystèmes

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Paradis perdus – Colonisation des paysages et destruction des éco-anthroposystèmes

Lost paradises - the colonisation of landscapes and the destruction of eco-anthroposystems

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Publicado el viernes 31 de agosto de 2018

Resumen

L’idée que la nature comme espace essentiel et vital de l’être humain a été contaminée à jamais par un processus irréversible de destruction des écosystèmes fait naître de par le monde la manifestation d’un désenchantement qui dit qu’un équilibre fondamental à l’existence humaine a été rompu. Nombre de travaux relevant des humanités environnementales tentent grâce aux ressources iconographiques et textuelles de faire le récit de cette rupture. En amont il y aurait eu un autre monde à jamais perdu. C’est l’enseignement  de ces travaux et les sources auxquelles ils font appel que ce programme souhaite distinguer et mettre en perspective. 

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À propos du séminaire

L’idée que la nature comme espace essentiel et vital de l’être humain a été contaminée à jamais par un processus irréversible de destruction des écosystèmes fait naître de par le monde la manifestation d’un désenchantement qui dit qu’un équilibre fondamental à l’existence humaine a été rompu. Nombre de travaux relevant des humanités environnementales tentent grâce aux ressources iconographiques et textuelles de faire le récit de cette rupture. En amont il y aurait eu un autre monde à jamais perdu. C’est l’enseignement de ces travaux et les sources auxquelles ils font appel que ce programme souhaite distinguer et mettre en perspective. Ces sources sont pour certaines encore trop méconnues, notamment celles produites par les scientifiques – botanistes, zoologues, géologues, géographes, etc. – et les artistes qui ont accompagné, sans nécessairement les soutenir, les déploiements coloniaux. Pour des raisons politiques et culturelles, ces sources ont été recouvertes.  Le programme « Paradis perdus : colonisation des paysages et destruction des  éco-anthroposystèmes » vise à contribuer auprès de la communauté scientifique et au-delà, par l’élaboration de connaissances sur les images, les textes et les transformations de lieux, au mouvement actuel des humanités environnementales qui cherche à dépasser le dualisme entre nature et culture et à repenser l’action humaine sur Terre face aux urgences climatiques et écologiques, aussi bien du point de vue des intentions qui sont à l’origine de ces productions, que de leurs modes de présentation, de réception et de la continuité de leurs effets.

Les étudiants de Sorbonne Université inscrits en master d’histoire de l’art pourront valider des crédits en suivant ce séminaire.

Informations pratiques

2 octobre 2018 - 18h30-21H30

Galerie Colbert, salle Giorgio VasariInstitut national d’histoire de l’art, 2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs75002 Paris

entrée libre

Programme

2 octobre 2018

  • Serge Bahuchet (Muséum national d’histoire naturelle)

Éthnoécologue, spécialiste de l’étude des relations entre les sociétés humaines et les forêts tropicales, il est professeur au Muséum national d’histoire naturelle,  où il a créé le département « Hommes, natures, sociétés ». Grand observateur des pratiques agricoles et culinaires, des techniques de chasse, de pêche ou de domestication des animaux et des plantes, il rend compte par ses travaux de la longue histoire de l’homme dans son rapport avec la nature. Son dernier ouvrage, Les Jardiniers de la nature (Odile Jacob, 2017), retrace sa longue expérience d’éthnoécologue notamment en Afrique centrale, en Guyane mais aussi en Europe. De tout temps l’homme est intervenu sur la nature. Son exposé portera sur les paysages tropicaux.

En partenariat avec le Centre André-Chastel/CNRS

4 décembre 2018

  • Jacques Leenhardt (EHESS)

Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et critique d’art, il a mené de nombreux travaux sur les arts et la nature. Ses expositions et ses créations de jardins, de Villette-Amazone, Manifeste pour l’environnement au XXIe siècle (Paris, 1996), au projet Le Carré Vert (Bitterfield) à L’Atelier tropical (Paris, 2016), témoignent, tout comme ses livres, d’un long processus de recherche sur le paysage et sa représentation. Après son ouvrage sur le peintre, Jean-Baptiste Debret, Voyage pittoresque et historique au Brésil (Actes - Sud 2014), qui a donné lieu en 2016 à une exposition du même nom, il travaille actuellement sur des figures d’artistes méconnus qui ont subjectivé les paysages coloniaux.

En partenariat avec le Centre André-Chastel/CNRS

15 janvier 2019 

18h-20h

Au croisement de l’histoire, de l’anthropologie et de la philosophie, Samir Boumediene propose d’interpréter, dans leur dimension existentielle, les rapports entre sciences et savoirs à l’époque moderne. Il s’agit de mettre en évidence la dimension savante de l’exercice du pouvoir, en explorant les modalités d’extraction, matérielle et politique, des savoirs sur les plantes et leur diffusion, savante, commerciale et charitable dans l’Europe moderne. Il a publié en 2016 La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du « Nouveau Monde » (1492-1750), aux Éditions des mondes à faire, qui repose sur les travaux d’une thèse soutenue en 2013 à l’université de Lorraine, lauréate du Prix du musée du quai Branly en 2014. Samir Boumediene est chargé de recherches au CNRS (IRHIM-ENS de Lyon) et chercheur associé au département d’histoire de l’université de Cambridge. 

En partenariat avec le Centre André-ChastelCNRS

Intervenant

  • Samir Boumediene (CNRS)

18 juin 2019

18h30-20h30

Collections naturalistes, entre taxonomie et mondialisation des flores

Botaniste et ingénieur agronome, spécialiste des plantes tropicales, Marc Jeanson est responsable depuis 2013 des collections de l’herbier national au Muséum national d’histoire naturelle de Paris après avoir eu en charge l’Herbier de Montpellier. Diplômé de l’Institut national agronomique Paris-Grignon, docteur en systématique végétale du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris et du New York Botanical Garden (États-Unis), Marc Jeanson a soutenu une thèse consacrée aux groupes de palmiers d’Asie du Sud-Est. Impliqué dans de nombreux événements en lien avec le jardin, il est conseiller scientifique des Rencontres botaniques de Varengeville-sur-Mer et fut commissaire associé de l’exposition Jardins aux galeries nationales du Grand Palais, à Paris, de mars à juillet 2017. Il a récemment publié avec le jardinier Stéphane Marie L’Herbier de Gherardo Cibo (éd. du Chêne), un chef-d’œuvre botanique du XVIe siècle.

Intervenant

  • Marc Jeanson (Herbier national, Muséum national d’Histoire naturelle)

Galerie Colbert, salle Giorgio VasariInstitut national d’histoire de l’art2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs75002 Paris

Entrée libre

Lugares

  • Institution national d'histoire de l'art - 2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
    París, Francia (75002)

Fecha(s)

  • martes 02 de octubre de 2018
  • domingo 04 de noviembre de 2018
  • martes 15 de enero de 2019
  • martes 18 de junio de 2019

Archivos adjuntos

Palabras claves

  • colonisation, paysage, destruction, éco-anthroposystème

Contactos

  • Victoria Gaide
    courriel : victoria [dot] gaide [at] inha [dot] fr

Fuente de la información

  • Victoria Gaide
    courriel : victoria [dot] gaide [at] inha [dot] fr

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Paradis perdus – Colonisation des paysages et destruction des éco-anthroposystèmes », Seminario, Calenda, Publicado el viernes 31 de agosto de 2018, https://doi.org/10.58079/10sv

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