AccueilLes manuscrits hagiographiques en langue vernaculaire du Nord de la France et de la Belgique actuelle à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe siècle)

AccueilLes manuscrits hagiographiques en langue vernaculaire du Nord de la France et de la Belgique actuelle à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe siècle)

Les manuscrits hagiographiques en langue vernaculaire du Nord de la France et de la Belgique actuelle à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe siècle)

Hagiographical manuscripts in vernacular languages of today's north France and Belgium in the late Middle Ages (14th-16th centuries)

Fabrication, fonctions et usages

Creation, functions and uses

*  *  *

Publié le vendredi 21 septembre 2018

Résumé

À la fin du Moyen Âge, la production hagiographique manuscrite se transforme et connaît son dernier âge d’or entre le succès éditorial de la Légende dorée et l’arrivée de l’imprimerie. De nombreux textes anciens sont abrégés pour intégrer de nouvelles collections. Ce phénomène est en partie responsable du relatif désintérêt des historiens à leur égard : à quoi bon s’intéresser à ces abrégés alors qu’il reste tant à découvrir dans les grands légendiers du Moyen Âge central, et qu’on commence à peine à mieux connaître les tout premiers manuscrits conservés ? L’objectif de ce colloque en deux temps (Lille, 30 novembre 2018 et Namur/Louvain, 21-22 mars 2019) est de mieux saisir la place du manuscrit hagiographique, entendu ici au sens large, dans le nord de la France et l’espace belge à la fin du Moyen Âge, en prolongeant notamment les réflexions de Guy Philippart sur la fabrique et les usages des légendiers, à une période où la documentation susceptible de les appréhender est plus abondante.

Annonce

Argumentaire

À la fin du Moyen Âge, la production hagiographique manuscrite se transforme et connaît son dernier âge d’or entre le succès éditorial de la Légende dorée et l’arrivée de l’imprimerie. De nombreux textes anciens sont abrégés pour intégrer de nouvelles collections. Ce phénomène est en partie responsable du relatif désintérêt des historiens à leur égard : à quoi bon s’intéresser à ces abrégés alors qu’il reste tant à découvrir dans les grands légendiers du Moyen Âge central, et qu’on commence à peine à mieux connaître les tout premiers manuscrits conservés ? L’objectif de ce colloque en deux temps (Lille, 30 novembre 2018 et Namur/Louvain, 21-22 mars 2019) est de mieux saisir la place du manuscrit hagiographique, entendu ici au sens large, dans le nord de la France et l’espace belge à la fin du Moyen Âge, en prolongeant notamment les réflexions de Guy Philippart sur la fabrique et les usages des légendiers, à une période où la documentation susceptible de les appréhender est plus abondante.

L’objectif est aussi de saisir ensemble les légendiers latins et vernaculaires, en moyen néerlandais comme dans les parlers d’oïl. La journée lilloise est exclusivement consacrée aux manuscrits hagiographiques en langue vernaculaire du Nord de la France, en partie exhumés jadis par Paul Meyer. La situation linguistique du nord de la France et de la Belgique induit nécessairement un travail collaboratif, seul à même de faire réfléchir collectivement à la circulation des modèles et des traductions, aux conditions matérielles de la circulation des textes hagiographiques, mais aussi à l’usage de ces manuscrits, dans le cadre de la pastorale et des pratiques cultuelles collectives comme dans celui de l’affirmation de l’individu à la fin du Moyen Âge.

Le programme des journées belges des 21 et 22 mars 2019, conclues par André Vauchez (AIBL) paraitra en début d’année prochaine.

Programme

  • 9h00 Mot d'accueil : Charles Mériaux (université de Lille)
  • Fernand Peloux (UNamur),« Pourquoi s’intéresser aux derniers siècles de l’édition hagiographique manuscrite ? Introduction générale »

10h15-12h, sous la présidence de Nicole Bériou (AIBL)

  • Catherine Vincent (Université de  Paris Nanterre), « Pourquoi réécrire des Vies de saints en français à la fin du Moyen Âge ? »
  • Florent Coste (Université de Lorraine), « Du local à l’universel. Modulations et transformations de la Légende dorée dans quelques légendiers vernaculaires du Nord de la France ».

Discussion et déjeuner

13h30-15h00, sous la présidence de Barbara Fleith (Universités de Genève et Lausanne)

  • Anne-Françoise Labie-Leurquin (IRHT), « Composition, usage et diffusion du légendier picard »
  • Marie-Geneviève Grossel (Université de Valenciennes), « Les copies des traductions des Vies des Pères du XIIIe siècle : reprise, évolution, transformation aux XIVe et XVe siècles »
  • Discussion
  • 16h-18h : Bibliothèque municipale de Lille, présentation in situ de manuscrits lillois

Comité scientifique

  • Paul Bertrand (Louvain)
  • Esther Dehoux (Lille)
  • Jeroen Deploige (Gand)
  • Monique Goullet (Paris)
  • Xavier Hermand (Namur)
  • Anne-Françoise Labie-Leurquin (Paris)
  • Charles Mériaux (Lille)
  • Fernand Peloux (Namur)
  • Piotr Tylus (Cracovie)
  • Catherine Vincent (Nanterre)

Lieux

  • Bâtiment A- Salle de séminaire de l'IRHIS, A1.152 - Université de Lille, Domaine Universitaire du Pont de Bois
    Villeneuve-d'Ascq, France (59)

Dates

  • vendredi 30 novembre 2018

Mots-clés

  • hagiographie, manuscrit, littérature médiévale, langue d'oïl

Contacts

  • Fernand Peloux
    courriel : fernand [dot] peloux [at] univ-tlse2 [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Fernand Peloux
    courriel : fernand [dot] peloux [at] univ-tlse2 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les manuscrits hagiographiques en langue vernaculaire du Nord de la France et de la Belgique actuelle à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe siècle) », Colloque, Calenda, Publié le vendredi 21 septembre 2018, https://doi.org/10.58079/10ve

Archiver cette annonce

  • Google Agenda
  • iCal
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search