Announcement
Argumentaire
La revue Amnis, revue de civilisation contemporaine Europes/Amériques lance un appel à communication intitulé « Le passé dans le présent. Histoire et mémoires, un enjeu essentiel pour les sociétés contemporaines (Europe-Amérique) », numéro dirigé par le professeur Jesús Alonso Carballés (Université Bordeaux Montaigne).
Ce numéro entend proposer un espace interdisciplinaire de réflexion et de recherche sur la façon dont la mémoire, ou plutôt les mémoires, des événements historiques marquants du XXe siècle et celle de leurs conséquences orientent le devenir des sociétés contemporaines. Malgré le temps écoulé, parfois plus d’un siècle, souvent plusieurs décennies, la mémoire des nombreux conflits qui ont émaillé le siècle passé, de la Première Guerre mondiale à l’épuration ethnique dans les Balkans, sans oublier les processus révolutionnaires et les nombreuses dictatures qui ont ensanglanté l’Amérique Latine, demeure au cœur des débats et ne cesse de nous interroger sur le poids de l’histoire, mais aussi sur notre lecture et interprétation d’un passé « qui ne passe pas » (H. Rousso). Au-delà, ce phénomène soulève la question du fonctionnement des sociétés contemporaines et de leur rapport à l’histoire.
Ce numéro s’inscrit dans une approche interdisciplinaire car il aborde des problématiques essentielles à la compréhension des rapports fluctuants entre la mémoire, l’histoire, les sciences sociales, les arts et la création en général en ce début de XXIe siècle, marqué par l’inversion définitive des processus traditionnels d’accès au passé. Si l’histoire écrite jouait jusque dans les années 90 un rôle majeur dans la configuration de la mémoire de la collectivité, la mémoire, depuis, est progressivement devenue la source d’une nouvelle histoire. Comme le rappelle Pierre Nora : « la fin de l’histoire-mémoire a multiplié les mémoires particulières qui réclament leur propre histoire »[1].
Depuis la fin des années 1980, les liens étroits entre histoire et mémoire n’ont cessé d’évoluer et, bien que les distinctions épistémologiques avancées par Pierre Nora demeurent d’actualité, d’autres historiens ont également contribué à nuancer la pérennité des murs infranchissables entre ces deux catégories. Pour Gérard Noiriel, la différence majeure entre l’histoire et la mémoire « ne réside pas dans la méthode ou dans le rapport aux archives. Elle se situe dans le type de questionnement adressé au passé. Les producteurs de mémoire ont surtout le souci de “sauver de l’oubli”, ou de réhabiliter les individus et les groupes qui ont leur faveur. Alors que le rôle de l’historien consiste à élaborer des questionnements qui lui permettront de mieux comprendre, voire d’expliquer, le passé, avec l’espoir que cela puisse aider les hommes d’aujourd’hui »[2]. De son côté, Enzo Traverso considère que la relation entre histoire et mémoire s’est reconfigurée « comme une tension dynamique » et, sans nier leur antinomie, il appelle à prendre en compte l’influence que l’histoire peut avoir sur la mémoire « en l’obligeant à se transformer en analyse autoréflexive et en discours critique ». Il se demande ainsi dans quelle mesure la mémoire peut aussi contribuer à signaler à l’histoire « ses points aveugles et ses généralisations hâtives »[3]. Plus proche de nous, le dernier ouvrage de Philippe Joutard prône une alliance nécessaire entre histoire et mémoires, en nous rappelant comment la mémoire peut aider les historiens à s’interroger sur des réalités auparavant inaccessibles, tandis que l’histoire peut faciliter la cohabitation de mémoires concurrentes[4].
Ces différents travaux sont au cœur de la réflexion que propose la revue Amnis dans son nouvel appel à communication. Celui-ci propose d’aborder la question des rapports entre histoire et mémoire à partir des questionnements et thématiques suivants :
- Rapports entre histoire et mémoires des conflits, du XIXe siècle à nos jours.
- Mémoire, loi et justice.
- Appropriations et usages politiques du passé.
- Lieux de mémoire : entre préservation et effacement de l’histoire.
- Art et mémoire : la création au service de la survie du passé.
- Les abus de la mémoire.
- L’oubli et l’effacement du passé.
- Mémoire et identité collective.
- L’émergence de la mémoire à l’origine de nouveaux conflits.
- Manifestations de la post-mémoire ou la transmission intergénérationnelle du traumatisme.
- Récits et mémoires.
- Eloge de l’oubli.
Notes
[1] Pierre Nora, « Entre Mémoire et Histoire. La problématique des lieux », in Pierre Nora (dir.) Les lieux de mémoire, vol. I, La République, Paris, Gallimard, 1984, pp. V-XLII.
[2] Gérard Noiriel, « Histoire, mémoire, engagement civique », in Hommes et Migrations, janvier-février 2004.
[3] Enzo Traverso, Le passé mode d’emploi. Histoire, mémoire, politique, Paris, La fabrique éditions, 2005, pp. 23-30.
[4] Philippe Joutard, Histoire et mémoires, conflits et alliance, Paris, Editions La Découverte, 2013.
Conditions de soumission
Les propositions d’article (30 lignes) pourront être rédigées en français, en anglais ou en espagnol. Elles devront être envoyées avec un Curriculum Vitae de l’auteur
avant le 30 novembre 2018
à l’adresse suivante : amnis@revues.org.
Les articles acceptés seront à remettre le 30 mai 2019 au plus tard. Après avoir été soumis au comité scientifique de la revue et à deux rapporteurs externes, les articles seront publiés sur le site de la revue (http:/amnis.revues.org) dans le courant de l’année 2019.
Coordinateur scientifique
- Jesús Alonso Carballés (Université Bordeaux Montaigne)
Comité Scientifique de la revue
- Alec G Hargreaves - Florida State University (Tallahassee), Etats-Unis, Littérature Française et Etudes Francophones, Director Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies
- Avner Ben-Amos - Université de Tel-Aviv, Israël, Histoire
- Gerd Krumeich - Université de Düsseldorf, Allemagne, Histoire
- Hugues Pentecouteau - Université de Rennes 2, France, Sociologie
- Isidro Sepúlveda Muñoz - Universidad Nacional de Educación a Distancia, (Madrid), Espagne, Histoire
- Jean-Robert Raviot - Université de Nanterre (Paris X), France, Russe
- Juan Rial - Universidad de la República - Universidad ORT de Montevideo, Uruguay, Sciences Politiques
- Julio Aróstegui - Universidad Complutense (Madrid), Espagne, Histoire (†)
- Leonard V. Smith - Oberlin College (Ohio), Etats-Unis, Histoire
- Luis Veres - Universidad de Valencia, Espagne, Littérature latino-américaine
- Maitane Ostolaza, Université Paris Sorbonne, France, Civilisation espagnole
- Martine Chalvet - Aix Marseille Université, France, Histoire
- Michel Tailland - Université de Toulon et du Var (Toulon), France, Anglais
- Mona Huerta - IHEAL, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Directrice du CREDAL (Paris), France, Histoire de l’Information
- Mónica Moreno Seco - Universidad de Alicante, Espagne, Histoire
- Óscar Álvarez Gila - Universidad del País Vasco, (Vitoria), Espagne, Histoire
- Paulo Bernardo Ferreira Vaz - Universidad Federal de minas Gerais, (Belo Horizonte), Brésil, Communication Sociale
- Philippe Schaffhauser - sociologie et anthropologie sociale et culturelle, Centro de Estudios Rurales. Colegio de Michoacán, México
- Pierre Schoentjes - Université de Gand, Belgique, Littérature française
- Pierre-Cyrille Hautcœur - EHESS, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), France, Sciences Economiques
- Taline Ter Minassian - INALCO, (Paris), France, Histoire
Argumentos
La revista Amnis, revista de civilización contemporánea Europas/Américas, invita a la comunidad científica a participar en su próximo número titulado El pasado en el presente. Historia y memorias, una problemática esencial para las sociedades contemporáneas (Europa-América), y dirigido por el profesor Jesús Alonso Carballés (Université Bordeaux Montaigne).
Este número pretende abrir un espacio interdisciplinar de reflexión sobre la forma en la que la memoria, o más bien las memorias, de destacados acontecimientos históricos del siglo XX y de sus consecuencias, orienta el devenir de las sociedades contemporáneas. A pesar del tiempo transcurrido, a veces más de un siglo, con frecuencia varias décadas, la memoria de los numerosos conflictos que recorrieron el último siglo, de la Primera Guerra Mundial a la purificación étnica en los Balcanes, sin olvidar los procesos revolucionarios y las numerosas dictaduras que ensangrentaron Europa y América Latina, persiste en numerosos debates y no cesa de interpelarnos sobre el peso de la historia, pero también sobre nuestra lectura e interpretación de un pasado «que no pasa» (H. Rousso). Este fenómeno, además, plantea la cuestión del funcionamiento de las sociedades contemporáneas y de su relación con la historia.
Este número se inscribe en un marco interdisciplinar ya que aborda problemáticas esenciales para la comprensión de las relaciones fluctuantes entre la memoria, la historia, las ciencias sociales, las artes y la creación en general a principios del siglo XXI, siglo caracterizado por la inversión definitiva de los procesos tradicionales de acceso al pasado. Si hasta los años noventa la historia escrita desempeñaba un destacado papel en la configuración de la memoria de la colectividad, desde entonces la memoria se ha transformado progresivamente en fuente de una nueva historia. Como lo recuerda Pierre Nora: «el final de la historia-memoria ha multiplicado las memorias particulares que reclaman su propia historia»[1].
Desde finales de los años ochenta, los estrechos vínculos entre historia y memoria no han cesado de evolucionar y, aunque las distinciones epistemológicas avanzadas por Pierre Nora siguen vigentes, otros historiadores han contribuido también a cuestionar la firmeza de las murallas erigidas entre estas dos categorías. Para Gérard Noiriel, la diferencia principal entre la historia y la memoria « no reside en el método o en la relación con los archivos. Esta se sitúa en el tipo de cuestionamiento dirigido al pasado. La principal preocupación de los productores de memoria es “salvar del olvido”, o rehabilitar a los individuos y grupos que tienen su apoyo. Mientras que el papel del historiador consiste en elaborar cuestionamientos que le permitirán comprender mejor, o incluso explicar, el pasado, con la esperanza de que eso pueda ayudar a los hombres de hoy»[2]. Por su parte, Enzo Traverso considera que la relación entre historia y memoria se ha reconfigurado «como una tensión dinámica» y, sin negar su antinomia, hace un llamamiento a tener en cuenta la influencia que la historia puede tener sobre la memoria «obligándola a transformarse en análisis reflexivo y en discurso crítico» y se pregunta en qué medida la memoria puede también contribuir a indicar a la historia «sus puntos ciegos y sus generalizaciones precipitadas»[3]. Más recientemente, la última obra de Philippe Joutard pregona una alianza necesaria entre historia y memorias, recordándonos cómo la memoria puede ayudar a los historiadores a preguntarse sobre realidades inaccesibles, mientras que la historia puede facilitar la cohabitación de memorias rivales[4]
Estos estudios constituyen el núcleo de la reflexión que propone la revista Amnis en su nueva convocatoria. En ella Se propone analizar las relaciones entre historia y memoria a partir de las siguientes temáticas:
- Las relaciones entre historia y memorias de los conflictos, del siglo XIX hasta nuestros días.
- Memoria, ley y justicia.
- Apropiaciones y usos políticos del pasado.
- Lugares de memoria: entre preservación y eliminación de la historia.
- Arte y memoria: la creación como vía para la supervivencia del pasado.
- Los abusos de la memoria.
- El olvido y la destrucción del pasado.
- Memoria e identidad colectiva.
- El resurgimiento de la memoria en el origen de nuevos conflictos.
- Manifestaciones de la posmemoria o la transmisión entre generaciones del traumatismo.
- Relatos y memorias.
- Elogio del olvido
Notes
[1] Pierre Nora, « Entre Mémoire et Histoire. La problématique des lieux », in Pierre Nora (dir.) Les lieux de mémoire, vol. I, La République, Paris, Gallimard, 1984, pp. V-XLII.
[2] Gérard Noiriel, « Histoire, mémoire, engagement civique », in Hommes et Migrations, janvier-février 2004.
[3] Enzo Traverso, Le passé mode d’emploi. Histoire, mémoire, politique, Paris, La fabrique éditions, 2005, pp. 23-30.
[4] Philippe Joutard, Histoire et mémoires, conflits et alliance, Paris, Editions La Découverte, 2013.
Modalidades de proposiciones de ponencias
Las propuestas de artículos (30 líneas) podrán redactarse en francés, en inglés o en español. Deberán enviarse con un Curriculum vitae del autor
antes del 30 de noviembre de 2018
a la siguiente dirección: amnis@revues.org.
Los artículos aceptados deberán enviarse antes del 30 de mayo de 2019. Después de haber sido presentados al Comité científico de la revista y a dos ponentes externos, los artículos se publicarán en la página web de la revista (http:/amnis.revues.org) en el transcurso del año 2019.
Coordinador científico
- Jesús Alonso Carballés (Université Bordeaux Montaigne)
Comité científico
- Alec G Hargreaves - Florida State University (Tallahassee), Etats-Unis, Littérature Française et Etudes Francophones, Director Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies
- Avner Ben-Amos - Université de Tel-Aviv, Israël, Histoire
- Gerd Krumeich - Université de Düsseldorf, Allemagne, Histoire
- Hugues Pentecouteau - Université de Rennes 2, France, Sociologie
- Isidro Sepúlveda Muñoz - Universidad Nacional de Educación a Distancia, (Madrid), Espagne, Histoire
- Jean-Robert Raviot - Université de Nanterre (Paris X), France, Russe
- Juan Rial - Universidad de la República - Universidad ORT de Montevideo, Uruguay, Sciences Politiques
- Julio Aróstegui - Universidad Complutense (Madrid), Espagne, Histoire (†)
- Leonard V. Smith - Oberlin College (Ohio), Etats-Unis, Histoire
- Luis Veres - Universidad de Valencia, Espagne, Littérature latino-américaine
- Maitane Ostolaza, Université Paris Sorbonne, France, Civilisation espagnole
- Martine Chalvet - Aix Marseille Université, France, Histoire
- Michel Tailland - Université de Toulon et du Var (Toulon), France, Anglais
- Mona Huerta - IHEAL, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Directrice du CREDAL (Paris), France, Histoire de l’Information
- Mónica Moreno Seco - Universidad de Alicante, Espagne, Histoire
- Óscar Álvarez Gila - Universidad del País Vasco, (Vitoria), Espagne, Histoire
- Paulo Bernardo Ferreira Vaz - Universidad Federal de minas Gerais, (Belo Horizonte), Brésil, Communication Sociale
- Philippe Schaffhauser - sociologie et anthropologie sociale et culturelle, Centro de Estudios Rurales. Colegio de Michoacán, México
- Pierre Schoentjes - Université de Gand, Belgique, Littérature française
- Pierre-Cyrille Hautcœur - EHESS, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), France, Sciences Economiques
- Taline Ter Minassian - INALCO, (Paris), France, Histoire
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Argument
The journal Amnis, a European and American contemporary civilization journal, calls for papers for its next issue "The past in the present. History and memories, an essential issue for contemporary societies (Europe-America)" coordinated by Jesús Alonso Carballés (Université Bordeaux Montaigne).
This issue proposes an interdisciplinary reflection and research space for the way that memory, or rather memories, of remarkable 20th century historical events and their consequences guide the future of contemporary societies. Despite the passage of time, sometimes over a century but more often over several decades, the memory of numerous conflicts scattered throughout the last century, from World War I to the Balkan ethnic purification and not forgetting the revolutions and numerous dictatorships that bloodied Europe and Latin America, not only rests at the heart of many debates and examinations of history, but also in our discussions and interpretations of a past “that never passes away.” (H. Rousso). Above all, this phenomenon raises the question of the workings of contemporary societies and their relationship with history.
This issue focuses on an interdisciplinary approach since it deals with essential problems related to the comprehension of fluctuating relationships between memory, history, social sciences, arts and creation in general at the beginning of the 21st century, characterized by the definitive inversion of traditional processes of access to the past. If written history up to the 1990s had played a prominent role in the configuration of the collective’s memory, memory since then has progressively become the source of a new history. As Pierre Nora points out “the end of history-memory has multiplied particular memories that are demanding their own history.”[1]
Since the late 1980s, the close bonds between history and memory have not ceased to evolve and, although epistemological distinctions introduced by Pierre Nora are still relevant, other historians have also contributed to the understanding of the enduring insurmountable walls between these two categories. For Gérard Noiriel, the major difference between history and memory “does not reside in the methodology or accounts of archives. It lies on the kind of questioning of the past. The producers of memory are concerned with “saving it from forgetfulness,” or with rehabilitating the individuals and groups who have their support. So the historian’s role is about developing questions, which would allow him to better understand, even explain, the past with the hope that this might help people today.” [2] In his opinion, Enzo Traverso believes that the relationship between history and memory has been reconfigured “as a dynamic conflict”, and without denying their tensions, he asserts to take into account the influence that history can have on memory “in obligating it to transform into an auto reflective analysis and critical discourse.” And so, he wonders as to what measure memory can also contribute to revealing to history “its blind spots and its hasty generalizations.”[3] More recently, Philippe Joutard’s latest work advocates for a necessary alliance between history and memories, reminding us how memory can help historians to question formerly inaccessible realities, while history may facilitate the cohabitation of concurrent memories.
These differences are at the core of the reflection proposed by the journal Amnis in its new invitation to analyze the connections between history and memory regarding the following questions and themes:
- Relationships between history and conflict memories, from the 19th century to present.
- Memory, law and justice
- Appropriations and political practices of the past.
- Memory spaces: between preservation and erasure of history.
- Art and memory: creation to help the past’s survival.
- Abuses of memory
- The forgetting and erasure of the past.
- Memory and collective identity.
- The resurgence of memory as the origin of new conflicts.
- Manifestations of the post-memory or the intergenerational transmission of trauma.
- Stories and memory.
- In Praise of Forgetting.
Notes
[1] Pierre Nora, « Entre Mémoire et Histoire. La problématique des lieux », in Pierre Nora (dir.) Les lieux de mémoire, vol. I, La République, Paris, Gallimard, 1984, pp. V-XLII.
[2] Gérard Noiriel, « Histoire, mémoire, engagement civique », in Hommes et Migrations, janvier-février 2004.
[3] Enzo Traverso, Le passé mode d’emploi. Histoire, mémoire, politique, Paris, La fabrique éditions, 2005, pp. 23-30.
Submission guidelines
The proposals (30 lines) can be written in French, English or Spanish. They should be submitted with the author’s curriculum vitae before November 30, 2018 to the following email address: amnis@revues.org.
The full article of an accepted proposal must be submitted no later than May 30, 2019. Upon the review of the Journal Scientific Committee and two external expert peer reviewers, the articles will be published on the journal’s website (http:/amnis.revues.org) for the rest of 2019.
Scientific coordinator
- Jesús Alonso Carballé (Université Bordeaux Montaigne)
Scientific committee
- Alec G Hargreaves - Florida State University (Tallahassee), Etats-Unis, Littérature Française et Etudes Francophones, Director Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies
- Avner Ben-Amos - Université de Tel-Aviv, Israël, Histoire
- Gerd Krumeich - Université de Düsseldorf, Allemagne, Histoire
- Hugues Pentecouteau - Université de Rennes 2, France, Sociologie
- Isidro Sepúlveda Muñoz - Universidad Nacional de Educación a Distancia, (Madrid), Espagne, Histoire
- Jean-Robert Raviot - Université de Nanterre (Paris X), France, Russe
- Juan Rial - Universidad de la República - Universidad ORT de Montevideo, Uruguay, Sciences Politiques
- Julio Aróstegui - Universidad Complutense (Madrid), Espagne, Histoire (†)
- Leonard V. Smith - Oberlin College (Ohio), Etats-Unis, Histoire
- Luis Veres - Universidad de Valencia, Espagne, Littérature latino-américaine
- Maitane Ostolaza, Université Paris Sorbonne, France, Civilisation espagnole
- Martine Chalvet - Aix Marseille Université, France, Histoire
- Michel Tailland - Université de Toulon et du Var (Toulon), France, Anglais
- Mona Huerta - IHEAL, Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine, Directrice du CREDAL (Paris), France, Histoire de l’Information
- Mónica Moreno Seco - Universidad de Alicante, Espagne, Histoire
- Óscar Álvarez Gila - Universidad del País Vasco, (Vitoria), Espagne, Histoire
- Paulo Bernardo Ferreira Vaz - Universidad Federal de minas Gerais, (Belo Horizonte), Brésil, Communication Sociale
- Philippe Schaffhauser - sociologie et anthropologie sociale et culturelle, Centro de Estudios Rurales. Colegio de Michoacán, México
- Pierre Schoentjes - Université de Gand, Belgique, Littérature française
- Pierre-Cyrille Hautcœur - EHESS, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), France, Sciences Economiques
- Taline Ter Minassian - INALCO, (Paris), France, Histoire