AccueilDes sujets, des acteurs ou des objets ? Regards anthropologiques sur les modes de participation enfantins

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Des sujets, des acteurs ou des objets ? Regards anthropologiques sur les modes de participation enfantins

Of subjects, actors and objects? Anthropological perspectives on the modes of childhood participation

Atelier « Enfants et rites » (II)

Enfants et rites workshop (II)

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Publié le vendredi 14 décembre 2018

Résumé

L’atelier « Enfants et rites » ambitionne de promouvoir un champ de recherche explorant rites et faits religieux au croisement de l’anthropologie de l’enfance et des enfants et de l’anthropologie générale. La première édition de cet atelier s’est penchée sur les modes de participation des enfants aux rituels en se demandant dans quelle mesure les enfants sont les sujets, les acteurs et les objets des rites auxquels ils prennent part. Conservant son aspiration exploratoire, la deuxième édition de l’atelier poursuit ces mêmes questionnements. Les enfants ne peuvent-ils être considérés comme « acteurs » de rituels et comme dotés d’ « agentivité » qu’à la condition qu’ils soient reconnus comme tels par les adultes ? Cette reconnaissance signe-t-elle la distinction entre deux mondes, où celui des adultes serait la seule manière légitime de « faire société » ? Quelle place et quel statut occupent les rituels d’enfants et les enfants dans leurs propres rituels ?

Annonce

Argumentaire

L’atelier « Enfants et Rites » ambitionne de promouvoir un champ de recherche explorant rites et faits religieux au croisement de l’anthropologie de l’enfance et des enfants et de l’anthropologie générale.

La première édition de cet atelier, qui s’est tenue en décembre 2017 s’est penchée sur les modes de participation des enfants aux rituels en se demandant dans quelle mesure les enfants sont les sujets, les acteurs et les objets des rites auxquels ils prennent part. Ce point de départ semblait pertinent pour explorer, d’un côté, le statut des enfants et la place de l’enfance dans différents contextes sociaux, et d’un autre côté, les modes d’efficacité de l’action rituelle. Les réflexions ont concerné les rôles des enfants, la nature de leur présence, et la part d’action et de réflexivité dans le déroulement du rituel. Les intervenants ont notamment mis en évidence l’importance de prendre en considération les objets détenus par les enfants ou qui représentent des enfants pendant un rite, le rôle des émotions ressenties par les petits participants, les décalages de points de vue entre enfants et adultes sur les rituels, le réinvestissement, dans le rite, du caractère modulable du corps et de l’identité des enfants.

Conservant son aspiration exploratoire, la deuxième édition de l’atelier poursuit ces mêmes questionnements. Les enfants ne peuvent-ils être considérés comme « acteurs » de rituels et comme dotés d’ « agentivité » qu’à la condition qu’ils soient reconnus comme tels par les adultes ? Cette reconnaissance signe-t-elle la distinction entre deux mondes, où celui des adultes serait la seule manière légitime de « faire société » ? Quelle place et quel statut occupent les rituels d’enfants et les enfants dans leurs propres rituels ? 

Quatre axes de réflexion guideront cette investigation : 

1. Reproduction et réinterprétation, apprentissage et créativité

Les pratiques rituelles des enfants sont souvent envisagées comme relevant d’un processus d’apprentissage des normes mises en œuvre dans des rites institués par les adultes (Duchesne 2007). La participation des enfants aux rituels favoriserait ainsi la pérennité de traits culturels (Rabain-Jamin 2007). Mais les rituels auxquels participent les enfants sont aussi le lieu de réinterprétations des pratiques adultes (Argenti 2013), voire de créations inédites (Suremain 2006), ou d’exercice d’un certain pouvoir social (De Boeck 2005). Ces innovations peuvent modifier les pratiques des aînés en les amenant à infléchir leur orthopraxie (Campigotto 2012) ou à capter les innovations venant des enfants (Le Moal 1981). Ces constats conduisent à réinterroger la tension fréquente, dans les performances rituelles, entre reproduction ou invention de traditions (Hobsbawm & Ranger 1983) et production de changements (Barth 1987, Colas & Tarabout 2006).

2. L'action rituelle des enfants en référence au jeu

La participation des enfants à un rituel est parfois qualifiée de jeu (Duchesne 2007, Collomb 2013, Lavriller 2013, Jolly 2013), mais elle peut aussi en être clairement distinguée (Jonckers 1988, Le Moal 1981). L’absence ou la présence d’une dimension ludique autorise‑t‑elle à dessiner une ligne de partage stricte entre les différents modes enfantins de participation au rite ?

Les jeux rituels adultes présentent une dimension performative : on attend d’eux qu’ils aient certains « effets » sur le monde social (Hamayon 2012). Les rituels ludiques accomplis par des enfants partagent-ils certaines propriétés des jeux-rites adultes ? En sont-ils de « simples » déclinaisons ? L’absence ou la présence d’une dimension ludique dans l’action rituelle des enfants préjuge-t-elle de la capacité d’action attribuée au rite ?  

Par ailleurs, on se demandera si les questionnements élaborés par certains chercheurs sur les propriétés des jeux enfantins « ordinaires » sont applicables aux rituels. D’une part, à partir des travaux de Lancy (1996) sur les jeux d’imitation, on peut se demander dans quelle mesure l’acquisition de compétences intervient lorsque des enfants participent à un rituel sur un mode imitatif. D’autre part, on peut interroger la transmission de pratiques rituelles enfantines en se demandant si celle-ci est facilitée par certaines propriétés formelles des « traditions enfantines », comme la répétition et la prolifération (Morin 2010). 

Plus encore, le registre du jeu fait apparaître les enfants comme des explorateurs de mondes hétérogènes où réalité et imaginaire se superposent, se brouillent et se recomposent. Sont‑ils de ce fait plus enclins que les adultes à l’inventivité dans le domaine rituel ? 

3. Modes de participation et « croire »

Certains rituels peuvent imposer aux enfants une attitude passive alors que d’autres induisent un engagement pouvant aller jusqu’à l’appropriation créative. Ces variations sont‑elles perçues comme pouvant jouer un rôle dans l’efficacité rituelle, dans le degré d’appropriation du rituel ou d’adhésion aux croyances ? 

Explorer les degrés d’intentionnalité des enfants dans leur participation au rite peut contribuer à la réflexion sur l’adhésion et la conversion (Berliner & Sarrò 2007). Dans cette optique se pose la question des possibilités d’accès au point de vue des enfants et à leur rapport intime au religieux. On se demandera ce que l’effet loupe produit par l’examen des expériences d’enfants peut nous apprendre plus largement sur le rapport au rituel de tout individu. 

4.  Représentations de l’enfance et efficacité rituelle

Les enfants présentent des « attributs distinctifs » qui, dans la performance rituelle, « se transforment en compétences à valeur performative » (Coquet 2013). Dans de nombreuses sociétés, les enfants sont conçus comme des êtres ambivalents et liminaux (Razy 2014). Souvent considérés comme clairvoyants jusqu’à un certain âge (Rabain 1994, Razy 2007), « vieux » revenus parmi les vivants, ou « enfants des dieux » (Argenti 2013), issus du monde animal (Lavrillier 2013), leurs multiples appartenances semblent faire des enfants des médiateurs de choix au sein des pratiques rituelles. Leurs propriétés corporelles, telles que la virginité (Reinhard & Ceruti 2010, Lorcy 2012, Daugey 2017) ou la vitalité (Jolly 2013), sont parfois réinvesties dans le rituel pour servir ses finalités. Le statut ambivalent de certains enfants peut aussi faire d’eux non pas des « facilitateurs », mais des perturbateurs de l’ordonnancement d’un rite ou de principes religieux (Mills 2006). 

Nous questionnerons cette position (a-)médiatrice des enfants dans le rituel conférée par les représentations associées à leur âge social et aux attributs symboliques qui s’y rattachent. 

D’un axe de réflexion à l’autre, se profile une triple perspective. Premièrement, découvrir comment les traits associés à l’enfance peuvent déterminer l’implication des enfants dans les rituels. Deuxièmement, à l’inverse, examiner comment certaines pratiques rituelles définissent l’enfance. Troisièmement, comprendre comment l’engagement des enfants dans des pratiques rituelles propres ou partagées avec des adultes peut contribuer à redéfinir les contours changeants du religieux. 

Coordination scientifique et organisation

  • Marie Campigotto (LASC/FaSS, ULiège)
  • Marie Daugey (Fondation Fyssen, LASC/FaSS, ULiège)
  • Elodie Razy (LASC/FaSS, ULiège)

Programme

8h30 – Accueil

8h40 – Introduction 

  • 8h50 – Odile Journet-Diallo (Directrice d’études émérite à l'École Pratique des Hautes Études, membre de l'Institut des Mondes Africains), « L'enfant des autres. Conceptions, façonnements et action rituelle, quelques exemples ouest-africains »

9h20 – Discussion

  • 9h35 – Neyra Patricia Alvarado Solís (Enseignante-Chercheuse, El Colegio de San Luis, A.C., Mexique), « ‘Est-ce qu’ils lui ont jeté de la terre ?’ Les enfants ludar (‘gitans’) lors des rituels funéraires au Mexique » 

10h05 – Discussion

10h20 – Pause-café

  • 10h30 – Marie Daugey (Post-doctorante, Fondation Fyssen, LASC/FaSS, ULiège), « Des enfants médiateurs rituels. Trois postures d’enfants-substituts en pays kabyè (Togo) »

11h00 – Discussion

  • 11h15 – León García Lam (Docteur en anthropologie de la UNAM, Post-doctorant El Colegio de San Luis, A.C., Mexique), « Bailando en un solo pie: la actuación de las niñas y de los niños en el ceremonial del pueblo pame de Ciudad del Maíz, México »

11h45 – Discussion

12h00 – Déjeuner

  • 13h15 – Elodie Razy (Professeure, LASC/FaSS, ULiège) & Charles-Edouard de Suremain (Directeur de recherche, CIESAS DF, México / UMR 208 « Patrimoines Locaux et Gouvernance », Institut de Recherche pour le Développement), « Le triangle ontologique de Niño Dios. Sujet, objet et acteur de rituel(s) ordinaire(s) (Mexique) »

13h45 – Discussion

  • 14h00 – Rodolfo Antonio San Juan San Juan (Doctorant en anthropologie, El Colegio de San Luis, A.C., Mexique), « Nahuales, duendes y hechiceros. Enfermedades asociadas a los niños Wixaritari, Nahuas del Alto  alsas y del Sur de Jalisco y sus diferentes dispositivos rituales para la sanación »

14h30 – Discussion

  • 14h45 – Clara Duterme (Post-doctorante en anthropologie, CEMCA), « Invisibles et omniprésents. Les enfants observateurs, objets et acteurs des rites d’exhumations (Guatemala) »

15h15 – Discussion

  • 15h30 – Marie Campigotto (Assistante doctorante et maître de conférences LASC/FaSS, ULiège), « Les enfants dans des rites catholiques : une présence formelle et efficace ? Exemples de terrains à Liège (Belgique) et Castelbuono (Sicile) »

16h00 – Discussion

16h15 – Discussion générale & Conclusion de l’atelier

Bibliographie

  • Argenti, N., 2013, « Mascarades d’enfants. Entre guerre et rituel au royaume d’Oku (Cameroun) », in  M. Coquet et C. Macherel (Eds.), Enfances. Pratiques, croyances et inventions, Paris, CNRS Éditions, pp. 31-58.
  • Barth, F., 1987, Cosmologies in the Making. A Generative Approach to Cultural Variation in Inner New Guinea, Cambridge, Cambridge University Press.
  • Berliner, D., & Sarrò, R. 2007. Learning Religion. Anthropological Approaches, New York, Berghahn Books.
  • Bluebond-Langner, M. & Korbin, J.E., 2007, « Challenges and Opportunities in the Anthropology of Childhoods : An Introduction to ‘Children, Childhoods, and Childhood Studies’ », American Anthropologist, 109(2) : 241-246.
  • Bonnet, D., 1994, « L’éternel retour ou le destin singulier de l’enfant », L’Homme, XXXIV(3) : 93-110.
  • Campigotto, M., 2012, « Mondes d’enfants. Ethnographie des "premières communions" à la paroisse Natività di Maria Vergine (Castelbuono, Sicile) », AnthropoChildren, 2 [En , ].
  • URL : http://popups.ulg.ac.be/2034-8517/index.php?id=1478
  • Colas, G. & Tarabout, G. (Eds.), 2006, Rites hindous : transferts et transformations, Paris, Éditions de l’EHESS.
  • Collomb, N., 2013, « Jouer dans les marges: pratiques enfantines de jeux rituels chez les T’ai Dam (Nord Laos) », in  M. Coquet et C. Macherel (Eds.), Enfances. Pratiques, croyances et inventions, Paris, CNRS Éditions, pp. 99-125.
  • Coquet, M., 2013, « Introduction », in  M. Coquet et C. Macherel (Eds.), Enfances. Pratiques, croyances et inventions, Paris, CNRS Éditions, pp. 9-27.
  • Daugey, M., 2017, « Emplir les corps des dieux pour rassasier les hommes : étude de manipulations rituelles de bière de sorgho (pays kabyè, Togo) », Civilisations, 66 : 59-75.
  • De Boeck, F., 2005, « The Divine Seed. Children, Gift & Witchcraft in the Democratic Republic of Congo », in A. Honwana & F. De Boeck (Eds.), Makers & Breakers. Children & Youth in Postcolonial Africa, Oxford, James Currey Ltd, pp. 188-214.
  • Delalande, J., 2014, «Le concept d’enfant acteur est-il déjà périmé ? Réflexions sur des ouvertures possibles pour un concept toujours à questionner», AnthropoChildren, 4 [En ligne].
  • URL : http://popups.ulg.ac.be/2034-8517/index.php?id=1927
  • Duchesne, V., 2007, « Le rituel de possession: un jeu d’enfants? Jeux enfantins et pratique religieuse », in D. Bonnet & L. Pourchez (Eds.), Du soin au rite dans l’enfance, Paris: Érès, pp. 231-240.
  • Evers, S., Notermans, C., and Van Ommering, E. (eds), 2011, Not Just a Victim: The child as catalyst and witness of contemporary Africa, Leiden, Brill Academic Publishers.
  • Gottlieb, A., 2004, The Afterlife Is Where We Come From. The Culture of Infancy in West Africa, Chicago, University of Chicago Press.
  • Gupta, A., 2002, « Reliving Childhood ? The Temporality of Childhood and Narratives of Reincarnation », Ethnos, 67(1): 1-23.
  • Hamayon, R., 2012, Jouer. Étude anthropologique à partir d’exemples sibériens, Paris, La Découverte.
  • Hobsbawm, E. J. & Ranger, T. O., 1983, The invention of tradition, Cambridge, Cambridge University Press.
  • Honwana, A. & De Boeck, F. (Eds.), 2005, Makers & Breakers. Children & Youth in Postcolonial Africa, Oxford, James Currey Ltd.
  • Jolly, E., 2013, « Courir ou danser entre deux mondes. Les performances rituelles des enfants dogon (Mali) », in  M. Coquet et C. Macherel (Eds.), Enfances. Pratiques, croyances et inventions, Paris, CNRS Éditions, pp. 201-227.
  • Jonckers, D., 1988, « Les enfants de Nya : les activités religieuses des jeunes garçons minyanka », Journal des africanistes, 58(2) : 53-72.
  • Jonckers, D., 2007, « Les vieilles petites personnes autonomes. Pratiques de la transe et des sacrifices par les enfants Minyanka Bamana du Mali », in D. Bonnet & L. Pourchez (Eds.), Du soin au rite dans l’enfance, Paris: Érès, pp. 207-226.
  • Journet, O., 1981, « La quête de l’enfant. Représentations de la maternité et rituels de stérilité dans la société Diola de Bassa-Casamance. », Journal des Africanistes, 51(1) : 97-115.
  • Lallemand, S., 1978, « Le bébé-ancêtre Mossi ». in Collectif (Ed.) Systèmes de signes. Textes réunis en hommage à G. Dieterlen, Paris: Hermann, pp. 307-316.
  • Lancy, D. F., 1996, Playing on the Mother-Ground. Cultural Routines for Children’s Development, New York-London : The Guilford Press.
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  • URL : http://popups.ulg.ac.be/2034-8517/index.php?id=1441
  • Lavrillier, A., 2013, « Jeux d’enfants toungouses : imitation des adultes ou médiation avec les esprits ? (Sibérie), in  M. Coquet et C. Macherel (Eds.), Enfances. Pratiques, croyances et inventions, Paris, CNRS Éditions, pp. 231-262.
  • Le Moal, G., 1981, « Les activités religieuses des jeunes enfants chez les Bobo », Journal des Africanistes, 51(1-2) : 235-250.
  • Lorcy, A., 2012, « "Faire la joie". Les enfants dans les rituels funéraires (Noirs du littoral équatorien) », AnthropoChildren, 2 [En ligne].
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  • Mills, A., 2006, « Back From Death : Young Adults in Northern India Who as Children Said to Remember a Previous Life, with or without a Shift in Religion (Hindu to Moslem or Vice Versa) », Anthropology and Humanism, (31)2: 141-156.
  • Monod Becquelin, A. et Vapnarsky, V., 2010, « Présentation », Ateliers du LESC, 34 [En ligne].
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  • Morin, O., 2010, « Pourquoi les enfants ont-ils des traditions ? », Terrain, 55 : 20-39.
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  • Pufall, P.B. & Unsworth, R.P., 2004, « The Imperative and the Process for Rethinking Childhood » (1-21), in P.B. Pufall & R.P.Unsworth (ed.), Rethinking Childhood, New Brunswick-New Jersey-London, Rutgers University Press.
  • Rabain, J., [1979]1994, L’enfant du lignage. Du sevrage à la classe d’âge chez les Wolof au Sénégal, Paris, Payot.
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  • Reinhard, J. & Ceruti, M. C., 2010, Inca Rituals and Sacred Mountains: A Study of the World’s Highest Archaeological Sites, Los Angeles, UCLA Cotsen Institute of Archaeology Press.
  • Suremain (de), C.-E., 2006, « Affinité horizontale et stratégies de survie parmi les ‘enfants de la rue’. La bande Solitarios à La Paz (Bolivie) », Revue Tiers Monde 47(185) : 113-132.

Lieux

  • Université de Liège, Salle R30 (niv. 0, bât. A4) - Place du XX-août 7
    Liège, Belgique (4000)

Dates

  • lundi 17 décembre 2018

Mots-clés

  • enfance, enfants, rituels, religieux

Contacts

  • Marie Campigotto
    courriel : mcampigotto [at] uliege [dot] be

Source de l'information

  • Marie Campigotto
    courriel : mcampigotto [at] uliege [dot] be

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Des sujets, des acteurs ou des objets ? Regards anthropologiques sur les modes de participation enfantins », Journée d'étude, Calenda, Publié le vendredi 14 décembre 2018, https://doi.org/10.58079/11me

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