InicioCollections et collectionneurs d’antiquités en Europe à la Belle Epoque (1870-1914)

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Collections et collectionneurs d’antiquités en Europe à la Belle Epoque (1870-1914)

Antique collections and collectors in Europe in the Belle Epoque (1870-1914)

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Publicado el viernes 22 de febrero de 2019

Resumen

Alors que certains artistes et collectionneurs initient durant cette période une véritable rupture vis-à-vis de l’art classique, ces décennies sont marquées par la persistance d’un puissant goût pour l’Antiquité, aux sources toutefois toujours plus variées : si les périodes dites « classiques » des arts grec et romain continuent de dominer les acquisitions sur le marché de l’art, les périodes hautes et tardives attirent davantage l’attention des savants et des collectionneurs, de même que les autres cultures du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient. Cette période est aussi l’âge d’or de l’archéologie de terrain, dans un cadre législatif qui empêche largement l’exportation des œuvres ; si les lois sont souvent contournées, la production de faux parfois très élaborés permet aussi d’alimenter l’appétit des collectionneurs.

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Appel à communication pour le colloque Collections et collectionneurs d’antiquités en Europe à la Belle Epoque (1870-1914) organisé à Paris, par l'INHA et le musée du Louvre, les 28-29 novembre 2019.

Argumentaire

Les années 1870-1914 sont la Belle Époque du collectionnisme d’antiques, sorti du cercle restreint des amateurs érudits et fortunés pour se répandre plus largement dans la société européenne, qui acquiert des statuettes bon marché aux marbres les plus prestigieux. Lieux centraux où se font et défont les collections, les salles de vente, notamment parisiennes, sont au cœur des stratégies des différents acteurs du marché. A partir de l’étude de figures de collectionneurs que les recherches récentes permettent de mieux cerner, mais aussi d’approches plus synthétiques ou thématiques, ce colloque vise à offrir un panorama des collections d’antiques en cette longue fin de siècle qui précède la première guerre mondiale. On s’intéressera aux collectionneurs eux-mêmes, des plus fortunés aux plus humbles, aux œuvres concernées, entre art et érudition, à l’ampleur des collections, et aux stratégies mises en place pour constituer ces ensembles. A partir de l’étude de cas particuliers, on visera une synthèse sur cette période charnière dans l’histoire des collections d’antiques, à l’origine de bien des fonds des musées d’aujourd’hui.

Les conditions du marché de l’art des antiquités ont fortement évolué depuis la première moitié du siècle ; le Second Empire a vu une très forte expansion du marché de l’art. La multiplication des musées en Europe et désormais aux États-Unis (en fort développement depuis la fin de la guerre de sécession en 1865) en font des acteurs de premier plan, qui recueillent par don ou achat des collections privées mais achètent aussi directement en ventes. Le phénomène de démocratisation de la collection enfin, devenue la norme dans la bourgeoisie, touche pleinement les objets antiques : la mode des « Tanagras », qui envahit l’Europe après la découverte des nécropoles de la cité béotienne en 1870, en sont le meilleur exemple.

Alors que certains artistes et collectionneurs initient durant cette période une véritable rupture vis-à-vis de l’art classique, ces décennies sont marquées par la persistance d’un puissant goût pour l’Antiquité, aux sources toutefois toujours plus variées : si les périodes dites « classiques » des arts grec et romain continuent de dominer les acquisitions sur le marché de l’art, les périodes hautes et tardives attirent davantage l’attention des savants et des collectionneurs, de même que les autres cultures du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient. Cette période est aussi l’âge d’or de l’archéologie de terrain, dans un cadre législatif qui empêche largement l’exportation des œuvres ; si les lois sont souvent contournées, la production de faux parfois très élaborés permet aussi d’alimenter l’appétit des collectionneurs.

Les communications pourront concerner des études de cas comme des approches synthétiques ; on privilégiera les collections et les collectionneurs ayant plus rarement été traités dans l’historiographie.

Comment postuler ?

Les communications pourront être en français ou en anglais.

Les propositions, qui compteront environ 500 mots, pourront être envoyées

jusqu’au 31 mars 2019

 à morgan.belzic@inha.fr.

Organisation du colloque

  • Dietrich Boschung (Universität zu Kohln)
  • Cécile Colonna (Institut national d’histoire de l’art)
  • Néguine Mathieux (Musee du Louvre)
  • François Queyrel (Ecole Pratique des Hautes Etudes)

Avec la collaboration de Morgan Belzic (EPHE / INHA).

Lugares

  • Institut national d'histoire de l'art - 2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
    París, Francia (75002)

Fecha(s)

  • domingo 31 de marzo de 2019

Palabras claves

  • Belle Epoque, Antiquité, art grec, art romain, Moyen-Orient

Fuente de la información

  • Florencia Montes
    courriel : florencia [dot] montes [at] inha [dot] fr

Licencia

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Para citar este anuncio

« Collections et collectionneurs d’antiquités en Europe à la Belle Epoque (1870-1914) », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el viernes 22 de febrero de 2019, https://doi.org/10.58079/122j

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