Avec l’avènement d’une société de l’information et l’émergence de nouveaux modes de diffusion des savoirs, notre temps est souvent décrit comme celui de la « post-vérité ». Une ambiguïté comparable pouvait-elle se présenter aux hommes et aux femmes de la Renaissance ? Les bouleversements politiques et religieux du début de l’âge moderne, ainsi que le renouvellement des savoirs théoriques et techniques ont en effet mis en jeu de nouveaux rapports entre le vrai et le faux, produisant une crise des régimes de vérité que ce colloque propose d’interroger. Ce colloque veut stimuler des réflexions, des problématiques et des débats sur la relation complexe et ambiguë du vrai et du faux à la Renaissance, en se concentrant sur les contextes épistémologiques de leur énonciation.

Con l’avvento di una società dell’informazione e l’emergere di nuove vie di diffusione delle conoscenze il nostro tempo è spesso descritto con il termine di «post-verità». Un’ambiguità analoga si sarebbe potuta presentare agli uomini del Rinascimento? Gli stravolgimenti politici e religiosi agli albori dell’età moderna, così come il rinnovarsi dei saperi teorici e tecnici hanno rimesso in discussione e stimolato nuovi rapporti tra il vero e il falso, arrivando al punto di produrre una vera e propria crisi dei regimi di verità che questa conferenza dei dottorandi si propone di indagare. Questa conferenza ha per obiettivo stimolare delle riflessioni, arricchire delle problematiche e alimentare dei dibattiti sulla relazione complessa e ambigua del Vero e del Falso nel Rinascimento, concentrandosi principalmente sui contesti epistemologici della loro enunciazione.

Présentation

Pour la 3^e année consécutive, l’Association des Doctorants du Centre d’études supérieures de la Renaissance (ADCESR) organise à Tours ses Rencontres doctorales pluridisciplinaires (histoire, histoire de l’art, histoire des sciences et des techniques, musicologie, lettres & langues, philosophie). Cette année le colloque sera consacré à la question du Vrai et du Faux à la Renaissance et se tiendra les 20 et 21 mai à Tours, au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR).

Argumentaire

Avec l’avènement d’une société de l’information et l’émergence de nouveaux modes de diffusion des savoirs, notre temps est souvent décrit comme celui de la « post-vérité ». Une ambiguïté comparable pouvait-elle se présenter aux hommes et aux femmes de la Renaissance ? Les bouleversements politiques et religieux du début de l’âge moderne, ainsi que le renouvellement des savoirs théoriques et techniques ont en effet mis en jeu de nouveaux rapports entre le vrai et le faux, produisant une crise des régimes de vérité que ce colloque doctorant propose d’interroger.

À la Renaissance, comme aujourd’hui, la multiplication des disciplines et des messages de vérité, répandus et filtrés par de nouveaux supports, s’accompagne d’une prolifération de discours controuvés. Si, par exemple, la philologie permettait aux humanistes de distinguer les vrais documents des textes fabriqués, les mêmes instruments pouvaient être utilisés dans la réalisation de faux historiques. Mais, puisque chaque discours impliquant le vrai et le faux engage à la fois la maîtrise d’un savoir et l’exercice d’un pouvoir, interroger les rapports entre ces deux notions à la Renaissance doit aussi conduire à l’analyse des systèmes de pensée rivaux qui les produisent, dans leur contexte politique, juridique, religieux ou artistique. Ainsi la recherche de la « vérité effective de la chose » que Machiavel promeut pour penser la « qualité des temps » a-t-elle pu apparaître, en Italie ou dans le contexte français des guerres civiles, comme la justification du recourt à la dissimulation, au mensonge et à la tromperie.

Inscrite dans l’axe de recherche « Savoirs : théories, pratiques, circulations » du CESR, ce colloque veut stimuler des réflexions, des problématiques et des débats sur la relation complexe et ambiguë du Vrai et du Faux à la Renaissance, en se concentrant sur les contextes épistémologiques de leur énonciation. 

Axes de réflexion

Les contributions pourront porter sur un ou plusieurs axes de réflexions ici suggérés : 

• Le partage vrai/faux correspond-il au partage authentique/inauthentique ?
• Comment le vrai et le faux problématisent-ils la conception de la fiction, du mythe et de la fable ?
• Comment s’articulent les procédés de validation des discours et le contenu des savoirs ?
• Comment la diffusion des savoirs par l’imprimerie a-t-elle influencé leur statut épistémologique ?

Modalités pratiques

Les propositions de communication, émanant de doctorant.es, jeunes docteur.es et étudiant.es en master recherche, devront être envoyées à l’adresse mail asso.doctorants.cesr@gmail.com,

avant le 15/04/2019.

Elles résumeront la communication en deux-cent cinquante mots maximum et seront accompagnées de quelques lignes de présentation (laboratoire, sujet et directeur de recherche).

Les interventions – données en français, en anglais ou en italien – dureront environ vingt minutes et devront s’inscrire dans tous les domaines d’études de la Renaissance (histoire, histoire de l’art, histoire des sciences et des techniques, musicologie, littérature, philosophie), sur une période allant de Pétrarque à Descartes. Une table ronde finale réunissant les intervenants et l’assistance permettra de confronter toutes les déclinaisons de ces deux notions à la Renaissance.

Le Centre d'études supérieures de la Renaissance invitera les participants à déjeuner mais le transport et l’hébergement resteront à leur charge.

Comité organisationnel

• Jean Beuvier (doct. du CESR)
• Lorenzo Paoli (doct. du CESR et de l’UniBo)
• Guillaume Pinet (doct. du CESR)

Comité scientifique

• Laurent Gerbier (MCF HDR, CESR)
• Florence Alazard (MCF HDR, CESR)
• Stephan Geonget (MCF HDR, CESR)
• Olivier Guerrier (PR, Université Toulouse II Jean Jaurès)

Introduzione

Per il terzo anno consecutivo, l’Associazione dei Dottorandi del Centre d’études supérieures de la Renaissance (ADCESR) organizza a Tours dei « Rencontres doctorales pluridisciplinaires » (Storia, Storia dell’Arte, Storia delle Scienze e delle Tecniche, Musicologia, Lettere & Lingue, Filosofia). La conferenza di quest’anno sarà dedicata alla questione del Vero e del Falso nel Rinascimento e avrà luogo il 20 e il 21 Maggio a Tours, al Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR).

Oggetto

Con l’avvento di una società dell’informazione e l’emergere di nuove vie di diffusione delle conoscenze il nostro tempo è spesso descritto con il termine di «post-verità». Un’ambiguità analoga si sarebbe potuta presentare agli uomini del Rinascimento? Gli stravolgimenti politici e religiosi agli albori dell’età moderna, così come il rinnovarsi dei saperi teorici e tecnici hanno rimesso in discussione e stimolato nuovi rapporti tra il vero e il falso, arrivando al punto di produrre una vera e propria crisi dei regimi di verità che questa conferenza dei dottorandi si propone di indagare.

Durante il Rinascimento, così come oggi, la moltiplicazione delle discipline e dei messaggi di verità, diffusi e filtrati attraverso dei nuovi media, è spesso accompagnata da una proliferazione di discorsi fittizi. Se, per esempio, la filologia permetteva agli umanisti di distinguere i veri documenti dai testi fabbricati, gli stessi strumenti potevano essere utilizzati nella realizzazione di falsi storici sempre più elaborati. Tuttavia, ogni discorso che implichi il vero e il falso richiede sia la padronanza di un sapere, sia l’esercizio di un potere.

Studiare i rapporti tra queste due nozioni durante il rinascimento conduce quindi all’analisi dei sistemi di pensiero rivali che producono tali discorsi all’interno del loro contesto politico, giuridico, religioso o artistico. In questo modo, la «verità effettuale della cosa» che Machiavelli aveva mobilitato per riflettere sulla «qualità dei tempi» è potuta apparire e diventare, in Italia o nel contesto francese delle guerre di religione, una giustificazione per il ricorso alla dissimulazione, alla menzogna e all’inganno.

Questa conferenza, inscritta nell’asse di ricerca « Savoirs : théories, pratiques, circulations » del CESR, ha per obiettivo stimolare delle riflessioni, arricchire delle problematiche e alimentare dei dibattiti sulla relazione complessa e ambigua del Vero e del Falso nel Rinascimento, concentrandosi principalmente sui contesti epistemologici della loro enunciazione.

Linee di ricerca

I contributi potranno ascriversi a una o più delle linee di riflessione qui suggerite:

• La ripartizione vero/falso può corrispondere alla ripartizione autentico/inautentico?
• In che modo il rapporto vero/falso problematizza le concezioni di finzione, mito e favola?
• Come sono articolati i processi di validazione dei discorsi e il contenuto delle conoscenze?
• In che modo la diffusione delle conoscenze tramite la stampa ha influenzato il loro statuto epistemologico?

Modalità pratiche

Le proposte di relazione provenienti da dottorandi/e, giovani dottori/esse e studenti/esse magistrali, dovranno essere inviate all’indirizzo asso.doctorants.cesr@gmail.com,

prima del 15/04/2019.

Tali proposte dovranno riassumere il contenuto dell’intervento in un massimo di duecentocinquanta parole e saranno accompagnate da alcune righe di presentazione (istituto di appartenenza, argomento di tesi e relatore).

Le relazioni, in Francese, Inglese o Italiano, dureranno circa venti minuti e potranno inserirsi in uno o più ambiti di studio del Rinascimento (Storia, Storia dell’Arte, Storia delle Scienze e delle Tecniche, Musicologia, Lettere e Filosofia), inteso quale periodo storico compreso tra Petrarca e Cartesio. Una discussione finale alla quale parteciperanno sia i relatori che il comitato scientifico permetterà di mettere a confronto tutte le possibili declinazioni di queste due nozioni nel Rinascimento.

Il Centre d'études supérieures de la Renaissance inviterà i partecipanti per pranzo; tuttavia i trasporti e l’alloggio resteranno a carico di quest’ultimi.

Comitato d’organizzazione

• Jean Beuvier (dottorando del CESR)
• Lorenzo Paoli (dottorando del CESR et de l’UniBo)
• Guillaume Pinet (dottorando del CESR)

Comitato scientifico

• Laurent Gerbier (MCF HDR, CESR)
• Florence Alazard (MCF HDR, CESR)
• Stephan Geonget (MCF HDR, CESR)
• Olivier Guerrier (PR, Université Toulouse II Jean Jaurès)