Accueil« Care », inégalités et politiques aux Suds

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« Care », inégalités et politiques aux Suds

Care, inequalities, and policies in the South

«Care», desigualdades y políticas en los países del sur

Revue internationale des études du développement

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Publié le vendredi 05 avril 2019

Résumé

L’objet de ce dossier est de réunir, dans une revue axée sur le développement, des travaux présentant la problématique du care, à la croisée de la division du travail de care (compris dans un sens large, qui inclut le travail rémunéré et non rémunéré et prend en compte sa complexité intrinsèque) et de l’organisation sociale du care dans les pays des Suds. Ce dossier souhaite privilégier une approche interdisciplinaire. Les auteur·e·s de toutes les sciences sociales et humaines sont appelé·e·s à participer. Les auteurs / autrices sont invité·e·s à explorer le travail et l’organisation sociale du care à partir d’analyses locales, nationales, internationales et transnationales. La mise en contexte d’études empiriques, de corpus originaux, la rencontre entre une approche théorique solide et un terrain, sont attendues.

Annonce

Revue internationale des études du développement, n° 242 (2020-2)

Coordination du numéro

Argumentaire

Le care comme outil d’analyse des inégalités sociales. Un champ d’étude en expansion

Les études portant sur le care et les inégalités sociales multiples qu’il sous-tend se sont développées au cours de ces dernières décennies, aux États-Unis, en Europe puis, plus récemment, dans nombre de pays du Sud.

L’organisation et la division du travail de care, au sein des familles, des institutions et des sociétés locales, nationales et transnationales, dans et entre pays du « Nord » et du « Sud », s’imposent comme des problématiques essentielles mettant au jour les inégalités qui structurent les rapports inter-nationaux ainsi que les rapports sociaux sur la base de l’appartenance de genre, de classe, de « race » (ou d’origine réelle ou supposée).

Le travail de care et sa distribution (qui fait quoi, comment, de quelle manière ?), organisent les activités, les responsabilités, les opportunités, l’accès au marché du travail et à l’autonomie économique des un.e.s et des autres, en fonction de rôles socialement assignés et d’inégalités diverses. Leur analyse met en mouvement, tant au niveau microsocial que macrosocial et global, l’ensemble des pièces de l’échiquier social, de l’État providence à l’organisation des ménages, en passant par les politiques publiques et leurs déficiences, le rôle du marché et des migrations féminines. En effet, dans un contexte de « crise du care » provoquée par la combinaison entre augmentation des besoins en care (notamment du fait du vieillissement de la population), moindre disponibilité des aidant.e.s familiaux (en particulier les femmes, davantage insérées dans le marché du travail) et fléchissement des politiques en matière sociale, des femmes issues des secteurs populaires et/ou migrantes sont affectées à ces emplois précaires, mal rémunérés et dévalorisés, tandis que les migrations de care creusent à leur tour les déficits en care qui affectent les pays d’origine des travailleuses. Ainsi, longtemps négligé et invisibilisé, le care renvoie à des enjeux politiques et économiques fondamentaux que ce dossier cherche à éclairer dans et entre les pays des Suds.

Nées aux États-Unis dans les années 1980 (Gilligan, 1982), les théories puis les perspectives du care ont connu un développement important ces dernières années, dans ce pays mais également en Europe (en France à partir de la publication de l’ouvrage de Paperman et Laugier, 2005). Plus récemment, soit qu’elle permette de montrer sous un jour nouveau les inégalités qui sous-tendent l’organisation sociale nationale, soit qu’elle offre un schéma interprétatif aux mouvements migratoires de départ ou d’arrivée, les études se réclamant de cette approche se multiplient et se spécialisent dans les pays dits du Sud, que ce soit en Amérique latine[1], en Asie[2], mais aussi – quoique dans une moindre mesure – en Afrique[3], ou encore au Proche et Moyen Orient[4].

Les problématiques du care et du droit au care sont progressivement reprises par les institutions internationales et intégrées dans les agendas politiques régionaux et nationaux, ce qui, d’une part, accentue la pression sur les agendas gouvernementaux et, d’autre part, participe du développement des recherches locales. Ainsi, à titre d’exemple, le document base de la XIe Conférence de la Commission Économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) des Nations Unies, qui s’est tenue en 2010, comporte un chapitre sur l’ « économie du care ». Celui-ci prend appui sur la définition volontairement holistique que la politologue étasunienne Joan Tronto donne à ce concept, et que nous reprenons ici, lequel consiste en « une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre “monde”, en sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe qui soutient la vie » (Fischer et Tronto, 1990, p. 40). Tronto imprime un tournant politique aux théories du care telles qu’elles se développaient depuis les années 1980. Elle rompt avec une conception morale féminine du care pour en faire pleinement une activité, laquelle est inégalement distribuée et fortement dévalorisée. Cette dévalorisation s’étend à celles et ceux à qui est dévolue la charge du care, sur la base de l’articulation de rapports sociaux de genre, classe et « race ». Cette conception s’avèrera centrale pour les études portant sur le travail de care et sa distribution telles qu’elles se développent dès le tournant du millénaire (dans les Nords) et ces dix dernières années (dans les Suds).

Les travaux se réclamant du care ont non seulement connu un développement important en termes quantitatifs, mais également au regard de la diversification des approches et des objets d’analyse (organisation sociale du care, migrations, politiques publiques, familles, care des enfants, des personnes âgées et autres personnes dépendantes, particularités du travail de care, questionnements théoriques), et de l’éventail des disciplines qui s’y intéressent (psychologie, sciences politiques, sociologie, philosophie, anthropologie, histoire, droit, économie, écologie, médecine, gériatrie, gérontologie, soins infirmiers, etc.). Plusieurs approches et concepts ont surgi de ces efforts de lire les structures et les dynamiques sociales en intégrant les inégalités liées aux activités de care, dans une perspective de genre.

L’économie du care, via notamment des instruments de mesure tels que les enquêtes sur l’emploi du temps, ou budget-temps, met en lumière la valeur du travail domestique et de care non rémunéré par rapport au PIB, de même que sur les relations entre genre, usage du temps, revenus et pauvreté. Ces recherches questionnent directement la place des femmes dans les différents espaces sociaux, en particulier au sein du marché du travail et de la famille. Cette place se construit notamment sur la base de « régimes de care », lesquels renvoient à l’articulation des responsabilités sociales en la matière. Ainsi, en 2007, l’économiste du développement Shahra Razavi propose une lecture des formes que prend l’organisation sociale du care en fonction de l’interrelation entre les quatre sommets d’un losange (care diamond) qui correspondent respectivement à l’État, au marché, aux familles et aux organisations communautaires et à but non lucratif. Selon les régions et les pays, le poids des responsabilités du care retombent inégalement sur ces quatre piliers. La prise en charge de l’attention des personnes dépendantes (et non dépendantes) par les seules familles, et au sein des familles par les femmes, est répandu, tandis que les carences de l’État en la matière tendent à être paliées par le marché, uniquement pour ceux et celles qui peuvent y avoir accès, creusant d’autant plus les inégalités présentes, et celles des générations futures. L’étude du care peut ainsi être un puissant outil pour l’analyse des inégalités sociales et l’imbrication des inégalités de sexe, de classe sociale et de « race ».

L’organisation sociale du care, inégalitaire, qu’elle soit ou non reconnue et posée comme un défi pour le développement social (les régimes de type familistes et maternalistes sont finalement avantageux pour les États), peut être ainsi posée comme une problématique centrale du développement. L’épineuse question de l’organisation sociale du care s’impose avec d’autant plus de force qu’outre les contraintes associées à la prise en charge des enfants et adolescents, qui affectent surtout les mères, et plus globalement les femmes, nombre de pays du Sud connaissent des processus de vieillisement de leurs populations. De plus, le care drain (Hochschild, 2003), des Suds vers les Nords ou entre pays du « Sud », qui aide à pallier la « crise du care » dans les pays d’accueil, accentue le déficit de care dans les pays d’origine, avec des conséquences, notamment sur les enfants de migrantes, à court, moyen et long terme. Ces transformations sociales renforcent la nécessité de porter une réflexion sur la distribution des responsabilités du care entre les acteurs sociaux du care diamond et ses conséquences pour les populations.

Le care comme outil d’étude du développement

L’objet de ce dossier est de réunir, dans une revue axée sur le développement, des travaux présentant la problématique du care, à la croisée de la division du travail de care (compris dans un sens large, qui inclut le travail rémunéré et non rémunéré et prend en compte sa complexité intrinsèque) et de l’organisation sociale du care dans les pays des Suds. Plusieurs axes (non exhaustifs) peuvent être abordés :

  • L’organisation du travail de care aux personnes dépendantes (enfants, personnes âgées, personnes handicapées mentales et physiques) : les articles pourront s’intéresser à la répartition entre care dans les institutions et care à domicile ; entre les travailleuses domestiques, les professionnels du care et la famille ; la provision du care par des nationaux et des étrangers ; la division sexuelle du travail du care.
  • L’organisation sociale du care entre différents acteurs nationaux (État, marché, famille, communauté, ONG, acteurs philanthropiques, etc.) donnera accès aux différentes configurations que le care diamond peut prendre dans des pays du Sud, partant de structures familiales, formes étatiques, et marchés du travail très divers et contrastés. Des comparaisons entre pays d’une même zone (Afrique, Asie, Amérique Latine, Moyen Orient, etc.) ou entre différentes zones seront les bienvenues.
  • Care, migrations et intersectionnalité. Parmi les aidant-e-s qui prennent soin des personnes âgées, des enfants, des malades et des handicapés, les femmes, prolétaires, noires sont surreprésentées. L’interdépendance des rapports sociaux de pouvoir de sexe, de classe, de « race » est un des aspects saillants de l’analyse du travail du care. Le cumul des inégalités, leur imbrication, varient en fonction les pays, selon l’immigration interne ou internationale, ou encore l’existence de politiques anti-discrimination ou de mouvements sociaux actifs. Les articles pourront s’intéresser à l’analyse des configurations concrètes de l’intersectionnalité dans le travail du care.

Cadrage / Participation au dossier du n°242 (2020-2)

Ce dossier souhaite privilégier une approche interdisciplinaire. Les auteur·e·s de toutes les sciences sociales et humaines sont appelé·e·s à participer, y compris et sans pour autant s’y limiter : la sociologie, les sciences politiques, l’économie, l’histoire, l’anthropologie, la psychologie, la philosophie.

Les auteur·e·s sont invité·e·s à explorer le travail et l’organisation sociale du care à partir d’analyses locales, nationales, inter- et transnationales. La mise en contexte d’études empiriques, de corpus originaux, la rencontre entre une approche théorique solide et un terrain, sont attendues.

Le processus de sélection se déroule comme suit selon les dates indiquées dans le calendrier de production ci-dessous :

Envoi de la proposition d’article

Les propositions d’articles, en français, anglais, ou espagnol, présentent le projet d’article en environ 4.000 signes, espaces comprises, soit environ 500 mots ou une page.

La proposition, dont le fichier est intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Proposition-242 », comprend :

  • Le titre : de 70 signes maximum (avec possibilité d’ajouter un sous-titre)
  • Un résumé de l’article détaillant la question de recherche, le cadre théorique, le terrain étudié, les principaux résultats
  • Des jalons bibliographiques (hors du décompte des signes)
  • Un fichier joint intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Infos » indiquant de manière exhaustive les noms et prénoms des auteurs, leur statut et leur rattachement institutionnel, leurs adresses courriel.

L’adéquation de la proposition à l’appel à contributions est vérifiée par les coordinateurs·trices et la rédaction de la revue.

Envoi de l’article

Les auteur·e·s dont les propositions d’article ont été sélectionné·e·s sont invité·e·s à envoyer une première version de leur article qui doit impérativement correspondre aux normes indiquées ci-dessous. Les articles sont alors soumis à une lecture en double-aveugle auprès de deux évaluateurs spécialistes et extérieurs à la revue.

Les articles (de 40 000 signes maximum, espaces comprises, hors résumé et bibliographie), pourront être rédigés en français, anglais ou espagnol. Ils doivent être originaux. Ils pourront toutefois avoir fait l’objet de communications à un colloque (avec actes), à condition d’être réadaptés au format exigé par la Revue internationale des études du développement (voir les consignes aux auteurs sur le carnet de recherches des publications de l’IEDES).

Calendrier de production

Les propositions dʼarticles sont à soumettre

avant le 20 avril 2019

à : la rédaction : revdev@univ-paris1.fr

les co-responsables de ce numéro spécial :

Les auteur·e·s présélectionné·e·s par les coordinatrices et le comité de rédaction seront prévenu·e·s par l’équipe de la revue la semaine du 29/04/2019.

Les premières versions des articles, conformes aux consignes aux auteur·e·s de la revue, seront envoyées par les auteur·e·s aux quatre courriels précités avant le 11/06/2019.

Évaluation

Le processus d’évaluation durera quelques mois, chaque article - anonyme - sera soumis à une double lecture aveugle par des relecteurs extérieurs à la revue, experts sur le sujet traité, et la sortie en librairie de ce n°242 2020-2 est prévue pour mai 2020.

Références citées

Aguilar Jr F. V., 2003, « Global Migrations, Old Forms of Labor, and New Transborder Class Relations », Japanese Journal of Southeast Asian Studies, vol. 41, n° 2, p. 137-161.

Aguirre R., Batthyány K., Genta N., Perrotta V., 2014, « Los cuidados en la agenda de investigación y en las políticas públicas en Uruguay », Íconos, n° 50, p. 43-60.

Arango G., Luz G., 2009, « Intersecciones de clase, género y raza en el trabajo de cuidado », Congreso de la Asociación Latinoamericanos de Estudios del Trabajo, Río de Janeiro, 11-14 Junio.

Arriagada I., Todaro R., 2012, Cadenas globales de Cuidados. El papel de las migrantes peruanas en la provisión de cuidados en Chile, Santo Domingo, ONU Mujeres/CEM.

Borgeaud-Garciandía N., 2017, Puertas adentro. Trabajo de cuidado domiciliario a adultos mayores y migración en la Ciudad de Buenos Aires, Buenos Aires, Teseo.

Bret J., 2012, « Temps migratoires en tension. Les temporalités produites et vécues du travail domestique global au Liban », Temporalités, n° 15.

Charmes J., Remaoun M., 2012, « Travail, “care” et temps social : le triple emploi du temps des femmes africaines Nouvelles approches de la « féminisation de la pauvreté », dans Benghabrit-Ramaoun N., Benzenine B. (dir.), Les femmes africaines à l’épreuve du développement, Oran, Éditions du CRASC.

Critical Sociology, 2018, Dossier “Care Work in transition”, vol. 44, n° 7-8.

Debonneville J., 2014, « Les écoles du care aux Philippines. Le devenir travailleuse domestique au prisme de l'altérité », Revue Tiers Monde, vol. 1, n° 217, p. 61-78.

Domínguez Serrano M., 2012, Unpaid carework in Africa, Documento de Trabajo n°6, Fundación BBVA.

Fisher B., Tronto J.,1990, « Towards a Feminist Theory of Caring », dans Abel E., Nelson M. (dir.), Circles of Care, Albany, SUNY Press.

Gilligan C., 1982, In a Different Voice: Psychological Theory and Women Development, Cambridge, Harvard University Press.

Guimarães N, Hirata H. (ed.), 2012, Cuidado e cuidadoras. As varias faces do trabalho do care, Sao Paulo, Atlas.

Herrera G., 2013, Lejos de tus pupilas. Familias transnacionales, cuidados y desigualdad social en Ecuador, ONU Mujeres/FLACSO.

Hirata H., Molinier P., Damamme A., 2017, Le travail entre public, privé et intime. Comparaisons et enjeux internationaux du care, Paris, L’Harmattan.

Ito R., 2010, « Immigration et travail de care dans une société vieillissante : le cas du japon », dans Falquet J. et al. (dir.), Le sexe de la mondialisation. Genre, classe, race et nouvelle division du travail, Paris, Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.), p. 137-150.

Jureidini R., 2003, « L'échec de la protection de l'État : les domestiques étrangers au Liban », Revue européenne des migrations internationales, vol. 19, n° 3.

Lund F., 2010, « Hierarchies of Care Work in South Africa: Nurses, Social Workers and Home-based Care Workers », International Labour Review, vol. 149, n° 4, p. 495–509.

Michel S., Peng I. (ed.), 2017, Gender, Migration and the Work of Care. A Multi-Scalar Approach to the Pacific Rim, Londres/New York, Palgrave Macmillan.

Ochiai E., Aoyama K. (ed.), 2018, Asian Women and Intimate Work, Leiden, Brill.

Ogaya C., 2017, « Care et migration philippine vers le Japon : féminisation des migrations et ses conséquences », dans Damamme A., Hirata H., Molinier P. (dir.) Le travail entre public, privé et intime. Comparaisons et enjeux internationaux du care, Paris, L’Harmattan, p. 67-85.

Paperman P., Laugier S. (dir.), 2005, Le souci des autres. Étique et politique du care, Paris, Raisons Pratiques/EHESS.

Percot M., 2014, « Un métier pour partir : la migration des infirmières kéralaises (Inde du Sud) », Revue Tiers Monde, vol. 1, n° 217, p. 45-59.

Razavi S., 2007, « The Political and Social Economy of Care in a Development Context. Conceptual Issues, Research Questions and Policy Options », Gender and Development, Programme Paper Number 1, Genève, United Nations Research Institute for Social Development.

Rodríguez Enríquez C., Pautassi L., 2014, La organización social del cuidado de niños y niñas. Elementos para la construcción de una agenda de cuidados en Argentina, Buenos Aires, Equipo Latinoamericano de Justicia y Género/ELA.

Ueno C., 2011, Kea no shakaigaku ? toujishashuken no fukushishakai he [The Sociology of Care? Towards a Welfare Society of Individual Autonomy], Tokyo, Ohta Publishing.

Younes M., Molinier P., 2017, « Le “familialisme”, au delà de la fausse conscience : une analyse à partir de récits de travailleuses domestiques (Colombie, Liban) », dans Damamme A., Hirata H., Molinier P. (dir.), Le travail entre public, privé et intime. Comparaisons et enjeux internationaux du care, Paris, L’Harmattan.

Notes

[1] Parmi un grand nombre de références, voir Arango Gaviria (2009) ; Borgeaud-Garciandía (2017) ; Guimarães et Hirata (2012) ; Herrera (2013) ; Rodríguez Enríquez et Pautassi (2014) ; Aguirre et al. (2012) ; Arriagada et Torrado (2012).

[2] Notamment, Ueno (2011) ; Ochiai (2018) ; Ito (2010) ; Ogaya (2017) ; Critical Sociology (2018) ; Aguilar (2003) ; Percot (2014) ; Debonneville (2014).

[3] Par exemple, Lund (2011) ; Charmes et Remaoun (2012) ; Domínguez Serrano (2012).

[4] Par exemple, Jureidini (2003) ; Younes (2017) ; Bret (2012).


Dates

  • samedi 20 avril 2019

Mots-clés

  • care, développement, inégalité

Contacts

  • Béatrice Trotier-Faurion
    courriel : revdev [at] univ-paris1 [dot] fr

Source de l'information

  • Béatrice Trotier-Faurion
    courriel : revdev [at] univ-paris1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« « Care », inégalités et politiques aux Suds », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 05 avril 2019, https://doi.org/10.58079/12g2

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