Announcement
4-5-6 février 2020, Metz Congrès Robert Schuman, Metz, France
Présentation
Le 6ème colloque international Société inclusive et avancée en âge est organisé par le REIACTIS et l’Université de Lorraine en lien avec différents réseaux scientifiques et sociétés savantes : CR6 le l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), le RT7 de l’Association Française de Sociologie (AFS), et le GIS : Institut de la Longévité des Vieillesses et du vieillissement (ILVV) notamment. Son conseil scientifique international est composé de plus de 80 membres d’universités issus de trois continents (Amérique, Afrique, Europe).
Société inclusive et avancée en âge : contexte
En 2002, l’Organisation des Nations Unies (ONU) lançait le slogan « Une société pour tous les âges ». Près de 20 ans plus tard, et plus de 70 ans après la Déclaration universelle des droits de l’homme, la recherche d’une société plus inclusive continue d’alimenter les débats publics, de nourrir les politiques publiques et d’interroger les chercheurs.
Cette quête d’une société inclusive dépasse la seule question des aînés et rejoint le rapport des sociétés contemporaines à la diversité. Si le vieillissement des individus et des populations peut induire des spécificités dans les rapports à autrui et à l’environnement, il n’est pas appréhendé ici comme un phénomène hermétique aux autres données, souvent cumulatives, reliées aux processus d’exclusion tels le genre, les situations de handicap, l’origine ethnique, ou encore le niveau socio-économique. Une société inclusive pose d’emblée la question de l’Autre différent.
Dans le cadre de son 6ème colloque mondial, le REIACTIS invite les chercheurs en sciences humaines et sociales, les décideurs politiques et les citoyens à se réunir sur la scène internationale pour mettre en débat et baliser les enjeux d’une société inclusive.
Cadrages scientifiques
Qu’il s’agisse des grands principes politiques, philosophiques, sociologiques, économiques ou juridiques qu’est-ce qui participe de l’inclusion ou de l’exclusion des individus ou des groupes du seul fait de leur avancée en âge ? À partir de cette première question centrale, le colloque permettra d’examiner les processus explicites ou implicites d’exclusion et d’intégration dans la conduite des politiques publiques, dans les dispositifs d’intervention, et dans les interactions quotidiennes entre les personnes âgées et leurs environnements. Face au « vieillissement pluriel », il s’agit aussi de comprendre les interactions entre les déterminants physiques, psychiques, socio-économiques et culturels dans les processus d’inclusion/exclusion.
Pour aborder ces questions, le colloque international propose un axe transversal et trois entrées thématiques privilégiées. Les communications indiqueront leur choix parmi ces quatre entrées. Il est possible de faire plusieurs propositions.
Axe transversal : « Société inclusive » : concepts et enjeux théoriques
La notion de société inclusive est souvent mobilisée en tant que référentiel de politique publique, au nom d’un projet de société. En cela, elle porte une dimension politique, voire utopique, en définissant une ligne d’horizon dont la mesure peut échapper aux chercheurs. De son côté, la notion d’inclusion est souvent portée dans des champs spécifiques comme la recherche sur la pauvreté ou les études urbaines (urban studies). On la retrouve également dans la tradition d’autres studies (disabilities, gender, ageing studies) pour appréhender les inégalités sociales ou, à l’inverse, pour saisir la manière dont des processus d’intégration sociale peuvent s’instaurer.
L’axe transversal peut accueillir des présentations sur les définitions même de l’inclusion en distinguant, par exemple, l’inclusion de l’intégration et en situant ces notions par rapport à d’autres concepts fondamentaux (affiliation, désaffiliation, disqualification, invisibilité sociale…). Les contributions peuvent porter sur des débats propres à la sociologie du vieillissement (désengagement, âgisme, mort sociale, déprise…), mais aussi plus largement sur les apports théoriques d’autres disciplines (résilience, participation, affiliation…).
On peut aussi appréhender le cadre conceptuel en discutant la pertinence de l’opposition inclusion/exclusion à travers une réflexion sur les formes de marginalisation ou d’assignation explicites et implicites qu’elles peuvent produire. Le colloque constitue une réelle opportunité d’ouvrir le débat sur la manière dont l’universel et le particulier peuvent se conjuguer ou s’opposer dans les différentes conceptions de ce que peut être une société inclusive. Les contributions peuvent par exemple proposer un éclairage sur les relations entre l’affirmation de spécificités individuelles ou situationnelles et l’aspiration à une égalité des droits. Certains y voient des tensions, voire une contradiction fondamentale, d’autres pensent au contraire qu’il existe une imbrication essentielle, le particulier permettant d’atteindre l’universel pour des personnes, dont l’accès à certains droits serait contrarié.
Enfin, une autre perspective sur la notion de société inclusive peut être développée à partir des entrées qu’offre l’économie politique. Le caractère inclusif peut être examiné à partir de l’analyse du système productif et de la manière dont le capital économique et social intervient dans la construction de l’inclusion/exclusion avec l’avancée en âge. Dans cette perspective, le 6ème colloque international invite à porter le débat sur les liens entre société inclusive et inégalités économiques ou sociales. En soi, la société inclusive est alors l’objet d’une lutte et d’une construction sociale où s’affrontent des forces parfois antagonistes et des systèmes d’alliances.
Sur le plan épistémologique, la production des différentes acceptions de la « société inclusive » peut donc être examinée à partir du jeu d’acteurs qui pèsent sur la construction du cadre d’analyse. Une notion est aussi le produit d’interactions entre des représentations, des valeurs et différents intérêts matériels, dans le champ politique, social et économique. En tant que tel, les contributions peuvent examiner le rôle des décideurs politiques, des acteurs de la société civile et du monde académique dans la définition et les limites qu’ils donnent à la notion de société inclusive. Le travail sur les référentiels doit tenir compte de la pluralité des échelles de définition et d’action, du local au supranational.
Des liens peuvent être tentés ici entre les domaines du vieillissement et du handicap avec l’étude des divergences et convergences dans leurs approches de la notion de société inclusive. Ces rapprochements apporteront des enseignements sur la manière dont la notion peut dépasser la seule portée théorique et renvoyer aussi à des luttes et des positionnements dans l’espace public visant à agir sur les politiques publiques. On pourra s’interroger, par exemple, sur la portée de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées signée par plus de 187 pays et la manière dont elle conçoit et met-elle en œuvre des registres d’obligations pour une société « inclusive » vis-à-vis de ses citoyens.
À l’occasion du 6ème colloque international, un dialogue est prévu entre les membres de la communauté scientifique et les acteurs internationaux impliqués dans ces luttes tant dans le domaine du vieillissement que du handicap au niveau international.
Une attention particulière pourrait alors être donnée au rôle de l’Union européenne, de l’ONU, et de certains de ses organes spécialisés comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) notamment dans la diffusion des référentiels de l’inclusion (comme Ville amie des aînés par exemple) à l’ère de la globalisation.
Au-delà de cet axe transversal, trois axes thématiques pourront être explorés par les communicants.
Axe thématique 1 : « Société inclusive » et parcours de vie
Les propositions de contributions pour le 6ème colloque international peuvent porter sur les processus d’intégration et d’exclusion dans les parcours de vie. L’état des connaissances indique que ces processus interviennent de manière assez précoce, bien avant la retraite, à travers différentes formes d’exclusion du travail, de la formation tout au long de la vie, mais aussi du marché de l’emploi du seul fait de l’avancée en âge. Comment se jouent les mécanismes d’intégration par l’emploi, la capacité (présumée ou réelle) à se former jusqu’à des âges avancés ? Cette interrogation invite à ouvrir le débat sur les formes d’exclusion que génèrent des sociétés fortement centrées sur le travail.
Mais entre le travail comme intégrateur socio-économique, et la retraite comme possible « mort sociale », il est possible d’envisager l’inclusion à partir de multiples formes d’expérience du vieillir. On peut s’interroger sur ce que peut être une société « inclusive » lorsqu’elle a pour projet le maintien ou la transformation de rôles sociaux ou de fonctions assurant une reconnaissance sociale avec l’avancée en âge. Se pose alors la question de l’intégration, de la valorisation et de la sanctuarisation des temps sociaux hors travail dans le cycle de vie, comme la participation sociale, l’engagement politique, les temps familiaux, les loisirs ou la consommation. C’est aussi la question de l’activité et/ou l’inactivité volontaire ou subie et la place de l’inactivité productive dans la société contemporaine qui intervient dans l’analyse des processus d’inclusion/exclusion. Au-delà, comment les sociétés inclusives acceptent-elles aussi d’intégrer ce qui est hors de la participation sociale, de l’action, de l’utilité et du fonctionnel ? La promotion, voire l’injonction à la « participation sociale », trouve peut-être ici ses limites aux frontières de ce qui se situe hors des modèles dominants de « vieillissement actif et productif ».
Plus généralement, les propositions de contributions peuvent porter sur la manière d’appréhender les processus d’inclusion/exclusion dans les trajectoires de vie plurielles. Comment les capacités et incapacités individuelles sont-elles vécues et mobilisées par l’individu, son entourage social et familial ou dans des politiques publiques ? Dans cet axe, on pourra envisager la manière dont les représentations de l’inclusion vont influencer les choix individuels, et la manière dont des événements rupteurs agissent sur son inclusion (positivement ou négativement). Un large espace est ouvert ici aux travaux sur les parcours de vie, notamment à partir de l’étude des biographies personnelles, mais également des dispositifs d’action publique qui soutiennent l’inclusion. Un intérêt particulier sera porté aux travaux reliant les réflexions sur la société inclusive avec l’étude des différentes étapes du parcours de vie et les marqueurs sociaux de la vieillesse (retraite, veuvage, démotorisation, perte d’autonomie, transitions résidentielles...). Les études longitudinales qui s’efforcent de retracer ces trajectoires jusqu’à la fin de vie seront aussi particulièrement enrichissantes pour le débat. Le colloque international sera l’occasion d’examiner les modèles de société inclusive au regard des éléments de biographie personnelle et des évolutions sur les in/capacités qui induisent potentiellement à la fois des risques d’exclusion et des possibilités d’inclusion.
Enfin, l’approche par le parcours de vie ne peut faire l’économie d’une analyse du rapport des « sociétés inclusives » au dernier chapitre de l’existence. L’observation du vécu des individus à la dernière étape de leur parcours de vie est souvent empreinte de représentations sociales négatives dont certaines forment le substrat d’une invisibilisation et d’une exclusion sociale. Quelles ressources propres (psychiques, internes, symboliques) et environnementales (professionnels, bénévoles, proches aidants) peuvent être mobilisées pour assurer malgré tout une qualité de vie conforme à la volonté des personnes dans cette phase de leur existence ? La question des dispositifs publics doit à nouveau être posée à ce stade notamment en examinant le sens que peut prendre un « projet de vie » en établissement pour personnes âgées ou à domicile, dépendantes ou non, et la manière dont ce projet est honoré dans le respect de l’intégrité de la personne. On peut aussi s’interroger, dans le prolongement, sur la manière dont les individus se sentent « inclus » et citoyens de plein droit alors qu’ils vivent la fin de leur vie dans une société qui tend à exclure ou à occulter le grand âge et la mort. Quel regard la société porte-t-elle sur ces personnes qui vivent la fin de leur vie dans des conditions variées et qui, in fine, doivent vivre avec la perspective de leur propre fin ? Comment se pose dans ce contexte, la question de l’inclusion dans les processus de décision ?
Axe thématique 2 : « société inclusive » et approches environnementales
Le second axe du colloque international porte sur l’approche environnementale dans l’analyse des sociétés inclusives. L’approche par l’environnement interpelle les conceptions matérielles (bâtiments, transports), culturelles et symboliques de l’espace, des territoires, mais aussi des biens et des services face au vieillissement.
Premièrement, il s’agit d’examiner la manière dont les espaces particuliers peuvent être producteurs d’inclusion ou d’exclusion en devenant plus ou moins accueillants ou adaptés au fur et à mesure de l’avancée en âge. L’apparition et les évolutions de capacités/incapacités des individus à agir sur eux-mêmes et sur leur environnement constituent un défi essentiel dans l’examen du caractère inclusif des réponses qu’offrent les sociétés, les établissements ou les familles. Comment, non seulement penser, mais également agir « sur » ou à partir de ces espaces pour soutenir cette inclusion ? Ici, les espaces peuvent se décliner du « chez-soi » (qu’est-ce qu’un habitat inclusif ?), au « quartier » jusqu’aux démarches en faveur des « villes et communautés » ou « environnements » amis des aînés. On sera particulièrement attentif aux comparaisons entre les morphologies urbaines (villes, péri urbanité, ruralité) et les types de réponses apportées pour l’adaptation des territoires à l’avancée en âge des populations.
Les contributions peuvent aussi examiner de manière critique la façon dont se construisent les normes de l’adaptation. Le rapport à la construction d’un environnement inclusif pouvant devenir particulièrement normatif au final selon certains auteurs. Certains s’interrogent sur la délimitation des spécificités et des similarités entre les approches propres au vieillissement (age friendly communities) et celles du domaine du handicap comme les dementia friendly communities. Songeons également aux notions de « conception universelle » (design for all) ou « d’accessibilité universelle », dans lesquelles la conception des infrastructures et des objets est pensée pour favoriser l’utilisation de tous, mais n’échappe pas à une certaine normativité.
L’adaptation des environnements renvoie aussi au dépassement des modèles en examinant la notion d’accessibilité qui offre la possibilité d’étendre l’interrogation sur les sociétés inclusives au-delà du seul cadre de l’adaptation physique, en ouvrant le débat sur la nature des freins à l’utilisation des infrastructures et des services (absence d’offre ou de choix, coût prohibitif, refus…) et sur les moyens simplifiés d’accéder à un environnement complexe (accès à l’information, simplification administrative, formation aux usages numériques, accompagnement humain…).
Le débat, au-delà de ses perspectives théoriques, renvoie aussi aux enjeux de politique publique sur l’inclusion. Cet axe ouvre donc aussi un espace aux contributions sur les référentiels de politique publique notamment au travers des grands principes, des protocoles pour l’action et des formes d’évaluation destinés à accompagner l’adaptation des environnements à la diversité des publics, des capacités et des usages.
Enfin, ce second axe engage la réflexion et les recherches sur les environnements virtuels. En effet, l’inclusion sociale des individus peut aussi se décliner à partir de l’accès au numérique. Les relations entre le monde des technologies et du vieillissement tout particulièrement sont complexes. Schématiquement, les nouvelles technologies peuvent renvoyer à deux grands groupes : les technologies d’aide et de soins (y compris les dispositifs robotiques) et les technologies de l’information et de la communication (TICS). Le thème 2 à ce stade pose une question à la fois centrale et simple. Dans quelle mesure les technologies et leurs usages sociaux peuvent-ils participer d’une société plus inclusive pour tous ou, au contraire, plus excluante ? Les technologies peuvent constituer, sous certaines conditions, des outils en faveur de l’amélioration et la préservation de l’autonomie et la qualité de vie des personnes âgées et de leurs aidants familiaux. L’inclusion des personnes âgées dans le monde technologique peut aussi constituer une plus-value pour les nouvelles générations, selon le point de vue de la « silver economy ». Ces technologies peuvent aussi servir de levier pour le maintien et le développement des liens sociaux et des solidarités notamment en soutenant les rapports intergénérationnels. Les contributions peuvent éclairer utilement le débat sur la manière dont l’utilisation de nouvelles technologies et d’Internet peut soutenir l’interaction sociale (au sein des réseaux familiaux, amicaux ou informels), et permettre le maintien de l’intimité à distance ou assurer un accès à l’information et aux services. Les technologies peuvent également aider à l’inclusion des personnes âgées dans leur environnement et outiller leurs combats contre l’exclusion par exemple dans les campagnes contre l’âgisme à l’échelle mondiale (OMS), européenne (Age Platform) ou nationale.
Mais l’usage des nouvelles technologies peut aussi être appréhendé de manière critique grâce aux différents courants de l’analyse des technologies qu’offrent les sciences humaines et sociales. Un point particulièrement crucial pourrait venir questionner l’apparition d’une forme « d’e-gouvernement ». Rattachées aux TICS, les déclinaisons contemporaines de la cyber-administration touchent de vastes pans de la société (social, santé, impôts...). L’e-gouvernement pourra être questionné sous sa double face paradoxale. Il peut renforcer le pouvoir d’agir et la capacité des personnes âgées à négocier leur vie, à faire face aux épreuves, à accéder à leurs droits, aux prestations sociales et de santé ou au contraire y faire obstacle. Les questions pourront porter notamment sur les interfaces, leur conception, ainsi que sur les nombreux débats éthiques et de justice sociale que soulèvent les technologies, non seulement pour les aînés, mais aussi pour leurs proches. Enfin, il conviendra aussi de se demander si, dans une société inclusive, les travaux sur les technologies parviennent à dépasser le thème de « l’acceptabilité » pour s’ouvrir, par exemple, sur une réflexion autour de ce que serait une véritable co-construction de services et d’objets technologiques avec les usagers.
Axe thématique 3 : « Société inclusive », citoyenneté et participation sociale
L’axe 3 de ce colloque international s’intéresse aux enjeux de pouvoir que pose une « société inclusive ». En effet, si cette société se présente comme un idéal à l’encontre d’un ensemble de formes d’exclusion liées au vieillissement, et si elle vise à prendre en compte une pluralité de manières de vieillir, ce sont non seulement les principes de cette société qu’il s’agit d’interroger, mais aussi ses mises à l’épreuve dans l’action. Une première question fondamentale balise ce thème : Comment les démocraties se soucient-elles de la participation des aînés aux décisions ?
Une « société inclusive » peut s’inspirer de formes classiques ou novatrices de la démocratie. On peut alors ouvrir le débat sur les rapports aux formes instituées de la démocratie. Les récents constats de la forte augmentation du taux d’abstention au grand âge posent la question de l’exercice de la citoyenneté tout au long de la vie. Une société inclusive sans exercice de la citoyenneté par le vote pose question.
Au-delà de la forme politique exprimée par la participation électorale et les droits politiques, les mouvements sociaux récents nous invitent à réfléchir sur la capacité de nos sociétés à accepter le rôle contestataire des générations anciennes jusqu’à des âges avancés.
En plus des entrées institutionnelles classiques, ce sont les formes de démocratie participative, de démocratie sanitaire, voire de démocratie directe, qui méritent d’être interrogées dans des contextes politiques variés au niveau international. En effet, si l’on conçoit la citoyenneté au-delà de sa déclinaison politique, on peut envisager des formes actives multiples de participation aux décisions collectives dans tous les domaines de la vie sociale. Nous invitons les chercheurs à soumettre à l’analyse, les outils au service d’une politique publique à visée inclusive (comme Ville amie des aînés, ou Ville amie des démences par exemple), notamment par l’analyse des formes d’opérationnalisation du principe d’inclusion des aînés à travers des cadres et des méthodes participatives. La question de l’évaluation des effets sur les aînés qui participent à ces démarches peut être posée. En quoi de telles démarches viennent-elles hybrider ou entrer en concurrence avec des dispositifs qui encouragent déjà la citoyenneté des aînés ou la citoyenneté en général ? Se pose également la question de la croissance de tels « labels » en ce qu’ils pourraient encourager une sectorisation de l’action publique, alors même qu’ils prônent l’intersectorialité considérée souvent comme une forme plus avancée d’inclusion.
La réflexion porte alors sur les enjeux de l’évaluation des pratiques encourageant l’inclusion dans les processus décisionnels, quelle qu’en soit la nature. Plus exactement, s’il existe aujourd’hui un ensemble de dispositifs qui soutiennent la participation sociale ou citoyenne des aînés aux processus décisionnels qui les concernent – que ce soit dans les interactions quotidiennes, dans l’attitude des proches et des aidants ou encore dans des espaces plus institutionnalisés de type conseils de résidents ou comités consultatifs – l’intérêt des travaux s’attache ici à montrer l’apport de cette participation aux systèmes institutionnels et, plus encore, aux processus décisionnels dans leur ensemble. Si « faire avec » au lieu de « faire pour » peut résumer les ambitions de ces démarches, elles s’exposent aussi aux résistances, personnelles, familiales ou professionnelles, à s’engager plus franchement dans de telles perspectives. Ces tensions ouvrent une perspective d’intérêt particulier pour l’étude des mouvements sociaux qui portent le slogan « rien sur nous sans nous » (nothing about us without us).
Derrière cette quête de citoyenneté et de participation sociale, ce seraient finalement les formes et les objectifs de l’action sociale qui se transformeraient. L’inclusion s’intègre alors dans des processus formels, où la figure des personnes incluses se décline sous différentes désignations (citoyens, mais aussi usagers, bénéficiaires…). Certaines études interrogent la représentativité des représentants de catégories sociales aussi vastes et contrastées que les retraités et personnes âgées et posent la question des « invisibles » dans les processus consultatifs et décisionnels. Au-delà des écarts entre les principes juridiques et les pratiques sociales et citoyennes, on pourra sans doute mettre en avant ici les études sur les différents cadres d’action et la différence des cultures d’intervention par exemple avec le « community building » ou le « community organizing » particulièrement développés aux États-Unis et au Canada, mais qui gagnent l’Europe continentale. On s’interrogera alors sur ces formes d’intervention et leur contribution au développement de sociétés inclusives.
Informations à retenir
- Les propositions de communication sont à déposer sur le site REIACTIS dédié au colloque (reiactis.com)
entre le 22 avril et le 6 juillet 2019.
- Les propositions de Communication individuelle ne devront pas dépasser 5000 signes espaces compris.
- Les propositions de Table ronde (3 à 5 intervenants maximum), ne devront pas dépasser 4000 signes espaces compris par intervenant et un résumé de 2000 signes espaces compris.
- Les propositions de Poster ne devront pas dépasser 5000 signes espaces compris.
- Évaluation des communications par le Comité scientifique international et réponse aux auteurs au 15 juillet 2019.
- Préprogramme du colloque autour du 15 juillet 2019.
- 4 au 6 février 2020: Colloque à Metz
Contacts
contact@reiactis.com
www.reiactis.com
Comité scientifique
Les personnes ayant déjà confirmé leur participation au Conseil scientifique :
- Argoud Dominique, Maître de conférences, Université Paris-Est Créteil, France
- Balard Frédéric, Maître de conférence en sociologie, Université de Lorraine, Nancy, France
- Benetos Athanase, Professeur en gériatrie, Université de Lorraine
- Bickel Jean-François, Professeur à la Haute École fribourgeoise de travail social (HES-. SO)
- Caradec Vincent, Professeur, Université de Lille 3, France
- Castelli-Dransart Angela Dolores, Professeure HES-SO, Haute école de travail social Fribourg, Suisse
- Chamahian Aline, Maître de Conférences - Université Lille 3, Laboratoire CeRIES, France
- Charpentier Michèle, Titulaire, Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne, Université du Québec, Montréal, Canada
- Garon Suzanne, Professeure titulaire, École de service social, Chercheure, centre de recherche sur le vieillissement, Université de Sherbrooke, Canada
- Gerardo Filomena, Docteure en Sociologie, Chercheuse au Laboratoire DinamiaCET- IUL, Lisbonne, Portugal
- Gramain Agnès, Professeur d’économie, Université de Lorraine
- Gzil Fabrice, Docteur en philosophie, responsable du pôle Études et recherche, Fondation Médéric Alzheimer, Paris, France
- Hamez Gregory, Professeur de Géographie, Université de Lorraine
- Jovelin Emmanuel, Professeur de sociologie, Directeur du 2L2S, Université de Lorraine
- Lambelet Alexandre, Professeur associé, HES, Lausanne, Suisse
- Le Borgne-Uguen Françoise, Professeure de sociologie, Labers, Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Sociologie (EA 3149), Université de Bretagne Occidentale, Brest, France
- Levilain Hervé, Maitre de conférences en sociologie, Université de Lorraine, Nancy, France
- Macia Enguerran, Anthropobiologiste, Chargé de Recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) – UMI 3189 Environnement, Santé, Société (CNRS / UCAD / U. de Bamako / CNRST)
- Marchal Hervé, Professeur de Sociologie, Université de Bourgogne et de Franche Comté
- Marcilhac Anne, Maitre de Conférences Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris, Chercheuse en neurobiologie, Directrice de l’ITEV, INSERM, Montpelier
- Masson Olivier, Université de Louvain-la-Neuve
- Moulaert Thibault, Maître de conférences en sociologie, Université Grenoble-Alpes
- Moulin Pierre, Maître de conférences en Psychologie, Université de Lorraine
- Ndoye Soukey, Docteure en sociologie, université Paris Descartes, Laboratoire Philepol, France
- Perret Guillaume Christine, Professeure des universités en gériatrie, CHRU de Nancy, Université de Lorraine
- Pérez Salanova Mercè, Psychologue, Professeur Associée Faculté Psychologie (Universitat Autònoma de Barcelona). Assesseur Technique. Area d’Attention aux Personnes- Diputació de Barcelona, España
- Pfrimmer Marie-Christine, médecin, Coordinatrice pédagogique en gérontologie, Université de Strasbourg
- Polesi Hervé, Maître de conférences associé, Université de Strasbourg, France
- Raymond Émilie, Professeure, École de service social, Université Laval, Québec, Canada
- George Rouamba, Docteur en anthropologie (Burkina Faso), Coordinateur Reiactis Afrique
- Sajoux Muriel, Maître de Conférences en Sciences Économiques, Université de Tours
- Trouvé Hélène, Chef de projet, Unité de recherche sur le vieillissement, Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV), Paris, France
- Villez Marion, Maitre de conférence en sociologie, Chercheuse au Lirtes, Upec, Paris
- Viriot Durandal Jean-Philippe, Professeur de sociologie, Université de Lorraine, Président du REIACTIS
- Volery Ingrid, Professeure de sociologie, Université de Lorraine, 2L2S, Nancy, France
N.B. Le Conseil scientifique est en cours de composition/ validation. Vous pouvez retrouver la liste complète sur le site dédié au colloque disponible à partir de www.reiactis.com.
4–6 February 2020
Metz, France
Argument
Inclusive societies in an ageing context
In 2002, the United Nations (UN) adopted the slogan “Towards a society for all ages.” Almost 20 years later, and more than 70 years after the adoption of the Universal Declaration of Human Rights, the attainment of an inclusive society is still a distant dream.
This pursuit of an inclusive society is not limited to ageing but involves concepts and attitudes towards diversity in modern societies. Thus, the call for papers for the 6th International REIACTIS Conference is open to any aspect of the cumulative process of exclusion/integration that overlaps with ageing, such as gender, disability, ethnic origin or socio-economic level.
REIACTIS invites researchers in the humanities and social sciences, as well as policymakers and ordinary citizens, to meet on our international stage at Metz in order to imagine and debate what inclusive societies in an ageing world might look like.
Scientific frameworks
Starting with the central question of how age exclusion/inclusion came to be based in modern societies, the conference will discuss explicit and implicit processes of exclusion vs. integration in the implementation of public policies, as well as in daily interactions between older people and their environment. Given the diversity among older people themselves, the interactions between physical, psychic, socio-economic and cultural determinants in the exclusion/inclusion processes will also be examined.
To tackle these issues, the international conference proposes to focus on general conceptual contexts and three main themes. Proposals should select one of the following four options, although you are free to propose something different.
Inclusive society: cross-cutting concepts and theoretical issues
The concept of “inclusive society” is often used as a public policy baseline. It conveys a political, and even utopian, dimension that researchers rarely analyse. The notion of inclusion is often used in specific fields, such as research on poverty or urban studies. It is also relevant in other studies related to disability, gender and ageing to comprehend exclusion or, conversely, social integration processes. In a political economy perspective, inclusion/exclusion are mainly related to the structure of production systems and the outcomes of economic and social capital (re)distribution. Not surprisingly, the issue of inclusion/exclusion leads to frequent debates on inequality.
An examination of conceptual contexts requires a broad perspective on inclusion. Contributors are invited to compare the notion of inclusion with related concepts by drawing a distinction, for example, between inclusion and integration. The notion can also be discussed through its boundaries and links with concepts, such as affiliation, disaffiliation, disqualification, and social invisibility. Proposals can explore notions such as disengagement, ageism, or social death drawn from the sociology on ageing, but also draw theoretical input from other disciplines that focus on resilience, participation, affiliation, etc.
The relevance of the dichotomy between inclusion and exclusion can also be discussed. The conference is a real opportunity to open discussion on the links between specific categories, such as elderly and disabled persons’ needs, and their inscription in universal rights documents. Contributors are invited to explore the contradictions or convergences among individuals or groups claiming specific rights and their struggles for equal rights. The 6th international conference raises one fundamental question: how can specific rights related to ageing be enshrined in the universal rights of man? Some see contradictions, even a fundamental contradiction, while others believe that there is an essential interconnectedness.
The notion of “inclusive society” can also be discussed by using theories drawn from political economy. For example, inclusive society can be seen as the outcome of economic and social capital redistribution or the result of political and social struggles among specific interests. One can also examine the role of State and public policies in promoting or discouraging social exclusion, as well as the role of social movements in promoting more inclusive patterns. Political frameworks can be viewed from the local to the supranational level.
One can also look at the divergences and convergences in the definition of an “inclusive society” between the ageing field and other fields, such as that of disability. From theoretical frameworks to social movements in action, observations can be made of how different meanings of inclusion play out in the political struggle for inclusion and strategies to change policies and legal frameworks. For example, the UN Convention on the Rights of Persons with Disabilities, signed by over 187 countries, provides an opportunity to examine both the thinking and recommendations for action behind its effort to assure inclusion for persons with disabilities. The 6th international conference will bring together stakeholders in both the disability and ageing fields to learn from one another, as advocates for the ageing continue to fight for inclusiveness through campaigns and proposals for legislation against age discrimination.
Special attention could be paid to the role and involvement of the European Union, the United Nations and some of its specialised bodies, such as the World Health Organization (WHO), particularly in the dissemination of standards for the inclusion of older people, such as age-friendly cities and communities.
Participants can also choose among the following three themes for their proposals.
Theme 1: Inclusion and the life course
Proposals for the 6th International Conference may take a life course perspective on inclusion and exclusion processes. Research shows that exclusion processes often occur at early stages of the life cycle, especially in the labour market, training and lifelong education. Since work is such a strong socio-economic integrator, what could be the design for an inclusive society for people whose main characteristic is precisely to be outside of the labour market? Contributors can bring insights to bear on the evolution of retirees’ roles, status, social integration and recognition. This involves the capacity to accept a large diversity of retirement patterns, such as active or productive ageing within family and society, as well as the right to consumption and inactivity.
REIACTIS invites contributions on how older persons’ continuing abilities, as well as disabilities, are lived and mobilized by older people themselves, their social and family networks and public policies seeking to empower older people. An examination of the difficulties and barriers faced by older persons to retain control over their lives and their environment would also be welcome. Research on social markers, such as retirement, widowhood, residential change, disability, etc., will be discussed to understand challenges to inclusive patterns and the adaptations of models of inclusion that become necessary when change occurs. Reports of longitudinal studies that extend until the end of life would be particularly enriching. This includes all aspects of personal biographies that lead to changes in capabilities with their implications for exclusion and opportunities for integration.
The life course perspective brings us to explore “inclusiveness” in the latest years. The representation of the last stage of the life course is often imbued with negative social connotations and can lead to invisibility and social exclusion. Contributions are welcome on the role of personal resources (psychic, internal, symbolic, etc.) and environmental supports (professionals, caregivers, and volunteers, family) to improve the quality of life in accordance with the desires and needs of people in the last stage of their lives. One can examine the implementation of “life projects” until the end of life and the responsibilities of stakeholders in this process (public policies, civil society, practitioners, families, individuals). What is an inclusive society at this point in the life course and, to what extent, are individuals in nursing homes, in hospitals or at home still considered to be full citizens empowered with equal rights until the last stage of life? The question of their inclusion in decision-making is an issue in the specific context of the end of life.
Theme 2: Inclusive society and environmental perspectives
The second theme of the conference focuses on inclusiveness in an environmental perspective. The environmental perspective in a context of ageing refers here to material infrastructure (buildings, transportation, etc.) and to cultural and symbolic concepts of space, territory, goods and services.
Different aspects of the subject can be discussed—for example, the way in which environment generates inclusion or exclusion by becoming more or less welcoming or suitable as individuals grow older. In a context of changing (dis)ability, what are the responses of the environment to facilitate the expression of needs and concerns, and to what extent are older people involved in the design of relevant solutions for their needs? It would be particularly helpful to understand how societies, institutions, families and older people themselves can contribute to more inclusive environments through access to decision-making processes. Here, the scope can range from “home” (what is an inclusive housing?) and “neighbourhood” to “age friendly cities and communities”.
The contributions of disciplines that have broached the field of ageing relatively recently, such as geography and architecture, may offer opportunities for a new approach. Particular attention will be paid to environmental contrasts (cities, suburbs, countryside) and the type of solutions created for different categories of ageing populations. Studies on “territories” or “communities” (e.g. in Canada and the United States) provide perspectives on the various configurations, responses and forms of social and political action that are directed to integrating the diversity of populations, especially older persons.
One can also take a critical perspective on the limitations of inclusive patterns. For example, are there justifiable distinctions to be made between “age friendly communities” developed by advocates for ageing and “dementia-friendly communities” developed by disability advocates? Similarly, do the notions of "universal design" or "universal accessibility" make important distinctions for the design of material and non-material goods to promote their use by all?
Theme 2 also encompasses critical issues related to accessing facilities or services, such as the lack of choice, prohibitive cost, a refusal to use services, etc. In addition, there are cultural obstacles to accessing complex environments, such as computer illiteracy, confusing forms and terminology. Proposals for new public policies, protocols for action and evaluation aimed at adapting environments to the diversity of older audiences’ capabilities and uses are welcome.
The environmental perspective will also deal with the impact of digital technologies on age (un)friendly environments. New technologies refer to two major groups: assistive technologies (including robotic devices) and information and communications technologies (ICT). This issue is centred on a basic but fundamental question: to what extent can technologies support or hinder the inclusion/exclusion of older people?
Under the best conditions, these tools can help to improve and preserve the autonomy and quality of life of both elderly people and family caregivers. Including older people in the world of technology can add value for new generations. Technology can also play an important role in supporting social inclusion and intergenerational solidarity. New technologies and the Internet can be beneficial when they bolster social interaction among relatives or friends or informal networks, when they allow privacy to be maintained or when they provide access to information and services. Technologies can also play a role in supporting social action for older people’s inclusion (e.g. campaigns against ageism on a global or national scale).
More controversial aspects of technology must also be discussed. One important issue is the development of “e-government” which, today, affects broad swathes of society. While it can improve older people’s power to act and their ability to run their lives, to access their rights and social and health benefits, it can also obstruct them. Issues can arise related, for example, to the design of interfaces and the many ethical and social justice concerns that technology raises – not only for seniors but also for their close friends and family. Finally, it is necessary to ask whether, in an inclusive society, the work being carried out today in technology is successful at going beyond “acceptability” and leads, for example, into a consideration of what a real co-construction of technological services and objects involving users could become.
Theme 3: Inclusive society, citizenship and social participation
The third theme of the international conference focuses on power relationships within an inclusive society. Indeed, if an inclusive society presents itself as the ideal to combat forms of exclusion linked to ageing, and if it aims to take into account the variety of ways ageing takes place, it is not only the principles of this society that should be examined, but also how they manifest in action. The first question of theme 3 deals with the involvement of older people in decision-making.
An inclusive society can take place in all forms of democracy. However, questions about various institutions of democracy arise too. For example, how much do democracies care about voter participation in public decision-making? Recent findings regarding the sharp increase in senior citizens’ rate of abstention from voting raise questions about exercising civic rights throughout one’s life. Is the right to vote a lifelong right or perishable with age? Can one have inclusiveness without active citizenship?
Beyond political rights and participation in elections, recent social movements invite us to consider the relationship between “inclusive societies” and the protest role of older people.
Different forms of participative democracy, social democracy and even direct democracy shape experiences of inclusion. Researchers are welcome to review the tools and methods required to set up an inclusive public policy, including an analysis of the ways in which the principle of including seniors is operationalised through frameworks and participatory methods. Assessing the effects on seniors who participate in these approaches is a topic that could be explored. How do these approaches oppose or overlap with systems that are already encouraging seniors to exercise their civic rights? The development of labels (like age friendly cities) raises questions about the sectorisation of ageing, whereas intersectorality can be considered as the final goal of integration.
Consideration can be given to the challenges of evaluating practices and tools that foster inclusion in all kinds of decision-making processes. More precisely, while there is currently a set of measures in place supporting the social or civic participation of seniors in decision-making processes (whether in daily interactions with family, practitioners, social workers, volunteer opportunities, or within institutions such as residents’ councils, advisory committees), the point here is to show how participation can contribute to institutional systems and, more importantly, to decision-making processes as a whole. While the goal of these approaches can be summarised as “doing with” instead of “doing for”, they can also be met with resistance or conflicts of interest (personal, family or professional) that can weaken the implementation of empowerment processes. These tensions are of particular interest within the study of social movements bearing the slogan “nothing about us without us.”
The forms and goals of social intervention can ultimately be transformed beyond the quest for civil rights and social participation. Inclusion then takes place within formal processes, where older people are given different names and status (citizens, users, beneficiaries, etc.). Some studies question the representativeness of representatives of social categories that are as broad and varied as retirees and seniors. What about those who are “invisible” in consultations and decision-making processes? Finally, we can examine studies on different frameworks of action and the difference, for example, between “intervention” cultures and “community building” and “community organising” one, which are widespread in the United States and Canada and are also gaining ground in continental Europe. How do they contribute to the development of inclusive societies?
Key information
The international conference is organized by REIACTIS and Lorraine University together with scientific networks and societies: CR6 of the International Association of Francophone Sociology, the RT7 of the French Association of Sociology (AF7), and the French Institute on Longevity of Ageing (ILVV).
Proposals for papers are to be submitted on the REIACTIS website dedicated to the conference (reiactis.com)
between 22 April and 6 July 2019.
Proposals for individual papersshould be no longer than 5,000 characters, including spaces.
Proposals for the roundtable (3 to 4 speakers at most) should be no longer than 4,000 characters each, including spaces, and a summary of 2,000 characters, including spaces.
Proposals for a poster should be no longer than 5,000 characters, including spaces.
Assessment of proposals by the International Scientific Committee and responses to authors will be completed by 20 July 2019.
A pre-programme of the conference will be available around 20 July 2019.
Contacts :
El 6° coloquio internacional Sociedad inclusiva y avanzada en edad es organizado por REIACTIS y la Universidad de Lorraine (Francia) en vínculo con diferentes redes científicas y agrupaciones intelectuales: CR6 AISLF, AFS y el GIS ILVV. Su consejo científico internacional está compuesto por más de 80 miembros de universidades de tres continentes (África, América, Europa).
Contexto
La ONU lanza en el 2002 el eslogan “Una sociedad para todas las edades”. Veinte años más tarde et setenta después de la Declaración universal de los derechos humanos, la búsqueda de una sociedad inclusiva sigue alimentando tanto el debate público, como el político, al mismo tiempo que interroga los investigadores. La búsqueda de una sociedad inclusiva no es sólo una simple cuestión de ancianos, esta se inscribe en la relación que entretienen las sociedades contemporáneas con la diversidad que las compone. Si el envejecimiento de los individuos et de las poblaciones puede inducir especificidades en las relaciones al otro y al entorno, este no será tomado aquí como un fenómeno hermético à otros datos, mayormente cumulativos, relacionados con los procesos de exclusión tales como el género, la situación de discapacidad, el origen étnico o el nivel socio-económico. Una sociedad inclusiva cuestiona intrínsecamente el Otro diferente.
En el marco de su 6° coloquio mundial, el REIACTIS invita los investigadores en ciencias humanas y sociales, los decidores de políticas públicas y los ciudadanos a reunirse en un ámbito internacional para debatir y encuadrar los desafíos de una sociedad inclusiva.
Enmarco científico
Que sea desde un punto de vista de los grandes principios políticos, filosóficos, sociológicos, económicos o jurídicos ¿qué es lo que participa à inclusión o a la exclusión de individuos o de grupos por el único hecho de su envejecimiento? Partiendo desde esta pregunto central, el coloquio permitirá de examinar los procesos explícitos o implícitos de exclusión y de integración en la realización de políticas públicas, en los dispositivos de intervención, como en las interacciones cotidianas entre las personas de edad y su entorno. Frente al “envejecimiento plural” se trata además de comprender las interacciones entre los determinantes físicos, síquicos, socio-económicos y culturales de los procesos de inclusión/exclusión.
El coloquio internacional se propone de abordar estas preguntas por medio de un eje transversal y tres otros con temáticas privilegiadas. Las ponencias indicarán a cuál de los cuatro contribuyen. Se puede hacer varias proposiciones.
Eje transversal: Sociedad inclusiva, conceptos y desafíos teóricos
En el nombre de un proyecto de sociedad, la noción de sociedad inclusiva es movilizada de seguido como referencial de las políticas públicas. Es por ello que este concepto tiene una dimensión política, incluso utópica, definiendo una línea de horizonte cuya medida puede escapársele a los investigadores. Al mismo tiempo, la noción de inclusión es mayormente citada en campos específicos como el de las investigaciones sobre la pobreza o el de los estudios urbanos (urban studies). También se puede encontrar en las tradiciones de otros estudios (disabilities, gender, ageing studies) que se interesan tanto a las desigualdades sociales como a los procesos de integración social.
El eje transversal puede interesar presentaciones sobre la definición misma de la inclusión, distinguiendo, por ejemplo, inclusión de integración y contextualizando estas nociones con respecto a otros conceptos fundamentales (afiliación, desafiliación, descalificación, invisibilidad social…). Las ponencias pueden concernir los debates de la sociología del envejecimiento (descomprometido, edadismo, muerte social, subestima…), como también de manera más amplia los aportes teóricos de otras disciplinas (resiliencia, participación, afiliación…).
También se puede tomar en cuenta el marco conceptual, discutiendo la pertinencia de la oposición inclusión/exclusión por medio de una reflexión sobre las formas de marginalización o de asignación explícitas y implícitas que éstas pueden producir. El coloquio constituye una oportunidad real de abrir el debate sobre la manera como lo universal y lo particular pueden conjugarse o oponerse en las diferentes concepciones de lo que podría ser una sociedad inclusiva. Las ponencias podrían proponer, por ejemplo, un enfoque sobre las relaciones existentes entre la afirmación de especificidades individuales o situacionales y las aspiraciones a una igualdad de derechos. Hay quienes ven tensiones en esto, incluso contradicciones fundamentales, otros más piensan al contrario que existe una imbricación esencial en la que lo particular permitiría de alcanzar lo universal para las personas, así el acceso a algunos derechos sería necesariamente contrariado.
En fin, se puede desarrollar otra perspectiva sobre la noción de sociedad inclusiva a partir de la economía política. El carácter inclusivo puede ser examinado tomando en cuenta el análisis del sistema de producción y de la manera como el capital económico y social interviene en la construcción de la inclusión/exclusión con el envejecimiento. En esta perspectiva, el 6° coloquio internacional invita a discutir los vínculos entre la sociedad inclusiva y las desigualdades económicas o sociales. En sí, la sociedad inclusiva es el objeto de una lucha y de una construcción social donde se confrontan fuerzas, a veces, antagonistas y sistemas de alianzas.
En un plano epistemológico, la producción de diferentes concepciones de la “sociedad inclusiva” puede ser examinado, entonces, desde la actuación de los actores que cuentan en la construcción del marco analítico. Una noción es también el producto de interacciones entre las representaciones, los valores y diversos intereses materiales que se lían en el campo político, social y económico. Así, las proposiciones de ponencias pueden incluso examinar el rol de los decidores políticos, el de los actores de la sociedad civil y del mundo académico, en la definición y en los límites que cada uno da a la noción de sociedad inclusiva. El trabajo sobre las referencias debe tomar en cuenta la pluralidad de las escalas de definición de la acción, entre lo local y lo supranacional.
Se puede también tratar de vincular los ámbitos del envejecimiento y de la discapacidad, estudiando las divergencias y convergencias en sus maneras de ver la sociedad inclusiva. Esto tendrá por objeto de cuestionar la manera como la noción puede ir más allá que su simple valor teórico, interpelando luchas de vigencia en el espacio público de modo a influenciar las políticas públicas. Se podrá interrogar, por ejemplo, el alcance de la Convención de l’ONU relativa a los derechos de las personas discapacitadas, ratificada por más de 187 países, y la manera como ésta concibe y obra por las obligaciones que finalizan la sociedad “inclusiva” frente a sus ciudadanos.
El 6° coloquio internacional será la ocasión que se produzca un diálogo entre los miembros de la comunidad científica y los actores internacionales implicados en estas luchas, tanto en el ámbito del envejecimiento como en el de la discapacidad, a nivel internacional.
Se podrá destacar, entonces, particularmente los roles de la Unión europea, de la ONU y de ciertos organismos especializados como la OMS, en cuanto a la difusión de referenciales de inclusión en esta era de globalización (como Ville amie des aînés, por ejemplo).
Aparte de este eje transversal, tres otros temáticos podrán ser explorados por los ponientes.
Eje temático 1: Sociedad inclusiva e itinerario de vida
Las ponencias propuestas para el 6° coloquio internacional podrán referirse a los procesos de integración y de exclusión de los itinerarios de vida. Los conocimientos hasta ahora indican que estos procesos intervienen de modo bastante precoz, mucho antes de jubilar, tras diferentes formas de exclusión del trabajo, de la capacitación a lo largo de la vida, como también del mercado del trabajo por el solo hecho de avanzar en edad. ¿Cómo se operan los mecanismos de integración gracias al empleo, la capacidad (presumido o real) a capacitarse hasta edades avanzadas? Esta pregunta nos invita a discursar sobre las formas de exclusión que generan las sociedades formateadas por el trabajo.
Pero entre el trabajo como integrador socio-económico y la jubilación como posible muerte social, se podría estimar la inclusión desde las múltiples formas que abarca la experiencia del envejecer. Nos podemos interrogar sobre lo que sería una sociedad inclusiva cuando ésta conlleva como proyecto de mantener o transformar los roles sociales o las funciones asegurando el reconocimiento social con el envejecimiento. Se cuestiona entonces la integración, la valorización y la perpetuación de los tiempos sociales, fuera del trabajo, en los ciclos de vida como lo son la participación social, el compromiso político, la vida familiar, las distracciones o el consumo. Es así cuestión de actividad y/o inactividad voluntaria o obligada y el sitio que se le acuerda a la inactividad productiva en el análisis de los procesos de inclusión/exclusión de la sociedad contemporánea. Aparte de esto, ¿cómo las sociedades inclusivas aceptan de integrar también aquellos que están fuera de la participación social, de la acción, de la utilidad et del funcionamiento? La promoción, la instigación a participar socialmente puede encontrar aquí su límite, en las fronteras de lo que se pasa detrás de los límites de los modelos dominantes como lo es el del “envejecimiento activo y productivo”.
De manera general, las ponencias podrán interesarse a la manera de cómo se da cuenta de los procesos de inclusión/exclusión en las trayectorias de vidas plurales. ¿Cómo las capacidades e incapacidades individuales son vividas y movilizadas por los individuos, por sus entornos sociales y familiares o por las políticas públicas? En este eje se puede pensar la manera en la que operan las representaciones de la inclusión en las opciones individuales y la manera como los eventos claves influencian el proceso de inclusión (positiva o negativamente). Se abre aquí un amplio espacio a los trabajos que se interesan a los itinerarios de vida, notablemente a aquellos que se basan en estudios de biografías personales, pero también aquellos sobre los dispositivos de acción pública que apoyan la inclusión. Un interés particular se encontrará a los trabajos que agregan las reflexiones sobre la sociedad inclusiva con estudios de las diferentes etapas del itinerario de vida y los hitos sociales de la vejez (jubilación, viudez, des- motorización, pérdida de autonomía, transición residencial…). Los estudios longitudinales que se esfuerzan en trazar estos itinerarios hasta el final de la vida serán particularmente apreciados para el debate. El coloquio internacional será la ocasión de estimar los modelos de sociedad inclusiva a través de los elementos de biografías personales y de las evoluciones sobre las in/capacidades que inducen potencialmente tanto riesgos de exclusión como posibilidades de inclusión.
Finalmente, al hablar de itinerario de vida no se puede hacer la economía de analizar la relación de la “sociedad inclusiva” con el último capítulo de la existencia. La observación de lo vivido por los individuos en el último hito del itinerario de vida es, de seguido, vinculado con representaciones sociales negativas de las cuales algunos retiran la substancia de una invisibilidad y de una exclusión social. ¿Qué recursos propios (síquicos, internos, simbólicos) y del entorno (profesional, familiar, benévolos) pueden ser movilizados para asegurar, a pesar de todo, una calidad de vida conforme a la voluntad de las personas en esta fase de sus existencias? Los dispositivos públicos deben ser cuestionados, entre otras cosas, examinando el sentido que puede tomar un “proyecto de vida” en los establecimientos por personas de edad o a domicilio, dependientes o no, así como la manera como el proyecto es implementado respetando la integridad de las personas. Se puede también interrogar la manera como las personas se sienten “incluidas” y ciudadanas de pleno derecho, al mismo tiempo que las mismas viven el fin de sus vidas en una sociedad que tiende a excluir u ocultar la senilidad y la muerte. ¿Cómo son consideradas en la sociedad las personas que viven el final de sus vidas en condiciones variadas y que, finalmente, tienen que vivir en la perspectiva de su propio fin? ¿Cómo se considera, en este contexto, la cuestión de la inclusión en los procesos de decisión?
Eje temático 2: “sociedad inclusiva” y enfoques del ámbito
El segundo eje del coloquio internacional concierne los enfoques del ámbito en el análisis de las sociedades inclusivas. Estos enfoques toman en cuenta las concepciones materiales (edificios, transportes), culturales y simbólicos del espacio, de los territorios, también de los bienes y servicios frente a la vejez.
En primer lugar, se trata de examinar la manera como los espacios particulares pueden ser productores de inclusión o de exclusión, a medida que éstos son más o menos acogedores o adaptados al avance en edad de las personas. La aparición y las evoluciones de las capacidades/ incapacidades de los individuos a actuar sobre ellos mismos y sobre el entorno constituye uno de los retos esenciales en el examen del carácter inclusivo de las respuestas aportadas por la sociedad, los establecimientos o las familias. ¿Cómo, no sólo pensar, sino que actuar “sobre” o desde los espacios que sostienen la inclusión? Aquí, los espacios pueden ser declinados desde el “hogar” (¿qué significa un hábitat inclusivo?), al “barrio”, hasta las medidas en favor de las “ciudades o comunidades” o de “entornos” que favorecen a los ancianos (como “Ville amie des aînés”). Destacaremos las comparaciones entre las diferentes morfologías urbanas (ciudad, peri-urbanidad, ruralidad) y las tipologías de respuesta dadas a la adaptación de los territorios al avance de la edad de sus poblaciones.
Las ponencias pueden también examinar de manera crítica los modos de construcción de las normas de adaptación. Estas, con respecto al ámbito, pueden convertirse en particularmente normativas según algunos autores; otros, se interrogan sobre el límite existente entre lo específico y lo similar de los aportes propios al envejecimiento (del tipo de “age frendly communities”) y aquellos que conciernen la discapacidad (del tipo de “dementia friendly communities”). Pensemos igualmente a las nociones de “concepción universal” (design for all) o de “accesibilidad universal”, para la cuales la concepción de las infraestructuras y de los objetos son pensadas para favorecer la utilización de todos, sin por ello escaparse de una cierta normatividad.
La adaptación de los ámbitos interpela también la superación de los modelos, al examinar la noción de accesibilidad, la cual ofrece la posibilidad de extender el cuestionamiento de las sociedades inclusivas fuera del marco de la adaptación física, abriendo el debate a la naturaleza de los frenos existentes en la utilización de las infraestructuras o de los servicios (ausencia de ofertas o de opciones, costos prohibitivos, refutaciones…) y de medios simplificados de acceder a un ambiente complejo (acceso a la información, simplificación administrativa, capacitación de los usuarios numéricos, acompañamiento humano…)
El debate, más allá de sus perspectivas teóricas, se refiere también a los desafíos de las políticas públicas sobre la inclusión. El eje se abre así a las ponencias que tratarán de los referenciales de las políticas públicas y sobre todo a través de los grandes principios, de los protocolos de acción y de las formas de evaluación, todos ellos destinados a acompañar la adaptación de los ámbitos a la diversidad de los públicos, de las capacidades y de los usos.
Por último, este segundo eje insta la reflexión y las investigaciones sobre los ámbitos virtuales. Efectivamente, la inclusión social de los individuos puede declinarse también desde el punto de vista del acceso numérico. Las relaciones entre el mundo de las tecnologías y del envejecimiento son complejas. Esquemáticamente, las nuevas tecnologías pueden ser referidas a dos grandes grupos: las tecnologías de ayuda y de salud (incluso los dispositivos robotizados) y las tecnologías de la información y de la comunicación (TICS). El tema 2 propone de responder a una pregunta a la vez central y simple: ¿en qué medida las tecnologías y sus usos sociales pueden participar a una sociedad inclusiva para cada uno o lo estricto contrario? Las tecnologías pueden ser, cumpliendo algunas condiciones, verdaderos útiles al favor del mejoramiento y de la preservación de la autonomía y de la calidad de vida de las personas de edad, como de la de sus cuidadores familiares. La inclusión de las personas de edad en el mundo tecnológico puede además constituir una plusvalía para las nuevas generaciones, según el punto de vista de la “silver economy”. Estas tecnologías pueden además influenciar el mantenimiento y desarrollo de los vínculos sociales y de las solidaridades, en otros, apoyando las relaciones intergeneracionales. Las ponencias pueden aclarar útilmente el debate sobre la manera en la que la utilización de las nuevas tecnologías y de internet pueden apoyar la interacción social (en el seno de las redes familiares, amicales o informales), permitiendo a la vez la vigencia de la intimidad a distancia o asegurando un acceso a la información y a los servicios. Las tecnologías pueden igualmente ayudar a la inclusión de las personas de edad en su propio ámbito, instrumentado sus combates contra la exclusión, por ejemplo, en las campañas contra el edadismo a nivel mundial 5OMS), europeo (Age Platform) o nacional.
Mas, el uso de las nuevas tecnologías puede al igual ser estimado de manera crítica gracias a las diferentes corrientes de análisis de las tecnologías que nos ofrecen las ciencias humanas y sociales. Se destacarán los trabajos que interroguen la aparición de una forma de “e-gobierno”. En el contexto de la TICS, las declinaciones contemporáneas de la cyber administración tocan vastos sectores de la sociedad (sociales, de salud, impuestos…). El e-gobierno puede ser interrogado de manera paradoxal, ya que este puede reforzar el poder de acción y la capacidad que tienen las personas de edad para conllevar sus propias vidas, como también para enfrentar las dificultades o, al contrario, para acceder a sus derechos o a prestaciones sociales y de salud. Se podrá cuestionar las interfaces, sus concepciones, tanto como las controversias éticas y de justica social que emergen con las tecnologías y que conciernen las personas de edad como sus cuidadores familiares. Por último, será interesante toda proposición que se inquietará en saber si, en una sociedad inclusiva, los trabajos sobre la tecnología logran ir más lejos que el tema de la accesibilidad para llegar a posicionar reflexiones sobre la co-construcción de servicios y de objetos tecnológicos con los usuarios.
Eje temático 3: “sociedad inclusiva”, ciudadanía y participación social
EL eje 3 de este coloquio internacional se interesa a los desafíos de poder que se posicionan en una “sociedad inclusiva”. Efectivamente, si esta sociedad se presenta como un ideal contra en conjunto de las formas de exclusión ligadas al envejecimiento, y si la misma busca a tomar en cuenta la pluralidad de formas de envejecer, son no sólo los principios de esta sociedad que hay que cuestionar, sino que también sus pericias en la acción. Una primera pregunta fundamental que se pude hacer es la que enmarca el tema: ¿cómo las democracias se preocupan de la participación a las elecciones de las personas de edad?
Una sociedad inclusiva puede inspirarse de formas clásicas o novadoras de democracia. Se puede entonces discutir sobre las referencias a las formas instituidas de democracia. Constataciones recientes de la fuerte aumentación de la abstención de las personas de edad avanzada, nos invitan a interrogarnos sobre el ejercicio de la ciudadanía de las personas a lo largo de la vida. Una sociedad inclusiva sin la efectividad de la ciudadanía sería una paradoja.
Más allá de la forma política que exprimen la participación electoral y los derechos políticos, los recientes movimientos sociales nos llevan a pensar en la capacidad de nuestras sociedades a aceptar el rol protestatario de las generaciones ancianas incluso de edades avanzadas.
Además de las lecturas institucionales clásicas de la sociedad, son las formas de democracia participativa, de democracia sanitaria, incluso de democracia directa, que merecen ser interrogadas en los contextos políticos variados al nivel internacional. En efecto, si se concibe la ciudadanía más allá de su declinación política, se puede pensar formas activas múltiples de participación a las decisiones colectivas en todos los aspectos de la vida social. Invitamos los investigadores a proponer análisis, herramientas al servicio de una política pública de perspectiva inclusiva (como Ville amie des aînés, ou Ville amie des démences, por ejemplo), sobre todo por medio del análisis de las formas de elaboración y de realización del principio de inclusión de las personas de edad a través de los marcos y de les métodos participativos. Se interrogará también la evaluación de los efectos sobre las personas de edad que participan a estos actos. ¿Cómo tales actos van a hibridar o estar en concurrencia con los dispositivos que favorecen ya la ciudadanía de las personas de edad o la ciudadanía en general? Queda también por cuestionar el crecimiento de “marcas” y de lo que podrían promover como sectorización de la acción pública, eso al mismo tiempo que esas marcas proponen la inter-sectorización considerada de seguido como una forma más avanzada de inclusión.
La reflexión se preocupa entonces de los retos de la evaluación de las prácticas que promueven la inclusión en los procesos de decisión, cualquiera sea su origen. Más precisamente, si existe hoy un conjunto de dispositivos que apoyan la participación social o ciudadana de las personas de edad en los procesos de toma de decisión que los conciernen -sea en las interacciones cotidianas, en las actitudes de los cuidadores et del entorno o de los espacios más institucionalizados como los consejos de residentes o los comités consultativos- el interés de los trabajos mostrará aquí los aportes de esta participación a los sistemas institucionales y a los procesos decisionales en su conjunto. Si el “hacer con” en vez del “hacer por” puede resumir las ambiciones de estas medidas, ellas se exponen también a fenómenos de resistencia, personales, familiares o profesionales. Estas tensiones abren una perspectiva de interés particular para el estudio de los movimientos sociales que proponen el slogan “nada de nosotros sin nosotros” (nothing about us without us).
Detrás de esta búsqueda de ciudadanía y de participación social, son finalmente las formas y los objetos de la acción social que se transforman. La inclusión se integra en los procesos formales, donde la figura de las personas incluidas se declina bajo diferentes designaciones (ciudadano, usuario, beneficiario…). Algunos estudios interrogan la representatividad de los representantes de categorías sociales tan vastas y contrastadas como son las de los jubilados o de las personas de edad y se interrogan sobre la existencia de los “invisibles” en los procesos consultativos y de decisión. Más allá de la diferencia entre los principios jurídicos y las prácticas sociales y ciudadanas, se podrá sin duda resaltar los estudios sobre los diferentes marcos de la acción y la diferencia de las culturas de intervención, por ejemplo, con el “community building” o el “community organizig” desarrollados en Estados-Unidos y Canadá, pero que llegan a Europa continental. Veremos entonces sus formas de intervención y sus contribuciones al desarrollo de la sociedad inclusiva.
Informaciones a recordar
Las ponencias deben ser depositadas en el sitio de REIACTIS dedicado al coloquio (https://reiactis2020.sciencesconf.org/)
entre el 5 de junio y el 6 de julio 2019.
Las propuestas de Ponencias Individuales no deben tener más de 5000 caracteres espacios incluidos.
Las propuestas de Mesa redonda (3 a 5 participantes máximo), no deben tener más de 4000 caracteres espacios incluidos por cada participante y un resumen de 2000 caracteres espacios incluidos.
Las propuestas de Poster no deben tener más de 5000 caracteres espacios incluidos.
- Evaluación de las propuestas por el Comité científico internacional y su respuesta a los autores será el 20 de julio 2019.
- Pre-programa del coloquio alrededor del 20 de julio 2019.
- 4 al 6 de febrero 2020 : Coloquio a Metz