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Les conséquences économiques de la paix

The economic consequences of peace

Congrès de l’Association française d'histoire économique

Association française d'histoire économique congress

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Publié le vendredi 03 mai 2019

Résumé

L'Association française d'histoire économique tient son congrès bisannuel les 6 et 7 décembre 2019 à Paris. Elle a choisi comme thème d'étude « Les conséquences économiques de la paix ». La référence au livre de Keynes est évidente. Elle est ausi une invitation à réfléchir à ce qui se passe après la fin des hostilités dans d'autres contextes historiques que la fin de la première guerre mondiale. La question peut en effet être transposée sur les trois autres périodes de l'histoire. Le sujet est à appréhender sur la très longue durée comme une question rémanente mais qu'il faut à l'évidence contextualiser.

Annonce

Argumentaire

Les conséquences économiques de la paix Les périodes de paix ont-elles été favorables à la croissance économique, ou au contraire correspondent-elles à des périodes de ralentissement sinon de déclin ? Cette question a fait l’objet d’interrogations répétées de la part des économistes (c’est le cas notamment de John Maynard Keynes avec l’ouvrage qu’il publia en 1919 dans lequel il compare le traité de Versailles à une « paix carthaginoise ») ; elle est aussi au cœur des préoccupations des historiens qui ont envisagé l’impact de la paix sur les structures et les dynamiques économiques à différentes périodes. Alors même que les effets économiques des guerres ont été largement étudiés, les enjeux économiques liés au rétablissement de la paix n’ont pas fait l’objet de la même attention. L’objectif de ce congrès est d’approfondir cette réflexion en envisageant le rôle de la paix, qu’elle sanctionne la fin d’une guerre civile ou d’un conflit international, qu’elle soit temporaire ou permanente, dans les dynamiques et les régulations économiques en longue durée. Dans quelle mesure les négociations et les traités de paix intègrent-ils des dispositions relatives aux moyens de rétablir les systèmes de production et les circuits de distribution (grâce au versement de réparations de guerre par exemple), ou inversement hypothèquent-ils les potentialités économiques (en raison du poids des confiscations ou des spoliations) ? En quoi la paix est-elle perçue par les acteurs économiques comme la possible restauration d’un ordre ancien ou comme un terreau favorable à des réformes économiques ? Il serait toutefois réducteur de considérer que les périodes de paix marquent nécessairement des ruptures, alors qu’elles ne font parfois qu’accélérer des recompositions en cours à différentes échelles. En quoi correspondent-elles à des phases de croissance par le rétablissement de la confiance et la réduction de l’incertitude, ou à des conjonctures de décroissance ? A quelles échelles temporelles et spatiales auxquelles est-il possible de mesurer les conséquences économiques de la paix et les recompositions auxquelles elle donne lieu ? A l’évidence les conséquences économiques de la paix diffèrent selon que l’on se situe du côté des vainqueurs ou des vaincus. Quelles redistributions de richesses s’opèrent alors entre les pays ou entre les groupes sociaux susceptibles de profiter des confiscations de guerre ou du partage des terres nouvellement conquises ? Une telle réflexion amène aussi à considérer de façon différenciée les conséquences économiques de la paix en fonction des positions des acteurs dans le circuit économique et des secteurs d’activités. Quels comportements économiques les acteurs développent-ils ? Voit-on émerger alors de nouveaux acteurs économiques ? Cet appel est ouvert à des contributions présentant des approches disciplinaires diverses, couvrant un large spectre chronologique (depuis l’Antiquité à nos jours) et géographique (les communications peuvent porter sur d’autres aires que l’Europe).

Conditions de soumission

Les propositions (3 000 signes maximum en fichier word ou pdf) doivent comporter un titre, une problématique explicite et une courte bibliographie. Il est possible de joindre une brève notice biographique (1 000 signes maximum). Les propositions feront l’objet d’un processus d’expertise par les membres du comité directeur de l’AFHE. Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : afhe.association@gmail.com(en indiquant dans l’objet du message ‘soumission congrès AFHE 2019’)

avant le 31 mai 2019.

Les communications, d’une durée de 20 minutes, pourront être présentées en français ou en anglais. Prix de la meilleure communication jeune chercheur Le comité directeur récompensera la meilleure communication d’un.e jeune chercheur.e (i.e. en master ou en doctorat avec une soutenance prévue après le 31 mars 2019 au moment de la soumission) d’une valeur de 500 €

Comité de sélection

  • Arnoux Mathieu, Professeur d’histoire médiévale université Paris Diderot et Directeur d’études EHESS
  • Baubeau Patrice, Maitre de conférences d’histoire contemporaine, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, IDHES
  • Chambon Grégory, Directeur d’études EHESS histoire antique, ANHIMA
  • Chankowski Véronique, Professeur d’histoire égéenne et économie antique à l’Université Lyon 2, directrice HISOMA 
  • Conchon Anne, Professeur d’histoire moderne, université de Paris I Panthéon Sorbonne, IDHE
  • Conesa Marc, Maitre de conférences d’histoire moderne, Université Paul Valéry Montpellier 3, EA Crises 
  • Daudin Guillaume, Professeur d’économie, Université Paris Dauphine, LEDA, histoire économie moderne commerce international.
  • Diebolt Claude, Directeur de Recherche Économie : cliométrie, économie historique, Université de Strasbourg BETA/CNRS
  • Druelle-Korn Clotilde, Maître de conférences d’histoire contemporaine, Université de Limoges, CRIHAM 
  • Feller Laurent, Professeur d’histoire médiévale, Université Paris I Panthéon Sorbonne, LAMOP
  • Hautcoeur Pierre-Cyrille, Directeur d’études et président de l’EHESS, Paris School of Economics. Histoire monétaire et financière.
  • Herment Laurent, Chargé de Recherches CNRS, Histoire contemporaine CRH – EHESS
  • Martini Manuela, Professeur d’histoire contemporaine, Université Lyon 2, Larhra.
  • Mathé Virginie, Maître de conférences en histoire ancienne à l’Université Paris-Est Créteil / Centre de Recherche en Histoire Européenne Comparée
  • Minovez Jean-Michel, Professeur d’histoire moderne, Université de Toulouse Jean-Jaurès, FRAMESPA
  • Monnet Eric, Economiste chercheur « senior » Banque de France, enseignant PSE
  • Quennouëlle-Corre Laure, Directrice de Recherche CNRS, Histoire contemporaine CRH
  • Touchelay Béatrice, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Lille 3, IRHIS 
  • Warlouzet Laurent, Professeur d’histoire contemporaine, Université du Littoral Côte d’Opale (Boulogne-sur-Mer)

Lieux

  • BNP Paribas | Université Paris 1, centre Panthéon, salle du conseil (salle n°1) - 14 rue Bergère | 12 place du Panthéon
    Paris, France (75009 | 75005)

Dates

  • vendredi 31 mai 2019

Mots-clés

  • paix, guerre, reconstruction, inflation, mouvement social, investissement, seigneurie, politique économique

Contacts

  • Laurent Feller
    courriel : Laurent [dot] Feller [at] univ-paris1 [dot] fr
  • Anne Conchon
    courriel : Anne [dot] Conchon [at] univ-paris1 [dot] fr
  • Guillaume Daudin
    courriel : guillaume [dot] daudin [at] dauphine [dot] psl [dot] eu

URLS de référence

Source de l'information

  • Laurent Feller
    courriel : Laurent [dot] Feller [at] univ-paris1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les conséquences économiques de la paix », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 03 mai 2019, https://doi.org/10.58079/12ls

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