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Imaginaires de l'ancestralité et du développement de l'Afrique

Visions of ancestrality and development in Africa

M@gm@ Revue internationale en sciences humaines et sociales

M@gm@ international humanities and social sciences journal

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Publié le mercredi 15 mai 2019

Résumé

La problématique examinée par ce numéro monographique de la revue M@gm@sollicite une réflexion conceptuelle et pragmatique sur la corrélation entre l’imaginaire de l’ancestralité et le développement de l’Afrique. Nous souhaitons interroger les imaginaires nationaux et sociaux de l'ancestralité pour comprendre comment ces imaginaires participent à la question politique et sociale du développement de l'Afrique.

Annonce

Direction

Numéro monographique sous la direction deMarcus Boni Teiga et Jean-Baptiste Adjibi

Contexte

En 2013, Marcus Boni Teiga a publié dans plusieurs journaux un article intitulé : «Pourquoi l’Afrique ne se développe pas». Un article qu’il avait écrit d’une seule traite, avec la rage au cœur, pour résumer les malheurs de l’Afrique alors que ce continent a toutes les potentialités pour se développer plus qu’aucun autre. Aussitôt publié, son article a eu un tel retentissement à travers le continent et même à l’étranger qu’il ne lui aurait jamais prêté a priori. Peut-être précisément parce qu’il parle de choses et d’autres que les Africains vivent dans leurs chairs et dans leurs esprits, ils l’ont tant aimé et diffusé au-delà de toutes mes espérances.

Devant le grand intérêt que cette lancinante question du développement de l’Afrique n’a jamais cessé de susciter aussi bien à l’intérieur du continent qu’à l’extérieur, il a alors cru bon de devoir proposer aux Africains ainsi qu’à ceux qui s’intéressent à ce continent d’élargir ensemble le champ des réflexions sur cette problématique ô combien cruciale pour l’avenir de l’Afrique. N’est-ce pas là la fonction première que les anciens Africains accordaient à la réflexion à laquelle ils aimaient s’adonner en tout temps. A savoir rendre possible a posteriori tout ce qui paraît impossible a priori en élargissant le champ des possibilités le plus possible.

Son ambition, ce faisant, n’est nullement d’étaler des remèdes ou des antidotes toutes faites contre les maux dont ce continent souffre actuellement. Elle n’est pas non plus d’énumérer un catalogue de mesures à mettre en œuvre pour qu’elle se développe du jour au lendemain. Loin s’en faut ! Ce serait déjà très satisfaisant si les présentes réflexions réussissent à faire des freins au développement de l’Afrique l’objet d’un débat permanent et ouvert entre Africains à tous les échelons.

Problématique et thèmes de l’appel à publication

La problématique examinée par ce numéro monographique de la revue M@GM@ sollicite une réflexion conceptuelle et pragmatique sur la corrélation entre l’imaginaire de l’ancestralité et le développement de l’Afrique. Nous souhaitons interroger les imaginaires nationaux et sociaux de l'ancestralité pour comprendre comment ces imaginaires participent à la question politique et sociale du développement de l'Afrique. Personne n’a le monopole ni de la pensée ni de l’action. Il est par conséquent anormal et voire antidémocratique que la majorité des peuples du continent africain soit tenue à l’écart des réflexions qui concernent et engagent directement son avenir. Au seul motif que cette majorité pourtant écrasante n’a pas accès aux connaissances normatives. Tout comme si l’intelligence était corrélée à l’instruction. Le pire dans les rapports entre certaines élites africaines et les populations rurales est l’incapacité notoire de ces élites-là à lui offrir des alternatives quant à l’avenir, surtout quand on sait que tout en prétendant détenir des sciences qui ouvrent toutes les portes du développement, elles ont depuis longtemps échoué à démontrer leur autorité en la matière. Et, au lieu de tirer les populations qu’elles sont censées éclairer et diriger vers le haut, elles n’ont de cesse de les tirer vers le bas. Sans même leur laisser une quelconque chance de développement en perspective, aussi infime soit-elle.

L’Afrique doit maintenant trouver, et cela par tous les moyens, la voie de son propre développement. En brisant d’abord le cercle vicieux dans lequel ses propres filles et fils l’ont laissé se faire enfermer au moyen de méthodes peu scrupuleuses, iniques et cyniques, mais aussi par leurs complicités actives, leurs traîtrises avérées, et leurs soumissions inimaginables. Elle doit enfin réapprendre à décider par elle-même. Au risque de subir éternellement l’esclavage par l’argent ou la dette, en raison du poids des dettes pharaoniques sous lesquelles elle croule désormais, après tant de siècles de traître négrière et de colonisation par la force des armes.

À lire

Plusieurs écrits du responsable de ce numéro peuvent aider à saisir les perspectives du présent appel à publication : «Pourquoi l’Afrique ne se développe pas» largement diffusé et voire traduit en anglais ; ses thèses et recherches sur l’histoire de l’Afrique noire antique ; preuve ultime que les sociétés africaines se sont anciennement développées sans attendre ni avoir besoin de quelque aide provenant d’ailleurs.

Les responsables du numéro

  • Marcus Boni Teiga : directeur de l’Institut de Recherche et Développement de l’Atakora (IRDOC-ATAKORA, Institut de Recherche et Documentation de l’Atakora, Centre de recherches sur les langues et civilisations africaines, République du Bénin), président d’honneur de la Fondation Teiga (www.fondationteiga.org), fondateur du magazine panafricain d’information Courrier des Afriques (www.courrierdesafriques.net), il est journaliste, écrivain, historien-spécialiste des études nubiennes et ancien Secrétaire général de la Communauté nationale du culte vodoun et des religions traditionnelles du Bénin. Ses travaux s'orientent vers la collecte et la préservation des sources orales de l’Afrique noire, l’histoire de la Nubie antique, les langues anciennes, les recherches sur le patrimoine africain afin que tout ce patrimoine inestimable dans tous les domaines ne disparaisse pas et qu’il continue à être transmis non seulement de génération en génération mais qu’il soit également diffusé et enfin partagé avec tous les autres peuples à travers le monde.
  • Jean-Baptiste Adjibi : linguiste et enseignant à la Faculté des Sciences de l'Université de Créteil, en France. Consultant pour l'AUF (Agence Universitaire de la Francophonie), ancien chroniqueur de l'émission « Façon de parler » sur Radio France Internationale (RFI), il est aussi écrivain et éditeur, responsable des Éditions AFRIDIC (www.afridic.net).

Pour participer à ce numéro

N.B. : La langue des abstracts, des articles et de la publication sera le français.

Présentation abstract

Toute personne intéressée par l’appel à publication est invitée à nous adresser un abstract à l’adresse mail : magma@analisiqualitativa.com,

avant le 1er juillet 2019.

Les abstracts et les articles doivent être envoyés en format .rtf à l’adresse mail magma@analisiqualitativa.com en précisant dans l’objet “Appel à publication imaginaires ancestralité développement Afrique”. Pour toutes informations complémentaires écrire à cette même adresse e-mail.

Le résumé doit avoir une longueur entre 3.000 à 4.000 caractères, espaces compris, et doit préciser : le titre de l’article, une brève présentation de l’auteur, cinq mots-clés, optionnellement une brève bibliographie.

Envoi des articles sélectionnés

Les articles devront être reçus au plus tard le 1er octobre 2019.

Calendrier de l’appel à publication

  • Mai 2019 : invitation à publier.
  • 1er juillet 2019 : date limite de soumission des résumés.

  • Août 2019 : résultat de la sélection des résumés.
  • 1er novembre 2019 : date limite de soumission des articles.

Sélection abstract

Les critères d’évaluation :

  • la pertinence et l’originalité de l’abstract en relation avec la problématique du numéro monographique ;
  • la clarté et la cohérence de la proposition ;
  • l’intérêt de l’article par rapport aux thèmes de l’imaginaire de l’ancestralité et du développement de l’Afrique ;
  • la rigueur méthodologique, les sources et la probité intellectuelle.

Dates

  • lundi 01 juillet 2019

Mots-clés

  • imaginaire, ancestralité, développement, Afrique

Contacts

  • Orazio Maria Valastro
    courriel : magma [at] analisqualitativa [dot] com

Source de l'information

  • Orazio Maria Valastro
    courriel : magma [at] analisqualitativa [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Imaginaires de l'ancestralité et du développement de l'Afrique », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 15 mai 2019, https://doi.org/10.58079/12pz

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