AccueilAccélération et vitesse : de la célérité dans les arts

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Accélération et vitesse : de la célérité dans les arts

Acceleration and speed: Celerity in the arts

À l'épreuve, n°6, 2019

À l'épreuve, journal no.6, 2019

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Publié le jeudi 23 mai 2019

Résumé

Le prochain numéro de la revue À l'épreuve se propose d'engager une réflexion autour de la vitesse et de l'accélération dans les arts. Notions omniprésentes dans le monde contemporain, elles s'envisagent autant sous un angle poétique que médiatique, invitant à reconsidérer les modes d'existence de l'artiste. Dans l'esprit pluridisciplinaire et ouvert de la revue, ce nouveau numéro de À l'épreuve entend éclairer les différentes facettes de ces problématiques.

Annonce

Argumentaire

La « vitesse, en quelque sorte névropathique [...] emporte l’homme à travers toutes ses actions et ses distractions... Il ne peut plus tenir en place, trépidant, les nerfs tendus comme des ressorts, impatient de repartir dès qu’il est arrivé quelque part, en mal d’être ailleurs, sans cesse ailleurs, plus loin qu’ailleurs [...] Il passe en trombe, pense en trombe, sent en trombe, aime en trombe et vit en trombe. [...] Tout, autour de lui, et en lui, saute, danse, galope, est en mouvement, en mouvement inverse de son propre mouvement. Sensation douloureuse, parfois, mais forte, fantastique et grisante, comme le vertige et comme la fièvre. »

Octave Mirbeau, La 628-E8 [1907], dans Œuvre romanesque, v. 3, Paris, Buchet/Chastel, 2001, p. 299.

S’il y a bien une notion qui caractérise le monde contemporain, c’est celle de l’accélération. Du développement des chemins de fer au XIXe siècle à la prouesse du fameux Concorde à la fin du XXe siècle, la vitesse de déplacement est depuis longtemps un enjeu essentiel des innovations techniques. Cette conquête du temps et de l’espace par les transports n’est pas sans lien avec le développement des outils de communication et d’information. Les tirages massifs de la presse papier dès le XIXe, l’apparition du téléphone, l’arrivée de la radio, la démocratisation d’internet, la multiplication des supports du journalisme... les deux derniers siècles sont riches d’exemples pour nourrir une rétrospective sur l’accélération des échanges. Déjà dans les années 1990, Marc Augé soulignait l’extrême célérité des transformations du monde contemporain et lui donnait le nom de surmodernité1. Alors que la planète semblait se rétrécir tant il était devenu facile de se procurer des marchandises venues des quatre coins du globe, l’excès d’informations contribuait à multiplier les événements et à modifier notre perception du temps. Marc Augé notait ainsi que la surabondance –événementielle, spatiale et matérielle – donnait la sensation d’une accélération de l’histoire. Plus de vingt ans après, la mondialisation s’est encore intensifiée à tel point que Michel Lussault appelle denouvelles notions – globalisation, hyperspatialité, surcumul – pour réactualiser les propos de Marc Augé et renouveler une réflexion sur l’accélération du monde2. Le quotidien des grandes villes s’est transformé, il n’est plus un recoin qui ne soit hyper-connecté si bien qu’il est possible aujourd’hui d’annihiler le moindre temps mort en rentabilisant chaque minute. En tout lieu et à toute heure, la vitesse de notre société se traduit par la généralisation de l’instantané ; nous pouvons contacter quelqu’un à des milliers de kilomètres, suivre en direct un événement lointain, transférer en quelques secondes des documents ou de l’argent à l’étranger... et nous sommes des millions enmême temps à faire l’expérience troublante de cette illusion d’ubiquité3.

Le prochain numéro de la revue À l’épreuve souhaite faire des notions de vitesse et d’accélération le point de départ d’une réflexion collective sur les arts. D’une part, elles peuvent être envisagées comme une thématique qui a inspiré les artistes, soit parce qu’ils ont fait de l’accélération le sujet central de leurs œuvres, soit parce qu’ils ont travaillé à la recherche d’une esthétique de la vitesse. D’autre part, le processus de création lui-même peut être interrogé sous l’angle de la vélocité : s’il existe une injonction à la vitesse dans la production de certaines œuvres, est-elle liée aux conditions de diffusion ou bien à des objectifs de rendement que s’impose l’artiste lui-même ? Les contributions à ce numéro pourront s’inscrire dans l’un de ces deux angles d’approche et s’appuyer par exemple sur les questions soulevées dans les axes suivants.

I. Formes et poétiques de l’accélération

  • L’accélération comme sujet

Il serait naïf de penser que la vitesse et l’accélération ne seraient apparues dans les œuvres artistiques qu’à partir des révolutions industrielles des siècles modernes. De tout temps, l’homme a inventé des figures, des héros capables de vitesse, il suffit de penser au cheval de Ramsès II lancé au galop dans les représentations de la bataille de Qadesh des temples égyptiens. Objet fantasmagorique de puissance, la vitesse est d’abord une performance intrinsèquement liée à l’idée de progrès. La surprise d’un Nerval dans son poème « Le Réveil en voiture » face à ce paysage nouveau qui défile sous ses yeux a nourri la part de fascination des hommes pour la célérité. Entre rêve et réalité, la vitesse devient un idéal qu’il s’agit de pouvoir décrire et représenter. Mais les accélérations technologiques et médiatiques des deux derniers siècles ne vont pas sans questionnements. La foi pour le progrès est mise en doute, notamment par les œuvres d’anticipations qui fleurissent au XIXe siècle4. Quelles sont les évolutions dans les représentations de la vitesse et de l’accélération dans les œuvres ? En somme, quels discours accompagnent la vitesse et l’accélération comme pratique et comme notion abstraite ? À l’heure d’une urgence climatique, la thématique de la célérité devient par exemple une question éthique et politique : le projet Ice Watch5 reposant sur une installation de blocs de glace en plein cœur de Katowice et de Londres de l’artiste Olafur Eliasson et du géologue Minik Rosing à l’occasion de la dernière COP24, fait voir en acte une fonte accélérée et spectaculaire de la glace. Entre fascination et dénonciation, la célérité comme sujet révèle notre rapport complexe à ces notions qui, touchant aux questions du temps et de la durée, interroge non seulement nos sociétés mais encore notre propre condition humaine.

  • « La beauté de la vitesse » : l’esthétique de la célérité

Mais la vitesse et l’accélération sont avant tout un procédé, une pratique. Par leur place prépondérante dans les sociétés modernes, ces deux notions ont inspiré des pratiques artistiques, des poétiques et des esthétiques nouvelles. J. M. W. Turner, avec Pluie, Vapeur et Vitesse – Le GrandChemin de Fer de l'Ouest, s’approprie les thèmes nouveaux de l’industrie pour créer une esthétique où les formes et les couleurs perdent leurs contours et font voir la vie à grande vitesse. Quel est ainsi l’impact de la vitesse sur les œuvres et les esthétiques ? La syntaxe emboutie du poète et performeur contemporain Jérôme Game, proposant une forme de poésie aéroportuaire, imprime, de syncopes en syncopes, le rythme effréné de la pensée et du cumul d’informations de l’homme moderne au cœur de l’écriture poétique. À la manière de Turner, le poète abolit les frontières des mots et des sons pour saisir la vitesse dans son évanescence. Le temps de lire, de voir est ainsi questionné jusque dans le processus de création des œuvres. La vitesse peut ainsi devenir le cœur d’une esthétique, voire d’un mouvement artistique, comme c’est le cas pour le futurisme. Marinetti écrivait en effet en une du Figaro en 1909 : « Nous déclarons que la splendeur du monde s’est enrichie d’une beauté nouvelle: la beauté de la vitesse [...]6 ». Ainsi perçue, le jeu sur le rythme est propice à toutes sortes d’expérimentations aptes à changer notre perception du monde et du temps. C’est du moins le pari cinématographique de Jean Epstein qui, par un travail sur les mouvements de ralenti et d’accélération, donne vie à l’inanimé et franchit, lui aussi et à sa manière, les frontières des représentations. À quelles reconfigurations l’inscription de l’accéléré dans les œuvres mène-t-elle ? Simples procédés ponctuels ou éléments centraux d’une poétique, la vitesse et l’accéléré sont au cœur d’une réflexion artistique particulièrement féconde qu’il s’agit de mettre en perspective.

II. L’accélération comme injonction médiatique : mode d’existence moderne de l’artiste

  • Diffusion accélérée, création cadencée : la course à la production

Période d'accélérations démographiques, économiques et industrielles, le XIXe siècle imprime au monde occidental un rythme plus soutenu où les distances se réduisent et les attentes s'amenuisent. Des délais plus courts engagent vers de nouvelles périodicités. La massification de la presse quotidienne bouleverse les poétiques d’écriture. Le format du feuilleton, alors très populaire, entraîne les auteurs, par sa forme et sa publication régulière, vers davantage de concision et de découpage dans leurs récits7. Dans le même temps, l’intensification des publications romanesques conduit à des pratiques de rédaction et de lecture plus compulsives et boulimiques. La célérité gagne cette « littérature de consommation et de consumation », selon les mots de Jean-Claude Vareille, pour qui le roman populaire est une « littérature qui brûle la chandelle par les deux bouts », une « littérature de la vitesse (d’écriture et de lecture)8 ». Quels autres facteurs (historiques,économiques, sociaux, culturels, ...) accélèrent la production artistique ? En quoi des modes de conceptions précipités réorganisent le travail de l'auteur et influent sur sa poétique ? Cette vélocité de production ne cesse de se précipiter depuis et s'explique également par les exigences accrues d'un secteur artistique de plus en plus concurrentiel. Créer, c'est exister. Le nouvel âge d'or des séries télévisées dans les années 2000-2010 se développe dans un champ très compétitif où, pour assurer leur propre survie, les créations audiovisuelles doivent fidéliser le plus rapidement possible un public souvent versatile, ayant à sa disposition une offre pléthorique. Aussi, les phases de productions sont toujours plus optimisées et compactées. Les mêmes logiques sont à l’œuvre sur le marché international de l'art contemporain. La réussite promotionnelle d'un artiste se mesure à la capacité de ses agents ou d'une galerie à saturer l'espace médiatique et à inonder en un temps concentré les lieux importants de diffusion de l'art9.

  • L'urgence d'un regard : la vitesse comme nécessité

Si la vitesse d'exécution peut être subie car imposée par des réalités économiques, elle est recherchée dans certains cas. Stendhal compose La Chartreuse de Parme en 52 jours pour insuffler à son œuvre un rythme frénétique et spontané. Agir vite et dans l'instant, enregistrer et médiatiser une action sans attendre son achèvement est motivé souvent par l'urgence de témoigner, d'alerter l'opinion à propos d'une situation dont le cours est encore renversable, d'offrir dans d'autres cas un point de vue divergent face aux représentations dominantes. Des documentaristes amateurs se sont emparés des caméras dans le sillage de Mai 68 pour filmer leur lutte sociale et/ou ouvrière de l'intérieur10. Plus récemment, le film J'veux du soleil réalisé par Gilles Perret et François Ruffin consacré au mouvement des Gilets jaunes suit la même direction. Tourné et monté en quelques semaines dans une hâte volontaire, le film se conçoit comme outil d'intervention politique au présent. Mais l'exigence d'une parole directe risque de déstructurer l'événement. Les analyses11 du traitement médiatique des attentats du 13 novembre 2015 à Paris par les chaînes de télévision généralistes et d'information en continue révèlent que la retransmission en direct des faits éclate le récit et empêche toute définition de l'instant. L'impératif du discours permet-il de donner une incarnation au présent ou rend-t-il celui-ci plus chaotique et abscons ? En plus de modifier parfois le format des œuvres, accélérer les processus de création et de médiatisation peut altérer les pratiques du spectateur/lecteur. Dans son article « L'écrit sur l'écran. Ordre du discours, ordre des livres et manières de lire », Roger Chartier note que l'écriture numérique bouleverse l'appréhension, l'appropriation et la compréhension des textes. Immédiatement convocable et vérifiable, chaque texte amène à « une lecture discontinue, qui cherche à partir de mots-clefs ou de rubriques thématiques le fragment dont elle veut se saisir12 ». En quoi la rapidité d'accessibilité à un message ou une œuvre corrige la perception de l’œuvre elle-même ? De quelle façon certaines créations jouent sur la vitesse pour stimuler et automatiser les comportements du spectateur/lecteur ?

Modalités de contributions

Les propositions s’écartant de ces premières pistes seront considérées avec le même intérêt : dans l’esprit pluridisciplinaire de la revue, toutes les ouvertures permettant d’éclairer cette problématique seront les bienvenues. Le numéro est ouvert à l’ensemble des disciplines des arts et des lettres, ainsi qu’aux sciences humaines et sociales. Les propositions (500 mots, quelques lignes du curriculum vitae, coordonnées complètes et mention de l’institution de rattachement) seront à envoyer par courriel à l’adresse suivante,

avant le 09 juin :

alepreuve6@gmail.com. Les propositions feront l’objet d’une double évaluation par les membres du comité scientifique. Les résultats seront communiqués sous un mois. Après acceptation, les articles seront attendus pour le 15 octobre et publiés sur le site de la revue électronique À l’épreuve : http://alepreuve.org/

Comité de rédaction

  • Violaine François (Université Paul-Valéry-Montpellier)
  • Violaine Sauty (Université Paul-Valéry-Montpellier)
  • Adrien Valgalier (Université Paul-Valéry-Montpellier)

Comité scientifique

  • Valérie Arrault, professeure en arts plastiques (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Guillaume Boulangé, maître de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Guilherme Carvalho, maître de conférences en musicologie (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Vincent Deville, maître de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Claire Ducournau, maître de conférences en littérature francophone (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Philippe Goudard, professeur en études théâtrales (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Matthieu Letourneux, professeur en littérature française (Paris X)
  • Catherine Nesci, professeure de littératures comparées (Université de Californie, Santa-Barbara)
  • Yvan Nommick, professeur de musicologie (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Guillaume Pinson, professeur de littérature française et québécoise (Université Laval, Québec)
  • Didier Plassard, professeur en études théâtrales (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Corinne Saminadayar-Perrin, professeure de littérature française (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Maxime Scheinfeigel, professeure émérite en études cinématographiques et audiovisuelles (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Catherine Soulier, maître de conférences en littérature française (Paul-Valéry-Montpellier)
  • Marie-Ève Thérenty, professeure de littérature française (Paul-Valéry-Montpellier)

Notes

  • 1 Marc Augé, Non-lieux : introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992.
  • 2 Michel Lussault, Hyper-lieux : les nouvelles géographies politiques de la mondialisation, Paris, Seuil, 2017.
  • 3 Voir à ce sujet Paul Virilio, La Vitesse de libération, Paris, Galilée, coll. « L'espace critique », 1995, « À l'urbanisation de l'espace réel succède alors cette urbanisation du temps réel qui est, finalement, celle du corps propre du citadin, citoyen terminal bientôt suréquipé de prothèses interactives [...] », p. 33.
  • 4 Voir Valérie Stiénon, « Le siècle de la dystopie ? Propositions pour une histoire littéraire », Paris, VIIe Congrès de la Société des Études Romantiques et Dix-neuviémistes (SERD), Le XIXe siècle face au future siècle face au futur, 2016.
  • 5 Voir http://icewatchlondon.com/ (site consulté le 08/04/19).
  • 6 Marinetti, « Manifeste du futurisme », Le Figaro, 20 février 1909.
  • 7 Voir entre autres Marie-Ève Thérenty, Mosaïques. Être écrivain entre presse et roman (1829-1836), Paris, Honoré Champion, 2003 ; Marie-Ève Thérenty, La Littérature au quotidien. Poétique journalistiques au XIXe siècle, Paris, Seuil, coll. « Poétique », 2007 ; Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Ève Thérenty, Alain Vaillant (dir.), La Civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Paris, Nouveau Monde, 2011.
  • 8 Jean-Claude Vareille, Le Roman populaire français (1789-1914). Idéologies et pratiques, Limoges/Québec, PULIM/Nuit Blanche, coll. « Littératures en marge », 1994, p. 182.
  • 9 « Mobilisés autour de la galerie leader, tous les acteurs, économiques et culturels, agissent vite et de concert pour que les artistes soient placés partout où il faut, dans les grandes revues, les musées, les collections, les grandes manifestations culturelles internationales. La stratégie du temps court, du hype et de la promotion internationale accélérée a contribué, à la fin des années 1980, à la starification d'artistes jeunes, appelés à produire beaucoup pendant la période restreinte de leur lancement. », Raymonde Moulin, Le marché de l'art. Mondialisation et nouvelles technologies, Paris, Flammarion, coll. « Champs arts », éd. revue, 2009, [2003], p. 34.
  • 10 Voir Sébastien Layerle, Caméras en lutte en mai 68, Paris, Nouveau monde, 2008.
  • 11 Voir notamment Pierre Lefébure, Émilie Roche, Claire Sécail, « Les attentats du 13 novembre en direct à latélévision : mise en récit de l'événement et de ses ramifications », Mots. Les langages du politiques, n°118, 2018, p. 37-57 ; Aurélie Aubert, Patrick Charaudeau, Dominique Mehl, « Les attentats du 13 novembre sur BFM TV. Informer en direct face au défi terroriste », Réseaux, n°207, 2018, p. 229-254.
  • 12 Roger Chartier, « L'écrit sur l'écran. Ordre du discours, ordre des livres et manières de lire », Entreprises et histoire, n°43, 2006, p. 17.

Dates

  • dimanche 09 juin 2019

Mots-clés

  • vitesse, accélération, média, cinéma, peinture, littérature, arts plastiques, théâtre, musicologie

Contacts

  • Adrien Valgalier
    courriel : adrien [dot] valgalier [at] univ-montp3 [dot] fr
  • Violaine François
    courriel : violaine [dot] francois [at] mail [dot] mcgill [dot] ca
  • Violaine Sauty
    courriel : alepreuve6 [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Revue À l'épreuve, n°6, 2019
    courriel : alepreuve6 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Accélération et vitesse : de la célérité dans les arts », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 23 mai 2019, https://doi.org/10.58079/12qz

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