Página inicialEnjeux de l’interculturalité et de la pluriethnicité en Guyane

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Enjeux de l’interculturalité et de la pluriethnicité en Guyane

Issues of interculturality and pluriethnicity in Guyana

Les pratiques de la relation d’aide et de soin en question

Practices of care relations in question

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Publicado quarta, 12 de junho de 2019

Resumo

La dimension multiethnique et multiculturelle de la Guyane est un trait constitutif de ce territoire français d’Amérique du sud. En conséquence, des disparités et des hiérarchisations sociales et culturelles sont à l’œuvre et impactent les conditions de vie de la population (Piantoni, 2008). Le professionnel intervenant dans le champ de la protection de l’enfance sera ainsi, à son insu, amené à jauger la question de la bientraitance à l’aune de ses propres outils internes, c’est-à-dire au regard de sa propre expérience d’enfant ayant grandi dans une culture donnée. Comment ces professionnels s’y prennent-ils face à cette altérité culturelle révélant leur propre « sentiment d’être différent » ? Quelle conscience en ont-ils ? Comment cette différence impacte-t-elle leurs pratiques ? Quels retours d’expériences peut-on recueillir dans ces champs de pratiques ?

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Argumentaire

La dimension multiethnique et multiculturelle de la Guyane est un trait constitutif de ce territoire français d’Amérique du sud. Elle résulte de la dynamique historique et démographique d’une société ouverte et en mutation profonde. Les vagues migratoires des 7 dernières décennies ont multiplié la population par 7 (Colomb et Mam Lam Fouck, 2016) et ont conduit à une recomposition des groupes et de leurs rapports (Jolivet, 1997). En conséquence, des disparités et des hiérarchisations sociales et culturelles sont à l’œuvre et impactent les conditions de vie de la population (Piantoni, 2008). Une analyse de fond s’impose d’emblée : la juxtaposition d’éléments divers ne suffit pas pour faire société. Encore faut-il cultiver le lien social et renforcer les reconnaissances mutuelles pour aller vers une unité de sens et forger un destin commun.

Confrontés à la diversité des publics accompagnés, les professionnels de l’éducation, du soin et du travail social, sont conduits, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils en aient conscience ou pas, « à faire avec ». En effet, aucun patient, aucun usager du travail social ne laisse son identité propre à la porte de l’institution chargée de son accompagnement. De l’autre côté, les professionnels, eux non plus, ne peuvent pas faire fi de l’altérité (culturelle, linguistique, identitaire…) des sujets qu’ils accompagnent. La différence qu’ils observent chez l’autre éveille la question de leur propre altérité, de leur propre identité et interroge leurs propres modèles culturels, tant professionnels que familiaux (Cohen-Emerique, 2011). Ils sont aussi interpellés dans ce qu’ils sont (Fustier, 2000 ; 2008), dans ce qu’ils font (Qribi et Chapellon, 2018) et touchés au plus profond de leur être (Rouzel, 2005). Le professionnel intervenant dans le champ de la protection de l’enfance sera ainsi, à son insu, amené à jauger la question de la bientraitance à l’aune de ses propres outils internes, c’est-à-dire au regard de sa propre expérience d’enfant ayant grandi dans une culture donnée. Comment ces professionnels s’y prennent-ils face à cette altérité culturelle révélant leur propre « sentiment d’être différent » ? Quelle conscience en ont-ils ? Comment cette différence impacte-t-elle leurs pratiques ? Quels retours d’expériences peut-on recueillir dans ces champs de pratiques ?

Si les notions d’intégration, d’assimilation et de normalisation ont longtemps marqué les pratiques des travailleurs sociaux et médicosociaux œuvrant auprès des populations migrantes ou issues de l’immigration (Bolzman, 2012), qu’en est-il au juste de cette perspective dans le contexte guyanais ? La culture de l’assimilation étant largement inscrite dans l’histoire de ce territoire (Puren, 2007), de quelle manière infiltre-t-elle (ou non) la formation et les pratiques d’accompagnement et de soin ? Comment les professionnels, pris à l’interface des institutions qui les emploient et des usagers qui les sollicitent, répondent-ils aux injonctions des uns et aux difficultés et aspirations des autres ? Pris dans les tensions de l’interculturalité et les paradoxes de l’accompagnement social entre normalisation et émancipation (Libois, 2011), quelles voies les professionnels investissent-ils pour demeurer fidèles aux fondamentaux éthiques régissant l’intervention sociale et médicosociale (Autès, 1999) ? Les bénéficiaires ont tous, en tant qu'êtres humains, des droits fondamentaux garantis aux niveaux national et international. Quels sont les droits dont le respect apparait problématique dans le contexte de l’étude ? Qu’en est-il des aspects culturels de la confrontation entre codes juridiques occidentaux et codes locaux régissant les conduites et les responsabilités ?

 De surcroît, les relations interculturelles ne se limitent pas à des rencontres intersubjectives mettant en jeu des enracinements culturels différents affectant les interactions entre usagers et professionnels. La rencontre entre professionnel et usager met inévitablement en jeu la question du statut des individus, des rapports sociaux, des hiérarchies entre groupes et cultures qui existent par ailleurs. Ainsi, dans une société post esclavagiste et post coloniale, les rapports de domination entre ses multiples composantes orientent les interactions et génèrent des stratégies identitaires variées chez les acteurs (Camilleri et al., 1990). Il en est ainsi, par exemple, des rapports entre noirs et blancs, entre assimilés à la francité et autochtones (amérindiens et noirs marrons, longtemps considérés comme « primitifs »), entre migrants en provenance de pays et de régions pauvres (haïtiens, brésiliens issus de l’Etat d’Amapa, …) et habitants installés depuis plus longtemps dans cet « Eldorado » régional, entre migrants réguliers et migrants non réguliers.

Si les relations ordinaires dans la cité sont largement marquées par ces appartenances qui définissent les places réelles et imaginaires des uns et des autres, leurs ressources matérielles et symboliques, et influent sur leurs aspirations, comment les professionnels parviennent-ils (ou non) à s’arracher au sens commun et aux intérêts conscients ou inconscients, pour s’inscrire dans une éthique de justice sociale, d’égale dignité de tous ? Et quand bien même le désirent-ils, le pourraient-ils sans une formation capable d’impliquer une transformation de soi passant par des processus de déconstruction/reconstruction conceptuels, de praxis et par un remue-ménage affectif ?

De manière plus précise, ce colloque vise à explorer trois champs d’intervention mettant en jeu la pluriethnicité et la pluri culturalité en Guyane.

Le 1er champ de pratiques est celui du travail social. Les travailleurs sociaux ne sont effectivement pas imperméables aux représentations sociales concernant les particularités culturelles des publics vulnérables qu’ils accompagnent. Quelles sont leurs perceptions et quelles pratiques concrètes mettent-ils en œuvre au regard des situations qu’ils rencontrent, et vivent ce faisant ? Comment évitent-ils ou reproduisent-ils les stéréotypes dominants ? Quels outils d’accompagnement les travailleurs sociaux construisent-ils pour rester en phase avec l’éthique, telle qu’elle est précisée dans la définition internationale du travail social, en termes de respect de la dignité des personnes et de justice sociale ? Il faut parfois faire preuve de créativité pour parvenir à accompagner les sujets démunis socialement et précarisés sur le plan affectif par l’exclusion que produit la différence culturelle (Kaës et al., 1998). Aussi, nous ne manquerons pas de nous intéresser aux inventions pratiques réalisées par les travailleurs sociaux pour offrir des espaces transitionnels (Winnicott, 1951) facilitateurs du lien. Quelles sont les médiations utilisées pour établir des compromis et trouver des points d’équilibre entre similitude et différence, ente égalité et diversité ? Une telle démarche permet-elle une alternative tant au relativisme culturel qu’au communautarisme ? Enfin, comment le travail social peut-il proposer une juste médiation aux enjeux pratiques et éthiques inévitablement soulevés par la question de la différence culturelle et des enjeux de l’inter ethnicité ?

Le deuxième champ de pratiques concerne le domaine médicosocial. Les représentations de la santé et de la maladie ont un impact sur les conduites des usagers face aux soins. Il en est notamment ainsi de la signification du handicap selon les cultures (Gallibour, 2007 ; Gardou et al., 2010) ou de la représentation de la pudeur et de sa (non) prise en compte dans le milieu hospitalier (Renaud, 2017). Comment ces représentations conditionnent-elles les attitudes et comportements des acteurs lors de l’accompagnement ? Comment les relations interethniques impactent-elles les possibilités d’accès au système de soin en Guyane (Carde, 2012). Qu’en est-il des discriminations socio ethniques face à la santé en Guyane d’aujourd’hui ? Comment entrer dans une démarche de soin nécessairement inscrite dans une culture, en laissant place à l’autre dans sa singularité culturelle sans s’en trouver pour autant déstabilisé ? Quels outils et médiations sont-ils mis en œuvre (ou non) pour améliorer l’accès aux soins et les relations de soin (Léglise, 2007) ?

Le troisième champ de pratiques est celui de la formation des professionnels de la relation d’aide et de soin. La prise en compte des singularités culturelles ne dépend pas d’une simple déclaration de principe, de conviction ou de bon sens. Elle exige une formation adéquate des professionnels concernés. S’agissant d’enjeux psychologiques, sociaux et culturels complexes, la formation est à interroger dans ses finalités et dans ses pédagogies. Qu’il s’agisse du travail social (Guélamine, 2007) ou du domaine de la santé (Francoeur, 2015), une ligne de force semble se dessiner : l’importance d’une démarche clinique qui s’intéresse à la singularité des sujets et des situations, au-delà des catégorisations des personnes, des appartenances et des cultures. Si les connaissances des particularités de chaque population ont leur importance, elles le seraient beaucoup plus en termes de résonnances intersubjectives potentielles provoquées par le choc des modèles d’être qu’en termes de muséographie culturelle. Autre piste novatrice : l’intégration des savoirs d’expérience, savoirs situés ou savoirs d’ « en bas » des usagers et des populations (Arnoux, Hajji, Lefeuvre, 2017) dans la formation des professionnels. Qu’en est-il donc des pratiques de formation à l’interculturalité dans les différents champs considérés ? Et quels enseignements en tirer au regard des référents théoriques, des pédagogies, des publics et des contextes d’application ?

L’ensemble de ces interrogations, bien qu’intéressant la Guyane en premier lieu, s’applique dans une large mesure à beaucoup d’autres espaces d’outre-mer. Aussi, des expériences relevant de ces derniers contextes sont-elles les bienvenues dans le cadre du colloque.

Modalités de soumission

Les propositions de communication, sous forme de résumé, sont à envoyer

pour le 15 juillet 2019, au plus tard.

L’adresse mail d’envoi est : colloquetravailsocialinterculturalité@univ-guyane.fr

En objet du mail devra figurer « Proposition de communication, envoyé par : Nom et Prénom »

Règles de participation

1.1) Votre contribution s’inscrit dans les axes thématiques du colloque. Elle peut concerner un ou plusieurs champs de recherche et de pratiques tant en Guyane qu’en d’autres espaces d’outre-mer. Le comité scientifique regroupera les contributions selon leur orientation dominante commune.

1.2) Votre résumé comprendra 150 à 300 mots, il devra être accompagné d’un titre, de 5 mots clefs et d’une bibliographie. Il sera suivi d’une courte notice biographique. Le texte sera rédigé sous format Word ou open office.

1.3) Une réponse du comité scientifique vous sera communiquée le 15 aout 2019 au plus tard.

Le colloque donnera lieu à des actes

2)  Règles pour la publication des actes du colloque

Pour qu’elle soit publiée, la communication doit avoir été présentée au colloque.

Deux règles régissent cette étape.

2.1) Des délais : Le texte complet doit parvenir au comité scientifique le 1er septembre 2019 au plus tard. Il est adressé à : colloquetravailsocialinterculturalité@univ-guyane.fr. Le texte comporte 4000 à 10 000 mots, accompagné d’un résumé ne dépassant pas les 100 mots. Il se présente en logiciel Word pour PC. Il sera examiné par un comité de lecture. Une réponse vous parviendra le 15 octobre 2019 au plus tard.

2.2) Présentation de la contribution :

Titre de la contribution

 Times new roman, gras, 18, aligné au centre, interligne simple, lettres majuscules

Auteur(s) : nom, prénom, institution, pays. Aligné à droite. Times new roman, normal, 10

Résumé de la contribution : Aligné à gauche, Times new roman, normal, 10

Mots clefs : Aligné à gauche, Times new roman, normal, 10

Titre de niveau 1 : Titres les plus importants + Introduction, Conclusions et Bibliographie. Aligné à gauche, Times, taille 16, aligné à gauche interligne 1, lettres majuscules

Titre de niveau 2 : Aligné à gauche, Times, taille 14, interligne 1, lettres majuscules

Titre de niveau 2 : Aligné à gauche, Times, taille 12, interligne 1, lettres majuscules

Contenu du texte   (4000 à 10 000 mots)

Times, taille 12, aligné à gauche, interligne 1,5. L’italique, le gras ou autres caractéristiques typographiques (couleur, ombré…) ne sont pas recommandés. Ne pas utiliser de double espace entre les lignes. Justifier tout le texte.

Images : Les images seront insérées dans le corps du texte. Elles comportent un n° et un intitulé, en Times, taille 8 et placés en dessous de l’image. Utiliser une résolution de 300 DPI.

Tableaux : Ils sont placés au centre de la page. Ils comportent un n° et un intitulé, en Times, taille 8 et placés au-dessus du tableau. Ils ne comportent pas d’arrière-plan coloré.

Citations : Elles sont référencées immédiatement dans le corps du texte selon le modèle suivant :

(Léglise, 2005, p.405).

Références bibliographiques : Selon les normes APA

Rouzel, J. (2005). Travail social et psychanalyse. Nimes : Champ social.

Winnicott, D-W. (1951). Objets transitionnels et phénomènes transitionnels. Une étude de la première possession non-moi. In De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris : Payot, 1969, 169-186.

Avril 2019

Pour le comité directeur

Abdelhak QRIBI, MCF-HDR en sciences de l’éducation à l’ESPE de l’Université de Guyane

Comité Directeur

  • Christian CÉCILE
  • Sébastien CHAPELLON
  • Abdelhak QRIBI
  • François REZKI

Comité scientifique

  • Estelle CARDE (Professeure agrégée de sociologie, Université de Montréal),
  • Pablo CASTANHO (Psychothérapeute de groupe, Professeur de psychologie, Universidade de São Paulo (USP),
  • Christian CÉCILE (MCF en Langues et Cultures Régionales, Chef du Département DUT Carrières Sociales, Université de Guyane),
  • Sébastien CHAPELLON (Psychologue clinicien, MCF en psychologie, directeur-adjoint du laboratoire MINEA, Université de Guyane),
  • Clotilde De MONTGOLFIER (MCF en gestion, IUT Michel De Montaigne Université de Bordeaux3), Maude ELFORT (MCF-HDR en Droit Public, Université de Guyane),
  • Christine FERRON (Docteure en Psychologie, Déléguée générale de la FNES, Professeure affiliée à EHESP, Vice-présidente de la SFSP),
  • Luc GREFFIER (MCF en Géographie et aménagement, IUT Michel de Montaigne Université de Bordeaux3 et coordinateur de l’Institut Supérieur d’Ingénieurs-Animateurs Territoriaux),
  • Florian HOUSSIER (Psychologue clinicien et psychanalyste, PU de psychologie clinique et psychopathologie, Président du Collège International de l'Adolescence, directeur l'UTRPP - EA 4403),
  • Isabelle LÉGLISE (Sociolinguiste, Directrice de Recherche au CNRS, Directrice du SeDyL),
  • Rosuel LIMA-PEREIRA (MCF en civilisations lusophones, Coordinateur du Master Interculturalité, Université de Guyane),
  • Silvia MACEDO (MCF en sciences de l’éducation, Coordinatrice du Master PIETAS, Université de Guyane),
  • Serge MAM LAM FOUCK (PU Emérite en Histoire, Université de Guyane),
  • Marie-Rose MORO (Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Chef de Service, Paris V),
  • Marianne PALISSE (MCF en anthropologie, Université de Guyane, membre de LEEISA - Laboratoire Ecologie, Evolution, Interactions des Systèmes Amazoniens- (USR 3456), Cayenne),
  • Jean-Pierre PINEL (PU de psychopathologie sociale clinique, Université Paris 13 SPC Utrpp, Président de Transition, Association Européenne d’Analyse de groupe et d’Institution),
  • Abdelhak QRIBI (MCF-HDR en sciences de l’éducation, ESPÉ de l’Université de Guyane),
  • François REZKI (Enseignant en DUT Carrières sociales, ESPÉ de l’Université de Guyane, Université de Guyane, Président de Guyane Promo Santé).
  • Pascal TOZZI (PU en aménagement et urbanisme, HDR en science politique, Université Bordeaux-Montaigne).

Comité d’organisation

  • Erika BERANGER (Doctorante en sciences de l’éducation),
  • Etudiants du DUT Carrières Sociales (IUT de Kourou),
  • Miriette FONVERT (Étudiante en Master à l’IUFC de l’Université de Guyane),
  • Colette GALIBY (Directrice de l’IRDTS de Guyane),
  • Maryse WING-PIOU (Directrice des programmes pédagogiques de l’IRDTS de Guyane),
  • Laure TARCY (Doctorante en psychologie, LEEISA),
  • Viviane ZULEMARO (Directrice Enfance et Famille, Collectivité Territoriale de Guyane).

Références citées

Arnoux, Th., Hajji, N., Lefeuvre, H. (2017). Les perspectives nouvelles du croisement des savoirs et des pratiques entre professionnels et personnes en grande pauvreté. In Y. Molina et G. Monceau (dir.) Les formations du secteur social aujourd’hui. Transformations et diversifications. Rennes : Presses de L’EHESP, 75-85.

Autès, M. (1999). Les paradoxes du travail social. Paris : Dunod.

Bolzman, C. (2012). « Travail social auprès des populations migrantes et interculturalité. Une analyse critique ». Les Cahiers Dynamiques, n° 57(4), 29-39.

Camilleri, C. et al. (1990). Stratégies identitaires. Paris : P.U.F.

Carde, E. (2012). « Immigration(s) et accès aux soins en Guyane ». Anthropologie et Santé, n°5.

Cohen‐Emerique, M. (2011). Pour une approche interculturelle en travail social. Théories et pratiques. Paris : Presses de l’EHESP.

Colomb, G. et Mam Lam Fouck, S. (2016). Mobilités, ethnicités, diversité culturelle : la Guyane entre Surinam et Brésil. Eléments de compréhension de la situation guyanaise. Matoury : Ibis Rouge.

Francoeur, D. (2015). La formation interculturelle dans le réseau québécois de la santé et des services sociaux. Constats et pistes d’action. Publication de INSPQ (Institut National de Santé Publique de Québec).

Fustier, P. (2000). Le lien d'accompagnement entre don et contrat salarial. Paris : Dunod.

Fustier, P. (2008). Les corridors du quotidien. Paris : Dunod.

Gallibour, E. (2007). « Handicap et petite enfance en Guyane française : une analyse des relations entre professionnels et familles ». Santé Publique, vol. 19, 19-29.

Gardou, Ch. et al. (2010). « Le handicap au risque des cultures ». Variations anthropologiques, Toulouse : Erès.

Guélamine, F. (2007). « Former les travailleurs sociaux dans le domaine des migrations ». Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle, 1/40, 49-65.

Jolivet, M-J. (1997). « La créolisation en Guyane [Un paradigme pour une anthropologie de la modernité créole] ». Cahiers d'études africaines, vol. 37, n°148, 813-837.

Kaës, R. et al. (1998). Différence culturelle et souffrances de l’identité, Paris : Dunod,

Léglise, I. (2007). « Environnement graphique, pratiques et attitudes linguistiques à l’hôpital de Saint-

Laurent du Maroni ». In Léglise, I., Migge, B. (dir.), Pratiques et représentations linguistiques en

Guyane. Regards croisés, Paris : IRD Éditions, 403-423.

Libois, J. (2011). La part sensible de l’acte : approche clinique de l’éducation sociale, Thèse de

Doctorat. Paris : CNAM.

Mam Lam Fouck, S. (2006). Histoire de l’assimilation, des « vieilles colonies » françaises aux départements d’outre-mer. La culture politique de l’assimilation aux Antilles et en Guyane françaises (XIXe et XXe siècles). Matoury : Ibis rouge éditions.

Piantoni, F. (2008). « Histoire de l’immigration en Guyane française ». Rapport final de recherche, Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances, Paris : Ministère de la Promotion de l’Egalité des Chances.

Puren, L. (2007). « Contribution à une histoire des politiques linguistiques éducatives mises en œuvre en Guyane française depuis le XIXe siècle ». In I. Léglise et B. Migge (eds), Pratiques et représentations linguistiques en Guyane, Paris : IRD Editions, 279-296.

Qribi, A. et Chapellon, S. (2018). « Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française ». Nouvelle Revue de Psychosociologie, n°25, 147-162.

Renaud, L. (2017). « Mieux prendre en compte la pudeur et la diversité culturelle à l’hôpital ». La santé en action. N°442, 18-20

Locais

  • Université de Guyane - Campus Troubiran
    Caiena, Guiana Francesa (97300)

Datas

  • segunda, 15 de julho de 2019

Palavras-chave

  • aide, soin, interculturalité, pluriethnicité

Contactos

  • Sébastien Chapellon
    courriel : sebastienchapellon [at] yahoo [dot] fr

Fonte da informação

  • Rosuel Lima-Pereira
    courriel : rosuel [dot] lima-pereira [at] univ-guyane [dot] fr

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Para citar este anúncio

« Enjeux de l’interculturalité et de la pluriethnicité en Guyane », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado quarta, 12 de junho de 2019, https://doi.org/10.58079/12uh

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