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Mémoire et énergie

Memory and energy

Numéro spécial de la « Revue Socio-Anthropologie »

Revue Socio-Anthropologie journal - special issue

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Publié le mercredi 12 juin 2019

Résumé

Le numéro propose d’étudier les liens spécifiques et rarement évoqués entre la mémoire et l’énergie. L’objectif est de soulever les enjeux spécifiques posés par les systèmes énergétiques à la mémoire, et d’analyser les interactions entre les régimes d’historicité d’une société et ses modes de conversion de l’énergie. Grâce à des approches anthropologiques, géographiques historiques, philosophiques, sociologiques, cette réflexion vise à pointer des lieux surchargés de mémoire, d’autres abandonnés, à analyser la manière dont les systèmes énergétiques mobilisent et façonnent la mémoire, afin d'ouvrir le passé mais aussi l’avenir énergétiques à d’autres possibles, d’autres images que celles qui dominent les discours et les imaginaires.

Annonce

Argumentaire

Le numéro propose d’étudier les liens spécifiques et rarement évoqués entre la mémoire et l’énergie. L’énergie, comme concept moderne issu de la science thermodynamique, désigne tous les phénomènes et matériaux susceptibles d’opérer la modification de l’état un système. Dans les sociétés, elle se matérialise par un ensemble de convertisseurs, objets techniques qui transforment ces puissances d’agir en énergie utilisable à des fins précises. Par ce qu'elle désigne, ce concept englobe donc un ensemble de réalités humaines qui prend une place centrale dans les sociétés contemporaines essentiellement productivistes où il a été forgé. L’ensemble des convertisseurs énergétiques laisse des empreintes multiples et y induit une certaine présence du passé, de même que, façonnant l’appréhension du monde, il forge des rapports particuliers au temps.

D’un point de vue spatial, les systèmes énergétiques industriels (charbonnier, électrique, pétrolier, gazier…), issus d’un processus de déploiement mondial démarré en Europe au tournant du XIXème siècle1 , maillent de vastes territoires de la planète. Les empreintes d’anciens systèmes sont visibles dans le paysage (installations abandonnées : vestiges de moulins hydrauliques ou à vent, de hauts fourneaux, anciennes mines de charbon ou d’uranium…), et dans l’organisation des territoires, qu’ils structurent et contraignent. Ils marquent aussi les corps (atteintes à la santé des activités industrielles), les environnements (réchauffement climatique, pollutions persistantes, destruction des milieux...), les imaginaires (caractère « traditionnel » des moulins à vent, accidents nucléaires…).

Par ailleurs, les systèmes énergétiques imposent des temporalités qui s’harmonisent plus ou moins avec les temporalités humaines. Associée à la science thermodynamique, l’économie fossile s’est construite sur un temps universel, homogène et vide, opposée au temps vécu qui se souvient (Bergson, 2013). De la machine à vapeur aux réseaux électriques « intelligents », l’« ethos énergétique » engendre une certaine manière d’être au monde, où tous les phénomènes capturés comme ressources sont mis en équivalence (Vidalou, 2017), et où l’usager passif reçoit en abondance une énergie délocalisée avec constance, sécurité, souplesse dans le rêve d’une économie immatérielle et sans surprise (Dubey & De Jouvancourt, 2018). L’industrie nucléaire contraint les sociétés humaines à composer avec des temporalités qui leur sont incommensurables, de la gestion des déchets à celle des catastrophes dont les marques ouvrent l’avenir à une impensable infinité. De ce fait, nécessitant de nouveaux « régimes d’appréhension du réel » (Houdart, 2017), l’atome déborde la mémoire du présent et, déjà, celle du futur. L’avenir continue cependant de guider les politiques énergétiques contemporaines, dont l’innovation reste le maître mot.

Ainsi, mémoire et énergie s’entrecroisent. D’abord, parce que les systèmes énergétiques, inscrits plus ou moins dans la longue durée, occupent une place structurante dans l’espace et le temps vécus. Deuxièmement, en raison des temporalités inhérentes aux phénomènes et matériaux intégrés à ces systèmes, qui sont multiples et hétérogènes, plus ou moins conciliables avec les temporalités humaines. Enfin, les techniques de l’énergie sont particulièrement soumises à l’injonction à l’innovation dans les sociétés industrialisées, et l’innovation convoque elle-même la mémoire car la nouveauté se construit en rupture avec de l’ancien2.

Ce lien entre la mémoire et l'énergie mérite d’être questionné en tant que tel. Pointer des lieux surchargés de mémoire, d’autres abandonnés, analyser la manière dont les systèmes énergétiques mobilisent et façonnent la mémoire, permet d’ouvrir le passé mais aussi l’avenir énergétiques à d’autres possibles, d’autres images que celles qui dominent les discours et les imaginaires.

Le numéro de Socio-anthopologie propose d’étudier les liens entre la mémoire et l’énergie au prisme de trois entrées :

  1. « traces, absences et trous de mémoire » : analyse des lieux (et non-lieux) de mémoire de l’énergie dans les corps, les environnements, les imaginaires;
  2. « systèmes énergétiques et temporalités »: influence des systèmes énergétiques sur la construction des temporalités sociales;
  3. «tradition, modernité et changement technique»: construction de généalogies, de ruptures, disparitions et réapparitions d’usages, de projets, d’événements dans les représentations des systèmes énergétiques passés.

Il fait appel à des approches anthropologiques, historiques, philosophiques, sociologiques, géographiques.

(1) Traces, absences et trous de mémoires

La mémoire en tant que « souvenir d’événements vécus par soi-même, ses ancêtres, ou les personnes de son groupe » (Joutard, 2010, p. 783) procède d’absences et d’oublis. Les traces des systèmes énergétiques, plus ou moins conscientisées en tant que telles, peuvent être indésirables et intempestives (pollutions, problèmes de santé), performatives (mémoires de luttes, objets de patrimoine participant d’identités territoriale), et se manifestent dans l’organisation spatiale, dans les environnements et les corps, ainsi que dans l’imaginaire. Ainsi, certaines traces des systèmes énergétiques sont peu ou non pensées en tant que telles. L’inertie3 d’anciennes structures énergétiques s’exerce encore sur l’organisation spatiale des sociétés actuelles et leur identification et leur analyse offrent une meilleure compréhension de la structure actuelle des territoires (Robert, 2003). Lorsqu’elles sont délétères, la permanence des traces pose des problèmes spécifiques aux sociétés et forment un rappel intempestif des activités passées. Elles induisent, comme les déchets, une « expérience de la confrontation à certains fantômes des sociétés contemporaines» (Montsaingeon, 2016). L’extraction minière, le traitement et l’exploitation de combustibles et matériaux (charbon, pétrole, terres rares, matières fissiles et radioactives), inhérents au fonctionnement des systèmes énergétiques contemporains, engendrent des déchets et des pollutions durables. L’oubli et l’ignorance sont parfois organisés. Des « stratégies d’opacité statistiques » ont été mise en place en France durant les décennies d’après-guerre par les acteurs des houillères pour dissimuler la responsabilité de l’industrie charbonnière dans la maladie de la silicose (Rosental et Devinck, 2007). Certains acteurs empêchent la reconnaissance des atteintes au corps causées par l’activité nucléaire (Hecht, 2013). À la Hague, « le nucléaire sécrète l’oubli » et un malaise ordinaire face au risque du nucléaire, engendre des « trous de mémoire » chez les habitants et travailleurs (Zonabend, 1989). À Tchernobyl, à Fukushima, la difficulté à appréhender des phénomènes hors de portée de la sensibilité humaine facilite la négation du risque, encouragée par les pouvoirs publics (Lemarchand, 2008 ; Houdart, 2017). Une conséquence de cette absence mémorielle est l’occultation de responsabilités dans les processus de production de ces traces, mais aussi l’oubli de leur nécessaire existence dans certains projets politiques disposant d’une image écologique positive tels que la transition énergétique (Brier & Desquesnes, 2018).

Ce premier axe propose la mise en évidence de traces laissées par les systèmes énergétiques et l’analyse de la place qu’elles occupent dans la mémoire et de la manière dont elles la mobilisent.

(2) Systèmes énergétiques et temporalités

Les modes de conversion de l’énergie forment une médiation entre les sociétés et les puissances d’agir non humaines. En cela, ils façonnent la perception du monde et le rapport au temps des sociétés, et contribuent à la composition du monde social comme ensemble de plurivers associés malgré leur hétérogénéité (Martin, 2010). Dans les sociétés non industrielles, l’usage des convertisseurs est rythmé sur les multiples temporalités cosmiques inhérentes aux phénomènes convertis. À l’inverse, les systèmes énergétiques contemporains et leur « ethos énergétique » homogénéisent tous les phénomènes capturés comme ressource. Des exemples emblématique en sont les data centers, qui mobilisent de l’énergie pour le stockage d’informations, ou le système électrique et ses convertisseurs qui fondent un usage constant de l’énergie (techniques de stockage, de transport et de gestion des flux). Ils imposent des temporalités parfois inconciliables avec les temporalités humaines. Paradoxalement, ces temporalités induisent un détachement des réalités concrètes et contribuent à l’amnésie quotidienne quant à leur existence, alors même qu’elles imposent à la postérité une remémoration éternelle. La temporalité longue de certains phénomènes (réchauffement climatique, radioactivité), la puissance et la régularité comme critères de performance, basés sur un temps mécanique et sans mémoire (Bergson, 2013 ; Dubey et De Jouvancourt, 2018), et sur l’emploi de combustibles issus de centaines de millions d’années de vie sur terre, contribuent à la généralisation du « présentisme », à savoir l’étalement du présent et l’effacement du passé et du futur (Hartog, 2003). Par ailleurs, les systèmes énergétiques modèlent l’espace qu’ils aplanissent (Vidalou, 2017) de manière parfois brutale en bouleversant des modes de vie et leurs rapports singuliers au monde, qu’il s’agisse d’aménagement du territoire ou d’accidents industriels. En Amazonie, la connexion aux réseaux électriques efface les usages alimentaires traditionnels (article du numéro 39 de Socio-anthropologie). Les temporalités de l’atome imposent un effort de conservation des connaissances, formelles mais aussi tacites, sur les structures et le fonctionnement de l’industrie nucléaire, dans un futur qui s’étale à l’infini (Grandazzi, 2006).

Ce deuxième axe étudie les questions posées à la mémoire par les temporalités propres des systèmes énergétiques dans leur articulation avec les temporalités humaines (passé, présent, futur). Il se base sur l’étude de techniques de l’énergie, sur l’analyse des conflits de perception du monde dans des projets d’innovation passés ou présents. L’analyse concernera également des usages de l’énergie non occidentaux/non industriels, étrangers à l’ethos énergétique, et les rapports aux temporalités qui les fondent et qu'ils alimentent.

(3) Tradition, modernité et changement technique

L’énergie étant érigée en impératif civilisationnel (Zachmann, 2013), la mémoire nourrit des images de modernité et de tradition, de progrès et d’archaïsme, dans les discours sur les convertisseurs énergétiques. Le « retour à la bougie », partie intégrante de la rhétorique des acteurs du Plan Messmer dans les années 1970 (Chartier, 2015), hante toujours l’imaginaire des opposants à une décroissance énergétique. La muséification peut contribuer à précipiter dans le passé certains usages toujours en cours mais considérés comme désuets, tels les moulins à vent ou à marées au début du XXème siècle (Marrec, 2018), mais aussi à minimiser ou à neutraliser des conflits sociaux ou des risques environnementaux. À Longwy, les anciens sites sidérurgiques défendus au cours de violents conflits par les ouvrier.e.s et leurs familles dans les années 1980 sont transformées en terrains de golf pour de riches touristes et les derniers hauts fourneaux figurent maintenant un passé révolu et distrayant. Tchernobyl est devenu un site de « dark tourism » pour des visiteurs curieux et avides de sensations fortes. À l’inverse, les innovateurs convoquent des images familières pour promouvoir l’usage de convertisseurs ou des opérations d’extraction industrielle de ressources en énergie. Les acteurs actuels du « bois-énergie » valorisent l’aspect traditionnel de ce combustible en masquant la démesure consommatrice de leurs projets ainsi que la présence d’habitant.e.s. Ceux-ci mobilisent à leur tour la mémoire de l’occupation des lieux, et revendiquent la richesse des liens qu’ils tissent avec la forêt pour s’opposer à son exploitation industrielle (Vidalou, 2017). Les protagonistes des éoliennes terrestres et offshore construisent des généalogies entre des machines puissantes connectées au réseau électrique et les moulins à vent traditionnels pour évoquer la tradition et la familiarité5.

Lorsqu’elle traite l’énergie, l’histoire elle-même est tributaire de certains aspects du paradigme énergétique et de ses valeurs. De multiples récits historiques donnent une place centrale à l’énergie et contribuent à façonner l’imaginaire des convertisseurs du passé, du présent et du futur. La lecture par les bilans, quantitative, procède à une mise en équivalence de nombreux phénomènes et matériaux hétérogènes (Fressoz, 2013), eux-mêmes « mis en ressource » par une opération de conversion d’abord virtuelle . Elle produit des récits qui ont pour effet de surexposer certains objets au détriment d’autres, ou de les déformer au point d’en donner une perception étroite. De nombreux projets d’exploitation des énergies renouvelables au XXème siècle sont absents de la mémoire collective, contribuant à conférer un aspect de nouveauté factice à la dynamique actuelle et à négliger des cas riches d’enseignements.

Cet axe s’intéresse au dualisme archaïsme/modernité dans la manière de considérer l’énergie des sociétés contemporaines. Il étudie l’imaginaire de la modernité énergétique, par l’étude des discours et récits de l’histoire de l’énergie, avec ses figures et ses lignées récurrentes, mais aussi leur transformation au cours de l’histoire. Il examine également l’utilisation de ce dualisme et son appel à la mémoire dans la mise en place de projets techno-politiques.

Modalités de soumission

Les propositions de contribution d’environ 5000 signes présenteront l’objet et l’approche envisagées par les auteur.e.s.

Elles sont à envoyer avant le 15 septembre 2019 aux deux co-organisatrices Anaël Marrec et Sarah Claire (adresses : anael.marrec@univ-nantes.fr, sarah.claire@ehess.fr) .

Les contributeurs et contributrices seront sélectionné.e.s au 1er novembre 2019. Les articles feront entre 25 000 et 35 000 signes. Ils sont attendus pour mars 2020 et seront présentés à deux évaluateurs, dans l’optique d’une publication en septembre 2020.

Notes

1 Entendus comme « combinaison originale de diverses filières de convertisseurs qui se caractérisent par la mise en œuvre de sources d’énergie déterminées et par leur interdépendance, à l’initiative et sous le contrôle de classes ou de groupes sociaux, lesquels se développent et se contrôlent » (Debeir, Deléage et Hémery, 2013, p. 25).

2 On peut définir l’invention comme « rebrassage du sens et décrochement relaté» (Hilaire-Pérez, 2010).

3 Telle que définie dans Alain Gras (2003).

4 Vidalou, Jean-Baptise, Être forêts, habiter des territoires en lutte, Zones, 2017.

5 Voir par exemple le site d’EDF : .https://www.edf.fr/en/node/194645

Bibliographie

Bergson, Henri, Essai sur les données immédiates de la conscience, PUF, Paris, 2013.

Brier, Mathieu & Desquesnes, Naïké, Mauvaises mines. Combattre l’industrie minière en France et dans le monde, Agone, Marseille, 2018.

Chartier, Philippe, « L’évolution de la politique de recherche en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables des années 1970 à la fin des années 1990 », Pour mémoire, été 2015.

Debeir Jean-Claude, Deléage Jean-Paul et Hémery Daniel (2013), Une histoire de l’énergie. Les servitudes de la puissance, Flammarion, Paris.

Dubey, Gérard & de Jouvancourt, Pierre (2018), Mauvais temps, anthropocène et numérisation du monde, Dehors, Paris.

Fressoz, Jean-Baptiste (2013), « Pour une histoire désorientée de l’énergie », Entropia, n°15 (numéro spécial « l’histoire désorientée »), septembre 2013.

Grandazzi Guillaume (2006), « L'atome en héritage », in Galia Ackerman (éd).,Les silences de Tchernobyl. Paris, Autrement, « Frontières », p. 193-203.

Gras, Alain (2003), Fragilité de la puissance. Se libérer de l’emprise technologique, Fayard, Paris.

Hartog, François (2003), Régimes d’historicité, présentisme et expériences du temps, Seuil, Paris.

Hecht, Gabrielle (2013), « L’empire nucléaire : les silences des “trente glorieuses”», in Bonneuil, Christophe, Pessis, Céline & Topçu, Sezin, Une autre histoire des trente glorieuses, La découverte, Paris.

Hilaire-Pérez, Liliane (2003), « Pratiques inventives, cheminements innovants, crédits et légitimations », in Liliane Hilaire-Pérez et Anne-Françoise Garçon (dir), Les chemins de la nouveauté. Innover, inventer au regard de l’histoire, Éd. du CTHS, Paris.

Houdart, Sophie (2017), « Les territoires sensibles d’un terrain contaminé », Technique et culture, n°68, p. 89-103.

Joutard, Philippe (2010), « Mémoire collective », in Historiographies, Concepts et débats, Folio, Paris.

Lemarchand Frédérick (2006), « Le futur pour mémoire », in Galia Ackerman (éd).,Les silences de Tchernobyl. Paris, Autrement, « Frontières », p. 211-225.

Marrec, Anaël (2018), « Histoire des énergies renouvelables en France, 1880-1990 », Thèse de doctorat en épistémologie, histoire des sciences et des techniques (dir. Dominique Pécaud et Pierre Teissier) soutenue à l’Université de Nantes.

Martin, Jean-Clet, Plurivers. Essai sur la fin du monde, PUF, Paris, 2010.

Montsaingeon, Baptiste (2016), « De la présence aux restes, les ombres fantomatiques d’un monde d’objets », Socio-anthopologie, n°34.

Nora, Pierre (1984), Lieux de mémoire, Gallimard, Paris.

Robert, Sandrine, « Comment les formes du passé se transmettent-elles ? », Études rurales, vol. 167-168, 2003, p. 115-131.

Rosental Paul-André & Devinck Jean-Claude, « Statistique et mort industrielle. La fabrication du nombre de victimes de la silicose dans les houillères en France de 1946 à nos jours », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2007/3 (n° 95), p. 75-91.

Vidalou, Jean-Baptise, Être forêts, habiter des territoires en lutte, Zones, 2017.

Zachmann, Karin (2012), Past and Present Energy Societies: How Energy Connects Politics, Technologies and Cultures, edited by Karin Zachmann and Nina Möllers, Transcript Verlag, Bielefeld.

Zonabend, Françoise (1989), La presqu’île au nucléaire, Odile Jacob, Paris.


Dates

  • dimanche 15 septembre 2019

Mots-clés

  • mémoire, énergie, temporalités, traces

Contacts

  • Anaël Marrec
    courriel : anael [dot] marrec [at] univ-nantes [dot] fr
  • Sarah Claire
    courriel : sarah [dot] claire [at] ehess [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Anaël Marrec
    courriel : anael [dot] marrec [at] univ-nantes [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Mémoire et énergie », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 12 juin 2019, https://doi.org/10.58079/12vg

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