AccueilL'économie politique des médias classiques à l'ère d'internet et des réseaux socionumériques en Afrique

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L'économie politique des médias classiques à l'ère d'internet et des réseaux socionumériques en Afrique

The political economy in the classic media in the internet age and socio-digital networks in Africa

Approches socio-économiques et logiques de production

Socio-economic approaches and production logics

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Publié le jeudi 20 juin 2019

Résumé

Le présent appel à contribution en vue de la publication d'un ouvrage collectif invite à réflechir sur l'économie des médias classiques à l'ère d'internet et des réseaux socionumériques en Afrique. Il est précisément question d'analyser la façon dont les médias classiques s'adaptent, et se ré-inventent face à l'avènement d'internet et des réseaux socionumériques. En privilégiant les approches théoriques et empiriques, il s'agit de procéder à l'analyse de nouvelles modalités de l'économie des médias classiques à l'aune d'internet et des réseaux socionumériques. L'économie politique des médias renvoie ici à un ensemble bien plus complexe. Elle touche à des aspects aussi divers et variés tels que les transactions, les formes d'organisation, les moyens de subsistance ou de survie, le management de professionnels de médias, les styles et formes de rémunération, les logiques parrallèles de financement, la reconfiguration des formes de contenus médiatiques, etc.

Annonce

Coordination éditoriale 

Simon NGONO (Gresec, Université Grenoble Alpes, France)

Argumentaire

Les médias ne sont pas seulement des structures de production et de diffusion d’informations à destination du grand public, voire des masses. Le terme « médias » désigne aussi, par raccourci, les entreprises médiatiques et, plus généralement, l’ensemble des acteurs qui participent à la production et à la diffusion des contenus médiatiques (Chupin, Hubé, Kaciaf, 2009, p. 46). Ils sont également considérés comme des entreprises au sens économique, encore que certains auteurs précisent qu’ils ne sont pas des entreprises comme les autres compte tenu de la nature des produits qu’ils offrent au public : des produits à valeur symbolique (Sonnac, 2006 ; Sonnac, Gabszewicz, 2013 ; Toussaint-Desmoulins, 2015). Selon Bernard Miège, les médias sont « généralement considérés comme des organisations aux caractéristiques spécifiques, fonctionnant avec régularité à destination de publics bien identifiés et à qui ils diffusent des programmes informationnels, distractifs et culturels, en respectant des modalités économiques qui se sont forgées au cours de leur histoire déjà longue » (Miège, 2007, p. 46). Faire fonctionner un média quel qu’il soit nécessite de lourds investissements. Les opérateurs de médias cherchent la rentabilité synonyme ici de rentrer dans leur frais, voire de faire des bénéfices au-delà d’aider l’État à remplir ses missions de service public.

Dans la plupart des pays africains, on a assisté à la « libéralisation » de l’espace politique et médiatique dans la décennie 90 et ce, à la faveur de mouvements populaires dont le leitmotiv était l’instauration de l’État de droit. Dès lors, l’espace public médiatique connaît un développement sans précédent dans bon nombre de pays africains (Ngono, 2016) et cela se traduit par la création sans arrêt de médias toutes tendances confondues. En effet, l’expression médias classiques renvoie ici à la radio, à la télévision et à la presse écrite.

Précisément, ces médias classiques n’évoluent pas toujours dans un environnement économique qui leur est favorable. Les contraintes juridiques et les pesanteurs structurelles constituent autant d’éléments qui constituent des obstacles au fait pour les médias de devenir des entreprises économiquement viables. Par ailleurs, le marché publicitaire qui s’agrandit mais reste mal reparti (Atenga, Madiba, 2014). Dans des pays où les annonces légales ont été légiférées, l’État garde toujours la main mise sur la distribution dans la mesure où c’est lui qui choisit à qui attribuer la manne. Les contraintes structurelles sont liées ici à l’instrumentalisation de la presse par le pouvoir politique, à travers diverses manœuvres à l’instar de l’aide publique (Faye, 2015). Cette dernière n’est pas conséquente dans la plupart de pays et ne répondre pas par conséquent aux besoins d’investissements et de développement des entreprises de presse. De ce fait, la presse écrite est en difficulté dans bon nombre de pays africains. La vente de journaux au numéro a baissé tout comme les tirages. Ainsi, dans un pays comme le Cameroun, on est parti des tirages atteignant parfois les 180 000 exemplaires pour les journaux comme Le Messager dans les années 1990 (Atenga, 2010, p. 207) à des tirages qui dépassent à peine les 2000 exemplaires aujourd’hui, à l’exception du quotidien pro-gouvernemental Cameroon-tribune. Tout cela amène certains auteurs à reconnaître que les médias classiques traversent aujourd’hui une crise économique sans précédent qui les obligent à se réinventer pour survivre (Bassoni, Joux, 2014).

Cependant, depuis l’avènement d’internet et des réseaux socionumériques (RSN) dont le statut reste ambigu (référence à la considération des RSN et des dispositifs liés à internet comme des médias à part entière ou des médias en devenir), certains techno-déterministes ont tôt fait d’annoncer la mort des médias classiques notamment de la presse écrite (Poulet, 2009). Pour le moment, il n’en est rien et il n’en sera probablement rien si l’on retient qu’historiquement, anciens et nouveaux médias continuent leur cohabitation, justifiant les jeux croisés des acteurs sociaux pour y renforcer leur lisibilité (Cabedoche, 2017). Car la presse écrite autant que les autres médias classiques résistent tant bien que mal à l’euphorie d’internet et des réseaux socionumériques. Bon nombre de chercheurs fondent beaucoup d’espoirs sur internet et les RSN. Il est établi qu’internet et les RSN s’inscrivent dans le quotidien et interviennent dans toutes les dimensions de la vie sociale. Ils ne révolutionnent certes pas les choses mais peuvent contribuer à les améliorer ou à être des opportunités pour des domaines qui savent s’en saisir ou développent de nouvelles façons de faire pour en tirer profit. Des auteurs comme Tristan Mattelart (2006) ont montré le rapport des médias classiques à l’internet et aux usages des RSN. Des travaux menés dans ce sens sont porteurs d’une plus-value pour ceux qui s’intéressent aux rapports médias classiques et internet et ainsi que les RSN (Cabedoche, 2019).

Cependant, certains travaux (Djimeli, 2012 ; Atenga, Madiba, 2012 ; Frère, 2016) pour ce qui concernent l’Afrique francophone n’abordent pas ou suffisamment pas (encore) les transformations en cours dans l’économie des médias classiques depuis l’entrée en scène d’internet et des RSN et d’autres (Sokhna, 2017 ; Moussaoui, 2016) se sont intéressés aux reconfigurations de l’espace médiatique numérique (avec les éditeurs de presse, les auto-éditeurs et les infomédiaires) et à l’introduction des outils technologiques notamment le téléphone portable dans le journalisme (Ouendji Ngatta, 2008). C’est à cet aspect que s’intéresse le présent appel à contribution en vue de la publication d’un ouvrage collectif.

Réfléchir sur l’économie des médias classiques à l’ère d’internet et des RSN, c’est tenter de mettre en intelligibilité le rapport entre les deux segments. Il y a, par exemple, une nouvelle tendance qui se développe sur la plateforme Youtube : les télévisions en ligne. Par ailleurs, s’intéresser à l’économie des médias classiques à l’ère de l’internet et des RSN, c’est aussi étudier par le biais d’une approche socio-économique la production médiatique (Balima, Frère, 2003), en s’appuyant sur le contexte actuel marqué par l’emprise de l’internet et des RSN sur les médias classiques notamment. C’est tenter, en fin de compte, d’examiner les rapports qu’entretiendraient les médias classiques avec internet et les RSN. En d’autres termes, c’est penser les nouvelles modalités de l’économie des médias classiques à l’aune d’internet et des RSN.  

L’économie politique des médias renvoie ici à un ensemble bien plus complexe. Elle touche à des aspects aussi divers et variés tels que les transactions, les formes d’organisation, les moyens de subsistance ou de survie, le management, les styles et formes de rémunération, les logiques parallèles de financement, la reconfiguration de formes de contenus médiatiques, etc.

Les contributions attendues en vue de la publication d’un ouvrage collectif s’inscriront, au niveau théorique, méthodologique et empirique, dans l’une des thématiques suivantes, sans être limitatives :

Forme d’organisation et modèle économique

Avec l’avènement de l’internet et des RSN, les médias classiques sont appelés à se ré-inventer ou à renouveler leur modus operandi quant à la logique de captation, voire de rentabilisation. Les mutations observées depuis lors se rapportent à ce qu’il convient d’appeler la convergence numérique même si le terme est à relativiser selon des auteurs comme Philippe Bouquillion (2016). Dans la plupart des pays d’Afrique, la presse écrite tente une nouvelle expérience : celle d’adapter son contenu aux types de lectorat qu’il soit on-line ou offline. Des applications ont également vu le jour : le cas du quotidien camerounais Mutations en est un exemple. Comment les médias classiques s’organisent-ils ? Comment internet et les RSN favorisent-ils le développement d’autres procédés et de formes d’organisation dans la production de contenu au sein de médias classiques ? Quel est le modèle économique des médias classiques à l’heure d’internet et des RSN ? Quels contenus sont proposés par les médias classiques, que ce soit sur internet ou sur les réseaux socionumériques et pour quelles visées ?

Style et formes de la rémunération

Cet axe invite à examiner les modalités de rémunération des journalistes et autres producteurs de contenus informationnels. Il s’agit ici de voir ce qui est pratiqué pour la rémunération des journalistes pour le travail qu’ils font au quotidien. Il semble néanmoins établi que les journalistes vivent dans des conditions précaires, que les salaires ne sont pas régulièrement payés. La question a régulièrement fait l’objet de débat dans les milieux étatiques. Dans les pays comme le Cameroun, le Gabon, le Sénégal, etc., l’État a signé une convention collective avec les syndicats de journalistes. La convention fixe en effet des barèmes de salaire en fonction du niveau d’étude mais aussi de l’expérience professionnelle. Mais ces conventions collectives n’ont jamais été appliquées par les patrons de presse. Dès lors, comment internet et les RSN peuvent changer, voire modifier les styles et formes de rémunération de journalistes travaillant dans les médias classiques ? Quel mode de rétribution offre l’internet et les RSN chez des professionnels de médias ? Peut-on également parler du circuit informel de la rémunération, voire de la corruption ? (pratique courante à Madagascar, par exemple).

Logiques de financement et de rentabilité parallèle

Cet axe invite à s’inspirer des travaux de pionniers concernant l’économie des médias en Afrique. Il s’agit concrètement de les ré-actualiser, voire de les dépasser et ce, en articulant les perspectives ou en les mettant en lien avec l’avènement d’internet et des RSN. Loin de tomber dans le détermino-centrisme, il est difficile de refuser d’admettre qu’internet et les RSN imposent de nouvelles façons de faire et les amènent à revoir leur propres logiques et stratégies de déploiement en vue de la rentabilité économique. La question est de savoir ce que les médias classiques font avec et/ou par internet et les RSN pour la rentabilité économique. Ou encore comment internet et les RSN amènent les médias classiques à se (re)déployer pour la rentabilité économique ? Sur cet aspect, les contributions attendues peuvent faire allusion aux nouvelles stratégies d’éditorialisation, au recours à des plateformes numériques, voire à la migration des médias classiques vers l’internet ou vers les RSN. Elles peuvent également explorer les logiques de rentabilité parallèle liée à l’entrée en scène d’internet et des RSN dans le processus de développement des médias classiques. Ainsi, les propositions de contribution attendues devraient s’inscrire dans un socle empirique solide.

Moyens, économie de production et reconfiguration des formes de contenu

L’économie de production des contenus informationnels semble avoir connu une nette évolution depuis quelques années. Dans les rédactions, différents moyens, techniques en occurrence, sont utilisés pour la production. Des journalistes tentent ainsi d’utiliser les possibilités offertes par les outils technologiques (téléphones portables, smartphones, Skype, WhatsApp, Facebook live, statuts Messenger, etc.). À partir de démarches empiriques, il s’agit d’examiner les moyens utilisés au niveau des médias classiques pour développer et produire le contenu. Internet et les RSN facilitent-ils de nos jours la production de contenus au niveau des médias classiques ? Comment ces derniers se saisissent-il des opportunités qu’offre internet et les RSN pour produire des contenus adaptés à des exigences du public ? Comment les médias classiques se servent-il d’internet et des RSN pour organiser le travail de production ? En quoi et dans quel cas internet les RSN permettent-ils aux médias classiques de limiter ou de faire des économies en termes de production de contenus informationnels ? Pour les médias classiques, les coûts de production ont-ils changé depuis l’avènement d’internet et des RSN ?

Calendrier et modalités de soumission 

15 novembre 2019 : soumission de la proposition de chapitre d’ouvrage

en français ou en anglais sous forme d’un résumé de 500 mots espaces compris comportant 5 mots-clés. La proposition doit être accompagnée des noms, affiliations et adresses e-mail de ou des auteur(s). 

Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : ngonosimon@yahoo.fr

La réception de chaque proposition de chapitre donnera lieu à un accusé de réception par courriel.

  • 30 novembre 2019 : notifications des résultats.
  • 28 février 2020 : soumission du texte, 45.000 signes espaces compris.
  • Juillet 2020 : parution de l’ouvrage

Les propositions et les textes seront examinées en double aveugle. Les consignes éditoriales seront communiquées aux auteurs dont les propositions auront été retenues.

Comité scientifique

  • Dr. BAHI Aghi, Université de Cocody, Côte d’Ivoire
  • Dr. AMINA DJOULDE Christelle, Université de Ngaoundéré, Cameroun
  • Pr. ATENGA Thomas, Université de Douala, Cameroun
  • Pr. CABEDOCHE Bertrand, Université Grenoble Alpes, France
  • Pr. DAMOME Etienne, Université Bordeaux Montaigne, France
  • Dr. DJIMELI Alexandre, Université de Dschang, Cameroun
  • Pr. MADIBA Georges, Université de Douala, Cameroun
  • Dr. OVOUNDAGA Marcy Delsione, Université Grenoble Alpes, France
  • Dr. RAKOTOARY Sarah, Université  Lyon 1, France
  • Dr. SOKHNA FATOU Seck-Sarr, Université Gaston Berger, Sénégal

Références bibliographiques

ATENGA Thomas, MADIBA Georges (2012), La communication au Cameroun : les objets, les pratiques, Paris, Archives Contemporaines Editions, 180 p.

ATENGA Thomas (2010), « Pius Njawé (1957-2010) : portrait posthume d’un journaliste de combat », Politique africaine, 2010/3, n°119, pp. 207-215.

BALIMA Serge Théophile, FRERE Marie-Soleil (2003), Médias et communications sociales au Burkina Faso. Approche socio-économique de la circulation de l’information, Paris, éditions L’Harmattan, 342 p.

BASSONI Marc, JOUX Alexandre (2014), Introduction à l’économie des médias, Paris, éditions Armand Colin, 252 p.

BOUQUILLION Philippe (2016), « Numérique et industries culturelles, une approche communicationnelle », Les Enjeux de l'information et de la Communication, n°17/3A, pp. 5-19.

CABEDOCHE Bertrand (2019), « Une recherche de plus en plus structurante depuis l’Afrique sur la relation entre les technologies de l’information et de la communication et le changement social », pp. 329-399, in ATENGA Thomas (dir.), Les apories des questions de développement dans les sciences de l’information et de la communication en Afrique. Mélanges offerts au Professeur Missè Missè, Douala, Bruxelles, Academia Bruxelles.

CABEDOCHE Bertrand (2017), « Deconstructing and reconfiguring ICTs and Social Change in the Third Millenium. A state of the African contribution », in Dossier : L'internationalisation de la culture, de l'information et de la communication II : l’emprise progressive des industries de la communication sur les industries culturelles et créatives, Les Enjeux de l’information et de la communication, n° 18/3A, pp. 5-50.

CHUPIN Ivan, HUBE Nicolas, KACIAF Nicolas (2009), Histoire politique et économique des médias en France, Paris, éditions La Découverte, 128 p.

DJIMELI Alexandre (2012), Le capital contre le journalisme. La presse camerounaise entre missions sociales et obligations de rentabilité, Yaoundé, éditions Ifrikiya.

FAYE, Mor (2015), « Bilan et perspectives de l’aide de l’état à la presse au Sénégal », Les Enjeux de l’information et de la communication, n° 16/1, pp. 19-27.

FRERE Marie-Soleil (2016), Journalismes d’Afrique, Louvain-la-Neuve, éditions De Boeck Supérieur s.a., 256 p.

MIEGE, Bernard (2007), La société conquise par la communication, tome 3, Grenoble, Pug, 236 p.

NGONO Simon (2016), Les Débats télévisés dans l’espace public au Cameroun, Paris, éditions Edilivre, 168 p.

OUENDJI NGATTA Norbert (2008), Les journalistes à l’heure du téléphone portable : usages et enjeux dans les médias camerounais : réflexions à la lumière de l’expérience française, thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication, Université Bordeaux 3.

POULET Bernard (2009), La fin des journaux et l’avenir de l’information, Paris, éditions Gallimard, 217 p.

SOKHNA FATOU Seck-Sarr (2017), La presse en ligne en Afrique francophone. Dynamiques et défis d’une filière en construction, Paris, éditions L’Harmattan, 236 p.

SONNAC Nathalie, « Les médias : une industrie à part entière et entièrement à part », Questions de communication, n° 9, pp. 455-473.

SONNAC Nathalie, GABSZEWICZ Jean (2013), L’industrie des médias à l’ère numérique, Paris, éditions La Découverte, 126 p.

TAIEBI MOUSSAOUI Fatima Zohra (2016), « Le développement de la presse électronique en Algérie : Des dispositifs aux pratiques journalistiques », L’Année du Maghreb, n° 15, pp. 61-76.

TOUSSAINT-DESMOULINS Nadine (2015), L’économie des médias, Paris, Puf, 128 p.

TRISTAN Mattelart (2016)), « Déconstruire l’argument de la diversité de l’information à l’heure du numérique : le cas des nouvelles internationales », Les Enjeux de l’information et de la communication, n° 17/2, pp. 113-126.

                                                                                       

Catégories

Lieux

  • Grenoble, France (38)

Dates

  • vendredi 15 novembre 2019

Fichiers attachés

Mots-clés

  • média, radio, presse écrite, télévision, internet, RSN, production, journalisme, Afrique

Contacts

  • Simon Ngono
    courriel : ngonosimon [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Simon Ngono
    courriel : ngonosimon [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L'économie politique des médias classiques à l'ère d'internet et des réseaux socionumériques en Afrique », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 20 juin 2019, https://doi.org/10.58079/12z4

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