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Mobilisations de vulnérabilité

Mobilisations of vulnerability

Revue « Genre, Sexualité & Société », n° 23

Genre, Sexualité & Société journal, issue 23

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Publié le vendredi 28 juin 2019

Résumé

Le dossier de la revue Genre, Sexualité & Société a pour objectif d'interroger le rapport entre la vulnérabilité et la capacité d'agir sous un angle d'approche spécifique que constituent les pratiques militantes et les mobilisations collectives féministes. À la lumière de l’idée butlerienne de « mobilisations de vulnérabilité », nous souhaitons mettre en avant les dimensions subversive et transformatrice de la vulnérabilité, réinterroger cette notion à partir des formes concrètes d’action collective et de résistance qu’elle motive. Plus particulièrement, dans le cadre de ce dossier, il s’agira d’expliciter les modalités d’agir, de résister et de contester à partir des situations de vulnérabilité qui affectent les femmes, les pratiques d’émancipation et d’empowerment féminins, ainsi que les conditions de mobilisation et d’alliance entre femmes, à la fois au sens de la vulnérabilité et de la précarité liées à l’action politique plurielle et intersubjective et comme ce d’où relève la capacité de construire un nouveau monde.

Annonce

Direction

Sous la direction de Axelle Cressens et Aurélie Knüfer

Argumentaire

La notion de vulnérabilité apparaît aujourd’hui au cœur des problématiques sociales et politiques et marque le tournant éthique dans le domaine des sciences humaines et sociales, en tant que « point de référence partagé » (Gilson, 2014 : 4) par ces disciplines. Loin d’être un phénomène unifié ou univoque, la vulnérabilité prend des formes multiples et se différencie quant à ses causes et ses degrés, ou encore selon ses contextes et ses situations. Elle peut être pensée comme exposition au risque ou susceptibilité des corps à la blessure ou la violence ; elle peut devenir l’objet de la sollicitude (care), faisant appel à une réparation ou un remède ; la vulnérabilité peut enfin désigner la sensibilité aux autres, la capacité d’être-affecté·e par la situation d’autrui. Cependant, malgré la multiplicité des significations de la vulnérabilité, une approche semble dominer ses différents aspects en l’inscrivant dans l’ordre du passif : on tend souvent à réduire la vulnérabilité à une sorte de passivité fragile et impuissante, à une réceptivité inerte qui exclut tout agir, à un être-affecté·e dépourvu de toute puissance d’affecter[1]. Ainsi, la passivité serait déterminante dans les conceptions de la vulnérabilité comme exposition à la blessure, comme objet du care ou comme réceptivité à l’égard de l’autre.

La passivité est-elle cependant une caractéristique fondamentale de la vulnérabilité ? Le fait d’être vulnérable suffit-il pour ôter au sujet sa capacité d’agir ? La notion de vulnérabilité n’indique-t-elle pas une possibilité d’action qui, même dans des situations d’impuissance, se mobilise contre la dépossession et l’injustice ? Et agir, n’est-ce pas aussi en même temps « être vulnérable dans son audace » (Gilson, 2014 : 40) – se mettre en risque, s’exposer, ou encore s’engager dans l’incertitude et l’imprévisibilité propres à toute action véritable (voir Ziarek, 2013) ?

Le rapport entre la vulnérabilité et la puissance d’agir, ou l’agentivité (agency), fait l’objet, ces dernières années, de plusieurs questionnements féministes. Les approches féministes du care et les « éthiques de la vulnérabilité » l’interrogent dans le cadre du débat sur le concept d’autonomie pour mettre en question la posture invulnérable du sujet autonome et agissant (Mackenzie et Stoljar, 2000 ; Mackenzie, et al., 2013 ; Gilson, 2014). Dans Rassemblement (2015), Judith Butler souligne l’impératif de « comprendre la relation entre la vulnérabilité et ces formes d’activité qui marquent notre survie, notre épanouissement, notre résistance politique » (230). Elle poursuit ce projet, avec Zeynep Gambetti et Leticia Sabsay, dans le collectif Vulnerability in Resistance (2016), visant à inscrire la vulnérabilité dans le champ de l’action politique et à la repenser à partir de la résistance, en termes d’exposition délibérée des corps rassemblés dans l’espace public. Cette tentative de la pensée non-dualiste de la vulnérabilité – c’est-à-dire en dehors de l’opposition binaire entre, d’une part, la vulnérabilité comprise comme passivité et faillibilité et, d’autre part, la capacité d’agir et de résister comme propriété du sujet invulnérable – constitue pour Butler une « tâche féministe » (2016 : 25), confrontée notamment à la question de « comment penser conjointement la vulnérabilité des femmes et les modes d’agir féministes » (in Gardey et Kraus, 2016 : 250). Dans des termes semblables, Sandra Boehringer et Estelle Ferrarese évoquent, dans leur introduction à Corps vulnérables (2015) comme étant « [l]a tâche d’une théorie féministe », celle de « penser ensemble vulnérabilité et puissance d’agir, exposition et transformation sociale » (16). La possibilité de cette conjonction renvoie, selon les autrices, à l’un des aspects qui permettent l’usage féministe de la notion de vulnérabilité (15). Enfin, Ewa Plonowska Ziarek (voir son article de 2013, en particulier la partie sur « Vulnerability and Action »), en se demandant « quel mode d’action et quelle agency » sont impliquées par la vulnérabilité (76), revendique pour celle-ci, entre autres significations pouvant être mobilisées par l’analyse féministe, le sens de la lutte pour la liberté (68), de la condition « habilitante » (enabling) et « paradoxale » de la transformation politique (81).

En inscrivant la problématique du présent dossier dans cette série de questionnements, nous espérons contribuer à ce que Boehringer et Ferrarese ont formulé comme « réflexion sur la pertinence du concept de vulnérabilité pour le féminisme » (15)[2]. Il s’agira de montrer comment la mise en question par l’analyse féministe de la prétendue incompatibilité entre vulnérabilité et puissance d’agir produit « un autre discours sur la vulnérabilité » (Ziarek, 2013 : 68) au-delà des déterminations dualistes, crée une possibilité de la redéfinir et d’approfondir son potentiel politique. Ainsi, la vulnérabilité ne devient ni l’objet de déni, ni celui d’appropriation, elle ne se mesure plus uniquement par la puissance d’agir d’autrui qui constitue une menace ni par l’effacement de la puissance d’agir du sujet vulnérable (voir Boehringer et Ferrarese, 2015 : 14), mais se manifeste comme force mobilisante et condition inébranlable de la résistance et de l’action plurielle.

Notre projet ne se résume cependant pas à une entreprise exclusivement théorique ou réflexive. Tout au contraire, l’étude de la vulnérabilité en termes d’action et de transformation politique privilégie la prise en compte des expériences quotidiennes et ouvre la voie aux contributions empiriques sur la question. Afin de concrétiser celle-ci, nous proposons un angle d’approche qui permettrait d’articuler la relation entre la vulnérabilité et la capacité d’agir dans le cadre des recherches féministes, à savoir considérer la vulnérabilité dans les contextes de pratiques militantes et de mobilisations collectives féministes. À la lumière de l’idée butlerienne de « mobilisations de vulnérabilité » (mobilizations of vulnerability, voir Rassemblement, 230), nous souhaitons ainsi mettre en avant les dimensions subversive et transformatrice de la vulnérabilité, réinterroger cette notion à partir des formes concrètes d’action collective et de résistance qu’elle motive. Plus particulièrement, dans le cadre de ce dossier, il s’agira d’expliciter les modalités d’agir, de résister et de contester à partir des situations de vulnérabilité qui affectent les femmes, les pratiques d’émancipation et d’empowerment féminins, ainsi que les conditions de mobilisation et d’alliance entre femmes, à la fois au sens de la vulnérabilité et de la précarité liées à l’action politique plurielle et intersubjective et comme ce d’où relève la capacité de construire un nouveau monde (« world-building capacity », Arendt, 2013).

Nous espérons, à la lumière de cette approche, pouvoir mieux éclairer d’autres acceptions de la vulnérabilité (comprise comme réceptivité, exposition ou encore précarité), développées au sein des recherches féministes. Toutefois, nous n’accordons pas ici d’emblée les limites à la signification de la vulnérabilité qui est une notion plurivoque et contestée, afin de pouvoir l’étudier sous des aspects pluriels et au sein de diverses perspectives disciplinaires et interdisciplinaires : ce sera justement l’un des enjeux de ce numéro que d’essayer de bâtir une (des) définition(s) de la vulnérabilité à partir de cette multiplicité d’approches.

Cette problématique a d’abord été formulée dans le cadre d’une journée d’études[3] qui s’est tenue en octobre 2018 à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et qui a réuni de jeunes chercheur·e·s et des chercheures confirmées en sociologie, science politique, philosophie. Si nous proposons à présent un projet de numéro thématique, c’est que nous souhaitons poursuivre cette discussion et aussi ouvrir un espace à d’autres questionnements auxquels peut conduire le dépassement de l’opposition entre la vulnérabilité et la puissance d’agir à la lumière de la mobilisation et de la résistance, ainsi qu’à d’autres disciplines et approches. Voici, à titre d’exemple et d’une façon non-exhaustive, quelques pistes qui pourront être abordées dans le cadre de ce dossier :

  • la vulnérabilité comme moteur de la transformation politique et de la « lutte pour la liberté » (Ziarek) ;
  • vulnérabilité et action concertée, question des alliances et de l’agentivité intersubjective, vulnérabilité « en coalitions » (e.g. « coalitions de survie », Reagon, 2000) ;
  • vulnérabilité ou précarité de l’action, agir comme être-vulnérable ;
  • vulnérabilité, résistance et violence ; questions de l’exposition délibérée à la violence (Butler, 2016 et Butler, et al., 2016), de l’auto-défense (Dorlin, 2013 et 2017), de la survie (Kelly, 1988), etc. ;
  • vulnérabilité et émancipation, pratiques d’empowerment;
  • vulnérabilité et sexualité dans le contexte de mobilisations collectives.

Les propositions d’articles auront une approche féministe/genre et se situeront dans une large perspective pluridisciplinaire, tout en portant sur la problématique désignée, dans une orientation aussi bien théorique (proposant une analyse des notions de vulnérabilité, d’agentivité, de résistance, de mobilisation, d’action collective, d’alliance, etc. ou éclairant des débats féministes sur ces sujets) qu’empirique (explicitant diverses expériences et situations de « mobilisation des vulnérabilités », pratiques militantes, etc.). Nous accepterons très volontiers les contributions de jeunes chercheur·e·s (doctorant·e·s ou jeunes docteur·e·s ayant soutenu leur thèse dans les 3 dernières années).

Soumettre une proposition

Les propositions d’articles doivent être envoyées pour le 15 juillet 2019

aux coordinatrices (axelle.cressens(at)gmail.com et aurelie.knufer(at)gmail.com).

Le fichier, en format .pdf, .doc ou .docx, contiendra :

  • le titre envisagé
  • les nom(s) et prénom(s) de l’autrice·teur (des autrices·teurs) et son (leurs) adresse(s) mail
  • un résumé de 5000 signes maximum (espaces et notes comprises) présentant le projet de l’article
  • une brève bibliographie (jusqu’à 5 références)

Les autrice·teur·s seront notifié·e·s par mail de l’acceptation de leur proposition début septembre 2019.

Les articles, inédits, sont à transmettre le 15 novembre 2019 au plus tard. Il est indispensable de suivre les instructions typographiques pour la rédaction des articles (disponibles en ligne : https://gss.revues.org/747). Conformément à la politique éditoriale de la revue, chaque article sera soumis à une double évaluation anonyme. Le dossier est à paraître au printemps 2020.

Bibliographie

ARENDT Hannah, Essai sur la révolution, Paris, Gallimard, 2013 (1963).

ARENDT Hannah, Condition de l’homme moderne, Paris, Calmann-Lévy, 2018 (1958).

BOEHRINGER Sandra, FERRARESE Estelle (dir.), Corps vulnérables, Cahiers du genre, n° 58, 2015.

BOEHRINGER Sandra, FERRARESE Estelle, « Féminisme et vulnérabilité », introduction à Corps vulnérables, Cahiers du genre, n° 58, 2015, pp. 5-19.

BUTLER Judith, « Bodily Vulnerability, Coalitions, and Street Politics », in SABADELL-NIETO Joana, SEGARRA Marta (dir.), Differences in Common: Gender, Vulnerability, and Community, Amsterdam/New York, Rodopi, 2014, pp. 99-120.

BUTLER Judith, Rassemblement : pluralité, performativité et politique, Paris, Fayard, 2016 (2015).

BUTLER Judith, « Vulnérabilité, précarité et coalition », in GARDEY Delphine, KRAUS Cynthia (dir.), Politiques de coalition : Penser et se mobiliser avec Judith Butler/Politics of Coalition: Thinking Collective Action with Judith Butler, Zurich/Genève, Seismo, 2016, pp. 250-271.

BUTLER Judith, « Rethinking Vulnerability and Resistance », in BUTLER Judith, GAMBETTI Zeynep, SABSAY Leticia (dir.), Vulnerability in Resistance, Durham, Duke University Press, 2016, pp. 12-27.

BUTLER Judith, GAMBETTI Zeynep, SABSAY Leticia (dir.), Vulnerability in Resistance, Durham, Duke University Press, 2016.

BUTLER Judith, ATHANASIOU Athena, Dépossession, Bienne/Berlin, Diaphanes, 2016 (2013).

DORLIN Elsa, « La violence comme praxis libératrice : de Frantz Fanon à l’autodéfense », entretien avec Elsa Dorlin par Cécile Lavergne et Hourya Bentouhami, in CUKIER Alexis et al. (dir.), Émancipations. Les métamorphoses de la critique sociale, Paris, Éditions du Croquant, 2013, pp. 245-261.

DORLIN Elsa, Se défendre : une philosophie de la violence, Paris, Zones, 2017.

FERRARESE Estelle, « Vivre à la merci. Les trois figures de la vulnérabilité dans les théories politiques contemporaines », Multitudes, n° 37-38, 2009, pp. 132-142.

FERRARESE Estelle, « Vulnerability: A Concept With Which to Undo the World As It Is? », introduction à The Politics of Vulnerability, Critical Horizons, vol. 17, n° 2, 2016, pp. 149-159.

FERRARESE Estelle, « The Vulnerable and the Political. On the Seeming Impossibility of Thinking Vulnerability and the Political Together and Its Consequences », The Politics of Vulnerability, Critical Horizons, vol. 17, n° 2, 2016, pp. 224-239.

FRASER Nancy, Le féminisme en mouvements : des années 1960 à l'ère néolibérale, Paris, La Découverte, 2012.

GAILLE Marie, LAUGIER Sandra (dir.), Grammaires de la vulnérabilité, Raison publique, n° 14, avril 2011.

GARDEY Delphine, KRAUS Cynthia (dir.), Politiques de coalition : Penser et se mobiliser avec Judith Butler/Politics of Coalition: Thinking Collective Action with Judith Butler, Zurich/Genève, Seismo, 2016.

GARRAU Marie, Politiques de la vulnérabilité, Paris, CNRS Éditions, 2018.

GILSON Erinn C., The Ethics of Vulnerability: A Feminist Analysis of Social Life and Practice, New York, Routledge, 2014.

KELLY Liz, Surviving Sexual Violence, Cambridge, Polity Press, 1988.

LIEBER Marylène, Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question, Paris, Presses de Sciences Po, 2008.

MACKENZIE Catriona, STOLJAR Natalie (dir.), Relational Autonomy: Feminist Perspectives On Autonomy, Agency and the Social Self, Oxford/New York, Oxford University Press, 2000.

MACKENZIE Catriona, ROGERS Wendy, DODDS Susan (dir.), Vulnerability: New Essays In Ethics and Feminist Philosophy, Oxford, Oxford University Press, 2013.

MARTÍNEZ Maria (dir.), Agencias desde la vulnerabilidad, Papeles del CEIC, vol. 2019/1, mars 2019. (URL : https://www.ehu.eus/ojs/index.php/papelesCEIC/issue/view/Agencias%20desde%20 la%20vulnerabilidad, consulté le 30/03/2019)

MCNAY Lois, Gender and Agency: Reconfiguring the Subject In Feminist and Social Theory. Cambridge, Polity Press, 2000.

REAGON Bernice Johnson, « Coalition Politics: Turning the Century », in SMITH Barbara (dir.), Home Girls. A Black Feminist Anthology, New Brunswick, Rutgers University Press, 2000, pp. 343-356.

SABADELL-NIETO Joana, SEGARRA Marta, « Impossible Communities? On Gender, Vulnerability and Community », in SABADELL-NIETO Joana, SEGARRA Marta (dir.), Differences in Common: Gender, Vulnerability, and Community, Amsterdam/New York, Rodopi, 2014, pp. 7-18.

ZIAREK Ewa Plonowska, « Feminist Reflections On Vulnerability: Disrespect, Obligation, Action », SubStance, vol. 43, n° 3, 2013, pp. 67-84.

Notes

[1] Erinn Gilson associe cette tendance à ce qu’elle appelle « reductively negative understanding of vulnerability », qui restreint et dévalue la vulnérabilité, en la réduisant à une simple susceptibilité d’être blessé·e et en l’interprétant négativement en termes de déficience et d’incapacité (voir Gilson, 2014 : 5).

[2] Corps vulnérables, le numéro de Cahiers du genre sous la direction de Sandra Boehringer et Estelle Ferrarese, à la différence de la plupart des études francophones sur la vulnérabilité met au centre le lien entre cette notion et les problématiques du genre. Notre propre projet se trouve en continuité avec leur travail, quoique proposant un angle différent : pour Boehringer et Ferrarese, il s’agit avant tout d’interroger la production des corps vulnérables et la distribution différentielle (genrée) de la vulnérabilité, cette dernière étant définie comme « l’exposition du corps, sa perpétuation ou son intégrité à une menace exogène et humaine… » (2015 : 5). Sans nous opposer à cette approche, nous nous centrons plutôt sur le rapport entre la vulnérabilité et la puissance d’agir, envisagé depuis la perspective du genre (point également mentionné par les autrices, comme nous venons de le citer), en nous adressant à la thématique de l’agentivité intersubjective/plurielle, des résistances politiques et des mobilisations collectives.

[3] Le programme de la journée est consultable ici.


Dates

  • lundi 15 juillet 2019

Mots-clés

  • vulnérabilité, capacité d'agir, résistance, mobilisation collectives féminisme

Contacts

  • Aurélie Knüfer
    courriel : aurelie [dot] knufer [at] gmail [dot] com
  • Axelle Cressens
    courriel : axelle [dot] cressens [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Axelle Cressens
    courriel : axelle [dot] cressens [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Mobilisations de vulnérabilité », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 28 juin 2019, https://doi.org/10.58079/132s

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