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Penser le politique par les déchets

Thinking politics through waste

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Publié le lundi 15 juillet 2019

Résumé

Les recherches sur les déchets font l’objet d’un intérêt majeur depuis une décennie dans le champ des sciences sociales. Cet intérêt est à mettre en relation avec les enjeux que pose leur gestion dans un contexte de montée en puissance de la problématique environnementale, mais aussi de leur présence croissante tant dans nos espaces (publics, privés, de travail, de loisir) que dans nos existences matérielles quotidiennes et nos expériences cognitives.

Annonce

Argumentaire

Les recherches sur les déchets font l’objet d’un intérêt majeur depuis une décennie dans le champ des sciences sociales. Cet intérêt est à mettre en relation avec les enjeux que pose leur gestion dans un contexte de montée en puissance de la problématique environnementale, mais aussi de leur présence croissante tant dans nos espaces (publics, privés, de travail, de loisir) que dans nos existences matérielles quotidiennes et nos expériences cognitives.

La question des déchets a été investie par les sciences sociales selon cinq perspectives principales :

Les politiques environnementales 

Dans ce domaine se rangent les travaux sur les initiatives locales visant à promouvoir des formes innovantes et alternatives de traitement des déchets (Dumain, Rocher, 2017 ; Cirelli, Maccaglia, Melé, 2017), ainsi que les travaux s’intéressant aux dimensions sociales des activités de récupération (Benelli, et al., 2017 ; Brodiez-Dolino, 2009). Les politiques environnementales sont aussi questionnées en tant que vecteur d’une normalisation des comportements (Barbier 2002 ; Rumpala, 1999, 2009).

Les situations de conflit liées à l’installation ou à l’exploitation d’équipements de traitement 

Les recherches qui s’inscrivent dans cette perspective ont notamment donné lieu à des réflexions sur la productivité des conflits (Bobbio, Melé, Ugalde, 2016), l’engagement citoyen et le sentiment de « concernement », c’est-à-dire la volonté de la part des citoyens et de la société civile de reprendre la main sur une gestion des déchets placée sous le contrôle des experts, des industriels et des décideurs politiques ou administratifs (Hajek, 2013).

La territorialisation de la gestion, circulation des matières et traitement des déchets 

Les travaux développés dans cette perspective se donnent pour objectif d’analyser les flux de matières et d’énergie à l’échelle d’un territoire (Barles, 2014 ; Durand, Bahers, Beraud, 2016 ; Garcier, 2014 ; Garcier et al. 2017). Le niveau mondial est également le cadre d’investigations pour une approche spatialisée de la gestion des déchets, qui montre en particulier les logiques d’interdépendance entre territoires producteurs et récepteurs pour le stockage ou la valorisation (Lepawsky, McNabb 2010 ; Cavé, 2015), et le processus d’internationalisation de l’économie des déchets.

L’économie informelle 

La réflexion sur l’informalité a connu à partir des années 2000 un renouvellement avec la question des déchets. La notion est mobilisée dans les villes du Sud pour analyser le travail et la place des récupérateurs de déchets dans un secteur économique soumis à des logiques de privatisation (OIT, 2014 ; Gutberlet, 2008 ; Scheinberg, 2011 ; Cirelli, Florin, 2015 ; Jaglin et al. 2018), et dans les villes du Nord pour rendre compte de l’apparition de nouvelles figures de la pauvreté urbaine (Rullac, Bazin, 2014 ; Milliot, 2016).

Le rapport des individus aux déchets et les enjeux éthiques de leur prise en charge

Les pratiques ordinaires de récupération et le devenir des objets délaissés sont désormais au centre d’une réflexion sur les enjeux posés par une économie de consommation de masse et la raréfaction des matières premières. Cette approche interroge tout particulièrement la dimension éthique et « les jeux de caractérisation morale » (Ortar, Anstett, 2017) de la promotion des pratiques de tri et de recyclage en mettant en lumière le caractère politique du déchet.

Nous faisons ainsi le constat que la question des déchets est plus rarement envisagée à partir d’une lecture politique, c’est-à-dire d’une approche qui s’attache à investir les déchets comme un champ où s’expriment des rapports de pouvoir et d’emprise sur le territoire portés par des acteurs avec des intérêts et des agendas différents. Dans cette optique, les réflexions qui seront proposées peuvent mobiliser tout type de déchet sans restriction (déchets ménagers, déchets des activités économiques dangereux ou non, déchets solides ou non), dans la mesure où l’enjeu n’est pas tant de questionner un type de déchet et les politiques qui le cadrent, mais le jeu social qui se construit à la faveur de ce cadrage et les logiques qui organisent les relations entre les acteurs partie prenante de ce jeu.

Dans une perspective diachronique, les historiens de la ville ont proposé une lecture politique des processus décisionnels concernant les évolutions de la gestion de l’eau et des déchets (Melosi 1981 ; Tarr 1996 ; Frioux 2013). La dimension politique n’est cependant qu’une clé de lecture d’une analyse, qui ambitionne avant tout de construire une histoire des formes de l’action publique en lien avec les enjeux environnementaux en contexte urbain. En France, par exemple, la gestion des déchets nucléaires et ménagers a fait l’objet de travaux qui ont souligné les controverses, les contraintes techniques et les intérêts qui caractérisent l’entrée en politique de cet objet jusque-là confiné dans le domaine du technique (Barthe 2006 ; Rocher 2006). D’autres études portant sur d’autres contextes nationaux ont analysé les transformations qui ont caractérisé le gouvernement des déchets dans les vingt dernières années, illustrant notamment l’implication toujours plus importante de nouveaux acteurs dans leur prise en charge (entreprises, bureaux d’études, associations, etc.) et les transformations du rôle de l’État dans la gestion des déchets au regard de sa position historique en tant que porteur de l’intérêt général (Davies 2006). Par ailleurs, les réflexions construites dans le cadre d’une approche d’écologie politique ont dirigé la focale, d’une part, sur les processus de déterritorialisation et reterritorialisation qui découlent de la circulation des déchets (Heyen et. al. 2007) et, d’autre part, sur les nouveaux rapports de force qui se constituent autour de l’appropriation des déchets et de leur valorisation dans une optique de justice sociale et environnementale (Demaria, Schindler, 2015 ; Cornea et al. 2017).

Dans cet appel à propositions, les déchets peuvent être analysés comme un objet « politique », au sens où les enjeux associés à leur gestion véhiculent des rapports de force qui ont une incidence sur la conduite des affaires publiques (Godard, Donzel, 2014), la construction de l’intérêt général et la formulation des orientations qui inscrivent une société dans son avenir (Maccaglia, 2013 ; Verdeil, 2017). Les déchets sont un point de contact privilégié entre pouvoirs publics et opérateurs privés car : 

1) Les déchets, il faut bien les « mettre quelque part » : cette situation crée une condition de dépendance des pouvoirs publics vis-à-vis d’interlocuteurs qui disposent de disponibilités foncières et financières pour implanter des équipements de traitement. Différents contextes nationaux ont montré comment des acteurs privés ont constitué une situation de monopole de la gestion des déchets, notamment par une maîtrise du territoire et se sont imposés comme des interlocuteurs incontournables des autorités locales quelles que soient les majorités au pouvoir (si la Campanie, la Sicile et le Latium en Italie constituent trois exemples emblématiques, des situations qui ne manquent pas d’interpeller s’observent également dans d’autres agglomérations métropolitaines occidentales comme New York) ;

2) Les normes environnementales et sanitaires sont de plus en plus contraignantes, ce qui impose d’avoir recours à des interlocuteurs en capacité de proposer des process industriels qui répondent à ces normes ;

3) La gestion des déchets est un vecteur de marchés publics, dont l’attribution s’accompagne d’une intense circulation de ressources financières mais aussi politiques. 

L’objectif de ce dossier thématique est d’ouvrir un espace de discussion pluridisciplinaire sur le rapport entre déchets et politique. L’idée de politique renvoie ici aux rapports de force et aux relations de pouvoir qui se construisent autour de la gestion des déchets et qui révèlent les mécanismes et modalités d’institutionnalisation et de gouvernement d’une société, mais aussi aux processus de politisation associés aux engagements à titre individuel et collectif dans la prise en charge des déchets et à l’animation d’un débat public en lien avec celle-ci.

Les contributeurs sont invités à participer à la construction d’une problématique de travail qui ambitionne de mettre en lumière la composante politique de la gestion des déchets, dans le cadre d’une approche qui place l’espace (et ses déclinaisons en termes de territoire, territorialité et territorialisation) au centre de la réflexion. C’est-à-dire proposer une réflexion qui articule spatialité et politique pour appréhender ce qui se joue dans la construction des choix collectifs (en matière de gestion des déchets, d’équipements du territoire en installation de traitement) et la politisation de la gestion à partir d’enjeux locaux.

Cinq perspectives de travail ont été identifiées sur la base de ce constat :

1) La politisation de la gestion 

Soit les modalités au travers desquelles les pouvoirs publics instrumentalisent la gestion des déchets en vue de répondre à des objectifs politiques comme la construction du consensus électoral et l’animation de fidélités clientélaires (par la distribution d’emplois), ou le financement illicite d’activités politiques (via des prélèvements sur les contrats publics). La gestion des déchets, en rendant possible la production de ressources politiques, constitue un outil de régulation sociale.

2) Les relations d’affaires entre pouvoirs publics et opérateurs industriels 

Soit les conditions dans lesquelles les marchés publics en matière de gestion des déchets sont négociés et les partenariats entre acteurs publics et privés qui se mettent en place, voire des coalitions plus durables sur la base d’intérêts partagés. La gestion des déchets constitue un des espaces à partir desquels s’élaborent des arrangements formels en vue de contractualiser une prestation de service, mais également des arrangements informels et illicites qui visent à satisfaire des intérêts privés (corruption). La gestion des déchets apparaît comme un champ où se construisent des positions politiques, mais aussi économiques comme en témoigne la concurrence entre les grands opérateurs du secteur (la conquête de parts de marché dans l’espace national sert de tremplin, grâce à la surface médiatique que cela procure, pour répondre à des appels d’offres à l’international).

3) La construction du pouvoir local en lien avec la gestion des déchets 

Soit le mode de gouvernement élaboré au travers des politiques publiques des déchets, qui instrumentalise par exemple des situations de crise et de dysfonctionnement pour réorganiser la filière déchets (ces situations sont conçues comme des fenêtres d’opportunité).

4) L’animation de la société locale par les acteurs associatifs (associations de riverains, environnementales, etc.) :

Soit la manière dont la question des déchets contribue à la formation de groupes organisés qui participent à l’animation du débat public et prennent une part active à l’élaboration et/ou à la mise en œuvre des politiques publiques des déchets au niveau local.

5) La micropolitique de l’engagement 

Qu’est-ce qui se joue de politique dans nos actes quotidiens lorsque nous accomplissons des gestes ordinaires (trier, recycler, réemployer) avec la conviction qu’ils auront un effet à l’échelle globale sur le plan environnemental ? Cet engagement peut se traduire aussi par des postures de surveillance et de contrôle des individus dans leur espace de proximité pour s’assurer du bon accomplissement des consignes (tri, dépôts sauvages, etc.)

Sont également bienvenues les contributions qui, quand bien même ne s’inscrivant pas directement dans la perspective ouverte par ces cinq pistes de réflexion, répondraient à la problématique de travail proposée par le dossier et envisageraient donc d’une façon ou d’une autre le politique en relation avec l’action publique dans le champ des déchets à partir d’un questionnement mobilisant la notion d’espace.

Délais et consignes

Les auteurs peuvent s’adresser aux coordinateurs du numéro, Fabrizio Maccaglia, Université de Tours, UMR CITERES du CNRS, maccaglia@univ-tours.fr et Claudia Cirelli, Université de Tours, UMR CITERES du CNRS, cirelli@univ-tours.fr pour signaler leur intérêt dans un résumé d’une page

pour le 01 octobre 2019.

Une réponse sera envoyée aux auteurs : fin octobre 2019. L'envoi des articles définitifs devra être fait pour le 31 janvier 2020

La proposition sera rédigée en français ou en anglais, transmise en format Word, police Times New Roman, et devra comprendre : un titre, un résumé entre 3000 et 5000 signes maximum (bibliographie comprise) présentant la problématique de l’article, le cadrage théorique, le ou les terrains d’étude sur lesquels la proposition s’appuie, une courte bibliographie et 3 à 5 mots clés.

La rédaction de l'article devra respecter les normes de la revue. L'article pourra être rédigé en français ou en anglais, d’un volume optimum de 40 000 signes espaces compris. Les articles seront évalués en double aveugle par le comité de lecture. Les auteurs recevront une notification de la décision (et des instructions de correction) en avril 2020.

Coordination

Bibliographie

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Lieux

  • 18 rue Chevreul
    Lyon, France (69007)

Dates

  • mardi 01 octobre 2019

Mots-clés

  • déchet, politique, politisation, action publique, État local, territoire, territorialisation, échelle

Contacts

  • Claudia Cirelli
    courriel : cirelli [at] univ-tours [dot] fr
  • Fabrizio Macaglia
    courriel : maccaglia [at] univ-tours [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • André Buisson
    courriel : andre [dot] buisson [at] univ-lyon3 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Penser le politique par les déchets », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 15 juillet 2019, https://doi.org/10.58079/1360

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