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Congrès annuel de l'Association pour le développement de l'histoire culturelle

The annual congress of the Association for the Development of Cultural History

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Publié le mardi 06 août 2019

Résumé

Pour le congrès annuel de l'Association pour le développement de l'histoire culturelle aura lieu le matin une conférence d'Emmanuel Fureix intitulée « L’iconoclasme : une histoire politique du regard ». L'après midi une table ronde portera sur les conditions institutionnelles, politiques et financières de la recherche en histoire culturelle, comme les évolutions récentes de la fonction d’enseignant-chercheur. La place de la recherche récente en histoire culturelle dans les programmes du secondaire et au sein de la formation continue des enseignants constitue un enjeu sur lequel réfléchir.

Annonce

Programme

  • 9 h : Accueil des participant-e-s
  • 9 h 15 : Assemblée générale présidée par Pascal Ory - Rapport moral et financier
  • 9 h 45 : Actualités de l’histoire culturelle 10 h 30 
  • 12 h Conférence d'Emmanuel Fureix (PR Université Paris Est- Créteil)

L’iconoclasme : une histoire politique du regard L’iconoclasme ne se réduit pas à une querelle religieuse des images. A partir de la Révolution française, il devient un mode de régulation de tous les signes visuels perçus comme intolérables ou blessants. Centrée sur le XIXe siècle mais en écho avec le présent, cette conférence propose une réflexion sur les interactions, en situation, entre des « regardeurs » et des signes conflictuels 

12h-13h45 Déjeuner. S’inscrire svp auprès de evelyne.cohen@wanadoo.fr

14h-16h : Table ronde animée par Jean-Sébastien Noël (MCF Université de la Rochelle) avec

  • Christophe Granger,
  • Béatrice Joyeux-Prunel
  • François Robinet.

Cette table-ronde entend opérer un pas de côté vis-à-vis des problématiques strictement scientifiques pour interroger les conditions institutionnelles, politiques et financières de la recherche en histoire culturelle, comme les évolutions récentes de la fonction d’enseignant-chercheur.  Un certain nombre d’études ont d’ores et déjà cherché à analyser et à resituer dans son contexte la « crise de l’université française » (François Vatin, Antoine Vernet, 2009) à défaut de dénoncer une entreprise de « destruction » institutionnelle (Granger, 2015), conduisant à tourner le dos aux fondements d’une culture universitaire héritée des dernières décennies du XIXe siècle, voire des périodes antérieures, qu’il s’agit toutefois de ne pas essentialiser (Charle, 2012).   Aussi s’agit-il de considérer, d’une part, les effets des mutations récentes de la profession d’enseignant-chercheur, considérant à la fois la pénurie des recrutements et le recours accru aux contrats précaires (« La CPU pour une approche proactive de l’autonomie », communiqué de la CPU, mai 2019), les évolutions substantielles des missions des enseignants-chercheurs en poste conduisant à un amenuisement du temps de recherche, le développement du financement par projets et l’accélération du rythme calendaire que cela implique. Ces évolutions des conditions pratiques de recherche relèvent à la fois de particularités nationales comme de logiques échappant au seuls cadres nationaux (préconisations de l’OCDE, politique communautaire). La place de la recherche récente en histoire culturelle dans les programmes du secondaire et au sein de la formation continue des enseignants constitue un second enjeu. Si la question d’histoire contemporaine au programme des concours de l’enseignement en 2018-2020 place l’historiographie récente au cœur de la formation des futurs enseignants, la place des savoirs disciplinaires et de l’épistémologie au sein des plans académiques de formation tend à décroître, voire à en occuper la portion congrue au bénéfice d’autres compétences. De plus, les réformes annoncées du CAPES laissent entrevoir une possible disparition des questions au concours au profit d’une formation scientifique fondée sur les programmes du collège et du lycée. Il s’agit ainsi de réfléchir aux enjeux d’une formation des enseignants aux territoires et aux problématiques de l’histoire culturelle, ainsi qu’à la place qu’elle occupe dans les nouveaux programmes du collège et du lycée. 

Bibliographie

CHARLE, Christophe, VERGER, Jacques, Histoire des universités. XIIe-XXIe siècles, Paris, PUF, 2012. 

GRANGER, Christophe, La destruction de l’université française, Paris, La Fabrique éditions, 2015. 

VATIN François, VERNET Antoine, « La crise de l'Université française : une perspective historique et socio-démographique », Revue du MAUSS, 2009/1 (n° 33), p. 47-68.

Lieux

  • Centre d’histoire sociale des mondes contemporains, 9 rue Malher
    Paris, France (75004)

Dates

  • samedi 28 septembre 2019

Mots-clés

  • symbolique, iconoclasme, enseignement

Contacts

  • Evelyne Cohen
    courriel : evelyne [dot] cohen [at] wanadoo [dot] fr

Source de l'information

  • Evelyne Cohen
    courriel : evelyne [dot] cohen [at] wanadoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Congrès annuel de l'Association pour le développement de l'histoire culturelle », Journée d'étude, Calenda, Publié le mardi 06 août 2019, https://doi.org/10.58079/139r

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