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(Un)thinking the urban in Cameroon
(Im)penser l’urbain au Cameroun
The challenge to researchers, actors and practicians
Chercheurs, acteurs et praticiens à l’épreuve
Published on Monday, September 23, 2019
Abstract
Le phénomène constitue une sorte d’objet insaisissable qui déroute la police des disciplines. Comment donc la penser autrement qu’à travers une perspective pluridisciplinaire ? Comment saisir le phénomène urbain aujourd’hui à l’ère des mutations et des dynamiques cumulatives ? Comment appréhender l’objet urbain dans sa complexité comme lieu de rencontre de temporalités multiples, de créativités, des multiples arts de faire, de luttes et d’inégalités sociales, comme espace où se trament les enjeux du futur ? Quelle démarche adoptée pour saisir dans ses dimensions multiples, l’acteur en milieu urbain ainsi que les régulateurs de la vie urbaine ? Il n’est pas question dans cet ouvrage de revisiter ou de repenser l’ensemble des hypothèses formulées sur le phénomène urbain. Cet effort a déjà fait l’objet de plusieurs projets éditoriaux. Il s’agit plutôt d’opérer un effort épistémologique qui vise à repenser dans une perspective continue le phénomène urbain, mais aussi à se défaire des grilles théoriques habituelles utilisées pour lire le phénomène urbain...
Announcement
Présentation
Le phénomène constitue une sorte d’objet insaisissable qui déroute la police des disciplines. Comment donc la penser autrement qu’à travers une perspective pluridisciplinaire ? Comment saisir le phénomène urbain aujourd’hui à l’ère des mutations et des dynamiques cumulatives ? Comment appréhender l’objet urbain dans sa complexité comme lieu de rencontre de temporalités multiples, de créativités, des multiples arts de faire, de luttes et d’inégalités sociales, comme espace où se trament les enjeux du futur ? Quelle démarche adoptée pour saisir dans ses dimensions multiples, l’acteur en milieu urbain ainsi que les régulateurs de la vie urbaine ? Il n’est pas question dans cet ouvrage de revisiter ou de repenser l’ensemble des hypothèses formulées sur le phénomène urbain. Cet effort a déjà fait l’objet de plusieurs projets éditoriaux. Il s’agit plutôt d’opérer un effort épistémologique qui vise à repenser dans une perspective continue le phénomène urbain, mais aussi à se défaire des grilles théoriques habituelles utilisées pour lire le phénomène urbain. L’urbain devrait donc être perçu dans une perspective dynamiste, comme objet labile. Il s’agit aussi et surtout d’un renouvellement du regard sur les questions urbaines, un renouvellement qui se veut à la fois épistémologique et méthodologique. Dans cette logique, l’urbain devrait être inscrit dans une « auto-analyse » et une « réflexivité » qui permettraient d’ouvrir l’espace urbain aux nouvelles problématiques qui émergent. Cela dit, il est question de révéler les nouvelles problématiques urbaines tout en les considérant comme des choses, mais surtout dans une posture qui amène le chercheur à pénétrer dans les « misères du monde urbain ». Il s’agit dans ce sens de questionner les stratégies d’appropriation de l’urbain et ses modes médiation et de régulation, des multi-rationalités en jeu, des logiques stratégiques de gouvernance, des motivations et des calculs à l’effet de gagner et de survivre dans un environnement désormais compétitif et confronté aux dynamiques plurielles, aux logiques rebelles et aux perspectives de recherche elles-mêmes transdisciplinaires.
Argumentaire
Marcher dans une ville africaine : Lagos, Abidjan, Le Caire ou Dakar, est une expérience sensible et cognitive première. Vous êtes immédiatement saisi par son rythme. Vitalité, créativité et énergie déferlent dans les rues, chaos et ordre se disputent l’espace ; passé et présent et linéaments du futur y cohabitent. Instinctivement, l’on ressent ce que les indicateurs fondés sur la valeur ajoutée additionnelle annuelle produite par an (le PIB), ainsi que les classements et les ordonnancements des niveaux de richesse relatifs des pays ont d’inopérant, d’abstrait et de limité. La vie, le pouls de la société, l’intensité des interactions sociales, les rapports que l’on entretient avec environnement, le fait de s’y sentir bien ou pas, le sentiment de plénitude ne se laissent pas capturer par ces statistique-là (Saar, 2006, p. 19-20).
Cette pensée de Felwine Saar (2006) donne une image furtive de la ville en Afrique. Elle constitue une sorte d’objet insaisissable qui déroute la police des disciplines. Comment donc la penser autrement qu’à travers une perspective pluridisciplinaire ? Comment saisir le phénomène urbain aujourd’hui à l’ère des mutations et des dynamiques cumulatives ? Comment appréhender l’objet urbain dans sa complexité comme lieu de rencontre de temporalités multiples, de créativités, des multiples arts de faire, de luttes et d’inégalités sociales, comme espace où se trament les enjeux du futur ? Quelle démarche adoptée pour saisir dans ses dimensions multiples, l’acteur en milieu urbain ainsi que les régulateurs de la vie urbaine ?
Il n’est pas question dans cet ouvrage de revisiter ou de repenser l’ensemble des hypothèses formulées sur le phénomène urbain. Cet effort a déjà fait l’objet de plusieurs projets éditoriaux (Ela, 1983 ; Coquery Vidrovitch, 2006 ; Tassou, 2015, 2018 ; Mballa Elanga, 2016 ; Leka, 2017, 2018). Il s’agit plutôt d’opérer un effort épistémologique qui vise dans la logique développée par Immanuel Wallerstein (1991), à repenser dans une perspective continue le phénomène urbain, mais aussi à se défaire des grilles théoriques habituelles utilisées pour lire le phénomène urbain (ex : opposition entre la ville et la campagne, etc.). De ce fait, « pour l'essentiel, les présupposés - hypothèses à mon sens trompeuses et restrictives - ont encore sur nos mentalités une bien trop forte emprise. Ces présupposés, on y vit un temps une libération pour l'esprit, mais aujourd'hui ils constituent l'obstacle théorique majeur à une analyse vraiment féconde du monde social » (Wallerstein, 1991, p. 10). Cela dit, la pertinence d’un tel ouvrage scientifique sur les questions urbaines consiste à aborder les nouvelles approches et problématiques de décryptage des phénomènes et des pratiques urbaines, lesquels donnent à voir des conflits, des logiques de coercition et des difficultés concrètes des acteurs sociaux qui se déploient dans l’espace urbain. L’urbain devrait donc être perçu dans une perspective dynamiste, comme objet labile. Il s’agit aussi et surtout d’un renouvellement du regard sur les questions urbaines, un renouvellement qui se veut à la fois épistémologique et méthodologique. Dans cette logique, l’urbain devrait être inscrit dans une « auto-analyse » et une « réflexivité » qui permettraient d’ouvrir l’espace urbain aux nouvelles problématiques qui émergent (Bourdieu, 1992). Cela dit, il est question de révéler les nouvelles problématiques urbaines tout en les considérant comme des choses, mais surtout dans une posture qui amène le chercheur à pénétrer dans les « misères du monde urbain » (Bourdieu, 1993).
La littérature scientifique existante s’est intéressée à l’objet urbain dans une trajectoire plurielle et pluridisciplinaire. La majorité des approches dans l’espace africain tendent jusqu’ici à opposer l’urbain au monde rural, marquant ainsi une fracture sociale et économique entre deux espaces appréhendés selon leur mode de vie et de production (Mongo Béti, 1954). Or, les études récentes tendent à démontrer qu’il n’existe pas proprement parler des frontières rigides entres les deux milieux (rural et urbain) du point de vue des modes de vie, des modes vestimentaires, des modes de consommation, etc., si ce n’est du point de vue de la délimitation spatiale (Tassou, 2015). Avec Jean-Marc Ela (1982 ; 1983), l’on comprend même qu’il s’agit en Afrique d’une « Afrique des villages » (Ela 1982).
En effet, la naissance du phénomène urbain en Afrique fait l’objet de plusieurs thèses. Max Weber (1921) fait du phénomène industriel un facteur déterminant de la naissance de la ville. Ce qui subodore qu’il n’existerait pas de ville en Afrique. Plus tard, pour définir la ville, certains auteurs vont mettre en avant la capacité d’accès aux services et équipements socio-collectifs (Fouchard, 2004 ; Collin et Labrecque, 2011). Puis, suivra l’approche des villes par les facteurs et critères bien définis, notamment politique, administratif, économique, démographique et géographique, qui permettent de mettre en exergue leurs fonctions (Milton, 1961 ; ORSTOM, 1984). Quoiqu’il en soit, le phénomène urbain en Afrique, comme le note Catherine Coquery Vidrovitch (2006), remonte à la période précoloniale. Et de nos jours, « la ville est, avant tout, considérée comme un produit des rapports de production sans la penser autrement que réduite, le plus souvent, aux questions liées au mouvement du capital » (Lefebvre, 1968).
De ce fait, si les recherches actuelles tendent à imbriquer la ville dans le contexte camerounais au processus actuel de décentralisation, force est de constater qu’il est enclin à de nouvelles dynamiques. Les villes abritent aujourd’hui un habitant de la planète sur deux. En 2030, elles représenteront sans doute les deux tiers de l’humanité et concentreront la plus grande partie des richesses (Cattarruza et Sintès, 2016, p. 175). Le processus d’urbanisation est particulièrement rapide sur le continent. Si l’Afrique présente un des taux les plus faibles en matière d’urbanisation, sa population urbaine quant à elle croit plus que celle des autres continents (Tassou, 2018 ; Leka, 2017). Cette croissance cristallise des tensions sociales. Les guerres se déroulent de plus en plus dans les villes comme le mentionne Benedicte Tratnjek, elles sont mêmes devenues des « mélanges choquants », des « lieux de brassages des acteurs issus d’horizons divers ».
Ainsi, le développement, s’est compris dans les pays africains durant les décennies 60 et 70 comme la construction de villes et de métropoles aux normes européennes. De nombreux projets ont ainsi vu le jour à l’effet de faire des villes d’Afrique des villes d’avenir. Mais, la crise économique née du choc pétrolier de 1974 qui, culmine dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix à travers la mise sous ajustement structurel des économies africaines, a tôt fait de transformer ces visions d’avenir en « éléphants blancs ». Les difficultés résultantes de la remise sous tutelle des pays africains ont engendré des malaises sociaux multiformes qui se sont traduits par une forte poussée de l’exode rural, la fermeture de nombreuses entreprises publiques et privées qui ont affecté la physionomie et les conduites sociales dans les milieux urbains. Cela dit, les pays africains de manière générale, faute de planification sur le long terme et du fait de la mise en œuvre des rationalités plurielles des acteurs, sont confrontés à une urbanisation rapide et non maitrisée (Haeringer, 1972). Cette dernière se place comme un soubassement aux différentes mutations multiformes que connaissent les milieux sociaux africains, notamment le Cameroun. À ce sujet, l’inflation urbaine se perçoit facilement par la fracture ou le déficit social qu’elle provoque. Il s’agit en l’occurrence d’un déséquilibre social global qui engendre les différences marquantes dans la manière de se loger, de circuler, d’accéder à la sécurité urbaine, de stationner (Nzhie, Leka, 2018).
À ce sujet, les différentes contributions dans le cadre de cet ouvrage devront partir d’une pratique quotidienne des acteurs sociaux et des régulateurs du jeu urbain en privilégiant des approches pluridisciplinaires. Il s’agit dans ce sens de questionner les stratégies d’appropriation de l’urbain et ses modes médiation et de régulation, des multi-rationalités en jeu, des logiques stratégiques de gouvernance, des motivations et des calculs à l’effet de gagner et de survivre dans un environnement désormais compétitif et confronté aux dynamiques plurielles, aux logiques rebelles (Harvey, 2015) et aux perspectives de recherche elles-mêmes transdisciplinaires. Tout comme le recommande Henri Lefebvre (1968), « la science de la ville devrait permettre d’appréhender la ville dans toute sa complexité afin d’en dégager des moyens d’action efficaces ».
Les articles complets pourront s’intéresser aux axes suivants :
- Épistémologie du phénomène urbain
- Transdisciplinarité des approches urbaines
- Nouvelles formes de territorialisation urbaine
- Cultures urbaines et gouvernance
- Ville et sociétés
- Mobilités spontanées et dynamiques de l’habitat
- Pratiques urbaines et normes
- Logiques de circulation et violences urbaines
- Insécurités et usages urbains
- Droit et foncier urbain
- Ville de demain
- Terrorisme urbain
- Villes et stratifications sociales
- Croissance démographique et équipements urbains
- Villes et connectivité
- Villes et luttes politiques
- Cultures et arts urbains comme mode d’expression
- Parlers Urbains
- Insécurités linguistiques urbaines
- ETC.
Calendrier d’édition
-
15 février 2020 : envoi des textes complets ;
- 15 mai 2020 : retour des expertises ;
- 30 mai 2020 : renvoi des textes expertisés (deux évaluations par article) aux auteurs ;
- 30 juin 2020 : transmission des textes définitifs au comité de rédaction ;
- Publication probable : fin 2020.
Les articles complets devront être envoyés à l’adresse mail : mangakalniga@yahoo.fr, un accusé de réception vous sera transmis.
Consignes éditoriales
Les articles complets doivent être soumis sous la forme suivante :
- Dans la police Times New Roman 12 pour le corps de texte, Arial pour les titres ;
- La longueur des textes doit être compris entre 50 000 signes et 60 000 signes, bibliographie y compris ;
- Un résumé (avec 5 mots-clés) de 200 mots en français et en anglais soulignant l’intérêt scientifique de l’article, le postulat défendu, la méthodologie utilisée et quelques résultats obtenus.
- Marges justifiées à gauche et à droite ;
- Citations courtes (moins de quatre lignes) dans le corps du texte entre guillemets français (« citation ») et non anglais (“citation”) ;
- Citations longues dans un paragraphe en retrait vers la droite ;
- Dans une énumération présentée sous forme de listes avec numéros ou tirets, chaque élément de la liste est suivi d’un point-virgule (y compris quand il s’agit de plusieurs phrases), sauf le dernier par un point ;
- L’appel de note infrapaginale se place toujours avant la ponctuation (point, guillemet fermant, etc.) ;
- Les chiffres sont écrits en toutes lettres sauf pour les dates, les années, les numéros et les chiffres trop élevés ;
- Pour les renvois, on utilisera le conferatur dans tous les cas (renvoi au texte lui-même ou à des références bibliographiques. On l’écrit cf., jamais cfr. ;
- L’abréviation de premier est 1er ou 1er, celle de deuxième, 2e ou 2e et ainsi de suite. Il faut veiller à ce que le système utilisé soit le même tout au long du texte ;
- Pour les siècles, on choisira les chiffres romains Xxe ou Xxe siècle (et non 20e siècle) ;
- Pas de paragraphe vide entre deux paragraphes ;
- Référence de type Harvard dans le texte sur ce modèle : (Simmel, 2008 : 25) ;
- Titre court (max 6 mots) avec sous-titre plus long si nécessaire ;
- Les titres ne reçoivent jamais de ponctuation finale à l’exception des points de suspension, d’interrogation ou d’exclamation ;
- Pas d’italique ni de gras ni de soulignement dans le texte, excepté l’italique pour les titres d’ouvrage ;
- La bibliographie doit être réalisée sur base du modèle suivant :
Attias-Donfut A., Lapierre N., Segalen M. (2002) : Le nouvel esprit de famille. Paris : Éditions Odile Jacob ;
Manga Kalniga, J. D., (2017) : « L’encadrement scientifique au Cameroun. Entre défaillances institutionnelles et déclinaison du métier d’universitaire ». Revue Émulations, n°21, p. 53-66 ;
Clément S., Membrado M. (2010) : « Expériences du vieillir : généalogie de la notion de déprise ». In Carbonnelle S. (coord.) : Penser les vieillesses. Regards sociologiques et anthropologiques sur l’avancée en âge. Paris : Éditions Seli Arslan, p. 109-128.
Comité scientifique et de lecture
- Bopda Athanase, Université du Havre
- Eleonora Canepari, Maître de Recherche/Université Aix Marseille-Provence
- Coquery-Vidrovitch Catherine, Professeure Émérite – Université de Paris 7-Diderot
- Kegne Fodouop, Université de Yaoundé I
- Mforteh Stephen Ambe, Professeur - Centre National d’Éducation
- Mimche Honoré, Maître de Conférences – Université de Yaoundé I
- Morelle Marie, Maîtresse de Conférences, HDR – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne
- Tassou André, Maître de Conférences – Université de Yaoundé I
- Leka Essomba Armand, Maître de Conférences – Université de Yaoundé I
- Alawadi, Maître de Recherche - Université de Dschang
- Nouazi Kemkeng Carole, PhD – Chargée de Recherche – Centre National d’Éducation
- Manga Kalniga José Donadoni, PhD – Chargé de Recherche/Centre National d’Éducation
- Bessala Gaston, PhD – Chargé de Recherche/Centre National d’Éducation
- Jiotsa Albert, PhD – Chargé de Recherche/Centre National d’Éducation
- Tourere Zenabou, PhD – Chargée de Recherche/Centre National d’Éducation
- Sourna Loumtouang Erick, Chargé de Recherche/Centre National d’Éducation
- Njikam Njifotie Abdou, Chargé de Recherche/Centre National d’Éducation
- Minkonda Hermann, PhD, Attaché de Recherche/Centre National d’Éducation
Bibliographie
- Bourdieu, P., 1992, Réponses, Paris, Seuil.
- Bourdieu P. (dir.), 1993, La misère du monde, Paris, Seuil.
- Cattarruza A. et Sintès P., 2016, Géopolitique des conflits, Paris, Bréal.
- Collin J-P. et Labrecque A-C., 2011, Les études urbaines dans le monde, Paris, Villes Régions Mondes.
- Coquery-Vidrovitch C., 2006, « De la ville en Afrique noire », Annales. Histoire, Sciences Sociales, pp. 1087-1119.
- Ela J-M., 1982, L’Afrique des villages, Paris, Karthala.
- Ela J-M., 1983, La ville en Afrique noire, Paris, Karthala.
- Fourchard L., 2004, « L’histoire urbaine en Afrique. Une perspective Ouest-africaine », Société française d'histoire urbaine, « Histoire urbaine », n° 9, pp. 129-144.
- Haeringer Ph., 1972, « L'urbanisation de masse en question : Quatre villes d'Afrique Noire », Paris, CNRS, Actes du colloque La Croissance Urbaine en Afrique Noire et à Madagascar, Bordeaux, Talence (FRA), 1970/09/29-10/20, pp. 625-651.
- Harvey D., 2015, Villes rebelles. Du droit à la ville à la révolution urbaine, Paris, Buchet Chastel.
- Kengne Fodouop et Bopda A., 2000, Un demi siècle de recherche urbaine au Cameroun, Yaoundé, Presses Universitaires de Yaoundé.
- Lefebvre H., 1968, Le droit à la ville, Paris, Anthropos.
- Leka A., 2017, Mobilités quotidiennes et identité urbaine au Cameroun. Introduction à une sociologie de la circulation, Paris, Connaissances et Savoirs.
- Mballa Elanga E. (dir.), La ville en Afrique noire : réalités d’aujourd’hui, Paris, Edilivre.
- Milton S., 1961, « Quelques problèmes des grandes villes dans les pays sous-développés », Revue de géographie de Lyon, vol. 36, n°3, pp. 197-218.
- Mongo Béti, 1954, Ville cruelle, Paris, Présence africaine.
- Nzhie Engono J., Leka Essomba A. (dir.), 2018, Vivre en ville aujourd’hui. Métropolisation et changements sociaux au Cameroun, Paris, Connaissances et savoirs.
- ORSTOM, Les villes en Afrique : leurs rôles et leurs fonctions dans le développement national et régional, Rapport définitif.
- Saar F., 2006, Afrotopia, Paris, Philippe Rey.
- Tassou A., 2015, Urbains et ruraux au Nord du Cameroun. Deux mondes, une vie, Yaoundé, CLE.
- Tassou A., 2018, Désordre urbain et insécurité au Cameroun, Yaoundé, Editions Ifrikiya.
- Wallerstein I., 1991, Impenser la science sociale. Pour sortir du XIXe siècle, Paris, PUF.
- Weber M., « Die Stadt. Eine soziologische Untersuchung », ASSP, vol. 47, 1921, pp. 621-772.
Subjects
- Urban studies (Main category)
- Society > Sociology
- Society > Ethnology, anthropology
- Society > Geography
- Society > History
- Society > Economics
- Society > Political studies
- Society > Law
Places
- Yaoundé, Cameroon (17 21)
Date(s)
- Saturday, February 15, 2020
Attached files
Keywords
- Urbain, chercheurs, acteurs, praticiens, Cameroun
Contact(s)
- MANGA José
courriel : mangakalniga [at] yahoo [dot] fr
Information source
- José Donadoni MANGA KALNIGA
courriel : mangakalniga [at] yahoo [dot] fr
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To cite this announcement
« (Un)thinking the urban in Cameroon », Call for papers, Calenda, Published on Monday, September 23, 2019, https://doi.org/10.58079/13ii