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Ce que l’autisme peut apporter à la société et inversement

What autism can bring to society and vice versa

Pour une meilleure inclusion des personnes autistes

Improving inclusivity for autistic children

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Publié le mercredi 11 décembre 2019

Résumé

Le 10 décembre 2019, l’Institut régional du travail social de Franche-Comté organise, en partenariat avec l’AHS de Franche-Comté, le CRA de Franche-Comté et l’association Sésame autisme, une journée d’étude consacrée à l’inclusion des personnes autistes. En effet, à l’heure actuelle, les troubles du spectre de l’autisme concernent environ 700 000 personnes en France, dont 100 000 ont moins de 20 ans. Un an après la publication de la Stratégie nationale pour l’autisme (2018- 2022), et plus de dix ans après le premier plan autisme (2005-2007, auquel succèderont les plans 2008-2010 et 2013-2017), il semblait intéressant de faire un point d’étape, et d’étudier l’impact réel de ces différentes volontés politiques sur la vie et la prise en charge des personnes autistes et de leur famille.

Annonce

Argumentaire

Le 10 décembre 2019, l’Institut régional du travail social de Franche-Comté organise, en partenariat avec l’AHS de Franche-Comté, le CRA de Franche-Comté et l’association Sésame autisme, une journée d’étude consacrée à l’inclusion des personnes autistes. En effet, à l’heure actuelle, les troubles du spectre de l’autisme concernent environ 700 000 personnes en France, dont 100 000 ont moins de 20 ans. Un an après la publication de la Stratégie nationale pour l’autisme (2018- 2022), et plus de dix ans après le premier plan autisme (2005-2007, auquel succèderont les plans 2008-2010 et 2013-2017), il semblait intéressant de faire un point d’étape, et d’étudier l’impact réel de ces différentes volontés politiques sur la vie et la prise en charge des personnes autistes et de leur famille.

Aux frontières de la santé mentale, du handicap, voire de la Protection de l’enfance, l’autisme interroge. Des premières descriptions du pédopsychiatre autrichien Leo Kanner en 1943, qui le présente comme un « trouble inné du contact affectif »5, aux récentes avancées des neurosciences et de la génétique, les réponses apportées aux personnes souffrant de « trouble du spectre de l’autisme » (TSA) ont évolué, sans toutefois garantir leur intégration au sein de la société. Des SESSAD associatifs aux hôpitaux de jour ou aux IME, des équipes composées généralement de psychologues, d’éducateurs, de psychomotriciens, d’orthophonistes tentent quotidiennement d’accompagner au mieux ces enfants « différents ». Peu à peu, des méthodes dites « comportementales et développementales », de type Teacch, PECS ou Makaton ont fait leur apparition en France, considérées par les professionnels comme autant d’outils permettant d’améliorer la communication et l’apprentissage.

Malgré ces efforts, les incertitudes demeurent : l’accompagnement des personnes atteintes de TSA reste spécifique, et certains territoires manquent cruellement de services prêts à les accueillir dans des conditions acceptables. L’inclusion scolaire en milieu ordinaire, mise en avant par les gouvernements successifs ces dernières années, peine à se mettre en place, et ce malgré de nombreuses expériences encourageantes, de type CLIS6 par exemple.A ce propos, la Stratégie nationale pour l’Autisme au sein des troubles du neuro- développement (2018-2022) paraît pour le moins ambitieuse :

  • Inclure les personnes autistes dans la société,
  • Intervenir de manière adaptée et respectueuse de leurs choix et de ceux de leur famille,
  • Donner aux professionnels les moyens d’agir,
  • Placer la science au cœur de la politique publique en créant un réseau de recherche d’excellence et en assurant la diffusion des connaissances. Il s’agit également de favoriser les méthodes de prise en charge réellement évaluées.

S’il semble précoce de juger de l’opérationnalité et de la mise en place effective des ambitions posées par ce dernier « plan autisme », nous souhaitons, dans ce numéro des Cahiers du travail social, interroger les pratiques des différents acteurs réunis autour de la question de l’autisme.

Comment les professionnels s’emparent-ils de l’accueil et de l’accompagnement des personnes autistes et de leur famille ? Quels partenariats réussissent-ils à nouer pour répondre au mieux aux différents besoins de l’enfant ou de l’adolescent ?Face aux demandes souvent singulières, l’innovation pédagogique est de fait au cœur des pratiques: quelles expériences et méthodes éducatives sont-elles menées au sein des différentes structures ?

La formation des professionnels est également abordée dans ce nouveau plan stratégique. Il semble intéressant de questionner le rôle des centres de formation en travail social, et la façon dont ils tentent d’inclure la question de l’autisme au sein de leurs enseignements, tant en direction des étudiants que des travailleurs sociaux.

De la même façon, le passage de l’adolescence à l’âge adulte, et la notion de parcours de vie, sont mis en avant parmi les ambitions de ce nouveau plan. Qu’en est-il de la réalité « sur le terrain », et quelles solutions sont-elles apportées dès lors que la personne atteint sa vingtième année ?

Ce numéro ambitionne donc de donner la parole aux différents intervenants, formateurs, chercheurs, ainsi qu’à toute personne concernée par l’autisme.

Modalités de participation

Les articles doivent être envoyés pour le 31 mai 2020

aux adresses suivantes:

Elles doivent inclure vos noms, prénoms, votre fonction, le cas échéant votre rattachement institutionnel

Le texte pourra faire référence à un travail empirique réalisé ou en cours de réalisation ou des témoignages d’expérience.

Le texte comportera un minimum de 10000 caractères et un maximum de 30000 caractères, espaces compris, notes et informations bibliographiques incluses (soit entre 5 pages et 12 pages d’un texte en interligne simple).

Conventions bibliographiques-Livres:  NOM Prénom (initiales), titre complet en italique, lieu d’édition, éditeur, année d’édition--Articles: NOM Prénom (initiales), «titre complet entre guillemets», titre de la revue (en entier et non abrégé), catalogue, actes... (En italique), date, numéro, pagination.

Contributions à des ouvrages collectifs: NOM Prénom (initial), «titre entre guillemets», dans NOM et Prénom (initiales) [dir.], titre de l’ouvrage, catalogue, actes, mélanges... (Initial), lieu d’édition, éditeur, année d’édition, pagination.

Coordination

Nassera Salem: nassera.salem@irts-fc.fr

Conseil scientifique

  • Gérard Creux (IRTS de Franche-Comté)
  • Marc Lecoultre (IRTS deFranche-Comté)
  • Florence Néret (IRTS e Franche-Comté)
  • Claire Regnier (IRTS de Franche-Comté)
  • Nassera Salem (IRTS de Franche-Comté)
  • Isabelle Sauvage-Clerc (IRTS de Franche-Comté)

La revue

Les Cahiers du Travail Social est une revue éditée par l’Institut régional du travail social de Franche-Comté. Son objectif principal et fondateur est de rendre compte aussi bien de recherches de professionnels ou d’universitaires, de présenter un point de vue personnel sur des aspects du travail social et de son évolution ou d’exposer une réflexion personnelle sur une étude de cas.

Elle est destinée aux étudiants, professionnels et chercheurs de l’action sociale et est devenue un outil pédagogique ouvert aux réflexions scientifiques et aux témoignages professionnels.


Dates

  • dimanche 31 mai 2020

Fichiers attachés

Mots-clés

  • autisme, intervention, travail social, travailleur social, inclusion, inclusion scolaire, santé mentale, handicap, accompagnement, famille

Contacts

  • Marc Lecoultre
    courriel : marc [dot] lecoultre [at] irts-fc [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Marc Lecoultre
    courriel : marc [dot] lecoultre [at] irts-fc [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Ce que l’autisme peut apporter à la société et inversement », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 11 décembre 2019, https://doi.org/10.58079/141m

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