HomeThe governance and preservation of social cohesion in the cultural zones of the Cameroon

The governance and preservation of social cohesion in the cultural zones of the Cameroon

Gouvernance et préservation de la cohésion sociale dans les aires culturelles du Cameroun

*  *  *

Published on Monday, February 24, 2020

Abstract

In Cameroon, Governance within each of cultural zones has always been real and expressive of a desire to build the identity of the peoples concerned. During the period of the original civilization, the management of the socio-community institutional mechanismsbasically ensured the equitable redistribution and transparent management of the community good, thus contributing not only to the stability and power of African political-traditional organizations, but also and above all to sicial cohesion among peoples. Nowadays, the Cameroonian socio-cultural landscape suggests a multi-speed social cohesion, which is both defining and expressive of each of the cultural zones. Given the lack mutualisation or standardisation of existing cultural areas, how can social cohesion be preserved at the national level?

Announcement

Contexte et justification

Fort de sa diversité culturelle, le Cameroun est une "exception plurielle" représentée autour de quatre principales aires culturelles: les Soudano-sahéliens, les Sawa, les Fang-Beti-Bulu, les Grassfields. Chacun de ces différents espaces culturels étant marqué par des traits de civilisation qui lui sont singulièrement propres.

La gouvernance au sein de chacune de ces aires culturelles a toujours été réelle et expressive d'une volonté de construction identitaire des peuples concernés. En tant qu'un système, cette gouvernance s'est toujours exprimée comme étant "l'interaction participative entre les acteurs concernés à tous les niveaux" (Bakkour"). Cela implique, du point de vue holistique, un paravent sémantique applicable dans les domaines relatifs à la gestion des intérêts des particuliers ou d'une communauté.

Si la notion de gouvernance peut parfois être empreinte de subjectivité au niveau supranational (Rapport de la banque mondiale, 2017, 36), il reste tangible qu'elle est l'instrument parfat de régulation et de remodelage de chaque entité sociocommunautaire qui compose la nation. Toutefois, la faillite du modèle de gouvernance actuelle, basée notamment sur le "néopatrimonialisme", peut être constatée à tous les niveaux de l'ensemble du corps social (Mamoudou Gazibo et Jane Johnson, 2010, 5). Un tel paradigme résulterait également de l'échec de la pérennisation des réalités socioculturelles locales depuis la civilisation originelle.

En effet, la période de la civilisation originelle est celle pendant laquelle la gestion des mécanismes institutionnels sociocommunautaires assurait fondamentalement la redistribution équitable et la gestion transparente du bien communautaire, contribuant ainsi non seulement à la stabilité et la puissance des organisations politico-traditionnelles africaines, mais aussi et surtout à la cohésion sociale entre les peuples.

La cohésion sociale s'entend comme la situation d'un peuple qui vit en parfaite harmonie avec sa conscience socio-identitaire. Elle peut être également perçue comme l'aboutissement des efforts de pacification et de reconciliation nationales dans un pays en proie à des tensions et/ou crises sociales comme c'est actuellement le cas au Cameroun. A ce titre, elle se veut également être la manifestation la plus schématisée du "vivre-ensemble", en ce sens qu'elle implique une imbrication identitaire entre les différentes couches de population en vue de leur pleine participation à l'édification de la société tout-entière.

Le paysage socioculturel camerounais laisse entrevoir une cohésion sociale à pluseiurs vitesses, laquelle est à la fois définitoire et expressive de chacune des aires culturelles. L'on pourrait arguer qu'à chaque aire culturelle donnée correspond une cohésion sociale précise, basée sur un modèle de gouvernance prédéfini. Etant donné qu'il existe partout et en tout temps une imbrication de tous les types de cohésion sociale classique: liens marchands; liens politiques; liens communautaires ou sociétaires (Durkheim:1893), il y a lieu de se demander comment peut-on assurer une telle imbrication au niveau national, selon un modèle de gouvernance univoque. L'objectif principal de cette journée d'étude étant de sensibiliser l'opinion sur les risques liés à une mauvaise appropriation des attributs identitaires communs dans un contexte de préversvation de la cohésion sociale. A cet objectif central se greffent les objectifs secondaires suivants: retracer l'historique de la dynamique identitaire des peuples du Cameroun; analyser les forces et faiblesses de la gouvernance locale des aires culturelles existantes; proposer des solutions opérantes contre la déliquescence du tissu social au Cameroun.

Eu égard à l'absence de mutualisation ou d'uniformisation des aires culturelles existantes, comment peut-on préserver la cohésion sociale au niveau national? Cette question de recherche fait appel à quelques interrogations subsidiaires: Quelles peuvent être les stratégies de décloisonnement des espaces culturels séculaires au Cameroun? Quels peuvent être les voies et moyens pouvant permettre de garantir l'interculturalité et par ricochet la cohésion sociale dans un pays multiculturel? Loin d'être exhaustives, d'autres pistes de recherche suivantes peuvent être ouvertes:

  • Gouvernance endogène et stabilité des institutions socio-traditionnelles
  • Gouvernance locale et cohésion sociale
  • Enjeux et défis de l'interculturalité en contexte multiculturel
  • Dynamique culturelle et Histoire des peuples/civilisations
  • Dynamique socioculturelle et construction de l'identité nationale en contexte multiculturel.

Conditions de soumission

Les propositions de communication sous forme de résumé doivent parvenir aux adresses suivantes

au plus tard le 15 mars 2020:

afojiotsa@yahoo.com; salamatoulame@yahoo.fr; saliouabba@yahoo.fr; musimatim@yahoo.com

Chaque proposition devra comporter un résumé (300 mots au maximun; police: Times New Roman; Interligne:1; Taille:12) assorti de 5 mots clés et, suivi du nom, prénom, affiliation et grade de l'auteur. Les auteurs seront notifiés du rejet ou de l'acceptation de leur proposition de communication au plus tard le 15 avril 2020. La journée d'étude quant à elle se tiendra le 10 septembre 2020 dans l'enceinte du Centre National d'Education is au Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (Yaoundé-Cameroun).

Calendrier

  • 05 février 2020: pulication de l'appel à contributions
  • 15 mars 2020: date limite de réception des résumés
  • 15 avril 2020: notification aux auteurs
  • 15 juin 2020: date limite de réception des textes complets
  • 15 août 2020: retour d'expertise et notification aux auteurs
  • 10 septembre 2020: tenue de la journée d'étude
  • 24 octobre 2020: soumission des textes consolidés
  • 24 novembre 2020: date probable de publication des articles

NB: Les meilleurs articles-retenus-seront publiés dans la revue en ligne du CNE (Revue Internationale des Sciences Humaines et Sociales).

Comité d'organisation

  • Albert JIOTSA, Ph.D, Chargé de Recherche et Chef du Département des Arts, Religions et Civilisations (DARC) au Centre National d'Education (CNE)-MINRESI
  • Fabrice Akono, Ph.D, Maître de Recherche, DARC-CNE-MINRESI
  • Florence NKWANYE KWADA, Ph.D, Chargée de Recherche, DARC
  • Saliou ABBA, Chargé de Recherche, DARC
  • Timothy Musima OKIA, Chargé de Recherche, DARC
  • SALAMATOU, Chargée de Recherche, DARC
  • Honoré FOUHBA, Chargé de Recherche, DARC
  • Johanna TADADJEU, Chargée de Recherche, DARC
  • Jonas NDIH, Attché de Recherche, DARC
  • Annie MATISDA, Attachéé de Recherche, DARC
  • Dimitri KEUMOE, Attaché de Recherche, DARC
  • Moise MOUSSA, Attaché de Recherche, DARC

Comité scientifique

  • Stephen Ambe FORTEH, Professeur, Chef du CNE-MINRESI
  • Henri YAMBENE BOMONO, Maître de Recherche, CNE
  • André TASSOU, Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1
  • Virginie WANYAKA, Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1
  • Alexis TAGUE KAKEU, Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1
  • Faustin KENNE, Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1
  • MAHAMAT ABBA OUSMAN, Maître de Conférences, Université de Maroua
  • Zacharie SAHA, Maître de Conférences, Université de Dschang
  • Christophe SIGNIE, Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1
  • Fabrice AKONO, Maître Recherche, CNE
  • Carole Valérie NOUAZI KEMKENG, Maître de Recherche, CNE
  • Serge Frédéric MBOUMEGNE NDZESSEU, Maître de Recherche, CNE
  • Raphael BATENGUENE ASSIL, Maître de Conférences, Université de Douala

Comité de lecture

  • Rodrigue KEPNANG, Chargé de Cours, Université de Maroua
  • Erick wilson FOFACK, Chargé de Cours, Université de Dschang
  • René NGEK MONTEH, Chargé de Cours, Université de Yaoundé 1
  • Léa SIMO, Chargé de Cours, Université de Bamenda
  • Gérard NGANDJOU KOMOLO, Ph.D, Université de Yaoundé 1
  • Williams POKAM KAMDEM, Chargé de Cours, Université de Dschang
  • David KEMING, Chargé de Cours, Université de Yaoundé 1
  • José Donadoni MANGA KALNIGA, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Hermann MINKONDA, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Yannick OBAM, Ph.D, Assistant, Université de Douala
  • Prince Nico TCHOUDJA, Ph.D, Assistant, Université de Douala
  • Miraille MAWA, Ph.D, Assistant, Université de Bamenda
  • MAHAMAT ABANI, Ph.D, Université de Maroua
  • Gaston BESSALA, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Martial JEUGUE DOUNGUE, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Timothée TOMO DJOBO, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Raoul EHODE, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Albert JIOTSA, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Protais NKENGUE, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Abdou NJIKAM NJIFOTIE, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Christelle NJIKI BIKOI, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • ABOUBAKAR ADAMOU, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Florence KWANYE KWADA, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Emmanuel TIOMO, Ph.D, Assistant, Université de Dschang
  • Reine FOSSO SIMUN, Ph.D, Chargé de Recherche, CNE
  • Terence KIWOH NSAI, Ph.D, Assistant, Université de Buéa
  • Teguia BOGNY, Chargé de Recherche, CNE
  • Timothy Musima OKIA, Chargé de Recherche, CNE
  • Nicolas OWONA NDOUNDA, Chargé de Recherche, CNE
  • TIEMENI SIGNAKWE, Chargé de Recherche, CNE
  • Fernand ATEBA OSSENDE, Chargé de Recherche, CNE
  • Erick SOURNA LOUMTOUANG, Chargé de Recherche, CNE

Subjects

Places

  • CNE/MINRESI/Salle de Conférences - Avenue de l'Ecole Normale Supérieure
    Yaoundé, Cameroon (1721 Yaoundé)

Date(s)

  • Sunday, March 15, 2020

Keywords

  • gouvernance, cohésion sociale, aire culturelle, Cameroun

Contact(s)

  • Albert Jiotsa
    courriel : afojiotsa [at] yahoo [dot] com

Information source

  • Albert Jiotsa
    courriel : afojiotsa [at] yahoo [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« The governance and preservation of social cohesion in the cultural zones of the Cameroon », Call for papers, Calenda, Published on Monday, February 24, 2020, https://doi.org/10.58079/14i9

Archive this announcement

  • Google Agenda
  • iCal
Search OpenEdition Search

You will be redirected to OpenEdition Search