Landscapes and Landforms of Cameroon
Paysages géomorphologiques et modelés du Cameroun
Published on Friday, March 20, 2020
Abstract
Grâce à sa large extension en latitude (2°-13°N), le Cameroun bénéficie d’une diversité de milieux et de paysages au quadruple plan géologique, morphologique, bioclimatique (écologique) et humaine. Cela lui confère l’appellation d’Afrique en miniature riche en ressources naturelles avec des contrastes multiscalaires de paysages géomorphologiques. Sa forme triangulaire lui offre d’être une véritable charnière topo-morphologique qui a enregistré l’ensemble des événements géodynamiques et qui ont marqué le continent africain (depuis la dislocation du Gondwana jusqu’à l’Actuel). Il résume ainsi dans ses grands traits, les reliefs et la morphologie de l’Afrique. Des cuvettes et pédiplaines hérissées d’inselbergs sont dominées par des massifs aux versants concaves dans les régions sahéliennes du nord. Elles contrastent au sud avec de vastes surfaces polyconvexes d’aplanissement et de dégradation du plateau forestier sud camerounais qui dominent la plaine littorale atlantique. Entre ces deux entités, surgissent d’imposants ensembles montagneux recouverts par le volcanisme. Ces reliefs limités par des escarpements tectoniques et lithologiques et taillés pour l'essentiel dans les roches du socle précambrien, résultent d'une longue évolution marquée par l'étagement des surfaces d'aplanissement, d’où des paysages et modelés variés.
Announcement
Argumentaire
Logé au fond du golfe de Guinée entre 2° et 13° Nord, puis, 8° 30’ et 16° 10’ Est, le Cameroun fait la jonction entrel’Afrique centrale et l’Afrique occidentale. Sa situation géographique explique la variété de ses paysages naturelset culturels, ses climats et sa population diversifiée qui lui valent l’appellation d’"Afrique en miniature". D’unesuperficie de 475 000 km², le Cameroun est bordé au nord-ouest par le Nigeria (sur 1 720 km), au nord par leTchad (1 122 km), à l’est par la République Centrafricaine (822 km), au sud par le Congo (520 km), le Gabon (298km) et la Guinée équatoriale (183 km). Il dispose à l’ouest d’une ouverture d’environ 400 km de côte sur l’océanAtlantique. Avec une telle donne, il est nécessaire pour ne pas dire utile de donner un aperçu général reflétant ladiversité des paysages et modelés du Cameroun.
Problématique et objectif général
Le Cameroun est un résumé de toute l’Afrique morphologique. Sa morphologie s’étend des plaines aux montagnesen passant par des plateaux. Le pays englobe toutes les caractéristiques des socles tropicaux et du volcanismeafricain. Au plan topographique, cinq régions naturelles (basses terres et cuvettes du Nord, plateaux del’Adamaoua, plateau sud camerounais, hautes terres de l’Ouest et plaine côtière) caractérisent ce pays et méritentque l’on s’y attarde pour explorer divers paysages et modelés ainsi que leur façonnement. C’est l’objet de laprésente conférence pour laquelle sept (06) grandes entrées thématiques sont proposées.
Axes thématiques proposés
Les grandes entrées thématiques résumées ci-dessous sont en gros calquées sur les différents paysages géomorphologiques qui caractérisent ce pays.
- Grands bassins fluviaux du Cameroun (bassins intérieurs et extérieurs). Le réseau hydrographique du Cameroun est vaste et en phase avec la diversité du relief (Olivry, 1986).L’appartenance de ce pays à plusieurs bassins hydrographiques en Afrique est intrinsèquement liée au fait Première ConférenceCamerounaise sur la Géomorphologie (CCG1) 29 septembre -2 octobre 2020 2 montagnard, car, 80% des cours d’eau prennent leur source entre 1000 et 3000m d’altitude Olivry, 1986). Ledrainage du Cameroun s’organise ainsi autour d’un réseau hydrographique assez diversifié réparti en 4 grandsensembles: 1) le bassin atlantique est drainé par les fleuves Sanaga (920km de long), Nyong, Ntem, Mungo, Wouri (SighaNkamdjouetal,1998;Lienouetal,2008), Dibamba, Lokoundje, Kienkeet Lobe qui sont les seuls fleuves issus du Cameroun et terminant leur course dans l’Océan Atlantique. Dans ce bassin atlantique, le fleuve Sanaga, est le plus long du pays (920 km) avec un bassin de 140 000 km², soit 30% du territoire national;suivi du Nyong, du Ntem, du Mungo et du Wouri qui en totalisent 20% (Olivry, 1986 & Tchindjang, 2012).
- Le Bassin du Congo qui ramasse les écoulements de toute la partie Est et Sud-Est du Cameroun, avec85300km² soit 2,31%. Il comprend deux principaux fleuves : la Kadéi qui est grossi de la Doumé et de laBoumbé et qui rejoint la Mambéré pour former la Sangha en territoire centrafricain ; la Ngoko qui s’associe àla Boumba et Dja pour confluer avec la Sangha en territoire congolais
- Le Bassin du Niger qui collecte les eaux du sous bassin de la Bénoué (Menchum, Katsina Ala, Donga) et dela Cross River, avec 88100km² soit 4,17%. Il est drainé par la Bénoué qui collecte les eaux des Mandara etdes Alantika, situés au nord de l’Adamaoua, il comprend essentiellement la Faro et le Mayo Kébi (IRD, 1999).
- Le Bassin du Tchad qui reçoit les eaux du Logone et de toute la région de l’Extrême Nord avec 46800km² soit1,96%. Le Logone en est le fleuve principal avec le Chari qui nait en territoire centrafricain. Le Logone prendsa source dans le nord-est de l’Adamaoua, du Mbéré et de la Vina. Alors qu’une partie de ces eaux se déversedans la Bénoué, une autre submerge les Yaérés dont la vidange est assurée par l’El Beid et le Serbewel. lesfleuves Logone et Chari drainent une dépression lacustre de plus de 20000km² en saison des pluies (Olivryet al., 1987, Mahé et Olivry, 1991 ; L’hôte et al, 2002).
- Les fleuves étant à l’image des traits physiques du pays, des contributions sur les paysages géomorphologiquesdédiés seront les bienvenues avec un accent sur le façonnement des cours d’eau dans ces milieux et sur l’érosion.On ne peut manquer d’évoquer le contact entre bassin sédimentaire et massifs sans oublier les modèlestectoniques prédominants. En outre les géosites de ces grands bassins constituent de véritables niches pour le tourisme.
2. Paysages côtiers, basses terres septentrionales
Les paysages de cette région naturelle côtière sont constitués pour moitié de hautes terres et pour moitié debasses terres (bassin sédimentaires etc.). Le bassin sédimentaire côtier camerounais, situé en bordure du Golfede Guinée couvre une superficie de 7000 km² (Sighomnou, 2004). Il correspond à une fosse subsidente formée àpartir du Crétacé et s’approfondissant progressivement en direction de l’océan où il atteint des épaisseurs de 4.000m à 40 km et 8000 m plus au large. Les principales formations sont essentiellement des marnes et argiles noiresainsi que des sables gréseux. Les basses terres représentent une zone sédimentaire de 90m d’altitude moyenne.Elles s’étendent entre l’embouchure de l’Akwa Yafé qui constitue la frontière occidentale entre le Cameroun et leNigeria, et, l’embouchure de la Lokoundje qui les prolonge de façon ininterrompue jusque dans l’Océan Atlantiquequi les limite à l’Ouest. Les plaines côtières apparaissent limitées à l’Est par le Plateau Sud camerounais et auNord par les hautes terres de l’Ouest. Cette région côtière est essentiellement constituée de mangroves, de criqueset de barres sableuses. Ces plaines largement étalées ne dépassent guère 150km de large, elles sont constituéesde terrains sédimentaires recouverts par endroits de basalte. La morphologie de détail montre de nombreusespetites collines convexes ou franchement en demi oranges qui dépassent rarement 200m d’altitude. Les côtescamerounaises se subdivisent en deux grandes parties : les côtes rocheuses et les côtes basses. La côtecamerounaise représente de nos jours le milieu d’une intense érosion et des modifications du trait de côte deBakassi à Campo avec pour conséquences la récurrence des inondations.
Les basses terres septentrionales sont des unités comprenant la cuvette de la Bénoué et le massif de Tinguelin,la plaine du Diamaré et la plaine du Tchad qui buttent à l’Ouest sur les monts Mandara (Wakponou, 2004), plushaut sommet de la région. L’ensemble de la plaine constitue une zone d’épandage d’alluvions tertiaires,quaternaires et actuelles centrée sur le Lac Tchad. Les formations y sont essentiellement sableuses, argileuses àargilo-sableuses, gréseuses et gréso-calcaires. La platitude est de règle, notamment dans les yaérés, plainesd’inondations du Logone qui débouchent aux marécages du delta du Chari. Outre les eaux du Logone, les Yaérésreçoivent également du côté camerounais, les eaux d’une douzaine de mayos issus des monts Mandara. Dans lesplaines, les sols, meubles à souhait, sont généralement très sensibles à l'érosion hydrique et éolienne, accentuéepar la disparition du couvert végétal.
Il est possible pour différentes contributions d’expliciter dans le détail les contacts entre bassins sédimentaire etmassifs sans oublier les modèles tectoniques prédominants.
3. Paysages de granites et paysages volcaniques
Le Cameroun possède une richesse particulière en paysages granitiques étalées dans l’ensemble du pays.L’évolution géomorphologique des granites est à considérer de même que les grands massifs y afférents. Le pluspittoresque c’est la multiplicité des paysages résiduels dédiés et parfois leur unicité donnant lieu à des paysagesgéomorphologiques utiles pour le géotourisme. Ainsi en est-il des célèbres massifs granitiques et tors des régionssèches (Badjava, Kossa, Doyang) ou celles des régions humides, (Yavou, Batié, Baloum, Dshang et Bamenda).L’évocation des plissements de zones de Figuil, Bidzar n’est pas à négliger, de même que les gorges de Koza.Dans la zone Sud du Cameroun, (Sud de Bana) le découpage de ces granites en paysages de tourelles si prochedes modelés karstiques constitue des axes importants autant que la tectonique ayant présidé à la mise en placede ces granites. Les chutes établies sur les fronts des escarpements de massifs granitiques ou granito tectoniqueconstituent des éléments alimentant le géotourisme. Les plateaux camerounais sont constellés d’une variété demassifs aux substratums diversifiés tantôt granitiques (Mont Pou, 1724m et massif du Bani, 1921m), tantôtanorogéniques (mont Koupé, 2064m; mont Nlonako, 1825m; mont Bana, 2097m et massif du Mbam, 2263m;etc…), Les massifs granitiques de ces différents milieux présentent une morphologie de croupes et collines endemi-oranges, des dômes granitiques bien moulés sur les versants convexes, et, surtout, des surfaces derécurages à boules et blocs de granites sur des versants convexo concaves. Cette même morphologie s’enrichitde la présence des versants multifaces forestiers caractérisés par une évolution acyclique et polycyclique(Tchindjang, 1996).
En outre, le Cameroun possède la particularité d’avoir bénéficié du volcanisme dans presque 35% de son territoire.Ces paysages sont caractéristiques de milieux à évolution cyclique ou polycyclique. les Ngaou (1900m) et lesTchabal (2000-2400m) du plateau de l’Adamaoua viendront compléter les descriptions sur les paysagesvolcaniques des monts Oku (3011), Bamboutos (2744), Manengouba (2411), Fako (4070) et hauts plateauxvolcaniques du Bamiléké (Kagou Dongmo, 1998), Bamoun et Bamenda (amoncellements trachytiques). Lesmassifs volcaniques se présentent en croupes très surbaissées aux versants convexes et en planèzes basaltiquesdisséqués par un réseau hydrographique ramifié et bordé de galeries forestières. Les roches volcaniques acidescomme les trachytes, rhyolites et phonolites affleurent en dômes, aiguilles et grands murs tabulaires qu’incisentles cours d’eau qui les traversent par des chutes. Par endroits, le travail de l’érosion par récurage des altéritesbasaltiques permet d’observer un paysage mixte de croupes surbaissées et cuirassées et de chaos granitiquesdans les hautes terres de l’Ouest et dans l’Adamaoua. La diversité des lacs de critères des Hautes terres del’Ouest et de l’Adamaoua constituent des paysages (Ejagham, Bene, Manengouba, Edib, Dissoni, Barombi Mbo,Mami Water Barombi-Koto, Bwando) constituent des paysages particuliers. Il en est de même des sourcesthermominérales (Baré, Bangem, Melong) (Tchindjang et al., 2011).
Les contributions sur les paysages granitiques dans toutes leurs dimensions (tectoniques, modelés,aplanissements, altérations) ne manqueront pas d’alimenter cette rubrique. Egalement, des contributions illustrantces paysages volcaniques dans leur diversité et pluralité enrichiront certainement les débats.
4. Plateaux, massifs résiduels et surfaces d’aplanissement
Ce pays constitué à plus 63% de plateaux (Olivry, 1986, Tchindjang, 2012) regorge d’une pluralité de surfacesd’aplanissements. Le plateau sud Camerounais est un ensemble morphologique constitué d’alvéoles et hérisséd’inselbergs aux versants concaves. Ces inselbergs ont une pente variant de 25 à 40° sur certains versants.Certes, le plateau est très vaste, mais, il existe des secteurs typiquement montagneux comme au Nord-Ouest deYaoundé avec les mont Eloumdem, Mt Febe, Mt Mbam Minkom (1295m) pour ne citer que ceux-là qui représententdes reliefs résiduels. Il existe plusieurs types d’aplanissement au Cameroun dont:
- Des surfaces de remblaiement coexistant avec des surfaces d’aplanissement;
- Des rebords flexurés et retombées faillées de dôme;
- Des surfaces d’aplanissement héritées;
- Des aplanissements partiels en montagnes sèches 4 Le problème des inselbergs est indissociable de celui des aplanissements et que l’on retrouve dans les milieuxtropicaux à saisons alternées. Des contributions relatives aux massifs résiduels et chaotiques, aux inselbergsgranitiques, bref, aux paléoformes seront les bienvenues.
5. Paysages des Grands escarpements plutoniques et volcano tectoniques.
Dans l’Adamaoua tout comme dans les hautes terres de l’Ouest, les hautes terres sont séparées des régionsenvironnantes par de vigoureux escarpements de plus de 700m de dénivellation. Les bordures occidentales etméridionales sont soulevées et surplombent la région côtière par des escarpements tectoniques de 700 à 1000mde dénivellation. A l’Est, le plateau surplombe la plaine du Noun (1100m) par un escarpement de faille de 200 à300m de commandement alors qu’au Nord, le plateau entre en contact avec la région des Grassfields (18003011m ) de Bamenda qui domine le bassin d’effondrement de Ndop (1200m) par un escarpement de faille de 500 m à 700m et de Tombel (150m). Enfin, 1000m de dénivellation séparent aussi la pénéplaine Tikar des HighGrassfields (Morin, 1989). Au total, il s’agit d’une région très affectée et marquée, tout comme l’Adamaoua, par desfractures encore actives comme peuvent en témoigner: le tremblement de terre de Magba en 1983, de Monatéléen 2005 et Yaoundé en 2019.
Des contributions portant sur l’évolution de ces escarpements et sur les différents contacts avec les milieux inférieurs seraient hautement appréciées.
6. Paysages et territoires de risques
Le Cameroun est un pays exposés aux aléas naturels qui modifient les paysages initiaux. Les paysagesgéomorphologiques Camerounais sont en proie aux aléas naturels dont les risques induits sont souvent assez importants. En témoignent les émanations gazeuses des lacs Monoun (1984) avec 37 morts et Nyos (1986) qui afait 1746 victimes. Le Mont Cameroun est entré en éruption au moins trois fois (1982, 1999, 2000). Il en est demême des glissement de terrain de Ngouache en 2019 (43 victimes) et le récent tremblement de terre de magnitude5,5 du 20 décembre 2019 à Yaoundé. Les glissements de terrain sont multiples et répandus Limbe en Juin 2003(24 morts), Mag’haa en Juillet 2003 (20 morts), Kekem en Octobre 2007 (1 mort), Koutaba en Octobre 2011 (2morts), Dschang en 2017 (1 mort) et Santchou en 2017. C’est dire que des mouvements de masse auxoccurrences volcaniques, le Cameroun possèdent des caractéristiques qui l’exposent à ces aléas. Il en est demême des inondations (2012 et 2017 dans l’Extrême Nord avec respectivement 20 et 05 morts) et de la montéedu niveau de la mer (2019 à Manoka) observée ces derniers temps avec l’exacerbation des risques climatiques.
Un état des lieux de ces manifestations naturelles est indispensable afin d’apporter une contribution àl’aménagement du territoire Camerounais qui pourrait être efficiente dans la réduction ou l’endiguement total desrisques associés à ces aléas.
Les contributions axées sur ces différents types de paysages seront les bienvenues avec un regard sur la dynamique des versants.
Modalités de soumission
Les propositions de résumés de 350 mots maximum (plus le titre et les mots clefs) sont à déposer à l’adresse mail suivante acgcag20@gmail.com
NB : Les contributions de la conférence donneront lieu à la publication d’un volume spécial de Landscapes and Landforms of Cameroon dans la série World Geomorphological landscapes après expertise en doubleaveugle.
Calendrier
- Le comité scientifique opérera une lecture critique des propositions;
- Lancement de l’appel le 31 janvier 2020;
-
Réception des résumés le 15 avril 2020;
- Les réponses parviendront aux chercheurs le 30 avril 2020;
- Les inscriptions sont ouvertes dès le 15 juillet 2020 jusqu’au 31 août 2020 pour le versement intégral desfrais d’inscription;
- Les textes des communications acceptées doivent être envoyés au plus tard le 30 juin 2020, sous forme électronique, à l’adresse acgcag20@gmail.com
- Une publication des communications est prévue, selon les modalités d’une expertise en double aveuglequi se déroulera jusqu’au 15 février 2021;
- Dates du colloque : 29 septembre-2 octobre 2020 à Yaoundé (Cameroun)
Frais de participation
Les frais de participation s’élèvent à 40 000 FCFA (65 euros & 68 dollars) pour les enseignants et 20 000 CFA (33 euros et 34 dollars) pour les étudiants. Pour les étudiants qui ne pourraient pas s’acquitter des droits, ils serontautorisés à participer au colloque mais sans pourvoir bénéficier des repas ni des documents distribués ni des visitesde terrain. Le paiement des frais de participation donne droit aux résumés des communications présentées, auxdéjeuners et à la visite.
Programme de visite
Un programme de visite à la fois scientifique et touristique sera proposé aux participants, en particulier Une visite d’un paysage de plaine (contact bassin sédimentaire /plateau ou massifs)Une visite des paysages de montagne autour de Yaoundé ou alors après BafiaUne visite des géomorphosites de NkolandomLa participation aux frais pour ces visites sera à la charge des participants : 25 000 FCFA, hébergement compris(1 nuitée) ou alors 7000 FCFA pour zéro nuitée avec casse-croute suivant la direction choisie.
Conseil scientifique
- Joseph Armathe AMOUGOU, Université de Yaoundé1-ONACC
- Jean-Guy DZANA, Université de Yaoundé 1
- Joachim EISENBERG, Universität de Frankfurt
- Monique FORT, Prof Emérite, Université de Paris 7
- David GUIMOLAIRE NKOUATHIO, Université de Dschang
- Armand KAGOU DONGMO, Université de Dschang
- Boniface KANKEU, IRGM Yaoundé
- Martin KUETE, Prof Emérite, Université de Dschang
- Cornelius Mbifung LAMBI, Prof Emérite, Université de Buea
- Jean Bernard MOMBO, Université Omar Bongo, Libreville
- Magloir-Désiré MOUGANGA, CENAREST Libreville
- Jules Rémy NDAM NGOUPAYOU, Université de Yaoundé 1
- Chrétien NGOUANET, Institut National de Cartographie, Yaoundé
- Roger NGOUFO, Université de Yaoundé 1
- Benjamin NGOUNOU NGATCHA, Université de Ngaoundéré
- Ruffin Cyriaque NGUIMALET, Université de Bangui
- Isaac Konfor NJILAH, Université de Yaoundé 1
- Clément Anguh NKWEMOH, Université de Yaoundé 1
- Mark SANGEN, Universität de Frankfurt
- Léonard SITOU, Université Marien Ngouabi, Congo 7
- Paul TCHAWA, Université de Yaoundé 1
- Mesmin TCHINDJANG, Université de Yaoundé 1
- Jean-Pierre TCHOUANKOUE, Université de Yaoundé 1
- Michel TCHOTSOUA, Université de Ngaoundéré
- Anselme WAKPONOU, Université de Ngaoundéré
- Ghislain ZANGMO TEFOGOUM, Université de Maroua
- Appolinaire ZOGNING, Institut National de Cartographie
Comité d'organisation
- Mesmin TCHINDJANG, Université de Yaoundé 1, Cameroun
- Anselme WAKPONOU, Université de Ngaoundéré
- Clément Anguh NKWEMOH, Université de Yaoundé 1
- Ghislain ZANGMO TEFOGOUM, Université de Maroua
- Merlin GOUNTIE DEDZO, Université de Maroua
- Chrétien NGOUANET, Institut National de Cartographie
- Eric VOUNDI, Université de Yaoundé 1, Cameroun
- Frédéric SAHA, Université de Yaoundé 1, Cameroun
- Philippe MBEVO FENDOUNG, Université de Yaoundé 1, Cameroun
- François MVONDO OWONO (Université de Douala)
- KOUM Stéphane (Université de Douala)
Relations scientifiques
- Université de Yaoundé 1 Clément Anguh NKWEMOH
- Université de Buea : Oumarou TOUMBA
- Université de Maroua : Merlin GOUNTIE
- Université de Dschang : Mathieu MOMO
- Université de Ngaoundéré :
- Université de Douala : François MVONDO OWONO
MINRESI et Milieux de recherche
- NGOUANET et NONO Ceux-là sont chargés de sensibiliser les collègues et les inciter à participer à la Conférence qu’ils soient géologues ou géographes.
Autres tâches
- Eric VOUNDI : lettres de sponsoring au MINTOUL et MINESUP
- Thierry SEUTCHUENG TCHUENGA : lettres de sponsoring au MINRESI
- Frédéric SAHA, Lettres de sponsoring à l’IRD et l’IRGM
- Mesmin TCHINDJANG : sollicitation de l’AUF BACGL pour sponsoring
- Philippes MBEVO : Positionnement et diffusion de l’appel sur Calenda et site web
Responsable du comité d'organisation local
- Clément Anguh NKWEMOH
Secretariat scientifique
Coordination : Tchindjang Mesmin
Assistants
Mbevo, Voundi, Saha
Références
Kagou Dongmo A. (1998). Etude volcanologique, pétrographique et géochimique d’un stratovolcan polygéniquede la Ligne du Cameroun: Le mont Manengouba (Provinces du Littoral et du Sud-Ouest, Cameroun). Thèse Doct.3ème cycle, Univ. de Yaoundé I, 197p.
Le Maréchal A. (1976). Géologie et géochimie des sources thermominérales du Cameroun. Paris, Trav. et Doc.de l’ORSTOM N° 69. ORSTOM, Paris, 176p.
L’Hôte Y., Mahé G., Somé B., Triboulet J. P., (2002). Analysis of a Sahelian annual rainfall index from 1986 to2000 ; the drought continues. Hydrological Sciences Journal 47(4), 563-572.
Liénou, G., Mahe, G., Paturel, J.E., Servat, E., Sighomnou, D., Ekodeck, G.E., Dezetter, A. et Dieulin, C.,2008. Evolution des régimes hydrologiques en région équatoriale camerounaise: un impact de la variabilitéclimatique en Afrique équatoriale?. Hydrological Sciences–Journal–desSciences Hydrologiques, 53(4), pp 789-801.
Mahé G. & Olivry J.C. (1991). Changements climatiques et variations des écoulements en Afrique occidentale etcentrale, du mensuel à l'interannuel. In: Hydrology for the water management of large river basins. F.H.M.
Van deVen, D. Gutknecht, D.P. Loucks & K.A. Salewicz Eds, Congrès AISH, Vienne, Autriche, 13-15 août 1991,Publication AISH n°201 (1991). 163-172. 5
Morin S. (1989). Hautes terres et bassins de l’Ouest Cameroun. Etude géomorphologique. Institut de géographieet d’études régionales. Thèse d’Etat, Bordeaux III, 2t , 1190p.
Olivry J.C (1986). Fleuves et rivières du Cameroun. MESRES - ORSTOM. Collection Monographies Hydrologiquesde l’ORSTOM, Paris, N° 9. 733p.
Sighomnou, D., (2004). Analyse et redéfinition des régimes climatiques et hydrologiques du Cameroun :perspectives d’évolution des ressources en eau. Univ Yaoundé I, Thèse de’Etat, 291p.
Tchindjang M., Tsagou E. & Fotso M. (2011). les sources thermominérales de Bangem au Nord Ouest des montsManengouba: des ressources non exploitées. In Revue des Hautes Terres, Vol.1 N° 1, pp.117-141.
Tchindjang M., Amougou J.A., Abossolo S.A., Bessoh Bell S. (2012). Challenges of climate change,landscape dynamics and environmental risks in Cameroon. In Landscape Evolution, Neotectonics and Quaternary Environmental Change in Southern Cameroon. Palaeoecology of Africa, 31, Ch.5, (2012) 237-286.
Tchindjang M., (2012). Paradoxes et risques dans les hautes terres Camerounaise. Multifonctionnalité naturelleet sous valorisation humaine. HDR, Vol. 3,Université de Paris 7 : 266p.
Wakponou, A., (2004). Dynamique géomorphologique des basses terres soudano - sahéliennes dansl’Extrême–Nord Cameroun. Thèse, Université de Reims Champagne – Ardenne, UFR Lettres etSciences Humaines, 240p.
Subjects
Places
- Yaoundé, Cameroon (3049)
Date(s)
- Wednesday, April 15, 2020
Keywords
- géomorphologie; paysages; modelés; Cameroun
Contact(s)
- Prof Clement Anguh Nkwémoh
courriel : cnkwemoh [at] gmail [dot] com - Prof Tchindjang Mesmin
courriel : acgcag20 [at] gmail [dot] com
Information source
- Dr Ghislain Zangmo
courriel : acgcag20 [at] gmail [dot] com
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« Landscapes and Landforms of Cameroon », Call for papers, Calenda, Published on Friday, March 20, 2020, https://doi.org/10.58079/14ot