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Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

Le travail de la relation

The work of relationships

La recherche en travail social et santé dans les sciences de l’éducation et de la formation (TRESSE 2020 reporté en 2021)

Research in social work and health in the education and training sciences (TRESSE 2020 postponed in 2021)

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Publié le vendredi 27 mars 2020

Résumé

Ce colloque international s’intéresse aux travaux de recherche menés en sciences de l’éducation et de la formation à propos de la question centrale du « travail de la relation » qui traverse les métiers du social et de la santé.

Annonce

Argumentaire

Le travail social et la santé sont d’abord des champs de pratiques marqués par la diversité de leurs publics, de leurs acteurs, de leurs activités professionnelles, de leurs cadres épistémologiques, institutionnels et politiques. Ces deux champs sont traversés par des enjeux de pratiques, de formation mais aussi de recherche, qui s’articulent à des domaines spécifiques tels que l’éducation inclusive, l’éducation thérapeutique du patient, les pratiques et recherches cliniques, la formation professionnelle ou les pratiques d’évaluation… lesquels forment des champs d’investigation déjà anciens ou d’actualité très forte en sciences de l’éducation et de la formation. Dans la période récente, plusieurs phénomènes ont contribué à renforcer les liens entre la recherche en travail social et en santé dans les sciences de l’éducation et de la formation, notamment :

  • Les approches socioéconomiques (pour le travail social) et biomédicales (pour la santé) souvent fortement présentes dans ces deux champs semblent rencontrer des limites dans le traitement des problématiques sociales et sanitaires les plus récentes. Ce contexte a d’une part favorisé le déploiement d’innovations pédagogiques et de modalités d’accompagnements éducatifs spécifiques, par exemple en ce qui concerne les troubles mentaux ou psychosociaux, ou sur un autre registre, dans le cadre de l’accueil des migrants. D’autre part il a conduit à identifier de nouvelles questions de recherche nécessitant d’autres approches épistémologiques et théoriques, particulièrement lorsqu’elles se rapportent à l’analyse de l’activité et des
  • Le travail social et la santé, comme d’autres champs de pratiques tels que l’enseignement et la gestion, cherchent à devenir des champs de recherche autonomes grâce au développement d’un corpus de savoirs spécifiques susceptibles d’éclairer les praticiens dans leur activité. Cette intention est parfois liée, comme en France, à un mouvement d’ « universitarisation » avéré (santé) ou en cours (travail social).
  • Quand ce processus d’ « universitarisation » est observé, les sciences de l’éducation et de la formation sont appelées à prendre une part importante à cinq titres au moins : a) En termes de contenus de formation, du fait de leur implication au sein de chacun de ces domaines. b) En termes pédagogiques, afin de penser les dispositifs de formation les plus adaptés aux enjeux professionnels de ces secteurs. c) En termes de formation de formateurs. d) En termes d’ingénierie de la formation. e) En termes de recherche, puisque la question de la formation professionnelle y est couplée au déploiement de recherches et de réseaux de recherche dédiés.
  • Nous considérons également qu’il est possible de prendre appui sur les dynamiques transdisciplinaires à l’œuvre dans les sciences de l’éducation et de la formation afin de mettre au travail les problématiques propres aux domaines de l’intervention sociale et de la santé. Ainsi le colloque sera également l’occasion d’aborder les enjeux épistémologiques, méthodologiques et praxéologiques, spécifiques à la recherche pluri/inter-disciplinaire menée à propos du travail social et de la santé, et de penser plus avant leur
  • Une attention particulière sera également portée aux approches comparatives internationales : en effet, les problématiques contemporaines de l’intervention sociale et du soin se déploient désormais à un niveau transnational. Mais face à ces enjeux internationaux, les États ne disposent pas des outils d’analyse nécessaires au déploiement de politiques sociales articulées. Ainsi l’un des objectifs connexes du colloque consiste à penser les problématiques des publics, les pratiques, les institutions, la formation et la recherche en travail social et en santé dans l’espace européen et au niveau mondial, de manière à produire une information scientifique susceptible de structurer un vaste projet de recherche sur les enjeux de l’intervention sociale et du soin au niveau international, et d’éclairer, à terme, l’action et les politiques publiques dans ce

Cette nouvelle donne nous invite à considérer l’intérêt de penser les domaines de l’intervention sociale et de la santé comme des champs de recherche aux transversalités multiples, actuellement émergents en sciences de l’éducation et de la formation. L’objectif de ce colloque serait donc de procéder à une vaste recension des travaux et dispositifs scientifiques dédiés aux domaines du travail social et de la santé dans les sciences de l’éducation et de la formation, afin d’en interroger les contenus, les articulations, les orientations et les modes de diffusion ; puis partant des matériaux ainsi recueillis, d’en dégager les traits saillants et d’en structurer les perspectives de recherche pour les années à venir.

Quelle orientation ? L’étude du « travail de la relation »

Nous proposons un colloque scientifique ouvert tant aux universitaires qu’aux professionnels (ces derniers pouvant assister au colloque mais également y proposer des communications).

Le travail social et la santé sont deux champs de pratiques caractérisés par le fait que le cœur de l’activité déployée est d’abord un "travail de la relation", qu’il s’agisse de la relation du professionnel avec son institution, avec d’autres professionnels avec lesquels il est invité à collaborer ou encore avec les « bénéficiaires » de son activité  (tantôt  désignés  « usagers »,  « patients,  personnes concernées3 »…).

Or, il faut bien le reconnaître, on sait encore peu de choses sur la nature de cette relation, notamment du fait qu’elle est mise en œuvre dans des espaces partiellement publics, ce qui la rend alors souvent « insue », invisible voire clandestine (Champy-Remoussenard, 2014). Étudier les pratiques de la relation répond alors à des enjeux sociaux, professionnels et scientifiques évidents, en essayant de répondre aux questions suivantes : comment étudier et caractériser cette activité pour comprendre les métiers à l’œuvre ? Que peut-on dire des orientations politiques et éthiques liées à cette activité ? Comment se fait le travail avec la personne concernée ? Comment travailler avec un public vulnérable (situation handicap, patient) ? Faut-il parler du travail de la relation ou de différents types de travail de la relation, en fonction notamment des conceptions de celui-ci ou d'orientations différentes que les acteurs donnent à leurs façons d'investir la relation dans l'action ? Comment le professionnel fait-il pour se saisir de/comprendre la situation ? Le travail de la relation relève-t-il d’un travail avec, ou d’un travail sur ? Comment est prise en compte la question du genre dans le travail de la relation ? Comment l'introduction de robots dans certains milieux professionnels transforme-t-elle le travail de relation ? Quelles sont les conditions et modalités de transformation de cette activité et des métiers associés ? Sous quelle-s influence-s (celle des nouvelles prescriptions des institutions, celle de l’évolution de la place donnée aux personnes concernées) ? Comment ce travail de la relation se transmet-il entre professionnels et qu’est-ce qui se transmet ou ne se transmet pas ? Comment former à cette activité relationnelle ?

Penser la relation au cœur des métiers du travail social et de la santé implique également de questionner la dimension du genre (féminisation de certains métiers, prise en compte du genre dans la relation avec la "personne concernée" que ce soit le fait de celle-ci ou du professionnel.le, etc.) mais aussi d'interroger la part du care dans l’accompagnement auprès des personnes concernées. Il convient alors de penser le care comme une pratique, plutôt que comme une disposition (Tronto, 2008), au risque sinon de l’essentialiser et de le réduire à des dispositions naturelles, en d’autres termes de le renvoyer à des aptitudes féminines “dominantes“ (Molinier, 2010).

Références citées

1 Centre Interdisciplinaire de Recherche Normand en Éducation et Formation : http://cirnef.normandie-univ.fr/

2 Réseau de recherche interdisciplinaire sur les activités et métiers de l’intervention sociale.

3 « Merci de ne plus nous appeler usagers » rapport remis à la Ministre Marisol TOURAINE, par la Présidente du CSTS - Conseil Supérieur du Travail Social (2015) : https://www.travail-social.com/_CSTS_

Champy-Remoussenard, P. (2014). En quête du travail caché : enjeux scientifiques, sociaux, pédagogiques. Toulouse : Octarès.

Molinier, P. (2010). Éthique et travail du care. Centro de estudos da metropole, 1-13.

Piot, T. (2009). Quels indicateurs pour mesurer le développement professionnel dans les métiers adressés à autrui ? Questions vives. Recherches en éducation, 5(11), 259-275.

Ravon B. (2009). Repenser l’usure professionnelle. Informations sociales, 152, 60-68. Tronto, J. (2008). Du care. Revue du MAUSS, 32, 243-265.

Proposition de communication

L’appel à contribution concerne la soumission de propositions de communications et/ou de symposia.

Les communications et les symposia pourront s’appuyer sur des recherches empiriques ou conceptuelles, ainsi que sur des témoignages problématisés de pratiques professionnelles :

  • Les propositions relevant de recherches empiriques devront présenter la question de recherche posée, le terrain investigué, la méthodologie mobilisée, des éléments d’analyse et de résultats disponibles ou envisagés, une courte bibliographie ;
  • Les propositions d’ordre conceptuel devront situer et présenter un questionnement ainsi que les outils conceptuels utilisés pour le travailler, une courte bibliographie ;
  • Les propositions s’appuyant sur une pratique professionnelle devront comporter à la fois une description de la situation concernée et une analyse de celle-ci en précisant les outils d’analyse utilisés (concepts…), ainsi qu’une courte

Résumé de 400 à 1000 mots (soit entre 1 et 3 pages), bibliographie comprise 5 mots clés maximum

Proposition de symposium

Un symposium sera nécessairement ouvert au public qui souhaite y assister. Il comprendra entre 3 et 6 communications d’auteurs provenant d’au moins deux laboratoires différents. La proposition de symposium présentera un texte de cadrage de 600 à 1000 mots (2-3 pages, bibliographie comprise) et des résumés de propositions de communications de 400 mots maximum chacune (1 page, bibliographie comprise). Les symposia seront organisés sur des plages de 1h30 (3 à 4 communications) ou 3h (5 à 6 communications). Il est demandé à chaque responsable de symposium de déposer l’ensemble du projet de symposium (texte de cadrage et résumés des communications).

Les propositions de communication ou de symposium doivent s’inscrire dans l’un des trois axes suivants du colloque :

Axe 1- « Évolution des prescriptions institutionnelles et transformation des contextes d'exercice des métiers »

Il s’agit là d’interroger la façon dont les politiques institutionnelles et l’apparition d’un nouveau management public conduisent à prescrire de nouveaux contours aux métiers, fragilisant les repères des professionnels et conduisant ces derniers à négocier entre réponse aux besoins des publics et respect des nouvelles normes institutionnelles (en construisant de nouvelles conduites ou stratégies). Cette perspective met à l’épreuve les professionnalités (Ravon) des métiers adressés à autrui (Piot).

Axe 2- « Collaboration interprofessionnelle et/ou avec les personnes concernées... et apprentissages mutuels »

Il s’agit là d’analyser particulièrement la dimension collective ou interactionnelle/relationnelle de l’activité avec les autres professionnels et/ou les publics ainsi que les apprentissages développés au fil de l’activité souvent avec les publics et/ou les autres professionnels.

Axe 3- « Exercice et transformation des métiers »

Il s’agit là de rendre compte de travaux de recherche ou de témoignages de professionnels permettant de mieux comprendre comment se déploie l’activité professionnelle. Cet axe interroge ainsi la construction mais aussi l’évolution du (des) métier(s) par et dans l’exercice individuel ou collectif de travail. Il s’agit également de questionner la place des savoirs (ou des nouveaux savoirs), des compétences ainsi produites ou jugées nécessaires.

Modalités de proposition

Les propositions de communication ou de symposium devront être déposées au plus tard le 15 mai 2020 sur le site du colloque : https://tresse2020.sciencesconf.org/

Les retours des expertises seront adressés aux auteurs courant juin 2020.

En raison du contexte sanitaire, le colloque qui devait initialement avoir lieu les 14, 15 et 16 décembre 2020 se tiendra les 30 juin, 1er et 2 juillet 2021 à l'Université de Rouen Normandie.

Comité scientifique international

  • Emmanuelle Annoot, Professeure des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Thierry Ardouin, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Eliane Bautzer, Maître de conférences HDR, Sociologie, Sciences de l’éducation et de la formation, CERMES 3, Université Paris Descartes
  • Jacques Beziat, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Michel G. J. Binet, Professeur, Travail social, Ecole supérieure d’éducation et de sciences sociales, Institut polytechnique de Portalegre, ESECS-IPP, Portugal
  • Ingo Bode, Professeur, Institut de politique sociale et d’organisation des services sociaux, Institut des sciences sociales, Université de Kassel, Allemagne
  • Manuel Boucher, Professeur des universités, Sociologie, Université de Perpignan Via Domitia, CADIS, EHESS-CNRS.
  • Telmo H. Caria, Professeur, Sociologie, Sciences de l’éducation, Centre de recherche et d’intervention en éducation, Université de Porto, Portugal
  • Yves Couturier, Professeur, Ecole de travail social, Université de Sherbrooke, Canada
  • Pascal Fugier, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, EMA, Université de Cergy-Pontoise
  • Rémi Gagnayre, Médecin, Professeur des universités, Sciences de l’éducation, LEPS, Université Paris 13
  • Jean-François Gaspar, Maître assistant, Sociologie, Travail social, Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et Haute École Namur-Liège-Luxembourg (HENALLUX), Belgique
  • Stéphanie Gasse, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Baptiste Godrie, Professeur associé, Sociologie, Université de Montréal, Canada
  • Nicolas Guirimand, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Delphine Guyet, Docteure, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Michel Lac, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, EFTS, Université Toulouse Jean Jaurès
  • Patrick Lechaux, Chercheur, Sciences de l’éducation et de la formation, ESCOL, Université Paris 8 Saint-Denis
  • Anne-Laure Le Guern, Maîtresse de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Alain Leplège, Professeur des universités, Histoire et philosophie des sciences, SPHERE, CNRS- Université Paris Diderot
  • Léa Lima, Maîtresse de conférences HDR, Sociologie, LISE/CEET, CNAM
  • Jean-François Marcel, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, EFTS, Université Toulouse Jean Jaurès
  • Philippe Mazereau, MCF HDR émérite, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Sylvie Mezzena, Professeure HES associée, Travail social, HETS, Genève, Suisse
  • Christine Mias, Professeure des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, EFTS, Université Toulouse Jean Jaurès
  • Sarra Mougel, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CERLIS, Université Paris Descartes
  • Christophe Niewiadomski, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, Proféor-CIREL, Université de Lille
  • Marcelo Ricardo Pereira, Professeur, Sciences de l’éducation, Université fédérale de Minas Gerais, Brésil
  • Thierry Piot, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Joris Thievenaz, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, LIRTES, Université Paris-Est Créteil
  • Laurence Thouroude, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Catherine Tourette-Turgis, Professeure des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, CNAM, Université des patients, Université Pierre et Marie Curie - Sorbonne Université

Comité d’organisation

  • Claudie Bobineau, Ingénieure d’études, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Maude Hatano-Chalvidan, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Matthieu Laville, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Anne Pellissier-Fall, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Sébastien Ponnou-Delaffon, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Eric Saillot, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Caen Normandie
  • Judit Vari, Maître de conférences, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie
  • Richard Wittorski, Professeur des universités, Sciences de l’éducation et de la formation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie

Site du colloque

tresse2020@sciencesconf.org

Contact

tresse2020@sciencesconf.org

Lieux

  • Maison de l'Université, rue Lavoisier, Mont-Saint-Aignan
    Rouen, France (76130)

Dates

  • vendredi 15 mai 2020

Mots-clés

  • recherche, travail social, santé, sciences de l'éducation et de la formation

Contacts

  • Claudie BOBINEAU
    courriel : claudie [dot] bobineau [at] univ-rouen [dot] fr
  • Richard Wittorski
    courriel : richard [dot] wittorski [at] univ-rouen [dot] fr

Source de l'information

  • Claudie BOBINEAU
    courriel : claudie [dot] bobineau [at] univ-rouen [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le travail de la relation », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 27 mars 2020, https://doi.org/10.58079/14r7

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