AccueilSavant cinéma. Lieux, itinéraires, expérimentations et réalisations autour de 1945

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Savant cinéma. Lieux, itinéraires, expérimentations et réalisations autour de 1945

Scholarly cinema. Places, history, experimentation and productions circa 1945

Revue d'histoire des sciences humaines (dossier thématique)

Revue d'histoire des sciences humaines journal (theme issue)

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Publié le mardi 07 avril 2020

Résumé

Ce dossier thématique pour la Revue d'histoire des sciences humaines vise à interroger les conditions par lesquelles se sont forgés les savoirs disciplinaires sur le film et le cinéma (en sociologie, psychologie, histoire, géographie, philosophie, esthétique, médecine, etc.) en réunissant des contributions qui pourraient adopter plusieurs points de vue, non exclusifs : des itinéraires de personnalités (célèbres ou méconnues), des lieux ouvertement dédiés à la diffusion, à la pratique et à l’étude du cinéma, ou développant des activités en lien avec le cinéma sans y être totalement dédiés, des expérimentations techniques, des films.

Annonce

Coordination du dossier

  • Baptiste Buob 
  • Damien Mottier

Argumentaire

Pendant la Seconde Guerre mondiale, et dans les années qui suivent la Libération, émergent en France nombre d’institutions qui sont aujourd’hui encore des piliers de l’enseignement, du financement et de la diffusion du cinéma. L’après-guerre est aussi la période durant laquelle vont se fortifier de nouvelles conceptions et pratiques savantes du film. L’acceptation du septième art en tant que fait de culture, la distinction entre théoriciens, critiques et cinéastes, l’éclatement des panoramas nationaux ainsi que la prise de conscience de l’existence d’approches plurielles constituent alors le terreau d’un renouvellement de la théorie cinématographique. Cette transformation s’accompagne d’une présence croissante des réalisations audiovisuelles à l’université et de l’émergence de réflexions propres à certaines disciplines que l’on regroupera à partir des années 1970 sous l’appellation « sciences humaines et sociales ».

Alors qu’est inaugurée la salle de projection de la Cinémathèque française, que s’ouvre l’Institut des hautes études cinématographiques, que voient le jour le Centre national de la cinématographie et la Fédération française des ciné-clubs et que se créent des festivals et organismes de diffusion nationaux, le cinéma devient une « addiction répandue » parmi les étudiants et les intellectuels en même temps qu’un objet légitime de la pédagogie et de la recherche en sciences humaines et sociales. De nouveaux cadres de référence irriguent la critique et inspirent les cinéastes tout en consolidant les différentes approches disciplinaires du cinéma. La reconnaissance de catégories comme « cinéma scientifique » (celui des sciences de la nature) et l’émergence du « film ethnographique » accompagnent ainsi la naissance de la « filmologie », l’intérêt de la psychologie pour les images animées et le développement de recherches philosophiques, sociologiques et historiques avec et sur le cinéma.

Cette période est relativement bien connue grâce aux travaux consacrés à certaines figures marquantes ou à l’histoire circonstanciée de revues, de manifestations et de diverses institutions. Incontournables pour qui s’intéresse au cinéma de l’après-guerre, ces travaux esquissent les contours de ce moment particulier en consolidant la postérité de quelques femmes et hommes, œuvres, pratiques et institutions au profit, le plus souvent, d’une logique de démarcation qui délimite des périmètres pas encore tout à fait constitués. Si les années de l’après-guerre sont, à n’en pas douter, une période où se sont forgées les conditions propices à certaines spécialisations scientifiques et théoriques, n’est-ce pas aussi – voire surtout – un moment de mise en commun rendu possible par la circulation des idées, des projets et des pratiques dans un milieu partagé ?

L’idée à l’origine du présent appel à contribution est née de notre perplexité en tant qu’anthropologues lorsque, dans le cadre de recherches sur les relations entre cinéma et ethnologie, nous nous sommes intéressés à la période de l’après-guerre. Nous avons en effet eu le sentiment de découvrir un continent pour partie ignoré de la part de spécialistes trop préoccupés d’établir la genèse d’une discipline en reprenant parfois, sans suffisamment d’attention, les témoignages des pionniers. Ainsi, par exemple, il serait restrictif de limiter le parcours de Jean Rouch à une oscillation entre deux univers, ceux de l’ethnologie et du cinéma, tout comme il serait maladroit de les considérer comme étanches l’un à l’autre ou de réduire une pratique disciplinaire à l’œuvre d’un seul homme. L’étude de cette période effervescente incite au contraire à inscrire la construction des carrières et les trajectoires individuelles dans un milieu partagé fait de collaborations et de circulations, et à porter l’attention sur les transactions intellectuelles, les ancrages multiples et les emprunts réciproques en se gardant du chronocentrisme qui consisterait à les inscrire dans des disciplines supposées être clairement définies et délimitées. Le cinéma d’alors rend d’ailleurs bien compte de ces entrelacs : Rendez-vous de Juillet de Jacques Becker et Désordre de Jacques Baratier témoignent, chacun à leur manière, de la porosité des mondes (poésie, ethnologie, exploration, théâtre, musique, cinéma, histoire de l’art, etc.), de la recherche de liberté et des préoccupations des acteurs de cette période de bouillonnement artistique et intellectuel. L’existence avérée d’un milieu partagé qui favorise la multipositionnalité des acteurs et la dissémination des idées devrait justement nous prémunir d’une lecture par trop disciplinaire.

Ainsi, la salle de cinéma du musée de l’Homme, dans laquelle s’engage une réflexion sur le cinéma ethnographique, héberge de nombreux ciné-clubs, organise d’importantes manifestations et congrès cinématographiques, puis voisine avec le Théâtre national populaire. Dans un contexte où l’on commence à s’intéresser aux conséquences du spectacle cinématographique sur les individus, le philosophe Maurice Merleau-Ponty donne sa fameuse conférence sur « Le cinéma et la nouvelle psychologie » à l’Idhec, où enseigne notamment le journaliste et historien Georges Sadoul quand il n’intervient pas à l’Institut de filmologie. Le critique de cinéma Jacques Doniol-Valcroze aurait incité Jean Rouch, qui n’est alors pas encore ethnologue mais journaliste, à organiser une projection de ses premières images – montées avec l’appui de l’équipe de la cinémathèque du ministère de l’Agriculture alors dirigée par Armand Deleule rencontré à l’École du génie avant la guerre –, au club de jazz du Caveau des Lorientais, après avoir assisté à une projection au musée de l’Homme aux côtés de Claude Lévi-Strauss, Michel Leiris, André Leroi-Gourhan ainsi que de son « copain » Marcel Griaule. Ce dernier sera d’ailleurs invité, à l’instar notamment du sociologue Georges Friedmann, du philosophe Henri Lefebvre, de l’historien de la littérature Jean Pommier ou du psychiatre et psychanalyste Serge Lebovici, à participer au premier cycle de conférences de l’Institut de filmologie où il interviendra sur le thème « Déontologie coloniale du cinéma ». C’est toujours au musée de l’Homme, dans une salle de projection où se côtoient savants et cinéphiles, que l’autre fondateur des Cahiers du cinéma, André Bazin, redécouvre le « cinéma scientifique » du biologiste Jean Painlevé, fondateur dans les années 1930 de l’Institut de cinématographie scientifique et alors Directeur général de la cinématographie, et c’est avec le concours de la photothèque du musée et de son département d’ethnologie musicale que Michel Zimbacca réalise le film surréaliste L’invention du monde. Paul Rivet, créateur dudit musée, n’est-il pas d’ailleurs à cette époque le directeur du Conseil supérieur de la Radio-diffusion française ? Et Pierre Schaeffer, père en devenir de la musique concrète, qui fait ses premières armes au studio de recherche de la future ORTF après avoir œuvré via Jeune France à l’éducation artistique populaire pendant la guerre, ne participe-t-il pas lui aussi au même milieu pour avoir écrit dans La Revue du cinéma et été membre du premier jury de l’Idhec ? Et que se passe-t-il alors au sein de la Maison des Lettres de la Sorbonne, où André Bazin, proche de son fondateur, l’homme de théâtre Pierre-Aimé Touchard, qui allait devenir l’administrateur de la Comédie française, aurait créé le premier ciné-club durant l’Occupation, avant que Jean Rouch y monte sur les planches après la guerre aux côtés de férus d’Antonin Artaud, proches aussi bien des surréalistes et de Théodore Monod, de K éditeur, de Camille Bryen et de Max-Pol Fouchet de la revue Fontaine, que de Jacques Audiberti, de Roland Dubillard et de Pierre Schaeffer ? Quelles relations entretenaient cette Maison des Lettres, les revues Esprit et L’écran français, le Centre universitaire de culture cinématographique et les Jeunesses cinématographiques de l’organisme d’éducation populaire Travail et Culture, où se sont croisés, toujours autour d’André Bazin et de Pierre-Aimé Touchard, Chris Marker, Michel Zimbacca ou François Truffaut ?

Trop dense pour être anecdotique, la mise au jour de l’existence de relations entre des personnes le plus souvent considérées séparément les unes des autres par l’histoire de nos disciplines pourrait être prolongée à l’envi. Cet entrelacs et cette circulation dans des espaces rétrospectivement disjoints témoignent à n’en pas douter de l’existence d’un « monde social » composé d’une grande variété de « segments » et d’une myriade de « micro-mondes » peu différenciés en interconnexion où se côtoient une multitude de savants (en sciences naturelles et en sciences humaines et sociales), de cinéastes, de critiques, d’artistes, de pédagogues, d’écrivains-voyageurs, d’hommes et de femmes de radio, de télévision, de théâtre et de lettres, lesquels, d’ailleurs, pouvaient être tout à la fois. La vie d’alors n’était-elle pas à l’image du public bigarré de la Cinémathèque française qui se réunissait avenue d’Iéna puis rue de Messine à l’occasion des programmations hétéroclites concoctées par Henri Langlois ou par le ciné-club universitaire ? Comment les pratiques disciplinaires et les savoirs scientifiques se sont élaborés dans le creuset de cet espace-temps singulier, que Lucien Sève qualifie de « nébuleuse cinéphile inconstituée » ? C’est une perspective visant à rendre compte de la configuration sociale de ces lieux multiples, des affinités intellectuelles et relationnelles, mais aussi possiblement des inimitiés et des antagonismes de ce milieu que nous souhaiterions ici adopter.

Ce projet de numéro de la Revue d’histoire des sciences humaines part donc de l’hypothèse que c’est par la socialisation au sein de lieux très divers mais contigus que se sont forgés les personnalités et les tempéraments de ceux qui, par la suite, seront reconnus comme des savants cinéastes ou des savants œuvrant au développement du cinéma comme outil et objet de recherche. Qu’est-ce que l’après-guerre et la Libération ont fait aux pratiques et aux savoirs cinématographiques ? Par qui et par quoi étaient-ils réellement constitués ? Quels sont les affinités et les rapports de force qui l’ont structuré ? Pourquoi certaines personnalités ont été oubliées par nos disciplines ? Cette période, qui préfigure l’institution des études cinématographiques, permet de penser une histoire indisciplinée des accords et des désaccords entre le cinéma et les sciences humaines et sociales, mais aussi d’infléchir nos pratiques et de questionner les fondements méthodologiques, théoriques, historiographiques de nos perspectives disciplinaires actuelles.

Dans cet entrelacs de l’après-guerre, nous souhaitons interroger les conditions par lesquelles se sont forgés les savoirs disciplinaires sur le film et le cinéma (en sociologie, psychologie, histoire, géographie, philosophie, esthétique, médecine, etc.) en réunissant des contributions qui pourraient adopter plusieurs points de vue, non exclusifs :

  • des itinéraires de personnalités (célèbres ou méconnues, certaines ayant même pu être écartées) qui témoignent des modes de coopération, des échanges, des stratégies de cumul et des divergences de vues, de la porosité entre les arts et les sciences, de la construction des carrières ;
  • des lieux ouvertement dédiés à la diffusion, à la pratique et à l’étude du cinéma (salles de cinéma, revues, ciné-clubs, cinémathèques, structures de production, laboratoires et services de recherche, etc.) ou développant des activités en lien avec le cinéma sans y être totalement dédiés (musées, théâtres, maisons d’édition, salles de spectacles et de concert, laboratoires de recherche, espaces de création et d’innovation, cafés, etc.) ;
  • des expérimentations techniques, des projets intellectuels et des créations artistiques qui seraient l’œuvre de collaborations entre scientifiques, cinéastes, critiques, poètes, etc.
  • des films bien sûr, parce qu’ils peuvent dépeindre cette époque mais aussi parce qu’ils témoignent de la profusion des alliances et des préoccupations d’alors.

Ces personnalités, ces lieux, ces expérimentations et ces films peuvent être évidents (la Cinémathèque française, le musée de l’Homme, l’Idhec, l’Institut de filmologie, le Cluny-Palace, Argos film, etc.) ou paraître plus à la marge (le Club d’essai radiophonique, K éditeur, le Caveau des Lorientais, la Cité universitaire, la salle Pleyel, etc.) sinon avoir été oubliés (qui se souvient de la Maison des Lettres de la Sorbonne ou encore d’Henri Reynaud, chargé du département de la cinématographie au musée de l’Homme, qui a pourtant été la cheville ouvrière d’une coordination internationale en matière de cinéma ethnologique et de géographie humaine ?). Enfin, si Paris est un point nodal qui permet de penser les enjeux de cette période singulière, nous invitons les contributeurs et contributrices à prendre en compte la mobilité des individus et à mettre au jour la multitude des circuits et des réseaux nationaux, européens ou internationaux qui inscrivent ce milieu dans un périmètre élargi.

Rejoignant la volonté de la revue de développer une approche contextuelle et de se prémunir du risque d’entretenir la « canonisation » des acteurs et des disciplines considérés, ce projet de numéro envisage une histoire inclusive des sciences humaines et sociales attachée aux savoirs cinématographiques et filmiques : « L’histoire des sciences humaines est collective, faite de groupes, de mouvements, d’alliances et de styles. Il ne s’agit pas de dire que les individus sont un degré zéro que l’on peut tenir pour négligeable, mais que c’est dans la coopération, l’antagonisme, l’imitation et le dépassement que s’élaborent des savoirs qui sont sociaux de part en part. »

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous souhaitons organiser non seulement une journée d’études mais aussi un atelier pour préfigurer ce numéro. Cet atelier permettra de cartographier les réseaux de relations, de mettre en commun les cas étudiés et de les confronter pour configurer ce milieu partagé à l’appui d’un travail sur différents fonds d’archives. Ce préalable permettra, nous l’espérons, de mieux articuler les perspectives scientifiques (philosophie, psychologie, géographie, ethnologie, sociologie, histoire de l’art, etc.) au profit d’une histoire transdisciplinaire des savoirs sur les faits filmiques et cinématographiques.

Modalités de proposition

Les propositions d’article (entre 4 000 et 6 000 signes, références bibliographiques incluses), en anglais ou en français, sont à envoyer

d’ici le 18 mai 2020

aux adresses suivantes : baptiste.buob@cnrs.fr et dmottier@parisnanterre.fr.

Les auteurs et autrices des contributions retenues seront invitées à participer, fin juin, à un atelier préparatoire afin d’identifier les lieux, les individus, les groupes, les parcours et les objets communs.

La revue publie des articles en anglais et en français, de 30 000 à 50 000 signes (espaces comprises). Les recommandations sont disponibles à l’adresse suivante : https://journals.openedition.org/rhsh/1273.

Calendrier prévisionnel

  • 18 mai 2020 : remise des propositions de contributions ;

  • 25 mai 2020 : annonce des propositions retenues ;
  • 26 juin 2020 : atelier préparatoire ;
  • novembre 2020 : remise des premières versions ;
  • novembre 2020 : journée d’études ;
  • fin janvier 2021 : remise des nouvelles versions ;
  • juin 2021 : parution du dossier.

Références bibliographiques

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Buob, Baptiste, à paraître, « La pièce manquante ? Très rapide compte rendu des prémices d’une recherche traitant des relations de Jean Rouch avec un certain univers théâtral de l’après-guerre, complété par une réédition de La Conférence sur les locomotives d’André Frédérique », dans Gilles Remillet, Julie Savelli et Maxime Scheinfeigel (dir.), Jean Rouch, passeur d’images et de mondes, Paris, Téraèdre.

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Zimbacca, Michel, 1952, L’invention du monde, 25 minutes.


Dates

  • lundi 18 mai 2020

Mots-clés

  • septième art, après-guerre, France, pratiques savantes du film, théorie cinématographique

Contacts

  • Baptiste Buob
    courriel : baptiste [dot] buob [at] cnrs [dot] fr
  • Damien Mottier
    courriel : dmottier [at] parisnanterre [dot] fr

Source de l'information

  • Céline Barthonnat
    courriel : celine [dot] barthonnat [at] ccsd [dot] cnrs [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Savant cinéma. Lieux, itinéraires, expérimentations et réalisations autour de 1945 », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 07 avril 2020, https://doi.org/10.58079/14sp

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