AccueilLes expériences cinématographiques de Robert Breer : arythmies, anti-continuités et autres « dérives à perte »

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Les expériences cinématographiques de Robert Breer : arythmies, anti-continuités et autres « dérives à perte »

Robert Breer's cinematographic experiences: arythmia, anti-continuity and other "loss drift"

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Publié le lundi 20 avril 2020

Résumé

Christian Lebrat caractérise le cinéma de Robert Breer comme une expérimentation sur « le (dé)collage visuel, la dysfonction image et son, les déplacements sémantiques multiples et imprévus ». Ces inflexions constituent le sujet même des films et ce qui fait événement lors de leur projection. Elles sont intégrées à une recherche sur les formes de mouvement, sur les matériaux d’une « anti-continuité » et l’expérience de « dérives à perte » (Lyotard). La présentation des recherches sur le mouvement et l’étude des inflexions plastiques cinématographiques constitueront le premier volet de cette journée d’étude. Un deuxième volet sera dédié aux inflexions plastiques dans un cadre de relations entre les films, les peintures et les sculptures de Robert Breer, autour de la notion de « seuil de perception » et des rapports entre mouvement, temps et espace. L’exploration de ce corpus nous permettra enfin d’aborder la question des « seuils de définition » artistique et esthétique.

Annonce

Université Toulouse - Jean Jaurès, Campus du Mirail, Maison de la Recherche, décembre 2020 

Direction scientifique

Sous la direction de Patrick Barrès, en partenariat avec la Nef Animation

Argumentaire

Christian Lebrat caractérise le cinéma de Robert Breer comme une expérimentation sur « le (dé)collage visuel, la dysfonction image et son, les déplacements sémantiques multiples et imprévus »[1]. Ces inflexions constituent le sujet même des films et ce qui fait événement lors de leur projection. Elles sont intégrées à une recherche sur les formes de mouvement, sur les matériaux d’une « anti-continuité »[2] et l’expérience de « dérives à perte » (Jean-François Lyotard[3]).

La présentation des recherches sur le mouvement et l’étude des inflexions plastiques cinématographiques constitueront le premier volet de cette journée d’étude. Un deuxième volet sera dédié aux inflexions plastiques dans un cadre de relations entre les films, les peintures et les sculptures de Robert Breer, autour de la notion de « seuil de perception » et des rapports entre mouvement, temps et espace (la proposition d’un « espace élastique » dans ses peintures, les lignes flottantes dans A Man and His Dog Out for Air, la problématique spatiale du « champs dehors » dans les sculptures flottantes Floats, par exemple). L’exploration de ce corpus nous permettra enfin d’aborder la question des « seuils de définition » artistique et esthétique, caractéristique du programme de Robert Breer comme il le confie à Yann Beauvais en 1983 : « défier le film, défier la sculpture »[4].

Modalités de contribution

Les propositions (titre et résumé : 1 page maximum), accompagnées d’une courte bio-bibliographie (nom, institution et principales publications) sont à adresser

pour le 31 aout 2020

à l’adresse suivante : patrick.barres@univ-tlse2.fr

La réponse du comité scientifique sera communiquée le 30 septembre 2020.

L'événement devrait avoir lieu le 10 décembre 2020 (en attente de confirmation) à l'Université Toulouse - Jean Jaurès, Campus du Mirail, Maison de la Recherche.

Comité scientifique

  • Patrick Barrès, Professeur, Université Toulouse Jean Jaurès
  • Sébastien Denis, Professeur, Université de Picardie Jules Verne
  • Marie Pruvost-Delaspre, Maîtresse de conférences, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
  • Georges Sifianos, Enseignant, Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris
  • Serge Verny, Maître de conférences, Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris
  • Pascal Vimenet, Enseignant, Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation d’Angoulême, chercheur en cinéma d’animation

Notes

[1] Christian Lebrat, « Préface », Jennifer L. Burford, Robert Breer, Paris, Paris expérimental, 1999, p. 11.

[2] Guy L. Cote, « Une notion nouvelle de continuité. Entretien avec Robert Breer », Positif, N°54-55, juillet-août 1963, p. 54.

[3] Jean-François Lyotard, « L’acinéma », Revue d’esthétique : Cinéma, théories, lectures, N° spécial, 1973, p. 362.

[4] Yann Beauvais, « Une interview de Robert Breer », Robert Breer. Films, Floats & Panomaras, Montreuil, Editions de l’œil, 2006, p. 132.

Lieux

  • Université Toulouse - Jean Jaurès, campus du Mirail, Maison de la Recherche - 5 allée Antonio Machado 31400 Toulouse
    Toulouse, France (31)

Dates

  • lundi 31 août 2020

Fichiers attachés

Mots-clés

  • art, cinéma, cinéma expérimental, cinéma d'animation, audiovisuel

Contacts

  • Patrick Barres
    courriel : patrick [dot] barres [at] univ-tlse2 [dot] fr

Source de l'information

  • Patrick Barres
    courriel : patrick [dot] barres [at] univ-tlse2 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les expériences cinématographiques de Robert Breer : arythmies, anti-continuités et autres « dérives à perte » », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 20 avril 2020, https://doi.org/10.58079/14tr

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