AccueilLe Cameroun d’hier à aujourd’hui : état des lieux d’un État-nation sexagénaire

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Le Cameroun d’hier à aujourd’hui : état des lieux d’un État-nation sexagénaire

Cameroon past and present: sixty years of a nation State today

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Publié le mardi 28 avril 2020

Résumé

Qu’importe l’angle à partir duquel il est abordé, le sujet Cameroun renvoie irrémédiablement à un ensemble d’éléments à la fois complexes, pluriels et fragiles, et pour lesquels une approche réflexive linéaire est plus que disqualifiée. Les adaptations juridico-institutionnelles, les pratiques politiques, les réalités d’une nation multi/pluri-identitaire, la remise en question de l’État-nation, les clivages identitaires ainsi que l’ethnicisation du champ politique sont autant d’indicateurs qui permettent de saisir la question des défis de la construction de l’État camerounais. Quelles sont les grandes séquences de la construction de l’État-nation au Cameroun ? Quels sont les enjeux ainsi que les défis auxquels la consolidation de cet État-nation sont-ils confrontés ? Parler de l’État-nation en contexte camerounais actuel est-il véritablement possible ? C’est à ces interrogations que le présent appel à contributions ambitionne d’apporter des éléments de réponse.

Annonce

Argumentaire

Qu’importe l’angle à partir duquel il est abordé, le sujet Cameroun renvoie irrémédiablement à un ensemble d’éléments à la fois complexes, pluriels et fragiles, et pour lesquels une approche réflexive linéaire est plus que disqualifiée. L’abondante production scientifique disponible sur le Cameroun tend à laisser croire que ce pays s’analyse à partir des données empiriques intimement liées à son histoire, à sa sociologie et à sa culture. La perception du Cameroun renvoie à un faisceau de flux qui s’enchevêtrent en démultipliant les zones d’ombre, à mesure que l’on pense s’en être approprié. A travers sa trajectoire, le Cameroun s’est illustré comme une exception, mais que l’on apprécie mieux sous le prisme de ses pluralités (Kengne Fodouop, 2010). La trajectoire du Cameroun depuis les temps anciens montre s’il en était encore besoin, que la parturition de l’Etat tout comme la construction du champ politique local est un processus en perpétuel recommencement. Les strates successives de la société peuvent en donner une coloration multicolore au sein de laquelle des couches hétérogènes jouent chacune sa partition en laissant entrevoir à une certaine homogénéité en trompe l’œil. Une telle perception met en valeur des traits communs entre les composantes sociologiques qui nomadisent l’espace territorial camerounais. Celui-ci s’illustre par ses spécificités géographiques, culturelles et anthropologiques auxquelles s’ajoute un processus de liquidation du phénomène colonial assez atypique. Avec les imperfections consubstantielles à toutes les organisations humaines, la nation camerounaise existe tant bien que mal et s’efforce de s’améliorer en dépit des effets du temps (Richard Joseph, 1986). La plupart des travaux de recherche sur le Cameroun mettent en avant les héritages passés et les récits événementiels parfois teintés de jugements de valeur. Ainsi, les faits politiques, économiques et sociaux-culturels qui ont jalonné l’histoire du pays ont rarement manqué de s’estomper par des polarisations de type manichéenne. Dans cette perspective, on croirait que l’histoire est une science des événements morts, ou celle des échecs ou encore celle des succès sans écarts. Et pourtant, les convulsions de la société démontrent sans cesse comment le passé et le présent peuvent être irrémédiablement imbriqués (Ricœur, 2014). Le champ politique marqué du sceau des événements passés propose une prophylaxie de type écologique, dans lequel les passifs peuvent enrichir les initiatives dans le sens d’une auto-guérison, la somme des savoirs et des avoirs accumulés pouvant servir de boussole à cet effet. Il en est de même des champs économique et socio-culturel, qui offrent un vaste éventail de possibilités pour (re)questionner la dynamique de construction aussi bien de l’Etat que de la nation. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Cameroun est à la croisée des chemins de son histoire. Les sociétés d’hier et de demain en sont arrivées à l’heure inévitable de la rencontre frontale, de la cohabitation et de l’interdépendance. Il est question dans l’immédiat, de lui désigner une direction de type téléologique qui ferait sens de ses particularités et du contexte très particulier de ces temps, celui de la mondialisation et du basculement des mondes vers de nouveaux centres. Bon gré malgré, le Cameroun se situe à la charnière de la sous-région et du golfe de guinée (Chouala, 2003). Sa position et ses composantes géo-humaines et naturelles en font une locomotive ou au contraire, un goulot pour les entités sus-évoquées. Loin de chercher à aborder le sujet Cameroun dans une perspective hagiographique, ce projet d’ouvrage se propose de rassembler des réflexions originales et holistiques dans une perspective d’évaluation-projection et dont le but est de mobiliser à partir des héritages passés et des réalités vécues, un document qui permet au pays de négocier ce tournant décisif de son histoire, à l’heure de la décentralisation et des replis identitaires qui menacent l’existence de la nation. Problématique La question de la gouvernance des Etats postindépendance reste d’une actualité scientifique brûlante. Ce débat est lié à l’émergence de l’Etat postcolonial et la crise de l’Etat-nation en Afrique aujourd’hui. Au Cameroun, la construction de l’Etat reste subordonnée aux bouleversements intervenus depuis la période coloniale et de façon plus singulière, après la deuxième Guerre Mondiale. Si l’Etat apparait comme le produit d’une trajectoire sur fond d’importation du modèle européen des sociétés politiques, en Afrique, la nation elle, bien qu’adossée sur le même chapelet chronologique, obéit à d’autres réalités et suit une autre trajectoire. C’est ce qui a poussé Bertrand Badié (1994) à affirmer que l’Etat africain est un “Etat importé”. A côté de ce postulat, se greffent en s’affrontant d’autres thèses notamment celles défendues respectivement par Bayart (1989), Médard (1992), Sindjoun (2002) et Mbembe (2000). Selon ces auteurs, l’Etat africain est le produit d’une longue expérience coloniale, qui à travers de nombreux mécanismes de transformations des anciens modèles des sociétés africaines, a contribué à vider les Etats dits modernes de leur contenu, par le jeu des pervertissements. L’Etat camerounais est donc un Etat dont le processus de construction reste calqué sous la trajectoire des Etats africains postcoloniaux notamment ceux d’Afrique noire francophone. Une telle archéologie de la gésine de l’Etat expliquerait certaines déviances et manquements qui travaillent la société dans son quotidien. Le Cameroun est un(e) Etat/Nation en perpétuelle construction du fait de sa trajectoire sociohistorique et institutionnelle d’une part et du fait de ses séquences économiques et socioculturelles d’autre part. Le fait que la construction de l’Etat obéisse à un schéma imposé lui dicta un certain nombre de défis qu’il convient de mettre en évidence, puis, d’en ressortir les enjeux tout comme l’influence dans le processus de renforcement ou de fragilisation de ses capacités. La nation conçue ici comme adjuvant immatériel et figé de cette donnée dynamique et juridique qu’est l’Etat a-t-elle réussi à doter le Cameroun d’une étoffe de bienveillance qui le garderait des secousses provenant des tiraillements qui jalonnent le quotidien de l’Etat ? Les adaptations juridico-institutionnelles, les pratiques politiques, les réalités d’une nation multi/pluri-identitaire, la remise en question de l’Etat-nation, les clivages identitaires ainsi que l’ethnicisation du champ politique sont autant d’indicateurs qui permettent de saisir la question des défis de la construction de l’Etat camerounais. Quelles sont les grandes séquences de la construction de l’Etat-nation au Cameroun ? Quels sont les enjeux ainsi que les défis auxquels la consolidation de cet Etat/nation sont-ils confrontés ? Parler de l’Etat-nation en contexte camerounais actuel est-il véritablement possible ? Faut-il envisager les deux éléments Etat et nation dans une dynamique autonome ? C’est à ces interrogations que le présent appel à contributions ambitionne d’apporter des éléments de réponse. Dans cette perspective, quatre axes thématiques balisent les réflexions que nous voulons à la fois évaluatives, critiques et constructives pour que la dimension fonctionnelle emporte sur des considérations subjectives et fondamentalement théoriques.

Axe 1 : Sociohistoire et dynamiques politiques de la construction de l’Etat-nation au Cameroun

Le Cameroun tel que nous le connaissons aujourd’hui est à proprement parler le fruit d’une volonté coloniale. Dans cet axe thématique, il est question de scruter les dynamiques de la naissance et de la consolidation de l’Etat/nation du Cameroun partant des approches empiriques adossées sur des faits internes vérifiables. Du protectorat à l’indépendance en passant par le mandat et la tutelle, l’Etat du Cameroun s’est construit suivant une dynamique politico-institutionnelle qu’il convient de mettre en évidence afin de ressortir ses faiblesses ontologiques ainsi que les défis de sa consolidation. L’évolution du processus de décentralisation partant des prémices de la gouvernance locale observée durant la période coloniale sont à prendre aussi en compte dans cette analyse sociohistorique des dynamiques de la construction de l’Etat/nation. De l’Etat fédéral à l’Etat unitaire, le Cameroun a choisi de se construire une identité en s’inscrivant dans la mouvance des Etats décentralisés. L’évolution socio-institutionnelle du Cameroun, tout comme sa trajectoire politique donnent de voir les dynamiques de construction sociohistorique de cet Etat/nation, au regard de l’évolution du multipartisme de la période coloniale jusqu’aux indépendances. La question de l’évolution de la forme de l’Etat n’est pas en reste tant on sait que la dynamique constitutionnelle du Cameroun l’a inscrit dans la trajectoire des Etats ayant modifié leur forme au gré de certaines contingences, qu’il convient au demeurant de re-questionner, à l’aune de la situation ambiante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Axe 2 : Itinéraires économiques et insertion du Cameroun dans l’économie-monde : état des lieux, enjeux et perspective

Cet axe ambitionne d’examiner les itinéraires économiques du Cameroun et son insertion dans l’économie-monde, depuis ses origines. En effet, l’expérience économique du Cameroun reste marquée par des spécificités ainsi que des temps forts qu’il convient d’étudier. L’évolution de l’économie camerounaise a été marqué par son contexte politique interne tout comme les vicissitudes de l’environnement international. Ici, le bilan des plans quinquennaux implémentés par le président Ahmadou Ahidjo permettra d’en saisir la pertinence et surtout l’impact sur le tissu économique national embryonnaire. En outre, les années 1970 ont été marquées par un engagement de cette dernière vers la revendication d’un nouvel ordre économique international. Le changement de régime au Cameroun en 1982 et surtout les effluves de la récession économique mondiale ont poussé le pays à partir de 1986, à adopter des mesures économiques drastiques pour faire face à un environnement international mouvant et capricieux. De l’implémentation des plans quinquennaux aux projets structurants des années 2000 en passant par les prémices de l’industrialisation, l’économie camerounaise reste confrontée à de nombreux défis pour ce qui est de son insertion dans l’économie monde. L’adoption et la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) montre que ce pays ambitionne de toiletter son tissu économique à partir des piliers sur lesquels reposent son attractivité et sa compétitivité dans un contexte marqué par la montée en puissance du (néo)libéralisme à l’échelle mondiale. L’agriculture, l’industrie, l’artisanat, le tourisme, les PME, les banques, le tourisme, sont quelques pistes qui permettront de faire l’Etat des lieux ainsi les défis de l’insertion optimale de l’économie camerounaise dans le circuit de l’économie-monde.

Axe 3 : Multiculturalisme, construction et déconstruction des identités sociolinguistiques et culturelles

Cet axe qui s’articule autour de données immatérielles se propose de rassembler les savoirs et expériences, les valeurs et les acquis du Cameroun sur le plan de ses identités plurielles. Le souci majeur est celui d’apprécier les (dé)liaisons et enchevêtrements qui tout en complexifiant les perspectives analytiques du sujet/objet Cameroun, n’ont pas manqué d’en faire un gît de possibilités du fait de ces multiples colorations. Les populations répartis sur le triangle national sont ils heureux de vivre ensemble ? Certaines composantes sociologiques étouffent elles sous l’emprise des autres ? De quoi l’identité est-elle le nom et surtout, comment opérer une synthèse cosmopolite et inclusive d’où jaillira un homo-camerounus conscient de l’interdépendance que lui impose la singulière expérience de ses terroirs. Enfin, en quoi la richesse et la diversité culturelles constitue t- elles à la fois un levier de développement et un nid à l’acculturation ? Par là même, cet axe se propose de valoriser les réflexions qui puisant dans différents archives du passé, abordent l’identité dans une perspective multiple et poly forme.

Axe 4 : Gouvernance et prise en compte des catégories marginales au Cameroun

La question des marginalités a été ravivée par une actualité récente au cours de laquelle des communautés et catégories genrées ont été étiquetées du fait des préjugés ou d’une vision limitée des évènements historiques. Qu’elles soient socio anthropologiques comme nous l’indiquent la situation des pygmées, linguistiques, foncières, sexuelles, juridiques et autres, le Cameroun détient dans son passif des gisements en matière de gestion politique des minorités. Il faudrait aborder ces archives de façon critique et prospective. La question au cœur de cet axe de réflexion est la suivante : Peut-on parler d’un véritable développement qui de facto exclue certaines tranches du fait de leurs choix optionnels ou du fait de certaines orientations ségrégatives ? Comment définir les limites du tolérable dans un contexte de replis identitaires refoulés et aiguillonnés par une mondialisation sans cesse changeante ? Quels sont les modèles de gouvernance qui sont indiqués au Cameroun ? Pourquoi l’intégration différentielle est elle plus un slogan qu’une réalité vécue au Cameroun ? De telles questions semblent difficiles à répondre. Et pourtant, il s’agit là d’un exercice auquel devra se consacrer et absolument, toute réflexion qui se propose de dresser un éventail de défis auxquels devrait se confronter pour se tenir par les jambes.

Modalités de soumission des contributions

Les résumés (abstracts) des contributions devront parvenir au Comité Editorial dans l’une des deux langues officielles du Cameroun à savoir le français ou l’anglais.

Ces résumés devront comporter une idée générale, une problématique et une démarche méthodologique bien précise.

Les résumés des propositions de contributions de 12 lignes ou de 500 mots maximum sont attendus au plus tard le 15 juin 2020 ;

Les différents contributeurs seront notifiés de l’acceptation ou du refus justifié de leurs propositions, à partir 15 juillet 2020 ;

La date limite d’envoi des textes complets en français est fixée au 15 octobre 2020.

NB : Les textes complets devront comporter un résumé en français et anglais, des mots clés et une brève biographie de l’auteur.

Les textes doivent être envoyés simultanément aux adresses suivantes :

  • mamoudou_t@yahoo.fr
  • edmondngagoum15@gmail.com;
  • iguiguibertrand@yahoo.fr;

Protocole de rédaction

Le protocole de rédaction doit comporter les éléments ci-après :

1. Titre de la communication : en Gras et centré majuscule en début de page ;

2. Noms et prénoms de/des auteur(s) : en bas du titre de la communication ;

3. Titres et grades académiques, institution d’attache et adresse : en italiques ;

4. Article final : police (times new romans), taille (12), interligne (1,5).

Consignes aux auteurs

Règles de présentation Suivant les recommandations de l’Éditeur, le texte doit être présenté de la manière la plus simple possible :

  • texte justifié, en Times New Roman 12 pour le texte courant et Times New Roman 10 pour les notes de bas de page ;
  • majuscules accentuées ;
  • interligne simple (1), retraits de paragraphes à 1 cm ;
  • pas de sauts de paragraphes à l’intérieur des parties ;
  • des sous-titres doivent aérer le texte et le découper en sections bien identifiables (l’ouvrage comporte trois niveaux de titres)
  • Les textes définitifs devront être compris entre 15 et 20 pages.

Notes de bas de page

Toutes les notes doivent être mises en bas de page, avant la ponctuation, en utilisant l’appel automatique de Word.

Dans la note elle-même, le numéro de la note doit être mis en exposant. Par convention on ne place jamais d’appel de note dans les titres et sous-titres.

Dans le texte des notes, on utilise voir et non cf. pour renvoyer à une référence.

Notes de Références

Les références bibliographiques ne doivent pas se trouver dans le corps du texte.

La bibliographie est constituée des notes de bas de page et la bibliographie finale à la fin de l’article. On utilisera les modèles suivants pour les premières références. Les autres références devront s’arrimer à la logique du short title (Titre court) lorsqu’il s’agira du même auteur et de la même référence.

Pour les articles scientifiques :

Initiales du/des prénom(s) de l’auteur et nom(s) en majuscules, titre de l’article entre guillemets, Titre de la revue en italique, volume, numéro, année de publication, page. Exemple : A. DIOUF, « Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation », Politique étrangère, no 4, 2006, p. 785.

Pour les thèses et mémoires :

Initiales du/des prénom(s) et nom de l’auteur « Titre de la thèse ou du mémoire », discipline de la thèse ou du mémoire, Université de soutenance, date, page(s). Exemple : B. MAMOUDOU , « Les relations interlamidales de la fondation de l’émirat de l’Adamawa en 1809 à 2000 », Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Ngaoundéré, 2005, p. 17.

Pour les chapitres d’ouvrages :

Initiales du prénom de l’auteur et nom (mettre l’initial en majuscules), ‘‘Titre du chapitre’’, in Initiales du prénom du directeur de l’ouvrage et nom (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, l’Éditeur, l’année, la/les page (s).

Exemple :

B. MAMOUDOU, « Sociologie des relations interlamidales et endoscopie des pratiques diplomatiques dans l’Adamawa au XIXème siècle », In MAMOUDOU B., MEVA’A ABOMO D., MESSINA MVOGO E. et H. G. MBENG DANG (Dir), La Renaissance Africaine: de la Théorie à la Matérialisation à l’Horizon 2060. Mélanges Internationaux Offerts au Pr Samuel EFOUA MBOZO’O, Douala, Editions Cheikh Anta Diop, 2017, p. 140.

Pour les ouvrages :

Initiales du prénom de l’auteur et nom (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, l’Éditeur, l’Année, la/les page (s). Exemple : D. BATISTELLA, Théories des relations internationales, Paris, Presses de la Fondation Nationale de Science Politique, 2003, p. 10.

Pour les entretiens :

Entretien avec X, âge de l’informateur, activité, lieu et date de l’entretien. Bibliographie Les références bibliographiques doivent être classées par rubriques selon les types de documents à utiliser à savoir : les ouvrages, les articles de revues, les thèses et les mémoires.

Pour la présentation de la bibliographie, suivre le model suivant :

Nom et Initiales du prénom en majuscules, le reste sans changement.

Articles scientifiques :

DIOUF A., « Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation », Politique étrangère, no 4, 2006, pp. 785-791.

MAMOUDOU, B., « Les relations interlamidales de la fondation de l’émirat de l’Adamawa en 1809 à 2000 », Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Ngaoundéré, 2005, p. 17.

Thèses et mémoires :

MAMOUDOU B., « Sociologie des relations interlamidales et endoscopie des pratiques diplomatiques dans l’Adamawa au XIXème siècle », In B.MAMOUDOU, D. MEVA’A ABOMO et als, La Renaissance Africaine: de la Théorie à la Matérialisation à l’Horizon 2060. Mélanges Internationaux Offerts au Pr Samuel EFOUA MBOZO’O, Douala, Editions Cheikh Anta Diop, 2017.

Ouvrages :

BATISTELLA D., Théories des relations internationales, Paris, Presses de la Fondation Nationale de Science Politique, 2003.

Pour les entretiens :

Entretien avec X, âge de l’informateur, activité, lieu de l’entretien, date de l’entretien. Direction de l’ouvrage Mamoudou Bouba, Université de Ngaoundéré, Cameroun

Comité éditorial

  • Dr Christelle Amina Djoulde, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré ;
  • Dr Falna Taubiac, Département de Sociologie, Université de Ngaoundéré ;
  • Dr Hamoua Dalailou, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré ;
  • Dr René Bidias, Département d’Intégration et Coopération pour le Développement, IRIC/Université de Yaoundé II ;
  • Dr Ernest Messina Mvogo, Département d’Histoire, Université de Douala
  • Dr Mathias Kaimangui, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré
  • Dr Alphonse Zozime Tamekamta ;
  • M. Edmond François Ngagoum ;
  • M. Bertrand Iguigui.

Comité scientifique

Les articles issus du présent appel à contribution seront soumis à une triple expertise anonyme assurée par un comité scientifique pluridisciplinaire composé de :

  • Pr Daniel Abwa, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Gilbert L. Taguem Fah, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré/MINRESI ;
  • Pr Saïbou Issa, Département d’Histoire/ENS, Université de Maroua ;
  • Pr Robert Kpwang Kpwang, Département d’Histoire, Université de Douala ;
  • Pr Jean Nzieh Engono, Département de Sociologie, Université de Sociologie, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Jean Koufan Menkene, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Philippe-Blaise Essomba, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Mamoudou Bouba, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré I;
  • Pr Christian Célestin Tsala Tsala, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr André Tassou, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Jean Gormo, Département d’Histoire, Université de Maroua ;
  • Pr Maxime Gabriel N. Mougnol, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I;
  • Pr Ouba Abdoul-Bagui, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré ; 
  • Pr Abdouraman Halirou, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Virginie Wanyaka Bonguen, Département d’Histoire, Université de Yaoundé i;
  • Pr Edith Mireille Tegna, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Mahamat Abba Ousman, Département d’Histoire, Université de Maroua ; 
  • Pr Charles Ngadifna, Département de Sociologie, Université de Douala ;
  • Pr Raphael Batenguene Assil, Département d’Histoire, Université de Douala ;
  • Dr Hanse Gilbert Mbeng Dang, Département d’Histoire, ENS/Université de Ngaoundéré.

Dates

  • lundi 15 juin 2020

Mots-clés

  • Cameroun, état-nation

Contacts

  • Edmond François Ngagoum
    courriel : edmondngagoum15 [at] gmail [dot] com
  • Bouba Mamoudou
    courriel : mamoudou_t [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Edmond François Ngagoum
    courriel : edmondngagoum15 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le Cameroun d’hier à aujourd’hui : état des lieux d’un État-nation sexagénaire », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 28 avril 2020, https://doi.org/10.58079/14uy

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