AccueilUne jeunesse romanesque, 1922

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Une jeunesse romanesque, 1922

Novels of childhood, 1922

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Publié le mardi 12 mai 2020

Résumé

Les bouleversements propres à la première guerre mondiale se traduisent, au début des années 1920, par une série de ruptures qui affectent les structures sociale et familiale, les relations entre les générations comme les rapports au sein du couple. Les « Années folles » correspondent aussi à une période de fractures et de renouveaux artistiques. Le monde hérité des parents est récusé par une jeunesse qui « découvre les défaillances de ceux qui sont censés lui transmettre les notions du Bien et du Mal » (Tonnet-Lacroix, 1991). La figure de l’enfant prodigue - que l’on songe à Jacques Thibault dans Les Thibault de Roger Martin du Gard -, et le culte de la jeunesse nourrissent l’inspiration de plusieurs romanciers (Lucien Fabre et son héros Rabevel) au même titre que « [l’] éloge de l’invention et de l’aventure, [la] haine de la tyrannie familiale, [la] satire des conformismes sociaux » (Ibid.).

Annonce

Nice, 5 et 6 mai 2022 (jeudi et vendredi)

Texte d'orientation

Les bouleversements propres à la première guerre mondiale se traduisent, au début des années 1920, par une série de ruptures qui affectent les structures sociale et familiale, les relations entre les générations comme les rapports au sein du couple. Les « Années folles » correspondent aussi à une période de fractures et de renouveaux artistiques. Le monde hérité des parents est récusé par une jeunesse qui « découvre les défaillances de ceux qui sont censés lui transmettre les notions du Bien et du Mal[1] ». La figure de l’enfant prodigue-que l’on songe à Jacques Thibault dans Les Thibault de Roger Martin du Gard-, et le culte de la jeunesse nourrissent l’inspiration de plusieurs romanciers (Lucien Fabre et son héros Rabevel) au même titre que « [l’] éloge de l’invention et de l’aventure, [la] haine de la tyrannie familiale, [la] satire des conformismes sociaux » (Ibid.). 

Si les romans prenant pour objet la jeunesse et l’initiation à la vie d’adulte fleurissent en France, comme en Europe, pendant le premier tiers du XXème siècle, les plus réussis d’entre eux sont publiés au début des années vingt. Pour l’année 1923, très féconde, on relève quatorze titres : la même année deux prix littéraires consacrent des romans centrés sur l’adolescence : le prix Goncourt est décerné à Lucien Fabre pour Rabevel ou le Mal des ardents et le prix du Nouveau Monde à Raymond Radiguet pour Le Diable au corps. Cette veine romanesque réunit notamment les deux premiers volumes des Thibault de Roger Martin du Gard, Le Cahier gris et Le Pénitencier, Le Baiser au lépreux de Mauriac, Siddharta d’Herman Hesse, ou encore Le Blé en herbe de Colette et La Chambre de Jacob de Virginia Woolf. André Beaunier dans La Revue des Deux Mondes du 1er décembre 1920 pointe le grand nombre de récits consacrés à l’adolescence comme à la formation de la personnalité, et, trois ans plus tard, dans la revue Europe, Paul Colin note à propos du Grand Écart de Cocteau : « L’adolescence est à la mode, et l’histoire de la Première Aventure ». À ce titre, on pourra se demander si la mise en scène de l’adolescence ne contribue pas à un renouveau de la poétique du roman d’aventure.

Il n’est pas rare que ce roman sur l’adolescence ou la jeunesse occupe une position stratégique dans l’œuvre d’un écrivain. Le Cahier gris est le premier volume de la somme romanesque que forment Les Thibault. Le Baiser au lépreux inaugure la véritable manière de François Mauriac : « Le Baiser au lépreux fixe le moment de ma carrière où, en même temps que mon style, j’ai trouvé mes lecteurs […] c’était la sensation de la haute mer enfin atteinte et de ses sommets d’écume et de ses remous[2] ». La Chambre de Jacob occupe une place singulière dans l’œuvre de Virginia Woolf. Dans son Journal, elle écrit qu’avec ce roman elle a trouvé « comment commencer (à 40 ans) à dire quelque chose en parlant de [sa] propre voix ».   La plus grande partie de ce corpus s’organise autour d’une construction identitaire ou d’un apprentissage fondé sur une rupture : rupture avec l’éducation paternelle (Jacques Thibault, Siddharta), avec les préjugés et rejets d’une classe sociale (le narrateur dans Silbermann) avec la voie sentimentale (Alban de Bricoule, le héros du Songe de Montherlant), ou avec une religion (la religion brahmanique pour Siddharta).

Si l’on observe de plus près ces récits, au regard de leur facture comme de la constitution des personnages, on note un renouvellement des romans de l’adolescence et de la jeunesse. Récit préféré de Virginia Woolf, « le seul dont [elle] puisse de temps en temps lire une page sans déplaisir[3] » , La Chambre de Jacob est portée par « l’idée d’une nouvelle forme[4] ». Cette œuvre est apparue rapidement comme « un texte moderniste paradigmatique « (Alex Zwerdeling) par la discontinuité de sa composition, comme par le profil de Jacob Flanders, le principal protagoniste, une figure énigmatique, insaisissable. Dans Les Thibault, Roger Martin du Gard récupère le flambeau du roman fleuve en le rebaptisant « roman de longue haleine ». Il innove par l’adaptation au roman de techniques empruntées au cinéma, comme par la mise au point d’« un style notatif » (l’expression, due à RMG, figure dans une lettre à Pierre Margaritis du  1er septembre 1918) qui, pour Bernard Alluin, « constitue la véritable originalité du roman[5] ». Avec Le Diable au corps, Raymond Radiguet choisit un sujet sulfureux et transgressif, qui affiche ostensiblement sa dimension provocatrice, au moment où se constitue la sacralisation des poilus. Pour Elisabeth Ravoux-Rallo « la technique romanesque est nouvelle » : « L’initiation que raconte Le Diable au corps est un demi-échec, douloureux et dramatique. L’itinéraire du héros permet de suivre la lente dégradation du personnage, son impuissance à aimer […]  Le traitement du point de vue est original : la réussite narrative de Radiguet est de condamner explicitement le héros pour sa transgression, tout en le justifiant par sa jeunesse, qui devient en ce début de XXe siècle, une véritable excuse[6] ». C’est en raison de cette même transgressivité axiologique que la version originale du Blé en herbe, prépubliée dans Le Matin de juillet 1922 à mars 1923, fut interrompue. Le dernier tiers du roman était inédit lors de la publication du livre en 1923. On sait que dans ce récit, fondé sur l’éveil de la sexualité et de l’amour chez deux adolescents, Phil et Vinca, les adultes, inconstants et médiocres, sont relégués à l’arrière-plan de la diégèse. On pourra se demander comment cette représentation de l’adolescence concourt à la suspension des valeurs au début des années vingt.

Comme dans plusieurs autres romans de cette veine, -que l’on songe à Silbermann par exemple-, l’économie narrative se singularise par une tension dialectique, comme par l’ambiguïté qui préside à la construction des principaux protagonistes. À ce titre, l’une des forces du livre tient dans l’opposition, dans la dissonance, instaurées entre la métaphore du titre qui connote un processus de maturation sentimentale et l’excipit, les derniers mots du livre, qui introduisent une fêlure dans cette idylle. Dans Le Blé en herbe, après avoir partagé avec Vinca « un plaisir mal donné, mal reçu », Philippe conclut amèrement : « Ni héros, ni bourreau…Un peu de douleur, un peu de plaisir…je ne lui aurai donné que cela…que cela ». Le Diable au corps est également porté par une dialectique, celle qui oppose le désordre, la transgression, à l’ordre, lequel comme il est précisé dans l’excipit « se met de lui-même autour des choses ». Dès lors, comme l’écrit Marie-Claire Bancquart, « L’adolescence prodigieuse est une parenthèse dont le roman est la seule trace[7] ». On mettra utilement en regard cette notion de « parenthèse », d’intermède, avec la redéfinition des enjeux propres au roman.

Les propositions de communication pourront s’inscrire au sein des axes de recherche suivants :

  • Comment, au sein de cette veine narrative, se manifestent les tensions de l’imaginaire romanesque ? jeunesse, rapport aux institutions et aux normes, inscription du désir, vie de couple (légitime et illégitime), sentiment amoureux, mariage d’intérêt et mésalliance. Quelles sont les modalités, les spécificités et les enjeux des relations intergénérationnelles (par exemple, la relation entre Colette et Sido, « sa pareille et sa rivale » dans La Maison de Claudine) et des conflits de génération ?
  • Adolescence/jeunesse et recherche d’une identité : quelles références, quelles modalités, quels enjeux ? Perspectives éthiques, rapports à la loi et aux usages ; choix et refus, construction d’une voie personnelle (Siddharta).
  • Perspectives scripturales ; écritures de cette veine romanesque.
  • Quels topoï innervent cette veine romanesque et comment sont-ils renouvelés ?
  • Comment et avec quels effets les données autobiographiques sont-elles rectifiées, remodelées, déplacées, inversées, superposées ? (Dans Le Blé en herbe, le nom de la Dame en blanc, Camille Dalleray, est issu d’un processus de dérivation et de codage : le patronyme est formé à partir d’un toponyme, la rue d’Alleray , dans le XVème arrondissement de Paris, une rue proche du domicile de Bertrand de Jouvenel qui inspira le personnage de Phil).
  • L’élaboration d’une écriture kaléidoscopique (La Chambre de Jacob et La Maison de Claudine). Comment définir ce type de construction narrative ? Quels sont ses intérêts et ses effets de lecture ?
  • La représentation de l’enfance et la mise au point d’une prose poétique. (Le Blé en herbe, Le Songe, Le Baiser au lépreux…). Comment expliquer le choix, l’alliance réussie d’un personnel romanesque et d’un mode de narration ?

Les communications qui porteront sur les romans de Roger Martin du Gard pourront donner lieu à une session spécifique en fonction des propositions retenues.

 

Modalités de contribution

Contacts : Alain.Tassel@univ-cotedazur.fr; jeanfrancoismassol@orange.fr; h.batydelalande@gmail.com

Les propositions de communication se présenteront sous la forme d’un texte de 300 signes qui sera accompagné d’une brève notice bio-bibliographique à envoyer

avant le 1er janvier 2021 à l’un des contacts.

Organisation du colloque

  • Laboratoire LIRCES (UCA);
  • laboratoire CERILAC (Centre d’études et de recherches interdisciplinaires de l’UFR Lettres, Arts , Cinéma), Université de Paris;
  • Association des Amis de Roger Martin du Gard.

Comité scientifique

  • Tiphaine Samoyault,
  • Hélène Baty-Delalande;
  • Angels Santa ;
  • Jean-François Massol ;
  • Charlotte Andrieux ;
  • Alain Tassel ;
  • Claude Soubeyran.

Corpus

Corpus principal :

Colette, La Maison de Claudine, éditions Ferenczi 1922, Le Livre de poche 1978.

Colette, Le Blé en herbe, Flammarion 1923 (écrit en 1922, partiellement prépublié en 1922-1923, publié en 1923) ; Garnier Flammarion ou Le Livre de poche

Hesse Herman, Siddharta, [1922], Le Livre de poche, n°4204.

Lacretelle, Jacques de, Silbermann, NRF, 1922, Gallimard, Collection folio, n°417.

Martin du Gard, Roger, Le Cahier gris, Les Thibault (I), NRF, 1922 ; Le Pénitencier (Les Thibault, II), NRF,1922.

 Mauriac, François, Le Baiser au lépreux, Grasset, 1922.

Montherlant Henry de, Le Songe, Gallimard, 1922.

Radiguet, Raymond, Le Diable au corps, Grasset, 1923, Prix du Nouveau Monde.

Woolf Virginia, La Chambre de Jacob, Hogarth Press,1922 ; éditions Stock 1942 ; Gallimard, collection Folio classique, n°5501 

Corpus complémentaire :

Aragon Louis, Anicet ou la panorama, Paris, Éditions de la Nouvelle revue française, 1921, disponible dans la collection Folio, Gallimard.

Betz Maurice, Rouge et blanc, éditions Albin Michel, 1923.

Carco Francis, Rien qu’une femme, éditions Crès,1923

Cocteau, Jean, Le Grand écart, Librairie Stock, 1923 ; éditions « J’ai lu », 2007.

Cocteau Jean, Thomas l’imposteur, éditions de la NRF, 1923

D’Étiveaud, Raymond, Une jeunesse, témoignage contemporain, éditions F. Rieder et Cie,1923

Fabre, Lucien, La jeunesse de Rabevel, éditions de la NRF, 1923 ; prix Goncourt.

Jolinon, Joseph, Le jeune athlète, éditions de la Sirène, 1923.

Jouhandeau Marcel, La Jeunesse de Théophile, Paris, éditions de la Nouvelle Revue française, 1921.

Martin du Gard, Roger, La Belle saison, Les Thibault, III., NRF, 1923.

Maurière, Gabriel, Le bel âge, éditions Ferenczi et fils,1923.

Renaitour, Michel, L’Enfant chaste, éditions Albin Michel, 1923.

Renaud, Jean, La Jeunesse de Prosper Bourrasset, éditions Albin Michel, 1923.

Pistes bibliographiques

Michel Raimond, La Crise du roman, des lendemains du naturalisme aux années vingt, Paris, José Corti, 1989.

Francine Dugast-Porte, L’Image de l’enfance dans la prose littéraire de 1918 à 1930, Atelier de reproduction des thèses de Lille, 1981.

Jean-Jacques Lévêque, Les Années folles, 1918-1939, Paris, ACR éditions, 1992.

Claudia Bouliane, L’adolescent dans la foule : Aragon, Nizan, Sartre, Presses de l’université de Montréal, 2018.

Beth W. Gale, A world apart: female adolescence in the french Novel : 1870-1930, 2010.

Colette, La Maison de Claudine et Le Blé en herbe.

Cahiers Colette, publication de la société des amis de Colette, Saint-Sauveur-en- Puisaye.

Guy Ducrey, L’abécédaire de Colette, Paris, éditions Flammarion, 2000.

Jacques Dupont, Colette, Paris, Hachette, 1995.

Francine Dugast-Portes, Colette. Les Pouvoirs de l’écriture, Rennes, Presses universitaires, 1999.

Julia Kristeva, Le génie féminin, Colette, Paris, Gallimard, collection Folio Essais, 2004.

Claude Pichoix et Alain Brunet, Colette, Paris, éditions de Fallois, 1999.

Jacques de Lacretelle, Silbermann.

Jacques de Lacretelle, Le Tiroir secret, Namur, Wesmael-Charlier, 1959.

Anne de Lacretelle, Tout un monde. Jacques de Lacretelle et ses amis, Paris, éditions de Fallois, 2019

André Maurois, ,« Jacques de Lacretelle », p. 237-266, dans De Proust à Camus Paris, Librairie académique Perrin, 1963.

Roger Martin du Gard, Le Cahier gris et Le Pénitencier

Bernard Alluin, Roger Martin du Gard romancier, Paris, Aux amateurs de livres, 1989.

Hélène Baty-Delalande et Jean-François Massol, Roger Martin du Gard et le biographique, Grenoble, ELLUG, 2009.

Hélène Baty-Delalande, Une politique intérieure, la question de l’engagement chez Roger Martin du Gard, Paris, Champion, 2010.

Jacques Brenner, Roger Martin du Gard, Paris, Gallimard, collection « Bibliothèque des idées », 1961.

Cahiers Roger Martin du Gard, Les Cahiers de la NRF, Gallimard.

Claude Sicard, Roger Martin du Gard, les années d’apprentissage littéraire (1881-1910), Atelier national de reproduction des thèses, université Lille3, 1976.

François Mauriac, Le Baiser au lépreux.

Jean-Luc Barré, François Mauriac, biographie intime, Paris, Fayard, 2009.

Caroline Casseville et Jean Touzot (dir.), Dictionnaire Mauriac, Paris, Champion, 2019.

Violaine Massenet, François Mauriac, Flammarion, 2000

Jean Touzot, La Planète Mauriac, Klincksieck, 1985.

Jean Touzot (dir.), François Mauriac « Cahier de L’Herne », Paris, Fayard, 2000.

Henry de Montherlant, Le Songe.

André Blanc (dir.), Les critiques de notre temps et Montherlant, Paris, Garnier, 1973.

André Blanc, L’Esthétique de Montherlant, Paris, SEDES, 1995.

Sabine Hillen, Le roman monologue, Lettres modernes, Minard, 2002.

Pierre Sipriot, Montherlant sans masque, Paris, Robert Laffont, 1982 et 1990.

Michel Raimond, Les Romans de Montherlant, CDU-Sedes, 1982.

Raymond Radiguet, Le Diable au corps.

Clément Borgal, Radiguet, la nostalgie, Paris, PUF, 1991.

Catherine Savadoux, Radiguet, Le Diable au corps, collection Résonances, éditions Ellipses. Paris, 2007.

Virginia Woolf, La Chambre de Jacob

Alexandra Lemasson, Virginia Woolf, Folio biographies, Paris, Gallimard, 2005.

Viviane Forrester, Virginia Woolf, Paris, Albin Michel, 2009.  

Notes

[1] Eliane Tonnet-Lacroix, Après-guerre et sensibilités littéraires (1919-1924), Paris, Publications de la Sorbonne, 1991, p.102.

[2] François Mauriac, Préface au tome 1 des Œuvres Complètes dans Œuvres romanesques et théâtrales complètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, volume I, Appendice VII, p. 990.

[3] Virginia Woolf, Letters, Tome VI.

[4] Virginia Woolf, Journal, année 1920, [1979], Paris, Stock, 2008.

[5] Bernard Alluin, Martin du Gard Romancier, Paris, Aux Amateurs de livres, 1989.

[6] Elisabeth Ravoux-Rallo, La Littérature française du XXème siècle Tome I, paris, Armand Colin, 1999.

[7] Marie-Claire Bancquart et Pierre Cahne, Littérature française du XXème siècle, Paris, PUF, 1992.

Lieux

  • Campus Carlone - 98 boulevard Edouard Herriot
    Nice, France (06)

Dates

  • vendredi 01 janvier 2021

Mots-clés

  • jeunesse, roman

Contacts

  • Alain Tassel
    courriel : Alain [dot] Tassel [at] univ-cotedazur [dot] fr
  • Hélène Baty-Delalande
    courriel : batydelalande [at] gmail [dot] com
  • Jean-François Massol
    courriel : jeanfrancoismassol [at] orange [dot] fr

Source de l'information

  • Solen Cozic
    courriel : solen [dot] cozic [at] univ-cotedazur [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Une jeunesse romanesque, 1922 », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 12 mai 2020, https://doi.org/10.58079/14wp

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