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Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

Au contact du vivant

In contact with the living

VI séminaire d'émersiologie

4th emersiology seminar

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Publié le lundi 20 juillet 2020

Résumé

Dans la 6ᵉ année dans cette pandémie du Covid 19 jamais le contact avec le vivant dans notre corps mais aussi dans nos milieux de vie n’aurait été plus vital et incertain. Comment décrire cette vitalité d’un corps devenu laboratoire, intouchable et mutant ? Comment habiter cette nouvelle émersion du vivant ? Nous discuterons dans la danse, l’écriture, l’écologie, l’autonomie, les jeux traditionnels et l’autosanté comme autant de modalités de contact.

Annonce

6ᵉ Séminaire d’emersiologie 2020-2021

Présentation

Au cours de la 1er année du séminaire d'émersiologie, nous avons pu démontrer combien sentir son corps vivant supposait une activation inconsciente par une immersion expérientielle et un éveil de sensations inédites.

Dans la seconde année nous avons recherché ce corps capacitaire, qui révèle des potentialités inédites soit en les activant soit en les découvrant par les activités physiques mais aussi les techniques corporelles.

Dans la troisième année, nous approfondissions ce qui émerse depuis notre espace corporel vivant et vécu en y prêtant attention comment s’activer.  

Dans la quatrième année, la vivacité a été étudiée : Le développement biographique de la vivacité dans une conscience de son vécu suppose que le corps vivant contienne suffisamment d’engrammes, d’impressions et de sensations.

Dans la cinquième année, force est donnée à la reviviscence, analysée par Charcot, qui sera une des voies pour décrire l’émersion comme la conséquence de l’activation du vivant et comme une source de créativité pour la conscience du vécu.

Dans la 6eme année dans cette pandémie du Covid 19 jamais le contact avec le vivant dans notre corps mais aussi dans nos milieux de vie n’aurait été plus vital et incertain. Comment décrire cette vitalité d’un corps devenu laboratoire, intouchable et mutant ? Comment habiter cette nouvelle émersion du vivant ? Nous discuterons dans la danse, l’écriture, l’écologie, l’autonomie, les jeux traditionnels et l’autosanté comme autant de modalités de contact.

Argumentaire

Il faut distinguer le contact écologique, être au contact des autres et du monde de sentir ce contact. Être en contact est le degré d’écologie immanente de l’adaptation plastique du vivant qui doit participer au présent, à la présence du monde en lui, au fait qu’il est au milieu du monde. Le toucher du monde[1], s’il définit un contact plus immédiat avec le vivant,  doit trouver un contact plus immanent qui diminue suffisamment les obstacles.

Si le vivant est toujours en train de s’incorporer au monde, son activité nourrit nos capacités d’entrer en contact avec lui. Le contact avec le vivant[2] s’effectue de l’intérieur sans que nous le ressentions directement. Le vivant devient vivé et vécu dans un participe passé de son activation écologique qui se renouvèle à chaque instant. Ce contact active le vif du vivant jusqu’à que cette vivacité devienne une part de notre nouvelle vitalité.

bernard.andrieu@u-paris.fr

http://www.sfps.fr/

https://i3sp.recherche.parisdescartes.fr/

Programme du séminaire

8 Octobre 2020

16h30 : Bernard Andrieu : La notion de présence (Coccia E., 2020, Métamorphoses, Paris, Ed Rivages)

17h 30-18h30 : 

  • Ana Christina Zimmerman (Post Doc URP I3SP, Pr. Dr Univ Sao Paulo)

La notion de présence : l'écologie corporelle, jeux traditionnels et une éthique des soins 

Les situations de quarantaine de la pandémie de covid-19 ont attiré notre attention sur le moment présent et nos corps d'une manière particulier. Comment percevons-nous notre corps dans ces circonstances? Il est courant d'entendre des pratiquants de diffèrent pratique corporel la description d'un sentiment de présence pendant leurs pratiques. Ce sentiment de présence est souvent associé à la perception de se sentir vivant. Mais quel est ce sentiment de présence? 

Cette présentation se propose d'explorer la corporéité humaine en considérant le sentiment de présence sur la perspective de l'écologie corporelle. Pour accéder à cette question, nous entendons examiner certaines expériences de jeux traditionnels principalement par rapport à différentes façons d’établir relations avec l'environnement et les autres. Il existe un moyen de dialoguer avec le passé qui nous aide à actualiser nos relations, avec une plus grande attention aux conséquences de nos actions dans le moment présent. De la perception de la présence et de la vitalité, nous entendons conduire la réflexion vers les possibilités d'une éthique du soin - avec nous, avec les autres et avec l'environnement.

13 Novembre ( à Dunkerque)

Colloque  La voi.e.x des masques

19 Novembre 2020

  • 16h30 : Bernard Andrieu : Le corps laboratoire  (Haraway D.J., 2020, Vivre avec le trouble, Ed Des modes à Faire)

17h 30-18h30 : 

  • Eugénie Péron-Douté (Doctorante contractuelle)

Le corps laboratoire. Traitement du corps chez Chloé Delaume

Spécialiste d’autofiction contemporaine, mes travaux s’inscrivent à l’intersection de la littérature, des arts contemporains et des études de genre. J’étudie les pratiques artistiques en dialogue étroit avec une perspective d’ordre socio-politique. Réalisant la première monographie sur l’oeuvre de l’écrivaine et performeuse contemporaine Chloé Delaume, je m’intéresse en particulier au traitement du corps en tant que matière première de la création. J’en examine les traitements et les modifications organiques et biomorphiques. J’analyse tout particulièrement le processus de performativité au sein de l’autofiction et ainsi la construction corporelle qui en découle à travers une organicisation et une désorganicisation.

L’objectif de notre travail de thèse, intitulé Le corps laboratoire. De l’autofiction à la fabrication de soi chezChloé Delaume, est d’analyser et d’expliquer la notion de « corps laboratoire », tout d’abord en tant que vecteur de modification de subjectivité mais également en tant que vecteur de renouvellement de récits contemporains. Partant d’une démarche littéraire et artistique contemporaine, l’analyse porte sur la manière de penser son corps comme lieu d’expériences et de transformations possibles. Des corps contemporains sont apparus comme critiques, c’est-à-dire en crise. Autrement dit, les corps engagés dans des démarches de subjectivité et d’identité ainsi que dans des démarches littéraires et artistiques sont habités sur un mode conflictuel qui se traduit notamment dans la mise en représentation de corps en transfert, où ces zones sont poussées vers des états limites. Pour saisir cette reconfiguration nous traitons la notion de corps laboratoire par le biais de l’autofiction et plus particulièrement au sein des oeuvres de Chloé Delaume. Le genre autofictionnel tel que nous le comprenons n’est pas seulement un genre littéraire, il a également trait à la performance. Du corps physique au corps textuel c’est toute une polygraphie corporelle qui est en jeu et que nous nous proposons d’analyser. Considérer son propre corps comme lieu, comme laboratoire, forme a priori une ressource inépuisable pour une démarche d’autofiction, mais qui réaffirme par le jeu des identités l’intrinsèque fragilité de l’unicité d’un « je » en déplacement.

A la problématique Comment Chloé Delaume se fabrique par l’autofiction ? nous répondons en distinguant trois mouvements constitutifs de son écriture constituant le plan de notre recherche. Dans un premier temps, notre étude est dédiée au traitement du corps organique. Dans un second temps nous nous consacrons à l’analyse du corps crypté et virtuel. Enfin, nous interrogeons le corps textuel, le corpus delaumien. A travers cette première monographie sur Chloé Delaume, nous montrons l’intérêt de l’autrice pour le corps et sa dilution.

17 Decembre 2020

16h30 : Bernard Andrieu : Au contact de l’animal (Keck F., 2020, Les Sentinelles des pandémies : Chasseurs de virus et observateurs d'oiseaux aux frontières de la Chine, Zones Sensibles, 2020).

  • Dorine ARACHTINGI : Au contact du cheval, le corps vivant d’une personne « cavalière » se révèle

Le couple cavalier-cheval est un système vivant lorsque les deux éléments sont AU CONTACT l’un avec l’autre. Le séminaire sera l’occasion de montrer de quelles façons, dans un premier temps, ce contact entre le Cheval et l’Homme permet de révéler à celui-ci un « Vrai Soi ». Dans un deuxième temps, il s’agira d’identifier les dimensions fondamentales d’un corps vivant qui s’exprime dès lors où un cavalier « fait corps avec le cheval ». Ce sera ainsi l’occasion de préciser les rôles que tiennent les sensations internes dans les « composantes cavalières » qui permettent à une personne de se dévoiler à elle-même et de développer un rapport authentique au Monde.

C’est ce qui nous amènera à envisager deux positions existentielles qui caractérisent le rapport qu’entretient un cavalier avec sa monture : 

  • Une position déficitaire où le cavalier oublie d’être en osmose avec les sensations développées par le cheval en ayant le sentiment qu’il peut contrôler un animal d’1/2 tonne.
  • Une position capacitaire où le cavalier oublie ce qui le distingue du cheval et lui permet de vivre la sensation qu’il ne fait qu’un avec celui-ci.

Nous conclurons nos propos en mettant l’accent sur la notion « d’oubli », qui, en lien avec celle « d’automatisme », favorise chez un cavalier l’émergence d’une gestuelle « bio-socio-motrice » de nature eudémonique.

Dorine Arachtingi est étudiante à l’Ecole de Psychologues Praticiens à Paris. Elle est spécialisée dans le domaine de la psychologie clinique appliquée à la réalisation de performances optimales dans le domaine du sport et de l'entreprise. Elle intervient dans le domaine de l'équitation afin d'optimiser l'empathie kinesthésique des cavaliers et des cavalières vis à vis de leurs montures. Par ailleurs, elle s'intéresse à la façon dont les cavaliers et les cavalières développent un "vivre ensemble avec" et un "vivre ensemble contre" au sein d'un même espace compétitif.

21 Janvier 2021

16h30 : Bernard Andrieu : Je suis un monstre ( Paul B. Preciado, 2020, Je suis un monstre qui vous parle, Paris, Grasset.

  • Emma Viguier (Uni Toulouse 2)

Le tatouage : expérience d’ « ornementaction » et écologie du corps

Emma Viguier * Enseignante-chercheuse (maîtresse de conférence) en arts plastiques, théorie de l’art et esthétique, plasticienne // Université Toulouse Jean Jaurès // Laboratoire LLA-Créatis

Sur le corps, sur la peau – cette première surface ornementale –, le tatouage s’inscrit, édifie, anime. Loin d’être un ornement répondant au seul principe d’agrément (quoiqu’il l’est souvent), il est engageant, (re-)constituant et actif. En effet, le tatouage n’est pas qu’un signe qui recouvre le corps, l’élément d’une « grammaire »1 ou d’un « langage » statique injecté d’encre ; c’est avant tout une expérience sensible et une matière d’actions. Tatouer le corps, c’est le toucher – c’est être touché –, c’est l’affecter et l’éprouver, le pratiquer et l’ancrer, le protéger, voire le soigner, et l’« expeauser »2, l’esthétiser et l’intensifier ; c’est le sentir, le ressentir et l’exalter dans une dynamique « ornementactive » qui se révèle insatiable. La pratique du tatouage est à ce titre performative. Son efficience ne se limite pourtant pas aux contours du corps ainsi pratiqué et sensiblement investi. L’ornement-action rayonne3, déborde : elle performe aussi en ce qu’elle ouvre et excède. Sa puissance d’agir déploie les dimensions du monde, rappelant que le latin ornamentum est l’équivalent du grec kosmos qui fond dans un même vocable le monde (ou plutôt l’ordre du monde) et la parure, l’ornement corporel. Cette communication se propose donc d’explorer cette expérience « ornementactive » du tatouage, sa Weltanschauung aux accents holistiques, comme modalité sensible de reconnexion : à son propre corps, au monde, au vivant.

11 Fevrier 2021

16h30 : Bernard Andrieu : La dansité capacitaire 

(Jocelyne Vaysse, 2020,  Mouvements pensés Mouvement dansées, Paris, L’harmattan)

  • Jocelyne Vaysse et Antonella Poli : 

Cet ouvrage saisit les multiples interférences entre le monde de la danse contemporaine et celui de la santé et du soin (care). Leurs objectifs respectifs longtemps antinomiques sécrètent aujourd'hui un dialogue fécond croisant "Mouvements dansés et Mouvements pensés" au sein des corporéités, en lien avec le monde, à travers une écologie psychosomatique. L'auteure développe l'intérêt croissant, diversifié, pour les "séances de mouvements dansés"

https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=65903&razSqlClone=1

11 Mars 2021

16h30 : Bernard Andrieu : Le corps à corps ( Cheve D. eds., 2017,  Corps en lutte. L'art du combat au Sénégal, Paris, Ed CNRS.

Corps en lutte : danses, pratiques mystiques et combat dans l’arène au Sénégal

  • Dominique CHEVE,  Anthropologue bio-culturelle, UMR ADES AMU-CNRS-EFS, Marseille

Le « monde de vie » de la lutte (Chevé, 2018) au Sénégal, tel qu’il se donne à vivre à tous les acteurs sociaux de la pratique, mais également comme réalité collective sénégalaise hybride, se concentre dans l’arène de lutte. La lutte est une manière de vivre (un éthos ?) un vécu, un engagement dans l’existence, un sol originaire qui nourrit et permet que se développe toute une pratique corporelle et sociale complexe, un ensemble de signes pour les acteurs directs et indirects. C’est une sorte de communauté et d’horizon imaginaires, symboliques et matériels, sans cesse réinvestis et ouvert, produits par une pratique partagée. C’est cet entrelacs, entre vivre par ou pour la lutte dans ce monde et les processus de subjectivation du monde de la lutte vécus par les acteurs, qui fait « monde ». 

Si la tradition de lutte est elle-même reconstruite, refabulée, traversée par les logiques de la mondialisation néo-libérale et celles des entreprises de soi et des exigences communautaires, reste que, pour les lutteurs-acteurs, il s’agit de lutter pour lutter, de se forger, par cette « économie morale de la ruse et de la débrouille » (Banégas et Warnier, 2001), par ces entraînements forcenés et ces régimes sportifs, sorcellaires ou « mystiques », par ces combats dans l’arène, sur le sable où les corps à corps mettent en jeu des forces qui ne se mesurent pas toutes au dynamomètre (Chevé, 2014). 

Corps athlètes, corps blindés, corps surchargés, corps vulnérables, corps investis, corps construits, lorsque les lutteurs s’affrontent, sous les clameurs, les batailles sont multiples et simultanées : informationnelle, physique, psychologique, technique, stratégique et mystique, mais aussi communautaire.

Nous essayerons de montrer qu’à cet « appel des arènes » répondent des chorégraphies (tuus), des chants (bakk), des mouvements réglés, des enclos mystiques (cumikaay), des techniques corporelles et tout un ordonnancement qui plongent les lutteurs dans une sorte de recomposition ontologique sous couvert de pensée miraculaire.

14 Avril 2021

16h30 : Bernard Andrieu : Le corps auto-coaché (Raphael  Verchère, 2020, Philosophie du Triathlon, Paris Ed du Volcan, Préface Georges Vigarello)

  • Sarah Abi Raad (Doctorante ILEPS), Formatrice de formateurs, Spécialisée en Remédiation et encadrement pédagogiques, Consultante en Leadership et Innovative Entrepreneurship, Coach de développement personnel

Le leadership partagé dans les couples sportifs choisis ou subis.

Résumé

Entre conformité et innovation la vie scolaire est scandée par des rituels qui déterminent le devenir d’un enseignant et d’un élève. Ceux-ci permettent à des histoires de vies scolaires de se profiler selon des logiques d’anticipation programmée. Une situation d’urgence et l’effondrement de certitudes liées à une crise sanitaire bousculent instantanément ces programmations et ces rituels. C’est le moment où des enseignants et des élèves jusqu’alors conformes à ce qu’attends d’eux une institution scolaire vont devenir des personnes originales et porteuses d’autonomie qui les conduit à faire preuve d’autorité. Le premier objectif de cet article est de préciser de quelles façons la soudaineté  et  l’urgence d’une crise sanitaire révèlent les caractéristiques d’un auto-leader.  Le second objectif de cet article est de montrer qu’une formation à distance au sein du système scolaire devient efficiente lorsqu’un triptyque autonomie-ocnophilie-philobatie permet à un élève et à un enseignant d’augmenter leurs puissances d’agir de façons complémentaires. 

Mots clés. – Ocnophilie, Philobatie, Formation à distance, Vicariance, Auto-leader,

13 Mai 2021

  • Thabata Castelo Branco Telles (Post-doc, Université de Sao Paulo à l’URP 3625 I3SP);

Corpo a corpo em movimento: um estudoexploratório e fenomenológico nas artes marciais & esportes de combate

Abstract

Este trabalho consiste em um estudo fenomenológico no karate, na capoeira e no MMA, em que se explora o corpo a corpo em combate, ancorado na perspectiva filosófica de M. Merleau-Ponty. No campo da psicologia, percebe-se historicamente um privilégio aos processos mentais, colocando as discussões sobre o corpo em lugar secundário. Mais especificamente, na psicologia do esporte, os escritos e atuações mais tradicionais se voltam para um olhar objetivado e tecnicista acerca do corpo. Nesse sentido, considera-se a fenomenologia como forte aliada para uma perspectiva que ressalte o corpo como protagonista dos processos combativos nas lutas em questão. Para que a proposta deste trabalho assuma um caráter de facticidade em sua discussão, propõe-se a análise de três lutas distintas - karate, capoeira e MMA. A escolha por estas lutas, especificamente, se refere a uma tentativa de contemplar compreensões subjetiva e culturalmente distintas acerca de uma noção de combate, conforme identificado na literatura da área. Neste sentido, este estudo possui o objetivo de compreender o corpo a corpo no combate, a partir da experiência de praticantes de karate, capoeira e MMA, atentando para os processos psicológicos e culturais concernentes à constituição vivida na prática de cada uma destas modalidades. Para tanto, foram realizadas entrevistas semi-estruturadas com praticantes de karate, capoeira e MMA, com, no mínimo, 5 anos de atuação e que já tivessem ensinado ou competido na modalidade. Estes dados foram analisados a partir de uma perspectiva fenomenológica, na busca de uma estrutura que embasa o corpo a corpo no combate em cada uma das referidas modalidades. Destaca-se um desenrolar da luta de karate pautado em uma atenta espera da melhor forma de atingir o outro com um golpe decisivo; como também, na noção de distância, fundamental desde suas origens. No caso da capoeiraressalta-se sua forte relação com a música e com a cultura e história afro-brasileiras, em que a luta aparece através de movimentos que se assemelham a uma dança. No caso do MMA, o combate traz forte apelo individualista, parecendo corresponder a ideais ocidentais e contemporâneos, uma vez que cada atleta faz o seu jogo, como se sente mais à vontade e de acordo com o que é exigido para vencer cada adversário. Estes resultados ressaltam distinções nas três modalidades em questão, mas também apontam para semelhanças, indicando uma estrutura que embase o que pode se entender como o corpo a corpo do combate, em seus aspectos fundamentais, principalmente através da lente da fenomenologia merleau-pontyana, ao se voltar para as noções de corpo, movimento, percepção, ação e hábito. Como formas de diálogo com a psicologia do esporte, discute-se questões de género no campo das artes marciais & esportes de combate, como também explora-se os processos de proibição e esportivização concernentes ao karate, à capoeira e ao MMA. Conclui-se com a proposição de uma postura atenta ao corpo e a seus movimentos, através de um olhar e escuta que não se encerrem em pressupostos teóricos e enquadres interpretativos. Tratou-se aqui, fundamentalmente, da insistência em um processo de constante elucidação, notadamente no que tange ao corpo a corpo em combate

Bibliographie étudiée cette année

Andrieu B., Nobrega P. T. da, 2020, Emergir na Natureza - ensaios de ecologia corporal, Sao Paulo, Ed Liber Ars.

Cheve D. eds., 2017,  Corps en lutte. L'art du combat au Sénégal, Paris, Ed CNRS.

Coccia E., 2020, Métamorphoses, Paris, Ed Rivages.

Despret V., 2019, Habiter en oiseau, Ed Acte Sud

Haraway D.J., 2020, Vivre avec le trouble, Ed Des modes à Faire

Keck F., 2020, Les Sentinelles des pandémies : Chasseurs de virus et observateurs d'oiseaux aux frontières de la Chine, Zones Sensibles.

Paul B. Preciado, 2020, Je suis un monstre qui vous parle, Paris, Grasset.

Vaysse J., 2020,  Mouvements pensés Mouvement dansées, Médiations corporelles artistiques, santé et handicaps Paris, L’harmattan.

Verchère, R.,  2020, Philosophie du Triathlon, Paris Ed du Volcan, Préface Georges Vigarello)

[1] Bartilie D. Gé, Gosselin S., 2019, Le toucher du monde. Technique du Naturer, Paris, Ed Dehors, p. 34.

[2] Cordeiro, V., 2019, Ces mondes en nous en dehors de nous, Ex-corpo, Paris, CND, p. 171.

Lieux

  • 16h30-19h 3eme étage salle du Laboratoire URP I3SP - UFR STaps 1 rue Lacretelle
    Paris, France (75015)

Dates

  • jeudi 08 octobre 2020
  • jeudi 19 novembre 2020
  • jeudi 17 décembre 2020
  • jeudi 21 janvier 2021
  • jeudi 11 février 2021
  • jeudi 11 mars 2021
  • mercredi 14 avril 2021
  • jeudi 13 mai 2021

Fichiers attachés

Mots-clés

  • corps vivant, corps vécu, contact, emersiologie

Contacts

  • Bernard Andrieu
    courriel : bernard [dot] andrieu [at] u-paris [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Bernard Andrieu
    courriel : bernard [dot] andrieu [at] u-paris [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Au contact du vivant », Séminaire, Calenda, Publié le lundi 20 juillet 2020, https://doi.org/10.58079/154h

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