AccueilMédias, réseaux socionumériques et Covid-19 en Afrique

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Médias, réseaux socionumériques et Covid-19 en Afrique

The media, socio-digital networks and Covid-19 in Africa

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Publié le lundi 27 juillet 2020

Résumé

Le présent appel à contribution invite à réfléchir sur le rapport entre médias, réseaux socionumériques et Covid-19 en Afrique. Il s’agit d’analyser le traitement médiatique de l’information sanitaire au sujet du Coronavirus ainsi que de réactualiser les questionnements relatifs à la spécialisation journalistique notamment en Afrique. Les contributions attendues visent à réfléchir sur les enjeux et opportunités qu’offrent les technologies de l’information et de la communication dans la sensibilisation et la gestion de la Covid-19 dans le contexte africain. Enfin, il est question d’analyser les pratiques d’accès des publics à l’information de santé autour du Coronavirus.

Annonce

Argumentaire

La Coronavirus ou Covid-19 secoue le monde entier et cristallise les attentions depuis son apparition en Chine en décembre 2019. Le virus mortel attaque le système respiratoire et les parois du système immunitaire. La maladie se propage de façon rapide. Du fait de la mondialisation qui suppose la circulation des hommes, des marchandises et mêmes maladies, la Covid-19 ne s’est pas cantonnée à la Chine. Les pays d’Europe, puis les États-Unis ont été contaminé.

Pour faire face à la propagation rapide de la maladie, de nombreux pays ont énoncé une batterie de mesures parmi lesquelles des mesures barrières (lavage régulier des mains, usage de mouchoir à usage unique, éternuement dans le coude, etc.), le port obligatoire du masque, la fermeture des frontières et des aéroports et le confinement. La Covid-19 a mise à l’épreuve l’ordre du monde, son équilibre et son principe de globalisation. Le nombre de décès et de contaminés[1] dans la plupart des pays est énorme. Ainsi, les États-Unis déclarent 4.038.967 cas recensés pour 145.384 décès ; le Brésil annonce 2.231.871 cas pour 82.890 décès ; l’Inde s’en tire avec 1.238.635 cas pour 29.861 décès ; la France, quant à elle, compte 178.336 cas pour 30.172 décès, etc. Dans le monde, on recense près de 15,5 millions de cas dans le monde et passe la barre des 632.000 décès dus au Covid-19 selon The Coronavirus App[2]. Officiellement, la Chine annonce 85.921 cas confirmés pour 4.653 décès. Même si certains observateurs restent dubitatifs et pensent que les autorités du pays ont dissimulé le nombre de décès. D’autres voix s’élèvent aussi pour fustiger la Chine de n’avoir pas dit toute la vérité autour de l’apparition de la pandémie du Covid-19, et sa gestion.

L’Afrique n’a pas été épargné par cette crise sanitaire. La pandémie du Covid-19 a atteint le continent un mois après son déclenchement en Europe. Les premiers cas « suspects » ont été signalés en Afrique du Sud, Egypte, Algérie Angola, Bénin, Burkina Faso … avant que le SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19 ne se répande dans la plupart des pays africains. Considérée comme le berceau de la pandémie sur le continent africain, l’Afrique du Sud compte 394.948 cas recensés pour 5.940 décès ; l’Algérie dénombre 24.872 cas recensés pour 1.111 décès ; le Maroc 17.962 cas pour 285 décès, le Cameroun 16.522 cas confirmés pour 382 décès, la Côte d’Ivoire 15.001 cas recensés pour 93 décès, le Sénégal 9.266 cas pour 62 décès … pour ne prendre que ces exemples.

Comme pour le cas de l’Europe et des États-Unis, la contamination au niveau de l’Afrique se serait faite à partir des « cas importés ». C’est-à-dire que ce sont des personnes porteuses du virus venant des pays d’Europe ou d’Asie où le virus sévissait déjà qui auraient été la cause des contaminations. Pour faire face à la pandémie, les stratégies de riposte ont été « claquées » sur le modèle de celles mises en place par les pays Occidentaux parfois sans tenir compte des réalités et spécificités locales des pays africains. Parmi les mesures prises, il y a celles relatives au confinement. Ce dernier se traduit la restriction de la liberté de circulation et s’accompagne par la fermeture des établissements scolaires, universitaires, débits de boisson, l’ouverture à des heures variables des marchés, la réduction du nombre de passagers dans les transports en commun, la fermeture des aéroports, etc.

Dans les stratégies de riposte contre la Covid-19 dans la plupart des pays africains, les médias qu’ils soient classiques (presse écrite, radio, télévision, etc.) ou endogènes (tam-tam, par exemple), les réseaux sociaux et plateformes numériques se sont avérés comme des acteurs incontournables. En ce sens que les médias classiques, endogènes, et numériques ou « nouveaux médias » sont à la fois producteurs, diffuseurs de l’information, et s’avèrent parfois être porteurs en leur sein des fake news auprès des publics dont les pratiques d’accès à des informations se reconfigurent, et se renouvellent au gré des évènements, des périodes et même des pandémies à l’instar du Covid-19.  

Les contributions dans le cadre du présent appel à contributions devront s’inscrire dans l’un des axes non exhaustifs ci-après :

  • Médias et Covid-19

Depuis son apparition, la Covid-19 occupe une place importante au sein de l’espace public et fait l’objet d’une forte médiatisation notamment au niveau des médias classiques (radio, télévision, presse écrite …). Dès lors, comment l’information autour du Covid-19 est-elle traitée ? Comment est elle mise en forme et/ou en sens ? Comment la Covid-19 reconfigure-t-il les pratiques médiatiques ? À quelles contraintes (économiques, professionnelles, etc.) fait face la production de l’information autour du Covid-19 ? Ce questionnement est ancré dans le champ des Sciences de l’information et de la communication, en ce sens que le fait n’est pas immanent, il n’existe pas de lui-même et relève plutôt du « construit » (Berger, Luckmann, 2006). Dans cette perspective, Jacky Simonin (2002) souligne que « la construction médiatique d’un évènement dépend du type d’espace social au sein duquel il survient » (Simonin, 2002 : 9). L’analyse de la production de l’information autour du Covid-19 doit prendre en compte les spécificités de chaque pays et mettre en lumière les discours médiatiques de la crise sanitaire liés au Coronavirus.

Cet axe s’étend également à la question du journalisme, la pratique journalistique et la transformation du journalisme scientifique et médical (Marchetti, 2002 ; Lieutenant-Gosselin, Brin, Fleury, 2012). Ce d’autant plus qu’en Afrique, le traitement de l’information relative au Covid-19 pose le problème de la spécialisation du journalisme. Il est établi que le journalisme spécialisé reste le parent pauvre de la « profession » en Afrique (Atenga, 2015 ; Mbarga, 2011). L’axe peut donc explorer comment les rédactions de presse écrite, radio, télé s’organisent pour produire l’information santé (Favereau, 2005 ; Merah, 2014) au sujet de la pandémie du Covid-19 dans un contexte où on trouve plus de journalistes généralistes que de journalistes spécialisés ? Les contributions dans cet axe peuvent également s’intéresser aux trajectoires professionnelles de journalistes qui traitent de l’actualité autour du Covid-19 et se saisir de la question du journalisme scientifique (Peters, 2012) comme catégorie analytique à partir du terrain africain surtout à l’ère du tout numérique.

Il est aussi question dans le cadre de cet axe d’explorer le rôle et la place des radios locales dans les actions d’information, d’éducation et de sensibilisation au Covid-19. De ce fait, quel rôle joue les radios locales dans la lutte contre la Covid-19 ? Il est établit que certains pays d’Afrique restent dans la tradition de l’oralité et la « fracture télévisuelle » (Coulangeon, 2010) reste encore importante. Le signal ne parvient pas toujours dans certaines localités reculées. La radio dans ces cas est un vecteur de la transmission de l’information. Dans le cas des radios communautaires « considérées rapidement comme une alternative aux médias dominants partout dans le monde » (Jimenez, 2019 : 11), les messages font l’objet d’une traduction en langue locale.     

  • Réseaux socionumériques et Covid-19

En tant que lieu de discussions, d’échanges, de création et de maintien du lien social, les réseaux socionumériques sont également des lieux de circulation de toutes sortes d’information (spécialisées, profanes). Dès l’apparition de la pandémie du Covid-19, des hashtag Covid-19 suivi des initiales de chaque pays ont vu le jour notamment sur Twitter. La création des pages et groupes Facebook aussi. Beaucoup d’informations autour du Covid-19 circulent également à travers des groupes WhatsApp. À l’observation, les informations qui circulent sur les réseaux socionumériques sont de deux catégories : celles potentiellement vraies et celles optionnellement fausses, en référence aux fake news. Se met donc en œuvre ici la dialectique du vrai et du faux à l’ère de l’épidémie de Covid-19. En situation de crise sanitaire comme c’est le cas avec la Covid-19, l’enjeu informationnel est important. Au-delà de l’information officielle toujours pas avérée, d’autres sources se constituent comme espace relais des fakes news sur la pandémie à coronavirus. L’enjeu du déploiement des acteurs de toutes sortes, à l’instar des profanes, repose sur la volonté d’apparaître comme détenteur d’une certaine « expertise » concernant le traitement et l’information autour de la pandémie mondiale à coronavirus.  

L’introduction des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine de la santé (télémédecine, gestion réseautée, diffusions scientifiques et surtout information générale, spécialisée et préventive) a fait d’elle un des domaines les plus informatisés et les plus présents sur Internet (Merah, 2014). Depuis lors, les questions de santé ne sont plus seulement traitées dans l’espace public médiatique traditionnel. Elles se retrouvent de plus en plus dans le nouvel espace virtuel pour donner naissance à un nouveau créneau qui est le Net médical. Hélène Romeyer (2008) estime que « le déploiement des techniques d’information et de communication (TIC) a provoqué un glissement de l’information médicale à l’information de santé » (Romeyer, 2008 : 29).

Dans le contexte africain, et pour ne prendre le cas des pays comme le Cameroun, des auteurs comme Thomas Atenga (2020) relèvent que les enjeux des TIC dans la sensibilisation et la prévention en matière de santé publique sont énormes. ils  vont de la fabrique de l’adhésion des citoyens à l’action publique, la recherche d’une plus grande proximité des acteurs organisationnels avec les citoyens et l’information de ces derniers à travers les dispositifs techno-informationnels et communicationnels à l’instar des SMS (Short Message Service) signés soit d’un opérateur de téléphonie mobile, soit du Ministère de la santé publique , voire des deux que des camerounais reçoivent chaque semaine (Atenga, 2020 : 137).         

La lutte contre la Covid-19 est aussi l’occasion de la mise en visibilité des intelligences locales africaines. Des initiatives de surveillance de la pandémie par des drones telles que le projet GML et Co drone response Covid au Cameroun, la diffusion des messages de sensibilisation par des technologies de l’information et de la communication se sont multipliées. Dans le même sens, des initiatives allant dans le sens de la mise en place des applications technologiques et plateformes numériques connaissent une généralisation dans la plupart des pays africains. Ainsi, DiagnoseMe au Burkina Faso permet un suivi épidémiologique du Covid-19 en temps réel ; REMA Medical Technologie implanté au Bénin favorise les échanges entre médecins et se veut une plateforme de mutualisation des efforts ; SunuCity au Sénégal entend palier au problème de saturation du numéro vert du ministère de la santé ; SOS-Covid au Cameroun a pour fonctionnalité particulière de détecter rapidement les symptômes du Covi-19 ; Alafia wincovid-19 au Gabon a pour spécificité la traque des cas à risque , etc.

Cet axe offre la possibilité de réfléchir sur les enjeux des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la sensibilisation contre la Covid-19 en Afrique. Il vise à s’interroger sur les opportunités qu’offrent les TIC dans la gestion de la pandémie à Coronavirus, et à quelles fins les réseaux sociaux et plateformes numériques sont utilisés.   

  • Pratiques d’accès des publics à l’information de santé autour du Covid-19

La pandémie du Covid-19 est une nouvelle maladie pour les africains. Comment s’informent-ils ? Comment procèdent-ils pour avoir accès à l’information ? Cet axe est centré autour des publics. La référence au pluriel de la notion de public tient à son caractère hétérogène plutôt qu’homogène comme le renvoie la dénomination public au singulier. L’accès à l’information de santé autour du Covid-19 peut s’opérer de diverses manières et à partir d’un ensemble de vecteurs d’informations et de communication. D’une part, l’accès à des informations de santé autour du Covid-19 s’opère à travers les réseaux socionumériques, les blogs, les sites d’informations. D’autre part, à travers des médias classiques grand public tels que la presse écrite, la radio et la télévision. Dans tous ces médias et plateformes numériques circulent différents types d’informations.

Au-delà du rapport individu-technique tel qu’élaboré par la sociologie des usages des TIC, c’est davantage des pratiques au sens des façons de faire, de modalités d’accès qui est mise en avant ici. Comment se présente les pratiques d’accès des publics à l’information de santé autour du Covid-19 ? Comment procède les publics ? Par et grâce à quel(s) outils info-communicationnels et/ou médiatiques ? Qu’est-ce ses pratiques révèlent et renseignent des usages et appropriations sur le rapport technique-individu en temps de Covid-19 ?

Les contributions attendues de cet axe s’emploieront à cerner les représentations et les significations d’usage auxquelles renvoient ces pratiques. Elles doivent s’inscrivent dans la perspective de la sociologie des usages des TIC dans la mesure où des individus sont capables de créativité autant qu’ils peuvent procéder à des « bricolages », détournements des objets de leurs usages habituels. Les explorations scientifiques envisagées dans cet axe doivent prendre compte à la fois les spécificités des logiques et contextes d’usage (macro et micro) (Akrich, 1993, 1995 ; Jouët, 2000 ; de Certeau, 1980) et leurs significations auprès des publics africains en temps de Covid-19.

Calendrier et modalités de soumission

31 janvier 2021 : soumission de la proposition de chapitre d’ouvrage

en français ou en anglais sous forme d’un résumé de 500 mots accompagné de 5 mots-clés. La proposition doit être accompagnée des noms, affiliations et adresses e-mail de l’auteur(e).

Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : ngonosimon@yahoo.fr

La réception de chaque proposition de chapitre donnera lieu à un accusé de réception par courriel.

  • 31 mai 2021 : soumission des textes finaux, 45.000 signes espaces compris.
  • 30 septembre 2021 : retour des textes aux auteur.e.s pour corrections
  • Novembre 2021 : parution de l’ouvrage

Les propositions et les textes finaux seront examinés en double aveugle. Les consignes éditoriales seront communiquées aux auteur.e.s dont les propositions auront été retenues.

Codirecteurs de l’ouvrage

  • Simon NGONO, Docteur en Sciences de l’information et de la communication, Chercheur au Groupe de recherche sur les enjeux de la communication (GRESEC), Université Grenoble Alpes, France
  • Bertrand CABEDOCHE, Professeur en Sciences de l’information et de la communication, Chercheur au Groupe de recherche sur les enjeux de la communication (GRESEC), Université Grenoble Alpes, France

Comité scientifique

  • ABOSSOLO Pierre-Martial, Université de Buéa, Cameroun
  • AMINA DJOULDE Christelle, Université de Ngaoundéré, Cameroun
  • ATENGA Thomas, Université de Douala, Cameroun
  • BITOND Adrien, Université de Maroua, Cameroun
  • DAMOME Etienne, Université Bordeaux Montaigne, France
  • DJIMELI Alexandre, Université de Dschang, Cameroun
  • FOFACK Fulbert, Université de Douala, Cameroun
  • KAHI Honoré, Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire
  • MADIBA Georges, Université de Douala, Cameroun
  • NDIAYE Marième Pollèle, Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal
  • OVOUNDAGA Marcy Delsione, Université Grenoble Alpes, France  
  • SOKHNA FATOU Seck-Sarr, Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal
  • TAGUEM FAH Gilbert, Université de Ngaoundéré, Cameroun

Références bibliographiques

AKRICH Madeleine (1995), « User representations : Practices, methods and sociology », Rip Arie, Misa Thomas , Schot Johan , Managing technology in Society, London, Pinter Publishers.   

AKRICH Madeleine (1993), « Les objets techniques et leurs utilisateurs, de la conception à l’action », Raisons pratiques, n° 4, pp. 35-57.

ATENGA Thomas (2020), « Les enjeux des TIC dans la sensibilisation et la prévention en matière de santé publique au Cameroun » pp. 136-156 in Thomas Atenga, Georges Madiba (s/coord.), Les questions de développement dans les sciences de l’information et de la communication. Mélanges offerts à Misse Misse, Louvain-la-Neuve, éditions Academia 448 p.

ATENGA Thomas (2015), Journaux, journalistes et Ebola au Cameroun. Une étude des registres discursifs, communication au colloque Epidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Approches ethno-sociales comparées, Dakar, 19-21 mai 2015.

BERGER Peter, LUCKMANN Thomas (2006), La construction de la réalité sociale, Paris, éditions Armand Colin, 357 p.

COULANGEON Philippe (2010), Sociologie des pratiques culturelles, Paris, éditions La Découverte, 128 p.

FAVEREAU Éric (2005), « Le journalisme, de l’information médicale à l’information santé », Les Tribunes de la santé, 2005/4, n° 9, pp. 21-26.

JIMENEZ Aude (2019), Survie d’une radio communautaire sénégalaise. Le cas de Manoore FM à Dakar, Paris, éditions L’Harmattan , 176 p. 

JOUËT Josiane (2000), « Retour critique sur la sociologie des usages », Réseaux, n° 100, pp. 487-521.

LIEUTENANT-GOSSELIN Mélissa, BRIN Colette, FLEURY Jean-Marc (2012), « Introduction. Le journalisme scientifique : défis et redéfinition », Les Cahiers du journalisme, n° 24, automne 2012, pp. 2-13.

MBARGA Gervais (2011), « Journalistes scientifiques d’Afrique francophone : photocopie du début de millénaire », Les Cahiers du journalisme, n° 22/23, pp. 242-259.

MARCHETTI Dominique (2002), « Les sous-champs spécialisés du journalisme », Réseaux, 2002/1, n° 111, pp. 22-55.

MERAH Aïssa (2014), « Usage professionnel de l’information sur Internet. Cas des journalistes de santé », French Journal For Media Research [en ligne], 1/2014. Disponible sur : https://frenchjournalformediaresearch.com:443/lodel-1.0/main/index.php?id=227, consulté le 28 avril 2020.

PETERS Hans Peter (2012), « Le journalisme scientifique : « médier » la relation entre science et société », Les Cahiers du journalisme, n° 24, Eté 2012, pp. 14-31.

ROMEYER Hélène (2008), « TIC et santé : entre information médicale et information de santé », Tic & société, vol. 2, n° 1, pp. 26-44.

SIMONIN Jacky (2002), Communautés périphériques et espaces publics émergents. Les médias dans les îles de l’océan Indien, Paris, L’Harmattan, 210 p. 

[1] Il convient de préciser que les données sur la Covid-19 évoluent rapidement, au gré du nombre de contaminations et de décès. Les données mentionnées dans le présent appel à contribution sont celles collectées le 23 juillet 2020, entre 10h et 10h20 (heure de France).    

[2] Disponible sur : https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/212134-coronavirus-dans-le-monde-1-047-morts-aux-etats-unis-et-1-284-au-bresil-en-24h, consulté le 23 juillet 2020 à 10h05.

Catégories

Lieux

  • Échirolles, France (38)

Dates

  • dimanche 31 janvier 2021

Mots-clés

  • média, réseau socionumérique, internet, information santé, santé, Covid-19, Coronavirus, Afrique

Contacts

  • Simon Ngono
    courriel : ngonosimon [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Simon Ngono
    courriel : ngonosimon [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Médias, réseaux socionumériques et Covid-19 en Afrique », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 27 juillet 2020, https://doi.org/10.58079/155r

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