AccueilLangues et religions en Europe du Moyen Âge à nos jours

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Langues et religions en Europe du Moyen Âge à nos jours

Languages and religions in Europe from the Middle Ages to the present day

Numéro 4 de la revue « Histoire culturelle » de l'Europe

Histoire culturelle de l'Europe journal, no.4

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Publié le lundi 19 octobre 2020

Résumé

La revue Histoire culturelle de l'Europe propose pour son numéro 4, dont la parution est prévue à l'été 2021, de réfléchir aux liens entre les langues, les religions et le religieux en Europe du Moyen Âge à nos jours. Ce numéro propose donc de soulever la question des langues et des religions en Europe en regard de l’histoire culturelle, et ce dans un double héritage disciplinaire : d’abord en ce que l’histoire culturelle se situe dans la lignée de l’histoire des mentalités ; dans la mesure ensuite où elle peut bénéficier des apports de l’anthropologie linguistique. 

Annonce

Argumentaire

Depuis que Jean-François Sirinelli et Jean-Pierre Rioux ont présenté la question des langues comme phénomène constitutif de l’histoire culturelle (Rioux & Sirinelli, 2004, p. 13-18), celle-ci a été peu traitée du point de vue des religions, et encore moins dans une perspective transculturelle ou comparatiste. La langue étant un phénomène culturel, penser les liens entre les religions et les langues représente un enrichissement historiographique. Les pratiques langagières au sein de populations européennes – ou extra-européennes et primo-arrivantes et installées depuis une ou deux générations en Europe – suivant des normes liturgiques et obligations religieuses variées restent relativement peu explorées. C’est en tant que phénomènes culturels en effet que les langues permettent d’articuler des abstractions quant à l’identité, à l’histoire des mentalités, aux représentations des langues d’une part, à des situations linguistiques concrètes relevant des aléas de l’histoire et des ancrages géographiques d’autre part.

Le numéro 4 de la revue Histoire culturelle de l’Europe propose donc de soulever la question des langues et des religions en Europe en regard de l’histoire culturelle, et ce dans un double héritage disciplinaire : d’abord en ce que l’histoire culturelle se situe dans la lignée de l’histoire des mentalités ; dans la mesure ensuite où elle peut bénéficier des apports de l’anthropologie linguistique. 

Différentes catégories de langues peuvent ainsi être placées au centre de la réflexion : langue sacrée, langue vernaculaire ; langue nationale et langue officielle en regard du religieux ; langues vivantes, vivaces, menacées ou éteintes et répercussions liturgiques ; la langue du pays où s’implante une diaspora juive, musulmane mais aussi des communautés dont le culte n’est pas une religion du Livre ; les langues dites “juives” par contact et hybridation, avec des degrés divers de créolisation, de “judaïsation” ; le grec, le latin, les langues de la Réforme, langues vernaculaires d’une Europe largement chrétienne mais dans tous les territoires ne sont pas évangélisés avant le XXe siècle. 

Quels sont les liens entre langues et interactions religieuses ? Quelles sont les pratiques linguistiques des missionnaires ? Les frontières de l’Europe sont-elles aussi linguistiques que religieuses ? On interrogera la place des glottopolitiques dans l’Empire ottoman ou les conséquences du schisme de 1054 : quelles influences la séparation entre Églises orientales et Rome a-t-elle eu sur les langues ?

Comment confronter les différents rapports entre langues et religions sur toute l’aire européenne ? En fonction des États, différentes politiques ont influencé les pratiques langagières, entre maintien fort d’identités et de langues régionales dans des pays comme l’Allemagne et l’Italie ou imposition d’une langue nationale en France par exemple.

À l’intersection de parcours politiques et individuels, les réflexions sur les langues reflètent différents rapports à la religion, à la liturgie et au religieux, mais se font aussi l’écho de différents mouvements culturels qui traversent l’Europe – et de leurs représentations. Le choix d’une langue spécifique, le changement de langue qu’opère un individu sont aussi l’expression “du passage et de la traduction entre les cultures” (Bechtel, La Renaissance culturelle juive, p. 27), c’est-à-dire des transferts culturels entre différentes aires, communautés et traditions linguistiques, religieuses, culturelles. Les mouvements d’allers et retours entre des langues dans des trajectoires individuelles et collectives sont le miroir d’évolutions politiques et de la circulation des idées.

Ce numéro s’articulera autour des axes de réflexion proposés ci-après. Pourront être inclus des compte-rendus de lecture ou des traductions inédites d’articles (en français ou en anglais) jusqu’alors peu accessibles en raison de la barrière de la langue.

Langues et religions en Europe : approches linguistiques

De quelles langues parle-t-on quand on cherche à penser le lien entre les religions, le religieux et les langues ? 

La langue étant un phénomène culturel, penser la question des langues et de leur rattachement à des populations et des territoires aux pratiques religieuses hétérogènes revêt une dimension enrichissante pour l’histoire culturelle, mais aussi du point de vue de l'anthropologie linguistique. 

Dans les travaux existants en linguistique, l’opposition étudiée en premier lieu à cet égard est celles de situations de diglossie, où la langue liturgique n’est pas parlée en dehors des rites et prières, donc dans des usages strictement limités dans le temps et dans l’espace : le grec, l’hébreu, le latin et plus récemment l’arabe littéraire ou le copte par exemple. L’opposition principalement articulée est donc celle entre langue sacrée (hébreu, latin…) et langue vernaculaire. Se posent en outre des problématiques linguistiques relevant de la créolisation, de l’hétérolinguisme au sein des langues vernaculaires et de ses usages dialectaux par diverses communautés religieuses, de la « langue de culture » par rapport à une langue marginalisée. Il convient d’interroger ces combinaisons de langues, en particulier en situation de multilinguisme, en regard de la construction d’une identité religieuse spécifique du Moyen-Âge à nos jours en Europe. Le poids du latin en tant que langue liturgique dans le christianisme et dans le catholicisme jusqu’en 1963, malgré l’usage des langues vernaculaires pour les homélies ou la langue catéchétique, en témoigne. 

Quelles influences ont les traductions des textes sacrées sur les pratiques langagières ? Le poids et l’exigence linguistique et exclusive du latin s’oppose aux mouvements linguistiques engagés par la Réforme et ses différentes déclinaisons à partir du XVIesiècle à travers l’Europe. Comment conceptualiser l’hybridité linguistique liturgique au sein du christianisme ? On peut ainsi évoquer l’émergence du sentiment national à partir du XVIIIesiècle, en regard de la langue des différentes Églises  d’État dans les pays réformés, notamment en contexte anglican (voir l’exemple gallois que fournit J. Maher, 2017, p. 26). 

Comment les missionnaires partis de leur pays pour diffuser ou imposer leur foi par la contrainte ou la persuasion en Europe et au-delà pensent-ils leurs langues ? Comment les populations se les représentent-elles ? Gagnant éventuellement en prestige auprès des populations à évangéliser ou source de méfiance, ces langues coexistent avec la langue de la liturgie et bien sûr les langues des populations auxquels les missionnaires s’adressent.

C’est donc l’approche linguistique (et notamment les recherches en linguistique aréale) qui semble privilégiée pour aborder le sujet de manière à la fois synchronique – la vivacité des langues religieuses en Europe aujourd’hui – et diachronique – on pense notamment, dans le cas des langues juives, à l’expulsion des Séfarades suite à l’Inquisition et les multiples dialectes en résultant à travers l’Europe.

Représentations littéraires et culturelles des langues et du religieux en Europe  

Quels sont les différents modes de représentation des langues en regard des religions et du sentiment religieux dans les écrits littéraires (roman, théâtre, poésie, mais aussi autobiographie, journaux...) ? Comment le lien entre langue et religion est-il déployé dans des écrits linguistiques, philosophiques, traductologiques et relevant de la théorie littéraire, mais aussi dans des écrits catéchétiques, hagiographiques, historiographiques, ethnographiques et politiques ? 

L’attention pourra être portée au cas des auteurs multilingues, à leur relation au langage religieux, à la langue d’écriture et à leurs autres langues en ce qui touche aux problématiques spécifiquement liées à leur identité religieuse, ainsi qu’aux réflexions méta- et épilinguistiques qu’ils déploient autour de leurs langues et de leur religion.

Langues, religion et identité : la foi et le sentiment religieux en regard des langues

L’articulation du religieux, du sentiment religieux et des langues pose-t-elle en d’autres termes le problème des frontières de l’Europe, notamment en ce qui concerne les questions coloniales et post-coloniales et les identités ?

Dans un contexte chrétien, les langues des missionnaires sont utilisées pour diffuser la foi, tandis que le latin en tant que langue de l’Église reste crucial pour l’implantation des pratiques liturgiques. Au moins trois systèmes linguistiques sont ainsi mis en tension voire en concurrence : le latin, la ou les langues des missionnaires ainsi que la ou les langues des populations à évangéliser. Quelles sont les modalités linguistiques de diffusion du christianisme en Europe depuis le Moyen-Âge ? Rappelons que certaines populations scandinaves ne sont christianisées qu’au XIXe siècle voire au début du XXesiècle – dans des contextes déjà multilingues où l’articulation entre identité et langue est complexe, à la mesure des apories culturelles et représentatives de l’État-nation.  

Le prisme des langues permet-il de penser l’Europe au-delà des frontières du vieux continent ? Comment penser ensemble le religieux et les problématiques coloniales ?  Les services religieux sont eux-mêmes des moments d’hybridité linguistique : au moins quatre langues différentes peuvent être employées pour chanter, prier,  l’homélie ou la lecture de textes. Le contexte colonial de diffusion du religieux joue également : ainsi, au Cameroun, les prières et sermons d’un service religieux baptiste se font, de la période coloniale à nos jours, en foulfouldé, mais la lecture des Écritures est en français.

Sur quelles problématiques le lien entre religions et langues ouvre-t-il en matière didactique des langues, de sociolinguistique et de glottopolitique ?  L’introduction de textes liturgiques traduits dans des langues vernaculaires représente par exemple une voie d’alphabétisation importante mais identitairement problématique dans les pays colonisés (Maher, 2017, p. 27)

En ce qui concerne les langues juives, d’autres perspectives heuristiques s’ouvrent : si les nombreux dialectes judéo-arabes, le judéo-berbère, les dialectes judéo-araméens, judéo-couchitiques et judéo-persans semblenta priori exclus du propos, ils s’inscrivent dans la présente thématique s’ils sont parlés par des locuteurs vivant en Europe. Les cas du judéo-turc, du judéo-géorgien ou du judéo-berbère peuvent être envisagés comme cas-limites permettant de remettre en question les frontières de ce que l’on nomme Europe : une diaspora juive chassée de ses pays d’implantation séculaire voire millénaire en Europe occidentale au Moyen-Âge continue-t-elle à incarner l’Europe par sa langue, même sur des territoires qui ne sont pas ou plus pensés comme européens (Géorgie, Turquie) ?

Modalités de contribution

Modalité de soumission des propositions

  • (date limite d’envoi des propositions : 30 novembre 2020)
  • longueur maximale : 400 mots
  • trois à cinq références bibliographiques
  • indications biographiques en quatre lignes sur l’auteur
  • langue de rédaction : une des langues de travail (français, anglais, allemand, russe, espagnol et italien)
  • format du document : .doc et .pdf (nom de l’auteur dans le document)
  • adresses mail : louise.sampagnay@unicaen.fr, lana.kupiec@unicaen.fr,valeria.allaire@unicaen.fr
  • objet du mail : «Revue histoire culturelle de l’Europe »

Modalité de soumission des articles complets

(date limite : 28 février 2021)

Une fois les propositions acceptées, les articles devront respecter la style sheet de la revue électronique et suivre les modalités suivantes :

  • longueur de l’article :  entre30.000 et 60.000 caractères, espaces et notes comprises
  • faire précéder l’article d’un résumé en français et en anglais d’environ 200 mots.
  • anonymat / page de présentation séparée : la revue électroniqueHistoire culturelle de l’Europene publie que des articles originaux, qui sont soumis à relecture en double à l’aveugle, effectuée par les membres du comité scientifique et du comité de lecture de la revue (voir ci-après) ou, en cas de besoin, par des experts externes. Une page de présentation, comportant le nom, le titre et l’institution à laquelle l’auteur de l’article est attaché, devra être jointe. 
  • langue de rédaction : français, anglais, allemand, espagnol et italien.Toutefois, les articles peuvent porter sur toutes les aires culturelles européennes.
  • format du document : .doc et .pdf (nom de l’auteur dans le document)
  • adresses mail : louise.sampagnay@unicaen.fr, lana.kupiec@unicaen.fr, valeria.allaire@unicaen.fr
  • objet du mail : « Revue Histoire culturelle de l’Europe »

Calendrier

  • 30 novembre 2020: date limite d’envoi des propositions

  • 15 décembre 2020: acceptation des propositions 
  • 28 février 2021: date limite d’envoi des articles
  • mars - mai 2021: relecture en double à l’aveugle
  • mai - juin 2021: édition du numéro
  • début juillet 2021: parution du numéro 4

Edition du numéro

  • Valeria ALLAIRE, docteure, Université de Caen, études italiennes, histoire
  • Lana KUPIEC, doctorante, Université de Caen et Université Paris Sorbonne, études russes
  • Louise SAMPAGNAY, doctorante, Université de Caen, études germaniques, études plurilingues
  • Laboratoire ERLIS junior

Rédacteurs en chef

  • Éric LEROY DU CARDONNOY (Professeur Université de Caen, études germaniques, XIXe-XXe)
  • Alexandra MERLE (Professeur Université de Caen, études ibériques, époque moderne)

Comité scientifique

  • Jean-François BOTREL (Professeur émérite Université de Rennes II, Espagne  contemporaine)
  • Peter BURKE (Professor Emeritus of Cultural History and Fellow of Emmanuel College, Cambridge University)
  • Antonio CASTILLO GÓMEZ (Professeur Universidad de Alcalá de Henares, Histoire culturelle de l’Espagne moderne et contemporaine)
  • Massimo CASTOLDI (Direttore Fondazione Memoria della Deportazione, Milano)
  • Christophe CHARLE (Professeur Université Paris I- ENS Ulm, Histoire contemporaine)
  • Heinrich DETERING (Professeur Universität Göttingen, germaniste et scandinaviste)
  • Catherine DUMAS (Professeur émérite Université Sorbonne-Nouvelle, lusiste)
  • Anne DUPRAT (Professeur Université de Picardie, Littérature comparée)
  • Jean-Louis FOURNEL (Professeur Université Paris VIII, Histoire politique et culturelle de l’Italie fin Moyen Age-XVIe)
  • Luis GÓMEZ CANSECO (Professeur Universidad de Huelva, Littérature Espagne moderne)
  • Susanne KNALLER (Professeur Universität Graz, Institut für Romanistik)
  • Ulrik LANGEN (Professeur Universitet København, Saxo-Instituttet, Histoire danoise et européenne XVIIIe-XIXe)
  • Wolfgang MÜLLER-FUNK (Professeur Universität Wien, Institut für Germanistik)
  • Thomas NICKLAS (Professeur Université de Champagne, germaniste)
  • Pierluigi PELLINI (Professeur Università di Siena 1240, Letterature comparate)
  • Susanne RAU (Professeur Universität Erfurt, Institut für Geschichte und Kulturen der Räume in der Neuzeit)
  • Sara THORNTON (Professeur Université Paris VII, Littérature et culture britannique XIXe)
  • Leona TOKER (Professeur The Hebrew University of Jerusalem, Littérature anglaise)
  • Laure TROUBETZKOY (Professeur Université Paris-Sorbonne, Études slaves)
  • Jorge URIÁ GONZÁLEZ (Professeur Universidad de Oviedo, Histoire contemporaine)

Comité de lecture

  • Mikkel BOLT (Maître de conférences Universitet København, histoire de l'art)
  • Anne CHALARD-FILLAUDEAU (Maître de conférences Université Paris VIII, germaniste, sciences de la culture)
  • Juan Carlos D’AMICO (Professeur Université de Caen, italianiste, XVIe)
  • Gilles DARRAS (Maître de conférences Université Paris-Sorbonne, germaniste)
  • Philippe FLEURY (Professeur Université de Caen, latiniste)
  • Laura FOURNIER (Professeur Université Paris VIII, italianiste)
  • Laure GAUTHIER (Maître de conférences Université de Champagne, germaniste, histoire culturelle époque moderne)
  • Alicia OÏFFER-BOMSEL (Maître de conférences Université de Reims, Espagne moderne)
  • Mateo RESIDORI (Maître de conférences Université Sorbonne-Nouvelle, italianiste)
  • Dan RINGGAARD (Maître de conférences Universitet Aarhus, littérature scandinave moderne)
  • Marie SALGUES (Maître de conférences Université Paris VIII, Espagne contemporaine)
  • Giuseppe SANGIRARDI (Professeur Université de Bourgogne, italianiste)
  • Hélène THIEULIN-PARDO (Professeur Université Paris Sorbonne, Espagne Moyen-Âge)
  • Isabelle TOUTON (Maître de conférences Université de Bordeaux, littérature Espagne contemporaine)

Comité de rédaction

  • Nadia AÏT-BACHIR (Espagne contemporaine)
  • Irène BAÏDINE (Études slaves)
  • Boris CZERNY (Études slaves)
  • Georges DA COSTA (portugais)
  • Alvaro FLEITES (Espagne contemporaine)
  • Annelie JARL IREMAN (Études nordiques)
  • Elsa JAUBERT (germaniste)
  • Hildegard HABERL (germaniste)
  • Sophie MADELEINE (latiniste)
  • Hanna Steinunn THORLEIFSDOTTIR (Études nordiques)
  • Alexandra TESTINO (Espagne moderne)

Indications bibliographiques

Bechtel Delphine,La Renaissance culturelle juive. Europe centrale et orientale, 1897 - 1930, Paris, Belin, 2001. 

Dahan Gilbert, Rosier Irène & Valente Luisa, « L’arabe, le grec, l’hébreu et les vernaculaires », in Sten Ebbesen (éd.), Sprachtheorien in Spätantike und Mittelalter,Tübingen, 1995, p. 265-321.

Dollé Marie, L’imaginaire des langues, Paris, L’Harmattan, 2002.

Glissant Édouard, L’imaginaire des langues, Entretiens avec Lise Gauvin (1991-2009), Hors-série Littérature, Paris, Gallimard, 2010.

Haque Shahzaman, “Which language for understanding and practicing Islam in multilingual Europe? Case studies from immigrants from the Indian sub-continent & Suriname”, contribution dans le cadre du colloque “European languages as Muslim lingua francas” organisé par le Prof. Dr. Michael Kemper, Université d’Amsterdam, Pays-Bas, Décembre 2018.

Maher John, Multilingualism: A very short introduction, Oxford, Oxford University Press, 2017.

Pavlenko Aneta, Emotions and Multilingualism, Cambridge, Cambridge University Press, 2005.

Rabin Haïm, “De la spécificité des langues juives”, in Histoire, Epistémologie, Langage, 18/1, 1996.

Robin Régine, Le Deuil de l’origine, Une langue en trop, la langue en moins, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 1993.

Rosenman Izio (dir.), Dossier “Langues juives en diaspora”,Plurielles n°7, hiver 1998-1999.

Spolsky Bernard, The Languages of the Jews. A Sociolinguistic History, Cambridge, Cambridge University Press, 2014.

Vanderputten Steven (éd.), Understanding Medieval Practices of Oral Communication (Western Europe, tenth-thirteenth centuries), Turnhout, Brepols, 2011.

Von Moos Peter (dir.), Entre Babel et Pentecôte. Différences linguistiques et communication orale avant la modernité (VIIIe-XVIe siècle), Actes du 3e colloque franco-allemand du groupe de recherche « Société et communication individuelle avant la modernité » rattaché à l’Institut Historique de l’Université de Lucerne, Münster-Zürich, Lit, 2008.

Zink Michel (dir.), D’autres langues que la mienne, Paris, Odile Jacob, 2014.


Dates

  • lundi 30 novembre 2020

Mots-clés

  • religion, langue, langage, littérature, histoire culturelle, représentation, Europe

Contacts

  • Louise Sampagnay
    courriel : louise [dot] sampagnay [at] unicaen [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Louise Sampagnay
    courriel : louise [dot] sampagnay [at] unicaen [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Langues et religions en Europe du Moyen Âge à nos jours », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 19 octobre 2020, https://doi.org/10.58079/15fl

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