Argument
The collapse of the Persian Empire and the decreasing of the influence of the Byzantine Empire after the Muslim conquest led to important institutional changes for the Christians of the conquered areas. In Iraq, the Eastern Church was no longer limited by the Sasanian Empire ruled by the Zoroastrians and gained new opportunities to expand. Nevertheless, it is difficult to restitute the reality of this ancient Christianity and to assess the modifications resulting from the conquests. The architectural patterns of churches seem to attest to the proximity between northern Iraq and the Byzantine territories while southern Iraq and the Persian Gulf appear as a homogeneous region, as attested by certain similarities in the material culture, or the existence of burials with worship function (relics) both in northern and southern Iraq. It is difficult to link these differences and similarities with particular Churches, liturgies, and regional influences. Since the excavations of D.T. Rice in al‑Hira in the 1930s, recent archaeological projects as well as epigraphic and textual studies have documented Christianity in the Early Islamic period in Iraq.
The international round table Christianity in Iraq at the turn of Islam provided an initial assessment of research, particularly archaeological data. This has highlighted the continuity of the forms of Christianity before and after Islam, the turn of Islam being the best documented period, both by archaeological data and textual sources. The study of architecture and material culture reveals no rupture. Churches appear as not have been modified, stucco crosses motifs are difficult to distinguish according to chronological criteria, and ceramic types remain unchanged. If there were a rupture, it would have rather been in the course of the 9th century. The populations keep their religion, their way of life and their languages for at least two centuries after the conquests. This phenomenon, which has already been evidenced in Egypt and Syria, must be better documented in Iraq. Indeed, finally Christianity in this region has been very poorly documented. Evidently, it is crucial to reconsider ancient works whose publications essentially fall short, and to publish simultaneously the results of the works in progress. The international round table has also highlighted the richness of a comparative approach between sources: only the confrontation of textual and archaeological sources will make it possible to answer certain questions such as that of the religious buildings’ liturgy.
Submission Guidelines
Articles (max. 40,000 signs including spaces and without bibliography, max. 10 figures), in French, English or Arabic, should be sent in their complete and definitive form with illustrations
before February 28th 2021
to the following address: j.bonneric@ifporient.com.
Papers should include:
The text of the article in Word and PDF formats, whose presentation must comply with the guidelines of the Presses de l’Ifpo;
- A bibliography using the same guidelines;
- A list of captions of figures and/or plates;
- Abstracts in French, English and Arabic (1,200 signs maximum, including spaces).
Illustrations in TIFF format can be sent via download platforms such as Dropbox or WeTransfer.
Obtaining the necessary reproduction rights, including on the Internet, is the responsibility of the author.
The proposed articles will be double-blind peer reviewed and a response will be given to the authors within three months after the submission of their article. The publication of the volume is scheduled for the first half of 2022.
Editors
- Narmin Ali Amin (University Salahaddin-Erbil)
- Julie Bonnéric (Institut français du Proche-Orient)
- Barbara Couturaud (Institut français du Proche-Orient)
Scientific Committee
- Kayfi Ali (General Directorate of Antiquities in Kurdistan)
- Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS UMR 8167 Orient & Méditerranée)
- Pauline Koetschet (Institut français du Proche-Orient/CNRS UMR 7297 CPAF)
- Karel Novacek (Palacký University Olomouc)
- Dominique Pieri (Ifpo/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- St John Simpson (British Museum)
Argumentaire
La disparition de l’Empire perse et le repli de l’Empire byzantin suite aux conquêtes arabo-musulmanes ont entraîné pour les chrétiens des régions conquises d’importants changements institutionnels. En Irak, l’Église syro-orientale peut se développer car elle n’est plus limitée par l’empire sassanide de religion zoroastrienne. Néanmoins, il est difficile de restituer les formes qu’a pu prendre ce christianisme ancien et d’évaluer quelles modifications a pu entraîner la conquête. L’architecture des églises semble révéler une proximité de la partie nord de l’Irak avec les territoires byzantins tandis que le sud formerait un ensemble homogène avec le golfe Arabo-Persique. Des points communs semblent néanmoins apparaître entre le nord et le sud de l’Irak, par exemple dans la culture matérielle ou la présence de sépultures dans les églises, interprétées comme des reliques. Il est difficile de savoir si ces différences et ces ressemblances sont liées à des questions d’Églises, de liturgies, d’influence régionale. Depuis les fouilles de D. T. Rice à al‑Hira dans les années 30, des projets archéologiques récents ainsi que des études épigraphiques et historiques apportent des éléments nouveaux sur le devenir du christianisme au début de l’Islam en Irak.
La table ronde internationale Le christianisme en Irak au tournant de l’Islam a permis de faire un premier état des lieux des recherches, en particulier des données archéologiques. Elle a mis en exergue la continuité des formes du christianisme avant et après l’islam, le tournant de l’islam est finalement la période la mieux documentée, à la fois par l’archéologie et par les textes. L’examen de l’architecture et de la culture matérielle ne révèle aucune rupture. Les églises ne paraissent pas modifiées, les motifs des croix en stuc sont difficiles à distinguer suivant des critères chronologiques, les types céramiques se maintiennent. S’il y a rupture, elle serait plutôt à situer dans le courant du ixe siècle. Les populations conservent leur religion, leur mode de vie, leur langue pendant au moins deux siècles après les conquêtes. Ce phénomène, qui a déjà été mis en évidence en Égypte et en Syrie, doit être mieux documenté en Irak. En effet, le christianisme dans cette région est finalement très mal connu. Il apparaît à la fois nécessaire de reconsidérer les travaux anciens dont les publications sont lacunaires et de publier les premiers résultats de travaux en cours. Cette manifestation a également mis en évidence la richesse d’une approche comparatiste entre les sources : seule la confrontation de sources textuelles et archéologiques permettra de répondre à certaines questions comme celle de la liturgie des édifices religieux.
Modalités de soumission
Les propositions d’articles (max. 40.000 signes espaces compris sans la bibliographie, max. 10 figures), en français, en anglais ou en arabe, devront être envoyé sous leur forme complète et définitive avec les illustrations
avant le 28 février 2021
à l’adresse suivante : j.bonneric@ifporient.com.
Elles comprendront :
- le texte de l’article aux formats doc et pdf, dont la présentation devra se conformer aux règles édictées par la charte éditoriale de la BAH des Presses de l’Ifpo ;
- une bibliographie aux normes selon la même charte ;
- la liste des légendes des figures et/ou des planches ;
- les illustrations au format tif ;
- les résumés de l’article (max. 1.200 signes espaces compris), en français, en anglais et en arabe.
Les fichiers lourds (illustrations notamment) pourront être envoyés via des plateformes de téléchargement comme Dropbox ou Wetransfer.
L’obtention des droits de reproduction nécessaires, y compris sur internet, est de la responsabilité de l’auteur.
Les articles proposés seront évalués par des pairs (double aveugle) et une réponse sera donnée aux auteurs dans les trois mois suivant le dépôt de leur article. La parution du volume est prévue au premier semestre 2022.
Éditeurs
- Narmin Ali Amin (Université Salahaddin-Erbil)
- Julie Bonnéric (Institut français du Proche-Orient)
- Barbara Couturaud (Institut français du Proche-Orient)
Comité scientifique
- Kayfi Ali (Direction générale des Antiquités du Kurdistan)
- Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS UMR 8167 Orient & Méditerranée)
- Pauline Koetschet (Institut français du Proche-Orient/CNRS UMR 7297 CPAF)
- Karel Novacek (Palacký University Olomouc)
- Dominique Pieri (Ifpo/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- St John Simpson (British Museum)
المَحاور
تسبب اختفاء الإمبراطورية الفارسية وتراجع الإمبراطورية البيزنطية بعد الفتوحات العربية الإسلامية بتغييرات مؤسساتية مهمة للمسيحيين القاطنين في المناطق المسيطر عليها. ففي العراق تمكنت الكنيسة السريانية-الشرقية من أن تطور نفسها لأنها لم تعد مقيدة بحدود الامبراطورية الساسانية ذات الديانية الزرادشتية.ويبدو أنه من الصعب معرفة الأشكال التي ربما تكون هذه المسيحية القديمة قد اتخذتها فضلاً عن تقييم التغييرات التي قد تكونمهدت أو أدت إلى هذا الوضع الجديد.إن الهندسة المعمارية للكنائس يبدو وكأنها تكشف عن تقارب الجزء الشمالي من العراق مع الأراضي البيزنطية، بينما كان الجنوب يشكل وحدة متجانسة مع الخليج العربي- الفارسي، مع بروز نقاط مشتركة بين شمال العراق وجنوبه على مستوى المخلفات المادية ووجود المدافن داخل الكنائس والتي ينظر إليها كآثار مقدسة. من الصعب معرفة ما إذا كانت أوجه الاختلاف والتشابه هذه مرتبطة بالكنائس أم الطقوس الدينيةأم التأثير الإقليمي. منذ التنقيبات الأثرية التي أجراها د. ت. رايس في الحيرة في الثلاثينيات من القرن الماضي، استطاعت المشاريع الآثارية فضلاً عن الدراسات اللغوية والتاريخية أن تقدم معطيات جديدة حول وضع المسيحية في بداية العهد الإسلامي في العراق.
سمح عقد حلقة النقاشالدولية تحت عنوان "المسيحية في العراق في صدر الإسلام" بالحصول على معلومات أولية عن حالة البحث العلمي، لاسيما فيما يتعلق بالمعطيات الأثرية.حيث سلطت الضوء على استمرارية اتجاهات وأشكال "المسيحية" قبل العهد الإسلامي وبعده من منطلق أن فترة مطلع الإسلام كانت الحقبة الأكثر توثيقاً سواء من الناحية الأثرية أو من خلال النصوص. ودراسة فن العمارة والفنون المادية تكشف عن عدم وجود أي فترة انقطاع،حيث لا يظهر على الكنائس أي تعديل، كما أنه من الصعب التمييز بين زخارف الصلبان الجصية اعتماداً على معايير التسلسل التاريخي، فيما تم الحفاظ على أنواع الفخار نفسها. إن كان هناك أي انقطاع، فهو قد تم على الأرجح خلال القرن التاسع. لقد حافظ السكان على دينهم، وطريقة عيشهم، ولغتهم خلال قرنين من الزمن على الأقل بعد "الفتوحات". إن هذه الظاهرة ، التي تم الوقوف عليها ودراستها في مصر وسوريا، ينبغي أن تُوَثّق بشكل أفضل في العراق. في الحقيقة، وضع وظروف "المسيحية" في هذه المنطقة غير معروفة بشكل جيد، وعليه فمن الضروري إعادة دراسة الأبحاث القديمة، والتي لم يكتمل نشرها، فضلا عن طباعة النتائج الأولية للأبحاث الجارية حالياً. حلقة النقاش هذه أظهرت مدى أهمية إجراء مقارنة بين المصادر، حيث أن عملية مقابلة المصادر المكتوبة والأثرية هي وحدها التيستتيح الإجابة على الأسئلة العديدة لا سيما تلك المتعلقة بالطقوس الرسمية للصروح الدينية.
المحررون المشاركون
نرمين علي أمين
جولي بونيريك
باربارا كوتيرو
اللجنة العلمية
كيفي علي (المدير العام لآثار كوردستان)
فرانسواز بريكيل-شاتونّي (المركز الوطني للبحث العلمي- (UMR 8167 Orient &Méditerranée))
پولين كوتشيت (المعهد الفرنسي للشرق الأدنى – (CNRS UMR 7297 CPAF))
كارل نوڤاچيك (جامعة Palacký University Olomouc)
دومينيك پيري - )المعهد الفرنسي للشرق الأدنى – جامعة باريس 1 – السوربون(
سان جان سمبسون )المتحف البريطاني(
طريقة التقديم والمشاركة
ينبغي إرسال المقالات المقترحة (كحد أقصى 40.000 حرفًا بما في ذلك المسافات، ما عدا قائمة المراجع، مع عشرة أشكال أو صور كحد أقصى)، باللغات الفرنسية، أو الإنكليزية أو العربية ، في شكلها التام والنهائي مع الصو والأشكال – قبل 28 شباط ، إلى العنوان التالي:
(j.bonneric@ifporient.com)
تشمل الملفات المرسلة مايلي
- نص المقالة على شكل ملف ( doc) و (pdf)، والتي يجب أن يتوافق طريقة عرضها مع القواعد المنصوص عليها من قبل المكتبة الآثارية والتاريخية (BAH) – منشورات المعهد الفرنسي للشرق الأدنى (Ifpo ). (guidelines)
- قائمة المصادر والمراجع مرتبة وفق نفس المعايير (guidelines)
- قائمة بعناوين الأشكال والصور
- الرسوم والأشكال على شكل ملف (tif)
- ملخصات المقال (1000 حرف كحد أقصى ،ما عداالمسافات) باللغات الفرنسية والإنجليزية والعربية
يمكن إرسال الملفات الكبيرة (لا سيما الرسوم والأشكال ) عبر منصات تحميل الملفات مثل (Dropbox) أو (Wetransfer ).
الحصول على حقوق النسخ الضرورية ، بما في ذلك على الإنترنت ، هو من مسؤولية المؤلف.