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Policer la violence politique en contexte postcolonial

Policing political violence in a postcolonial context

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Publié le mardi 24 novembre 2020

Résumé

Cette journée d’étude vise à saisir la matérialité des politiques de gestion de la violence au Cameroun au regard des expériences conflictuelles qu’il connait depuis 2015 et se veut être une réflexion globale qui appelle des analyses à se focaliser sur la manière dont les acteurs du système social et politique se mobilisent avec leurs logiques et leurs modes d’action pour réduire la violence produite par la société du conflit. Les réflexions attendues doivent s’inscrire dans une approche subjective mettant l’accent sur la manière dont les individus et les groupes se mobilisent pour « sortir de la violence ». 

Annonce

URPOSSOC, Unité de Recherches Politiques, Stratégiques et Sociales, Université de Dschang

17- 18 décembre 2020

Contexte de l’étude

Faisant écho au « brutalisme » (Mbembe, 2020), le Cameroun est devenu le lieu d’expression et de manifestation de violences protéiformes qui informent l’entrée de ce pays dans une « société du risque » (Beck, 1992), et donc dans un « présent liquide » avec ses peurs et ses obsessions sécuritaires (Bauman, 2007). Depuis 2015, le terrorisme du groupe Boko Haram frappe la région de l’Extrême Nord du pays, causant la mort de plus de 1600 personnes (Ntuda Ebode et al., 2017 ; MacEachern, 2018 ; Ekhomu, 2020). Dès novembre 2016, la zone anglophone du Cameroun composée des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, est entrée dans un cycle de violences qui finirent par générer des affrontements entre l’armée loyaliste et les séparatistes se réclamant d’un État imaginaire appelé l’Ambazonie (Bertolt, 2018 ; Ngando Sandjè, 2020). Pourtant partit de simples manifestions sociales des avocats et des enseignants dénonçant leur marginalisation au sein des institutions publiques, le conflit s’est enlisé causant la mort d’au moins 1800 personnes, la destruction de plus 170 villages, le déplacement de 530 000 personnes à l'intérieur du pays et de 35 000 vers le Nigeria voisin (International Crisis group, 2019). En 2020, malgré la pandémie de la Covid-19, la situation a peu changé, puisque des actions de terreurs se poursuivent comme on le voit avec les enlèvements et les attaques dans les écoles à Kumba et à Limbé, entravant ainsi les activités scolaires dans ces localités. Ce contexte, il faut le rappeler, fait suite à deux décennies de recrudescence criminelle liée à la crise économique des années 1990 et ses métastases sur le plan social (Nana Ngassam, 2019).

Au lendemain des élections présidentielles de 2018, de vives tensions socio-politiques ont émergé à la suite de la contestation par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de la réélection du président Paul Biya au pouvoir depuis 38 ans. La crise post-électorale qui s’est ouvert, a vu une partie de la diaspora acquise au MRC se radicaliser, puis se constituer en brigades pour prendre d’assaut les missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger et organiser des marches de protestation lors de visites institutionnelles et/ou privées de hauts dirigeants camerounais. Au niveau national depuis 2019, les villes du pays sont le lieu d’affrontements permanents entre les services de police et les militants du MRC qui bravent les interdictions administratives pour manifester contre le gouvernement. Tout récemment, c’est dans les localités de la région du Sud du pays, régions pourtant habituées à la paix sociale que des expériences tumultueuses ont été enregistrées : on pense notamment aux violentes émeutes de Sangmélima mettant aux prises des jeunes précarisés dits « autochtones » et les commerçants dits « allogènes » ; on pense aussi aux tensions communautaires liées à la prédation foncière dans le Moungo, puis dans la Vallée du Ntem où des populations s’insurgent contre la constitution, depuis 2012, d’une réserve foncière d’environ 66 000 hectares sur leurs terres ancestrales. Ces dernières actualités relancent pour ainsi dire la question du « vivre ensemble » en lien avec l’autochtonie et le droit à la terre au Cameroun (Bayart et al., 2001 ; Mouiche, 2011 ; Boone, 2014). Enfin, sur les réseaux sociaux, les tensions ethnicisées se multiplient comme l’illustre l’explosion de discours de haine (hate speech) entre les différentes communautés, et entre les citoyens vivant au Cameroun et ceux de la diaspora parfois très critiques vis-à-vis du régime camerounais. L’époque où l’État se targuait d’être un havre de paix semble révolue. Cynthia Petrigh (2019 : 1) parle à cet égard du péril d’un « accord tacite selon lequel les citoyens échangeaient leurs libertés civiques contre la promesse de la paix civile, de l’unité et de l’émergence ». Après 60 ans d’indépendance, le Cameroun renoue avec la « société conflictuelle » (Freund, 1983 : 5) et la « banalité de la violence » (Pécault, 1997) qui la caractérise.

Considérations sur la violence politique

Quant à la violence, elle consiste en un rapport de puissance et pas simplement de force, se déroulant entre plusieurs entités, de dimensions variables, qui renoncent aux autres manières d’entretenir des relations entre eux pour forcer autrui d’agir contre sa volonté et d’exécuter les desseins d’une volonté étrangère sous la menace de l’intimidation, de moyens agressifs ou répressifs, capables de porter atteinte à l’intégrité physique ou morale de l’autre, à ses biens matériels ou à ses idées de valeur, quitte à l’anéantir physiquement en cas de résistance supposée, délibérée ou persistante (Michaud, 1978 ; Freud, 1983). La violence ainsi définie de manière opératoire, s’applique à d’innombrables phénomènes et est utilisée pour décrire toutes sortes d’évènements et de comportements individuels et collectifs : délinquance, criminalité, révolution, meurtres de masse, émeutes, guerre, terrorisme, harcèlement, etc. Son spectre d'application peut être étendu presque à l'infini, selon qu'on y inclut ou non ses dimensions morales, et pas seulement physiques, et selon qu'on suit ou non Pierre Bourdieu en introduisant la notion de violence symbolique, c’est-à-dire la violence utilisée par un système dominant tel qu'un État ou des acteurs si puissants qu'ils empêchent les dominés de produire pour eux-mêmes les catégories qui leur permettraient de comprendre leur propre subordination (Wieviorka, 2009).

La violence politique émerge au confluent d’une pluralité d’actions : les actions d’individus qui parfois ont longtemps vécu abandonnés à eux-mêmes dans les localités périphériques et qui, soit de manière forcée ou en raison de leur précarité, se sont retrouvés enrôlés dans des organisations criminelles transfrontalières (Abé, 2003 ; Saïbou, 2006, 2010) ;  les actions d’individus qui subissent des stigmates en lien avec leur identité ethnolinguistique et politique, qui se sentent marginalisés dans la redistribution des ressources et qui décident de s’émanciper en agitant leur droit à l’autodétermination (Piet Konings et Francis Nyamnjoh, 2003 ; Mouiche, 2012, Ramondy, 2018) ; les actions d’individus qui suivant les idéologies libérales issues de la démocratisation et de la mondialisation, contestent les ruses d’un pouvoir perpétuel (Krieger et Takougang, 1998), ces actions-là produisent nécessairement de la violence politique. La violence surgit lorsque ces individus ou groupes sociaux ont le sentiment d’être discriminés et que leurs revendications ne sont pas prises en compte par le pouvoir central (Tilly et Tarrow, 2015). Dans certaines situations comme dans le cas du terrorisme, ces populations se laissent enrôler dans les groupes qui propagent une idéologie soit altermondialiste ou religieuse. Lorsque l’État y oppose sa puissance publique, en réprimant par exemple les manifestations, en incarcérant surtout ceux qui se mobilisent, les situations de violence finissent par générer des conflits protéiformes.

Objectifs

Au sein des études africaines, la violence est largement analysée comme le montre l’érudition sur la Somalie, le Rwanda, le Burundi, le Soudan, l’Éthiopie (Reyntjens, 1994, 2017 ; Peterson, 2000 ; Mamdani, 2001 ; Badmus, 2015 ; Etefa, 2019), la République centrafricaine (Carayannis et Lombard, 2015 ; Bado, 2015 ; Lombard, 2016), le Nigéria (Pérouse de Montclos, 2014 ; MacEachern, 2018), le Tchad (Lanne, 1996; Debos, 2016), la République démocratique du Congo (Berwouts, 2017), la Côte d’Ivoire (Banégas et Marshall-Fratani, 2003 ; Galy, 2004, 2007 ; McGovern, 2011 ; Mandjem, 2015 ), le Cameroun (Mbembe, 1996 ; Mbock et Chameni, 2000 ; Ngomba-Roth, 2008 ; Seignobos, 2014 ; Deltombe, Domergue et Tatsitsa, 2019), etc. Avec le souci d’objectiver les luttes anticoloniales, démocratiques et identitaires, ces études ont mis l’accent sur l’étiologie des conflits, les politiques de sortie de crise et de pardon, les acteurs et leurs logiques d’action, etc.

En prenant appui sur cette érudition, la journée d’étude se donne pour objectif principal de saisir la matérialité des politiques de gestion de la violence au Cameroun au regard des expériences conflictuelles qu’il connait depuis 2015. « Policer la violence en contexte postcolonial » est une réflexion globale qui appelle des analyses à se focaliser sur la manière dont l’État, les groupes sociaux, les associations civiles et religieuses, les organisations nationales et internationales, les individus se mobilisent avec leurs logiques et leurs modes d’action pour réduire la violence produite par la société du conflit. Les réflexions attendues doivent s’inscrire dans une approche subjective mettant l’accent sur la manière dont les individus et les groupes se mobilisent pour « sortir de la violence » (Wieviorka, 2015). Nous encourageons les chercheurs à faire des propositions pour répondre aux questions suivantes :

  • Que signifie « policer» la violence politique en contexte postcolonial et quels en sont les enjeux ?
  • Comment l’État réagit-il face aux situations de violence ?
  • Comment les individus, les groupes sociaux se mobilisent-ils pour cette utopie ?
  • Quels discours de paix dans l’espace public et numérique ?
  • Quelles contraintes pèsent sur la volonté de sortir de la violence ?

Modalités de contribution

Les propositions de communication répondront à une ou plusieurs des questions posées. Elles pourront également aborder des questions méthodologiques en lien avec la thématique de la journée d’étude. L’appel à communications s’adresse aux chercheuses et chercheurs de l’ensemble des disciplines des sciences sociales (anthropologie, droit, géographie, histoire, philosophie, science politique, sociologie, etc.).

Les résumés des propositions de communication, de 500 mots maximum, sont attendus au plustard le 25 novembre 2020

et doivent :

  • Comporter un titre ;
  • Indiquer le nom du ou des auteur.e.s et de leur(s) institution(s) de rattachement;
  • Préciser le matériau sur lequel s’appuie le propos ;

Les propositions de communication doivent être envoyées aux adresses suivantes : eyengamacaire@yahoo.fr ;  lekieric@yahoo.fr

Les propositions seront évaluées par le comité scientifique et les réponses seront envoyées par mail au plus tard 30 novembre 2020. Les auteurs des communications sélectionnées pour la journée d’étude du 17- 18 décembre 2020, seront ensuite invités à produire au plus tard le 1er février 2021, un article scientifique en vue d’une publication d’un numéro spécial dans une revue scientifique à comité de lecture. Ce texte qui devra être rédigé selon les normes éditoriales à venir sera évalué par un comité de pairs. Sa publication est conditionnelle à un avis favorable du comité scientifique.

En raison des insuffisances des ressources financières de l’URPOSSOC, les participants seront tenus de prendre personnellement en charge leur déplacement pour l’université de Dschang.

Bibliographie

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Lieux

  • Salle des spectacles, Campus A - Université de Dschang
    Chang, Cameroun

Dates

  • mercredi 25 novembre 2020

Mots-clés

  • violence, conflit, paix, cameroun, afrique

Contacts

  • Georges Macaire Eyenga
    courriel : comitecybersec2021 [at] gmail [dot] com
  • Eric Lekini
    courriel : lekieric [at] yahoo [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Georges Macaire Eyenga
    courriel : comitecybersec2021 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Policer la violence politique en contexte postcolonial », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 24 novembre 2020, https://doi.org/10.58079/15lq

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