AccueilSports et paysages : espaces, représentations, pratiques

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Sports et paysages : espaces, représentations, pratiques

Sports and landscapes: spaces, representations, practices

Projets de paysage n° 25

Projets de paysage journal no.25

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Publié le mardi 08 décembre 2020

Résumé

Alors qu’au XIXe siècle les activités de plein air et la pratique sportive étaient réservées à une élite, elles se sont démocratisées et ont connu un développement spectaculaire au cours du XXe siècle. Ce changement s’accompagne d’une évolution de la relation à l’environnement où l’individu passe d’une posture contemplative à une attitude active et sportive. Depuis la seconde partie du XXe siècle, les pratiques sportives ont gagné l’espace public et les paysages ordinaires qui les accompagnent tout en se diversifiant. Cette diffusion a été particulièrement marquante lors de la crise sanitaire qui les a rendues encore plus visibles en les projetant à l’extérieur des enceintes sportives. Face à ce constat et à celui de la multiplication des salles de sport, on doit se demander si la pratique sportive peut se passer du paysage et, à l’inverse, comment les paysages ordinaires sont le support de ces pratiques : en somme comment penser la relation entre sports et paysages.

Annonce

Appel à propositions d’articles pour le numéro 25 de la revue Projets de Paysage (parution : décembre 2021), pour les rubriques « Dossier thématique » et « Matières premières »

Coordination

  • Nathalie Carcaud (Agrocampus Ouest centre d'Angers, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés – ESO)
  • Hervé Davodeau (Agrocampus Ouest centre d'Angers, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés – ESO)

Argumentaire

Alors qu'au xixe siècle les activités de plein air et la pratique sportive étaient réservées à une élite (cas des clubs alpins), elles se sont démocratisées et ont connu un développement spectaculaire au cours du xxe siècle : 1 million de licenciés en 1929, 1,8 million en 1949 et 15 millions en 2002 (ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, 2004). Ce changement s'accompagne d'une évolution de la relation à l’environnement où l'individu passe d'une posture contemplative à une attitude active et sportive[1] (Halbwachs, 1938). Depuis la seconde partie du xxe siècle, la pratique sportive a gagné l'espace public et les paysages ordinaires qui l'accompagnent tout en se diversifiant (Channe Hune, 2018). Ainsi, le rôle « de médiation et d’habitabilité » que l’on attribue aux « sports de nature » (Bourdeau et al., 2011) doit être questionné au sujet des espaces soumis à tous types de pratiques sportives. Cette diffusion a été particulièrement marquante lors de la crise sanitaire qui les a rendues encore plus visibles en les projetant à l’extérieur des enceintes sportives, dans ou hors la ville. Ces pratiques ont parfois entraîné des arrêtés d'interdiction sur l'espace public et se sont exprimées à travers des adaptations individuelles aux contraintes, faisant du balcon, voire même du salon, de nouveaux micro-espaces supports à ces usages. Face à ce constat et à celui de la multiplication des salles de sport, on doit se demander si la pratique sportive peut se passer du paysage et, à l’inverse, comment les paysages ordinaires sont le support de ces pratiques : en somme comment penser la relation entre sports et paysages, du point de vue des espaces et représentations engagés par ces pratiques sociales.

1. Les paysages-supports de pratiques sportives : explorer la relation infrastructure sportive-paysage ordinaire

1.1 Les infrastructures sportives conçues comme telles : sont-elles des paysages comme les autres ? (exemple : les stades en ville sont aussi des espaces verts, des lieux de promenade, de rencontres et de relations sociales). Quels sont les enjeux de programmation, de conception, de gestion qui se portent sur ces infrastructures paysagères ? Comment ces équipements peuvent-ils être pensés, conçus, pratiqués, en tant que paysages ? Existent-ils des spécificités dans la conception paysagère des équipements sportifs ? Sont-ils des projets de paysage comme les autres ? Comment décrire ces espaces, comment faire la critique de ces projets ? Génèrent-ils des objets-types sous l’effet des réglementations (sécurisation) ou parvient-on à les inscrire dans les lieux avec leurs particularismes et leurs trajectoires propres ? Des entreprises de paysage se spécialisent dans ces aménagements : comment aborder ces pratiques professionnelles spécifiques, ce segment particulier de la filière du paysage ? La technicité de certains sports se traduit-elle par des expérimentations et des innovations techniques qui font l’objet d’un transfert dans l’espace public ?

1.2 Les paysages ordinaires qui ne sont pas conçus pour recevoir une pratique sportive mais qui en sont tout de même le support : sont-ils des infrastructures sportives comme les autres (exemple : un sentier pédestre autour d’un lac pratiqué comme une piste d’athlétisme) ? Qu’implique le développement de pratiques sportives sur ces espaces ? Comment les accueillir ? Les espaces sont-ils adaptés et gérés en conséquence ? Comment est pris en compte l’usage de la course à pied dans la conception des espaces publics ? Faut-il nécessairement les équiper pour mieux recevoir les sportifs sachant que certaines pratiques sportives cherchent aussi à se déployer sur des espaces qui ne sont justement pas faits pour cela (le skate en dehors des skate-parcs par exemple) ? Le sport ne s’impose-t-il pas comme un nouvel hygiénisme, comme une autre pratique de l'espace public avec ses propres règles qui se traduisent dans les modalités d’aménagement et dans les formes paysagères ? Ces pratiques sportives parfois impromptues, plus ou moins tolérées, peuvent générer des conflits d’usages qui expriment aussi des relations très différentes au paysage : comment concilier la pratique sportive avec d’autres fonctions, d’autres modalités de la relation aux espaces publics et aux paysages ? Comment gérer la multipratique sportive sur un même espace (VTT/course à pied, nage/navigation, etc.) ? Comment adapter la ville – encombrée, compartimentée – à ces pratiques ?

1.3 Quelles sont les dynamiques des espaces-supports à ces pratiques, qu’ils leur soient dédiés ou non ? Certaines pratiques apparaissent, d’autres disparaissent. Des événements sont programmés (d’ampleur mondiale ou de dimension locale), des infrastructures aménagées puis parfois abandonnées (les « parcours sportifs » ont eu leur mode), réhabilitées (c’est le cas du stade Marcel Saupin à Nantes), effacées et oubliées, ou à l’inverse quelquefois patrimonialisées (Fleuriel et Raspaud, 2012). Quelles sont les trajectoires paysagères de ces espaces ? Depuis la fin du xxe siècle, le déclin de l'activité industrielle (en particulier les sites d’extraction) se traduit par la requalification de nouveaux espaces « naturels » en partie dédiés à l'activité sportive. Ces dynamiques s’appréhendent à des étendues et à des temporalités très différentes selon les activités : à quelles échelles spatiales, sur quelles temporalités (trail de plusieurs semaines/course de vitesse) et saisonnalités ? Comment participent-elles des dynamiques territoriales et des projets de développement local (exemple du pôle Trail-Running de Saint-Régis-du-Coin dans le Parc naturel régional (PNR) du Pilat qui a obtenu le label « Villages Sports Nature ») ? Comment ces pratiques deviennent-elles des ressources et des leviers du marketing territorial ? Comment les paysages donnent-ils à voir ces projets et ces héritages ? Comment ces pratiques marquent-elles les paysages (golf, rallyes, stations de ski), quelles formes produisent-elles et quelles sont celles qui sont recherchées par la pratique sportive (surf, haute montagne) ?

2. Le sport : une expérience de paysage, quelle(s) expérience(s) de paysage ?

2.1 Quelle est la nature de la relation au paysage au cours d’une pratique sportive ? Si la question du rapport sensible aux paysages par la marche est bien travaillée depuis quelques années (exemple : Devanne, 2005), elle l’est plus rarement sous l’angle d’une activité sportive. Perd-on une qualité relationnelle au-delà d’un certain niveau de performance ? À haut niveau d’exigence, le sport efface-t-il le paysage ou l’intensifie-t-il ? Y-a-t-il appauvrissement, enrichissement ou évolution de la relation au paysage ? Les pratiques sportives détériorent-elles les paysages et la nature de la relation que nous entretenons avec eux, ou révèlent-elles leurs qualités ? Comment la pratique sportive permet-elle de saisir la relation du corps et du paysage, la projection du corps dans le paysage, l’incorporation du paysage dans le corps ? Comment modifie-t-elle les corps, la relation que l’on entretient avec son/les corps, et en quoi cela modifie-t-il en retour le lien au paysage ?

Entre le-la sportif-ve et le paysage s’interpose souvent un support médiateur et transitionnel, vivant ou artificiel (un cheval, un char à voile) qui conditionne de façon particulière la relation : comment ? Comment les attributs d’une pratique sportive (vitesse, temporalité, nature du contact avec l’environnement) construisent-ils la relation au paysage, et plus particulièrement aux éléments physiques mis à contribution dans un sport de plein air : eau, sol, pente, vent, air ? Des sports immergent (dans l’eau mais aussi la forêt ou d’autres types de paysages), d’autres dominent le paysage (dans les airs), d’autres le parcourent, glissent (ski, surf). Comment ces pratiques spatiales font-elles évoluer notre relation habituelle aux paysages ? Quelles « compétences spatiales » nouvelles développe-t-on au cours de ces pratiques qui modifient notre rapport aux paysages (spéléo/navigation), y compris en dehors du temps et des espaces de la pratique sportive elle-même ? Comment le tracking électronique des performances par les objets connectés (bracelets, smartphones) modifie-t-il la pratique sportive, et plus particulièrement la relation de l’individu au paysage ?

2.2 Quels sont les modèles de paysage que l’on construit/conforte/remet en cause à travers une pratique sportive ? La plupart des pratiques contemporaines valorisent un contact physique avec « la nature » : est-ce à dire que le sauvage s’impose comme modèle ? Des sports ne véhiculent-ils pas d’autres (p)références (le cyclisme, le rallye automobile) ? Les paysages recherchés et appréciés par les sportifs offrent une gamme diversifiée, non seulement en lien avec l’activité elle-même, mais aussi selon le profil même du pratiquant : la relation à l’âge semble évidente (snowboard = 85 % de moins de 30 ans, ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, 2004), la relation genrée existe aussi (randonnée : 60 % de femmes, voile : 30 %). D’autres paramètres sont sans doute à prendre en considération pour comprendre la nature d’une relation au paysage à travers une pratique sportive : lesquels, et pour quelles relations à quels paysages ?

2.3 Que traduisent les pratiques sportives de l’évolution de notre relation au paysage ? Quelles sont les valeurs qui caractérisent ces relations au paysage ? Existe-t-il une éthique paysagère propre à certains sports ? Si la technicité et la performance sont souvent mises en avant, d’autres valeurs sont véhiculées (la convivialité, le respect des règles). Comment se traduisent-elles dans la relation au paysage ? Des sports se démodent et traduisent quelque chose de l’évolution de notre relation au monde et à ses paysages (sports mécaniques par exemple). À l’inverse des sports émergent et racontent aussi quelque chose de notre relation au paysage : quels sont les projets de société sous-jacents à ces pratiques sportives et aux paysages et relations paysagères qu’elles construisent ?

2.4 Les récits sportifs comme expérience de paysage ? Les récits d'expériences sportives (l’alpinisme avec Roger Frison-Roche, le cyclisme avec Antoine Blondin) ou leur visualisation télévisuelle ou cinématographique investissent-ils tout autant la relation au paysage que la performance sportive ? Quels sont les effets de ces récits sur les représentations paysagères et les pratiques spatiales ?

Remarque importante

Cet appel à propositions d’articles concerne deux rubriques de la revue Projets de paysage. La rubrique « Matières Premières » donne la possibilité d’exprimer ces récits à l’état brut sans que le matériau ne soit soumis à la nécessaire distance critique et réflexive qui est attendue pour les articles destinés à la rubrique « Dossier thématique » qui rassemble d’une manière classique des contributions à caractère scientifique.

Les auteurs veilleront à préciser clairement la rubrique dans laquelle ils souhaitent être publiés.

Modalités de soumission

  • Un résumé de 2 pages (soit environ 6 000 signes), comprenant une bibliographie indicative, 5 mots-clés et la mention du ou des champ(s) disciplinaire(s), au plus tard à Emmanuelle Passerieux-Gibert : projetsdepaysage@gmail.com

devra être envoyé le lundi 8 février 2021 ;

  • une sélection sera faite à partir de ces résumés et la commande des textes aux auteurs sera envoyée le lundi 22 février 2021 ;
  • les textes devront impérativement être envoyés le jeudi 20 mai 2021 au plus tard à Emmanuelle Passerieux-Gibert : projetsdepaysage@gmail.com ;
  • calibrage impératif des textes pour le dossier thématique : entre 30 000 et 50 000 signes, espaces, notes et bibliographies comprises. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;
  • calibrage impératif des textes pour la rubrique « Matières premières » : entre 15 000 et 30 000 signes, espaces, notes et bibliographies comprises. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;
  • pour la présentation des textes et les consignes à suivre, veuillez impérativement consulter le site Internet de la revue à l’adresse suivante : https://journals.openedition.org/paysage/278

La revue

Directeur de publication : Vincent Piveteau

Comité de rédaction

  • Sabine Bouché-Pillon, maître de conférences en écologie urbaine à l'École de la nature et du paysage de Blois, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS - université de Tours)
  • Nathalie Carcaud, professeure de géographie à Agrocampus Ouest, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
  • Bernard Davasse, géographe, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, Passages-UMR 5319 CNRS
  • Élise Geisler, maître de conférences en sciences et architecture du paysage à Agrocampus Ouest (pôle paysage d'Angers), UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
  • Catherine Grout, professeure en esthétique, HDR, École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, chercheuse au Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
  • Dominique Henry, paysagiste, docteur en géographie-aménagement, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, Passages-UMR 5319 CNRS
  • Cyrille Marlin, paysagiste et géographe, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, laboratoire PASSAGES-UMR 5319 CNRS
  • Yves Petit-Berghem, géographe, professeur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
  • Sylvie Servain, géographe, professeure des universités, département École de la nature et du paysage, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS-université de Tours)
  • Monique Toublanc, sociologue, ingénieur paysagiste, maître de conférences à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)

Comité scientifique

  • Sylvie Brosseau, architecte-chercheur, université Waseda à Tokyo
  • Serge Briffaud, historien, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, chercheur à Passages-UMR 5319 du CNRS
  • Béatrice Collignon, géographe, professeure à l'université de Bordeaux-Montaigne, directrice de l’UMR Passages 5319
  • Hervé Davodeau, géographe, enseignant-chercheur, maître de conférences, à Agrocampus Ouest centre d'Angers, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
  • Gérald Domon, géographe, école d'architecture de paysage, université de Montréal
  • Pierre Donadieu, professeur émérite en sciences du paysage à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille
  • Sabine Ehrmann, artiste, docteure en esthétique, enseignante à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ENSAPL), chercheuse du Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
  • Georges Farhat, architecte, historien des jardins et du paysage, Associate Professor, université de Toronto et membre fondateur du Laboratoire de l'école d'architecture de Versailles (Léav)
  • Viviana Ferrario, architecte, enseignante-chercheuse à l'université IUAV de Venise
  • Marina Frolova, géographe, professeure au département de géographie régionale et physique, faculté de philosophie et de lettres, université de Grenade
  • Josefina Gómez Mendoza, professeur émérite de géographie à l'université autonome de Madrid
  • André Guillerme, professeur d'histoire des techniques au Conservatoire national des arts et métiers à Paris
  • Fabienne Joliet, géographe, professeure à l'Institut national de l'horticulture et du paysage à Angers (Agrocampus-Ouest)
  • Laurent Matthey, géographe, professeur assistant, département de géographie et environnement de l'université de Genève
  • Francesca Mazzino, professeure en architecture du paysage, coordonnatrice du master interuniveristé « projet des espaces verts et du paysage », université de Gênes
  • Yves Michelin, géographe et agronome, professeur à VetAgroSup
  • Diego T. Moreno, professeur de géographie, coresponsable du Laboratoire d'archéologie et d'histoire environnementale (LASA), DAFIST-DISTAV, université de Gênes (Italie)
  • Philippe Poullaouec-Gonidec, architecte, paysagiste et plasticien, directeur de la chaire Unesco en paysage et environnement (Cupeum) et de la chaire paysage et environnement (Cpeum), professeur à l'École d'architecture de paysage de l'université de Montréal (Canada)
  • Sylvie Salles, architecte et urbaniste, Ensa Paris-Val de Seine
  • Anne Sgard, professeure de géographe, université de Genève
  • Nicole Valois, professeure à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal (Canada).

Quelques références

(hors récits sportifs)

AUGUSTIN, J.-P., « Qu’est-ce que le sport ? Cultures sportives et géographie », Annales de géographie, no 680, 2011, p. 361‐382.

AUGUSTIN, J.-P., « Espaces publics et cultures sportives », Géocarrefour, vol. 76, no 1, 2001, p. 27‐30.

BOURDEAU, P., MAO, P., CORNELOUP, J., « Les sports de nature comme médiateurs du “pas de deux” ville-montagne. Une habitabilité en devenir ? », Annales de géographie, no 680, 2011/4, p. 449-460.

CASAS VALLE, D. et KOMPIER, V., « Sport in the City. Research on the relation between sport and urban design », 30 août 2013, URL : http://urbandynamics.info/wp-content/uploads/2017/12/Sport_in_the_City_-_paper-EN_Casas_Valle_Kompier-1.pdf.

CEJKA, A. et REIMANN, S., « Le “plantage” de Postdam », Anthos. Les espaces pour bouger, no 2, 2017.

CALLÈDE, J.-P., SABATIER, F., BOUNEAU, C. (dir.), Sport nature et développement durable. Une question de génération ?, Pessac, Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, SH d'Aquitaine, 2014, mis en ligne en novembre 2019, URL : https://books.openedition.org/msha/3337.

CHANNE-HUNE, L, « Comment diversifier l’offre sportive dans les espaces publics urbains ? », mémoire de fin d’étude en ingénierie du paysage, Agrocampus Ouest Angers, 2018, URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01895287/document

CURNIER, S., « Programmer le jeu dans l’espace public ? », Metropolitics, 10 novembre 2014.

ARGENTRE A. d’, Aménagement des espaces ludiques et aires de jeux, Paris, Le Moniteur, 7 juin 2017.

DEVANNE, A.-S., 2005, « Marcheurs en montagne et expérience de l'espace. Une analyse de la construction du rapport à l'espace, à travers la pratique de la marche dans les Pyrénées », thèse de géographie, Engref (AgroParisTech).

ESCAFFRE, F., « Espaces publics et pratiques ludo-sportives à Toulouse : l’émergence d’une urbanité sportive ? », thèse de géographie à l'université Toulouse le Mirail, 2005, 421 p.

FALCOZ, M. et CHIFFLET, P., « La construction publique des Équipements Sportifs », Les Annales de la recherche urbaine, no 79, 1998, p. 14-21.

Fleuriel, S, Raspaud, M., « Paris-Roubaix : l’imaginaire, le politique et le patrimoine », dans FURT, J.-M. et FAZI, A. (dir.), Vivre du patrimoine. Un nouveau modèle de développement ?, Paris, L’Harmattan, 2012, p. 441-458.

FOSTER, C. et HILLSDON, M., « Changing the Environment to Promote Health- Enhancing Physical Activit », Journal of Sports Sciences, no 22, 2004, p. 755‐769.

GUITON, P., Le Livre de la montagne. Essai d’une esthétique du paysage, Paris, Arthaud, 1943.

HALBWACHS, M., Morphologie sociale, Paris, Armand Colin, 1938, 190 p.

LEFEBVRE, S., Les Nouvelles Territorialités du sport dans la ville, Édition Presses de l'Université́ du Québec, 2013, 236 p.

[1] La définition proposée par la Charte européenne du sport lors de sa révision en 2001 : « […] toutes formes d’activités physiques qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l’obtention de résultats en compétition de tous niveaux », Conseil de l’Europe, 2018, Charte européenne du sport, URL : https://www.coe.int/fr/web/sport/european-sports-charter.

 


Dates

  • lundi 08 février 2021

Mots-clés

  • paysage, expérience de paysage, récit, pratique sportive, infrastructure sportive

Contacts

  • Emmanuelle Passerieux-Gibert
    courriel : projetsdepaysage [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Emmanuelle Passerieux-Gibert
    courriel : projetsdepaysage [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Sports et paysages : espaces, représentations, pratiques », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 08 décembre 2020, https://doi.org/10.58079/15o5

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