Announcement
05, 06 et 07 mai 2021 - Limoges (FR) Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) Université de Limoges
IVe congrès du réseau international Amérique latine, Afrique, Europe, Caraïbes (ALEC) « Territoires, Populations Vulnérables et Politiques Publiques »
Argumentaire
En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU adoptent le programme de Développement Durable à l’horizon 2030, intitulé Agenda 2030. A l’issue de ce Sommet, 17 objectifs (ODD) sont signés à partir desquels tous les pays signataires doivent orienter et unir leurs efforts afin de construire un monde différent, prospère, en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.
Si l’on considère les objectifs préconisés, les aînés, dans de nombreuses sociétés, apparaissent comme un groupe vunérable pour lequel il est urgent d’agir. Mais, il faut aussi repenser leur vulnérabilité car s’il existe une « vulnérabilité spécifique des personnes âgées … imputée à leur état physique et mental, … elle peut aussi résulter des obstacles liés à la façon dont [elles] sont perçues par la société ou de l’interaction avec leur environnement »1.
C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de son IV Congrès, le Réseau International Amérique latine, Afrique, Europe, Caraïbes (ALEC)2 , membre des Nations Unies, pour l’Engagement Social des Universités (United Academic Impact), a choisi de porter son regard sur une part importante de l’humanité, que sont les personnes du troisième âge.
En effet, dans un monde dominé par la mondialisation où tensions et marginalités prédominent, quelle place réserver à cette partie de la population au sein des différentes sociétés? Comment « anticiper les conséquences du vieillissement »3 et « inscrire cette période de vie dans un parcours [qui réponde] le plus possible [à leurs] attentes »4 ? Car, entre vieillissement et longévité et quelle que soit la dénomination utilisée dans les pays développés ou en voie de développement, les seniors, les vieux, les anciens, les personnes âgées, le troisième âge, il importe de veiller, dans le respect de l’hétérogénéité des personnes, au « vivre ensemble » c’est-à-dire faciliter l’inclusion des aînés dans « tous les domaines de la vie communautaire », au « bénéfice de la communauté tout entière », « optimiser les possibilités de bonne santé »5, effacer/réduire les fractures que supposent la précarité, la précarisation, les discriminations, mauvais traitements et abus, dans certains cas.
Vieillir, [tout] en restant actif et éviter l’isolement »6 et « aborder la double dimension du bien vieillir et de la protection des plus vulnérables »7 constituent alors des défis majeurs auxquels les sociétés, quelles que soient les latitudes, quels que soient les milieux –rural et/ou urbain- se doivent d’apporter des réponses.
Dans le même temps, il y a lieu d’exploiter le potentiel, les capacités et les ressources que représentent les aînés pour la société, de recréer une dynamique active autour d’une participation citoyenne qui valorise leurs compétences et expériences.
Les sociétés sont des « bourses d’échanges » au sein desquelles les aînés constituent le lien intergénérationnel qui assurera la valorisation, la permanence du patrimoine culturel (contes, langue…), la transmission et le lien mémoriels. Vivre ensemble suppose aussi de repenser l’aménagement des lieux de vie, ruraux et/ou urbains, à l’horizon des nouvelles perspectives, des nouveaux enjeux et besoins que pose la longévité. Créer, valoriser et rendre accessibles des espaces singuliers et collectifs internes et externes, en mettant en place des infrastructures, des services, des conditions matérielles à l’appui du bien-être ; autrement dit, en créant un cadre de vie « favorable et porteur qui compense les transformations physiques et sociales associées au vieillissement8 » (cadre de vie qui bénéficiera aussi bien aux « personnes handicapées, jeunes ou moins jeunes »).
Il nous faudra aussi tirer les enseignements sanitaires, sociaux, sociétaux et économiques de l’impact provoqué par la COVID 2019.
Le IV Congrès du Réseau International ALEC sera l’occasion pour les chercheurs, la société civile, les aidants, les médias, les politiques, les jeunes et les moins jeunes issus de pays développés ou en voie de développement, francophones, hispanophones, lusophones, anglophones et autres, d’échanger et de partager des connaissances, des expériences, de s’impliquer et de sensibiliser les publics à un nouveau « vivre ensemble », à une meilleure qualité de vie, d’apporter des réponses et des solutions facilement adaptables dans le cadre de politiques publiques, dans le respect de l’Agenda 2030, des Droits de l’Homme et de l’innovation technologique et sociale dans le champ du bien vieillir.
Axes thématiques
A - Bien vieillir
- Santé, corps, sexualité,
- Handicap(s),
- Bien-être social et émotionnel,
- Réseaux de solidarité/appui de la communauté/réseaux d’amis
- Protection sociale et retraites
B - Éducation, Technologie
- Technologies inclusives,
- Valorisation de l’expérience,
- Apports transgénérationnels
C- Économie, Finances
- Produits bancaires,
- Héritage (s),
D- Politiques Publiques, Droits de l’Homme et Juridiques
- Éthique,
- Vivre et Mourir Dignement,
- Programmes institutionnels,
- Prise en charge des aînés,
- Accès à la justice
- Héritage(s).
E- Identité, Transmission (-s), Mémoire (s)
- Tradition orale,
- Récits, contes…
- L’art transgénérationnel,
- Exemples de « vivre ensemble »,
- Expériences.
F- Violences, discriminations, inclusion, exclusion
G- Genre et vieillesse
H- Institutions
- Les EHPAD,
- Vieillir chez soi.
I- Media, Publicité
J- Environnement, design, architecture
K- Territoires
- Mondes rural et urbain,
- Migration (s),
- Aménagement (s),
- Infrastructures.
L- Impact et conséquences de la COVID 19
Modalités de contribution
Réception des résumés (français, espagnol, anglais ou portugais) jusqu’au 15 janvier 2021
Titre (langue de la communication + traduction en anglais) : 250 mots maximum + 5 mots clés + références bibliographiques
Prénom (s) + nom(s)
Fonction et institution
Adresse de l’institution d’appartenance
Courriel + whatsapp
Court CV
A envoyer à :
Dominique Gay-Sylvestre : dominique.gay-sylvestre@unilim.fr
Pierre Mérigaud : p-merigaud@autonom-lab.com
Date de notification d’acceptation ou de refus des communications 30 janvier 2021
Une fois les communications acceptées, celles-ci doivent parvenir dans leur intégralité, selon les normes de la revue Trayectorias Humanas Trascontinentales (TraHs) http://www.unilim.fr/trahs pour le 30 avril 2021
Coordination générale
PU émérite Dominique Gay-Sylvestre, Ex Directrice EA 6311 FrED, Directrice Réseau International ALEC, FLSH, Université de Limoges, France
Coordination
- Marie-Hélène Jacques, PU en sciences de l’éducation, INSPE, Université de Limoges, France
- Pierre Mérigaud, Directeur de l’Innovation, AUTONOM’LAB, Limoges, France
- Pr Philippe Thomas, Psychiatre de la personne âgée, FLSH, CERES, Université de Limoges, France
- Pr Achille Tchalla, Chef du pôle de Gérontologie Clinique, CHU de Limoges, France
- Pr. Philippe Verger, Professeur Associé des Universités, IAE École Universitaire de Management, Université de Limoges, Ex Directeur de la Politique Gérontologique du CHU de Limoges, France
Comité d'organisation
- Céline Chrétien, FLSH, Université de Limoges, France
- Élodie da Cunha, FLSH, Université de Limoges, France Site web
- Alice Brites Osorio de Oliveira, Faculté de Droit, Université de Limoges, France (Réseau international ALEC)
- Olga Lidia Enoa Barbán, FLSH, Université de Limoges, France (Réseau international ALEC)
- Laurie Sompayrac, FLSH, Université de Limoges France
Comité scientifique
- Patricia Alonso, FLSH, Université de Limoges, France
- Martin Agudelo Ramírez, Universités Autónoma Latinomaricana y Pontificia Bolivariana, Medellín, Colombie (Réseau international ALEC)
- François Avisseau, FLSH, Université de Limoges, France
- Choukri Ben Ayed, FLSH, Université de Limoges, France
- Paulo Celso Silva, Université de Sorocaba (UNISO), Sorocaba, São Paulo, Brésil (Réseau international ALEC)
- Luciana Coutinho Pagliarini de Souza, Université de Sorocaba (UNISO), Sorocaba, São Paulo, Brésil (Réseau international ALEC)
- Jean-Michel Devesa, FLSH, Université de Limoges, France
- María Ogecia Drigo, Université de Sorocaba (UNISO), Sorocaba, São Paulo, Brésil (Réseau international ALEC)
- Tiphaine Durier, Université Lumière Lyon 2, France (Réseau international ALEC)
- Marie Estripeaut-Bourjac, INSPE d'Aquitaine-Université Montesquieu-Bordeaux 4, Bordeaux, France (Réseau international ALEC)
- Patricia Figueroa, Université Autonome de Sinaloa (UAS), Culiacán, Sinaloa, Mexique (Réseau international ALEC)
- Claude Filteau, FLSH, Université de Limoges, France
- Raúl Olmo Fregoso Bailon, West Chester University of Pennsylvania, USA (Réseau international ALEC)
- Freddy Galeano, Université Jorge Tadeo Lozano, Bogotá, Colombie/ Université Complutense de Madrid, España/Amsterdam, Pays-Bas (Réseau international ALEC)
- Javier García Medina, Université de Valladollid, Espagne (Réseau international ALEC)
- Claudia García Hernández, Instituto Tecnológico de Sonora (ITSON) Ciudad Obregón, Sonora, Mexique (Réseau international ALEC)
- Dominique Gay-Sylvestre, FLSH, Université de Limoges, France (Réseau international ALEC)
- Marie-Hélène Jacques, FLSH, Université de Limoges, France
- Maryan Lemoine, FLSH, Université de Limoges, France
- Enrique Letelier, Université de Valparaíso, Valparaíso, Chili (Réseau international ALEC)
- Régis Malet, Université de Bordeaux, ENSPE d’Aquitaine, Bordeaux, France
- Jean-François Marcel, Université de Toulouse Jean-Jaurès, Toulouse, France
- Pierre Mérigaud, Directeur de l’Innovation, AUTONOM’LAB, Limoges
- María Paz Pando Ballesteros, Université de Salamanque, Salamanque, Espagne (Réseau international ALEC)
- Carlos Mejía Reyes, Université Autónoma del Estado de Hidalgo (UAEH), Pachuca, Mexique (Réseau international ALEC)
- Santa Magdalena Mercado Ibarra, Instituto Tecnológico de Sonora (ITSON), Ciudad Obregón, Sonora, Mexique (Réseau international ALEC)
- Mildred Meza, Université Nacional Experimental Simón Rodríguez, Caracas, Venezuela (Réseau international ALEC)
- Jacques Mikulovic, INSHEA, Bordeaux, France
- Jesús Bernardo Miranda Esquer, Secretaría de Educación y Cultura, Navojoa, Sonora, Mexique (Réseau international ALEC)
- Georgina Méndez Torres, Universidad Intercultural de Chiapas, San Cristóbal de Las Casas, México (Réseau international ALEC)
- Eneida Ochoa, Instituto Tecnológico de Sonora (ITSON) Ciudad Obregón, Sonora, Mexique (Réseau international ALEC)
- Patricia Pérez, Université de Valparaíso, Valparaíso, Chili (Réseau international ALEC)
- Martín Pérez Cazáres, Université de Guadalajara, Mexique (Réseau international ALEC)
- Luciane Pinho de Almeida, Université Católica Dom Bosco (UCDB), Campo Grande, Mato Grosso do Sul, Brésil (Réseau international ALEC)
- Marie-Gersande Raoult, FLSH, Université de Limoges, France (Réseau international ALEC)
- Philippe Thomas, FLSH, Université de Limoges, France
- Achille Tchalla, Faculté de Médecine et CHU de Limoges, France
- Paola Alejandra Torres-Slimming, Universidad de Lima, Pérou (Réseau international ALEC)
- Didier Tsala, FLSH, Université de Limoges, France
- María Suárez, Université Central de Venezuela (UCV), Caracas, Venezuela (Réseau international ALEC)
- Ramón Uzcátegui, Université Central de Venezuela (UCV), Caracas, Venezuela (Réseau international ALEC)
- Hilda Eleonora Vallet, Université de Buenos Aíres, Argentina (Réseau international ALEC)
- José Ángel Vera Noriega, Centro de Investigación en Alimentación y Desarrollo (CIAD), Hermosillo, Sonora, Mexique (Réseau international ALEC)
- Pr. Philippe Verger, IAE École Universitaire de Management, Université de Limoges, France
Argumentos
En septiembre de 2015, los 193 Estados miembros de la ONU adoptan el Programa de Desarrollo Sostenible para 2030 : la Agenda 2030. En esta resolución, los países firmantes acuerdan 17 objetivos (ODS) a partir de los cuales deben orientar y unir sus esfuerzos para construir un mundo diferente, próspero, sostenible, fundamentado en la erradicación de la pobreza y orientado hacia la búsqueda del desarrollo sostenible.
La protección hacia los grupos vulnerables es implícita entre los ODS 1) fin de la pobreza, 2) hambre cero, 3) salud y bienestar, 4) educación de calidad, 5) igualdad de género, 6) agua limpia y saneamiento, 7) energía asequible y no contaminante, 8) trabajo decente y crecimiento económico, 9) industria, innovación e infraestructura, 10) reducción de las desigualdades, 11) ciudades y comunidades sostenibles, 12) producción y consumo responsables, 13) acción por el clima, 14) vida submarina, 15) vida de ecosistemas terrestres, 16) paz, justicia e instituciones sólidas y 17) alianzas para lograr los objetivos.
En numerosas sociedades, las personas mayores son las que sufren de mayor vulnerabilidad. De ahí que la Red Internacional América latina, África, Europa, el Caribe (ALEC)[1], miembro de las Naciones Unidas por el Compromiso Social de las Universidades (United Academic Impact), haya considerado esencial abordar esta temática en su IV Congreso y atender a esta parte importante de la humanidad.
En efecto, en un mundo globalizado en el que predominan tensiones y marginalidades, ¿qué lugar dedicar a esta parte de la población ?, ¿qué papel concederle?, ¿ cómo « anticipar las consecuencias del envejecimiento »[2] e « inscribir este periodo de vida en una etapa que responda a sus aspiraciones »[3] ?
Entre envejecimiento y longevidad, cualquiera que sea la denominación utilizada, los/las ancianos/as, la tercera edad, los/las viejos/as, los/las adultos/as mayores, es importante que cuidemos, en el respeto de la heterogeneidad de las personas, « el convivir » ; es decir que facilitemos la inclusión de las personas mayores en « todos los ámbitos de la vida comunitaria », en « beneficio de la misma comunidad », que « optimicemos las posibilidades de gozar de buena salud »[4], que borremos/reduzcamos las fracturas que suponen la precariedad, las limitaciones, las discriminaciones, los malos tratos y abusos en algunos casos.
« Envejecer y permanecer activos, evitar el aislamiento »[5] y « tratar la doble dimensión del cómo envejecer mejor y de la protección de los más vulnerables »[6] constituyen los principales desafíos que las sociedades, cualesquiera que sean sus latitudes, sus entornos – rural y/o urbano – han de tomar en cuenta para estar en disposición de aportar respuestas.
Asismismo, hace falta explorar el potencial, las capacidades y los recursos que representan y significan las personas mayores para la sociedad ; recrear una dinámica activa en torno a una participación ciudadana que valore sus competencias y experiencias.
Las sociedades suponen un sinfín de intercambios a partir de los cuales las personas mayores constituyen el vínculo intergeneracional que asegurará la valoración, la permanencia del patrimonio cultural (cuentos, idioma…), la transmisión y la vinculación de la memoria.
Convivir supone también reconfigurar el diseño de los lugares y espacios de vida, rurales y/o urbanos, dadas las nuevas perspectivas, los nuevos retos y necesidades que plantea la longevidad. Crear, valorar, facilitar el acceso a áreas singulares y colectivas internas y externas, instalando infraestructuras, servicios, condiciones materiales que sustenten el bienestar ; en otros términos, edificar un ámbito vital « favorable y esperanzador que compense las transformaciones físicas y sociales asociadas al envejecimiento [7]» (marco que también beneficiaría a las personas con discapacidad, jóvenes y no jóvenes).
El tema Las Personas Mayores en el Mundo en el Siglo XXI. Aprendiendo a convivir, escogido por el IV Congreso de la Red Internacional ALEC constituye una oportunidad para que los investigadores, académicos, la sociedad civil, los cuidadores, los medios de comunicación, los políticos, el mundo de las finanzas, los jóvenes y los que no lo son tanto, procedentes de países desarrollados o en vías de desarrollo, francófonos, hispanófonos, lusófonos, anglófonos y otros, puedan intercambiar y compartir conocimientos y experiencias ; implicarse y sensibilizar a la ciudadanía hacia un nuevo « convivir », una mejor calidad de vida, aportar respuestas y soluciones fácilmente realizables en el marco de políticas públicas, bajo un enfoque basado en derechos humanos y en el respeto de la Agenda 2030.
[1] Sitio web : http :www.unilim/fr/alec[2] Extracto de la Ley Relativa a la adaptación de la sociedad al envejecimiento promulgada el 28 de diciembre de 2015, en Francia, por Marisol Touraine, Ministra de Asuntos Sociales, de la Salud y de los Derechos de las Mujeres y Laurence Rossignol, Secretaria de Estado encargada de la Familia, de la Infancia, de las Personas Mayores y de la Autonomía.[3] Id.[4] OMS (2007). Guide Mondial des villes-amies-des aînés, p. 4.[5] Id.[6] CF. nota 1.[7] CF. Supra nota 3
Argument
In September of 2015 the 193 states members of the ONU adopted“The 2030 Agenda for Sustainable Development ». In this resolution, the signatory countries agree on 17 objectives (SDGs) from which they must guide and join their efforts to build a different, prosperous and sustainable world based on the eradication of poverty and oriented towards the search for a sustainable development.
The protection towards vulnerable groups is implicit among the SDGs, as they being 1) No poverty, 2) zero hunger, 3) good health and well-being, 4) quality education, 5) gender equality, 6) clean water and sanitation, 7) affordable and clean energy, 8) decent work and economic growth, 9) industry, innovation and infrastructure, 10) reduced of inequalities, 11) sustainable cities and communities, 12) responsible consumption and production, 13) climate action, 14) life below water, 15) life on Land, 16) peace, justice and strong institutions and 17) partnerships.
In many societies, elderly people suffer the most from being vulnerable. Hence, the International Network of Latin America, Africa, Europe, the Caribbean (ALEC)[1], member of the United Academic Impact, has considered essential to address this issue at its IV Congress and attend to this important part of humanity.
Indeed, in a globalized world in which tensions and marginalities predominate, what place to devote to this part of the population? What role should it be granted?[2] How to « anticipate the consequences of becoming part of the elderly population » and « register this period of life in a stage that responds to your aspirations »[3]?
Between aging and longevity, whatever the denomination used, is important that we take care of the elderly in respect of the heterogeneity of people. « Living together »; that is to say that we facilitate the inclusion of the elderly in «all areas of community life», in «benefit of the same community», that «we optimize the possibilities of enjoying good health»[4], that we reduce and perhaps even end the fractures that involve precariousness, limitations, discrimination, maltreatment and abuse in some cases.
« Aging and staying active, avoiding isolation »[5] and « dealing with the double dimension of how to age better and the protection of the most vulnerable »[6] are the main challenges that societies, whatever their latitudes, their environments – rural and / or urban – must be take into account to be able to provide answers.
Likewise, it is necessary to explore the potential, capabilities and resources that elderly people represent and mean to the society; recreate an active dynamic around citizen participation that values their skills and experiences.
Societies involve endless exchanges which elderly people constitute the intergenerational link that will ensure the valuation, the permanence of cultural heritage (stories, language …), the transmission and linking of memory.
To live together also means reconfiguring the design of places and spaces of life, rural and / or urban, given new perspectives, new challenges and needs posed by longevity. To create, value and facilitate access to internal and external, singular and collective areas, installing infrastructure, services, material conditions that support well-being; in other words, to build a vital environment « favorable and hopeful that compensates for the physical and social transformations associated with aging »[7] (a framework that would also benefit people with disabilities, young and non-young).
The topic Elderly People in the World in the 21st Century. Learning to live together, chosen by the IV Congress of the International Network ALEC is an opportunity for researchers, academics, civil society, caregivers, media, politicians, the world of finance and people in general that comes from developed or developing countries, French-speakers, Spanish-speakers, Portuguese-speakers, English-speakers and others, can all exchange and share knowledge and experiences; involve and sensitize citizens towards a new way of «living together», a better quality of life, providing answers and solutions that are easily achievable in the framework of public policies under a human rights-based approach and respecting the 2030 Agenda.
[1] web : https://www.unilim.fr/alec[2] Excerpt from the Law Concerning the Adaptation of the Aging Society promulgated on December 28, 2015, in France, by Marisol Touraine, Minister of Social Affairs, Health and Women’s Rights and Laurence Rossignol, Secretary of State responsible for the Family, Children, the Elderly and the Autonomy.[3] Id.[4] OMS (2007). Guide Mondial des villes-amies-des aînés, p. 4.[5] Id.[6] CF. note 1.[7] CF. Supra note 3.