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Logiques cliniques

Clinical logic

Revue « In Analysis »

In Analysis journal

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Publié le lundi 25 janvier 2021

Résumé

Nous privilégions au sein de ce numéro de la revue In Analysis des contributions en épistémologie de la médecine, de la psychologie et de la psychanalyse, de préférence élaborées selon une démarche comparative, et mobilisant l’interdisciplinarité ; des contributions méthodologiques (quelles possibilités de recherche pour chacune de ces disciplines du champ du soin ?) ; et des contributions problématiques, qui questionnent à leurs limites les concepts pour en déterminer la complexité et les tensions internes, notamment à partir d’exemples issus de la pratique dans le domaine clinique.

 

Annonce

Argument

Le raisonnement psychanalytique – en tant que langage et argumentation respectant certaines règles formelles – n’a pas fait l’objet d’études approfondies, autorisant sa traduction en propositions logiques. Électivement fondé sur l’interprétation du singulier – bien qu’il se déploie selon diverses formes (diagnostic, étiologie, métapsychologie) – le raisonnement en question semble se distinguer d’autres types de logique (formelle, expérimentale). C’est la raison pour laquelle une partie des psychanalystes se réclame d’une épistémologie extraterritoriale, émancipée de toute démarche scientifique. L’extraterritorialité épistémologique de la psychanalyse pose néanmoins de multiples problèmes théoriques et cliniques, obligeant à ce que l’on questionne les traits communs et/ou différentiels – en termes de procédures logiques – entre clinique, recherche, médecine, sciences humaines et sociales, sciences expérimentales, etc.


L’adjectif « clinique », quant à lui, est aujourd’hui utilisé en divers sens, au point que sa définition est de moins en moins claire. Qu’y a-t-il de commun, par exemple, entre l’approche en psychologie dite « clinique » (Lagache, 1947 ; Prévost, 2003) et celle de la psychologie cognitivo-expérimentale, se réclamant toutes deux d’une forme de « clinicité » (McFall, 1991) ? Mais plus encore, qu’y a-t-il de commun entre ces différentes psychologies « cliniques » et la méthode « clinique » en sciences humaines (Revault d’Allonne et al., 1989) ou, de façon plus large encore, la « pensée clinique » – au sens d’une pensée « par cas », indexée aux singularités (Passeron et Revel, 2005 ; Lacour, 2006, 2020) ?


Dans le champ du soin, enjeu majeur pour les sociétés contemporaines, une épistémologie de la pensée « clinique » s’est ainsi progressivement instituée pour redistribuer et différencier les problèmes et logiques en jeu. Mais si une telle démarche réflexive a clairement lieu en médecine somatique (Fagot-Largeault, 2010 ; Giroud, 2011 ; Basso, 2014 ; Lefève, Mino & Zaccaï-Reyners, 2016 ; Lemoine, 2017), en psychiatrie (Lantéri-Laura, 1991 ; Demazeux, 2013 ; Berrios, 2019) ou en psychologie (Danziger, 1990, 1997), les travaux sont plus rares en psychanalyse (Laplanche, 1987 ; Widlöcher, 1996 ; Green, 2002 ; Arminjon, 2013 ; Poenaru, 2018 ; Visentini, 2019). C’est pourquoi ce numéro se propose de questionner les multiples logiques cliniques du champ du soin, dans une perspective comparative et critique.


Traditionnellement, en médecine – depuis Claude Bernard –, « clinique » s’oppose à « expérimental ». Au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, la médecine est d’abord « clinique », se fondant sur l’observation de cas « au chevet des patients », les décrivant, les typologisant, puis montant en généralité. Au XIXe, une médecine « expérimentale » s’ajoute à la première, se proposant de prioriser les signes objectifs des maladies, par rapports aux ressentis symptomatiques (Canguilhem, 1988). Bernard pose ainsi, dans son Introduction à la médecine expérimentale :

 « Le sujet d’étude du médecin est nécessairement le malade, et son premier champ d’observation est par conséquent l’hôpital. Mais si l’observation clinique peut lui apprendre à connaître la forme et la marche des maladies, elle est insuffisante pour lui en faire comprendre la nature ; il lui faut pour cela pénétrer dans l’intime du corps et chercher quelles sont les parties internes qui sont lésées dans leurs fonctions. C’est pourquoi on joignit bientôt à l’observation clinique des maladies leur étude nécropsique et les dissections cadavériques. Mais aujourd’hui, ces divers moyens ne suffisent plus ; il faut pousser plus loin l’investigation et analyser sur le vivant les phénomènes élémentaires des corps organisés [...], les conditions physico-chimiques qui entrent comme éléments nécessaires des manifestations vitales, normales et pathologiques » (Bernard, 1865/2013, p. 199).

 Une telle re-hiérarchisation des valeurs, qui n’est pas sans lien avec les valeurs nouvelles véhiculées par la société industrielle, conduit de fait à un affaiblissement de la figure traditionnelle du clinicien ainsi que de celle du patient, et à la montée en puissance des protocoles de laboratoire et de la méthode quantitative, qui remodèle, non sans controverses, la médecine (Latour, 1984 ; Demazeux, 2019). Mais les résultats sont là. La médecine – c’est-à-dire la clinique médicale – n’a jamais mieux soigné que depuis qu’elle bénéficie des apports de la recherche expérimentale.


Aujourd’hui, par continuation de ce mouvement historique indexé à l’efficacité, l’opposition traditionnelle tend même à être dépassée, au-delà des imaginaires conservateurs respectifs. La pensée clinique se doit d’intégrer autant que possible la pensée expérimentale. Le paradigme de la médecine dite « translationnelle » promu depuis les années 2000 par les institutions publiques de soin en atteste (Ogilvie, Craig, Griffin et al., 2009 ; Weisz & Bearman, 2014). Cette nouvelle façon de penser en médecine, se donnant un continuum de pensée « de la paillasse au chevet des patients » (bench-to-bedside; Woolf, 2008), a pour objectif d’implémenter la logique expérimentale au cœur de la traditionnelle relation au patient. D’une recherche orientée par la clinique, en médecine, a progressivement été privilégiée une clinique orientée par la recherche.


Dans le champ psychologique qui nous intéresse plus particulièrement, un mouvement semblable a lieu, différemment. De Lightmer Witmer à Lagache, en passant par Freud, une psychologie alors dite « clinique », s’élaborant sur le terrain de la rencontre avec les patients, s’est distinguée de la plus ancienne psychologie de laboratoire (Prévost, 1973 ; Forrester, 1996). Une de ses définitions les plus explicites se trouve dans le manifeste accompagnant le premier numéro de la Revue de psychologie clinique et thérapeutique (créée par Hartenberg et Valentin). Le terme renvoie alors à une psychologie « se distingu[ant] nettement de la psychologie expérimentale » (Prévost, 2003, p. 23) :

 « La psychologie expérimentale isole et dissocie les éléments de la vie psychique. Elle suscite dans des conditions prévues d’avance, les phénomènes de sensation, de volition, d’idéation qu’elle note et qu’elle mesure à l’aide du calcul et des instruments enregistreurs. Elle conduit à des moyennes d’autant plus satisfaisantes qu’elles sont plus abstraites et plus générales. C’est pour ainsi dire la mathématique de la psychologie […]. La psychologie clinique, au contraire, tout en puisant dans les recherches de laboratoire de précieux renseignements, observe la vie psychologique elle-même, considérée comme un tout concret et réel. Réunissant dans une vue d’ensemble les réactions naturelles et spontanées du sujet, en présence des excitations de tout genre, elle en constitue un tableau synthétique, à dominante variable, qui exprime son tempérament et porte la marque de son caractère. Par les influences combinées de l’hérédité et du milieu, elle poursuit le développement normal et pathologique de la personnalité, la tâche n’est pas de schématiser mais d’individualiser. » (ibid., p. 23-24)

. Jusque dans les années 1980 – et malgré certaines tentatives (Raimy, 1950 ; Frank, 1984 ; Baker & Benjamin, 2000) – l’observation et l’écoute, les raisonnements typologiques basés sur des cas singuliers, ont prévalu dans la recherche et la pratique. Avec la montée en puissance de l’evidence based medicine, dans les années 1990 (Eddy, 1990 ; Guyatt, 1992) et l’exigence afférente d’empirically supported therapies (Chambless & Hollon, 1998), la démarche expérimentale a cependant formulé l’objectif de restructurer la pensée clinique classique sur le modèle de la médecine – par exemple en protocolisant et « manualisant » les psychothérapies (Beck & Emery, 1977 ; Rosner, 2018) et en cherchant en tous cas des leviers opératoires génériques (et non plus au cas par cas).


Depuis les années 1990-2000, aux Etats-Unis, les différents courants de psychologie d’esprit expérimental (cognitive, comportementale, développementale, neuropsychologie) revendiquent à ce titre une « clinicité » plus scientifiquement légitime que celle de la traditionnelle psychologie clinique ou celle de la psychanalyse : le récent projet Delaware est un exemple fort en ce sens (Shoham, Rohrbaugh & Onken, 2014). Promu par le National Institute of Mental Health aux Etats-Unis, celui-ci redéfinit entièrement ce qu’« être psychologue » veut dire, à savoir être un clinicien que « leur formation scientifique […] aidera à façonner de meilleurs résultats » (Shoham, Rohrbaugh & Onken, 2013, p. 16), doublé d’un « gestionnaire de soin (care manager).


L'article de Gregory Simon et Evette Ludman It’s time for disruptive innovation in psychotherapy est à ce titre éclairant et illustre la « nouvelle silhouette de l’humain » esquissé par le naturalisme scientifique (Andler, 2016). Paru en 2009 dans The Lancet, une des plus prestigieuses revues médicales internationales, il acte la redéfinition en cours du statut de psychologue « clinicien », sommé d’utiliser – au nom de l’efficacité clinique – tous les outils techniques d’aide à la décision et d’assistance par ordinateur disponibles :

 « [L]e succès d’actions téléphoniques informatisées, basées sur Internet – comme des centres d’appel cognitivo-comportementaux proposant des chats en direct de l’étranger, disponibles aussitôt que les patients le souhaitent – horrifierait beaucoup de thérapeutes traditionnels… Mais les attentes des thérapeutes ne coïncident pas avec ce que les faits avérés [evidence] nous permettent d’anticiper. Et ceux-ci parlent plutôt de bénéfices cliniques et économiques pour les patients, plutôt que de ce que préfèrent pratiquer les thérapeutes » (Simon & Ludman, 2009, p. 595).

 En France plus particulièrement, avec le rapport de l’Inserm puis les successions de « recommandations de bonnes pratiques » (RBP) de la HAS au travers de différents rapports, une même tendance est à l’œuvre depuis une quinzaine d’année : amener la pensée et la pratique cliniques à se soumettre à des logiques et des procédures protocolisées ayant fait leurs preuves au laboratoire, au nom de l’efficacité (Leichsenring & Steinert, 2019 ; Woll & Schönbrodt, 2020 ; Gonon & Keller, 2020 ; Visentini, 2020 ; Rabeyron, 2021), bien que la valeur ajoutée d’une telle expérimentalisation de la pensée clinique demeure incertaine (Visentini, 2021).


La psychanalyse est dès lors prise entre - ou appelée à considérer - deux pôles d'exigence : celui de respecter le dispositif de la conversation ordinaire (« Gesprach », selon le mot de Freud) par où elle élabore outils scientifiques qui sont les siens (du côté des sciences humaines, donc) ; et celui de souscrire aux impératifs de bonnes pratiques, qui promeuvent, pour chaque soin donné, ceux qui ont été expérimentalement testés les meilleurs. Il lui faut donc à la fois réfléchir à son épistémologie propre, à la logique clinique qu’elle promeut (raisonnement abductif, démarche comparative, polyfactorialité étiologique, logique de l’après-coup, holisme, mise en avant de l’unicité psychique – et de ses liens aux montées en généralité –, feuilletage de ses objets, analyse des mécanismes de transfert et contre-transfert, etc.), en retraduire les fondamentaux sur la scène du débat éthique et scientifique, et – dans un deuxième temps – les soumettre à évaluation externe comparative.


La discussion est ouverte : les logiques expérimentales et formelles sont-elles électivement pertinentes dans le champ du soin (en médecine comme en psychologie), ou d’autres logiques de pensée ont-elles leur place, en rapport plus intime avec les terrains « naturels » (et non artificiels) de la pratique ? Peut-on admettre, en psychanalyse, la thèse d'une nécessaire « hybridation logique » (Poenaru, 2018) ? Qu’existe-t-il, en psychologie plus particulièrement, comme logiques de pensée alternatives aux différentes protocolisations de laboratoire ? Comment les caractériser différentiellement ? Quelle place accorder aux unes et aux autres ? Quelles analogies et métaphores sont pertinentes pour penser la vie psychique, et lesquelles rencontrent des limites ?


Nous privilégions au sein de ce numéro : des contributions en épistémologie de la médecine, de la psychologie et de la psychanalyse, de préférence élaborées selon une démarche comparative, et mobilisant l’interdisciplinarité ; des contributions méthodologiques (quelles possibilités de recherche pour chacune de ces disciplines du champ du soin ?) ; et des contributions problématiques, qui questionnent à leurs limites les concepts pour en déterminer la complexité et les tensions internes, notamment à partir d’exemples issus de la pratique dans le domaine clinique.

Modalités de contribution

Vous trouverez les consignes aux auteurs sur le site de la revue.

Texte attendu d'ici fin avril 2021

La procédure standard pour soumettre un article à In Analysis est d'utiliser le système de soumission en ligne EES (Elsevier Editorial System).

Évaluation

Les manuscrits sont soumis à un processus d'évaluation par des pairs (peer reviewing); ils sont confiés à deux relecteurs anonymes, membres du Comité de lecture de la revue qui peuvent demander des corrections. Les contributions peuvent être acceptées sous réserve de modifications de forme ou précisions de fond demandées par les lecteurs.

Bibliographie

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Woolf (S.) « The meaning of translational research and why it matters », dans Journal of the American Medical Association, vol. 299/211-213, 2008.


Dates

  • vendredi 30 avril 2021

Mots-clés

  • psychanalyse, clinique, logique, évaluation, épistémologie, raisonnement

Contacts

  • Adrien Blanc
    courriel : adrienblanc1 [at] gmail [dot] com

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Source de l'information

  • Adrien Blanc
    courriel : adrienblanc1 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Logiques cliniques », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 25 janvier 2021, https://doi.org/10.58079/15w3

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