Announcement
Argumentaire
Les terrains d’aventure, espaces d’apprentissage par le jeu, inventés en 1943 au Danemark, constituent, à l’origine, une solution éducative (temporaire) à une situation de crise. Occupant les terrains vagues des villes européennes bombardées, les junk playgrounds représentent pour la société d’après-guerre, un moyen de prendre en charge la jeunesse déboussolée, dans un climat où les limites entre résistance et délinquance sont brouillées (Kozlovsky, 2006). Dans un contexte de pénurie générale, les premières années de la Reconstruction légitiment, dans les villes, les actes d’appropriation, de réutilisation, de détournement et de conversion des déchets en ressources. Les terrains d’aventure permettent alors d’occuper à la fois un vide social – en mobilisant la pédagogie du jeu comme un instrument pour intervenir sur les comportements des enfants (Cohen, 2007, p. 32) – et un vide spatial – en répondant à l’urgence de reconstruire sur les ruines urbaines (Kozlovsky, 2008). À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les adventure playgrounds connaissent un essor remarquable en Grande-Bretagne (Allen of Hurtwood, 1968). À partir des années 1960, des terrains sont créés en Suisse, en Allemagne, au Pays de Galles et en Belgique. Ils apparaissent en France dans les années 1970, sous le nom de « terrain d’aventure » ou « terrain pour l’aventure ». Le premier est ouvert à Paris en 1971. Mais la France se distingue de ses voisins européens par la disparition de ces expériences pédagogiques et spatiales qui se sont pourtant maintenues ailleurs (notamment en Suisse, en Grande-Bretagne ou en Allemagne).
Aujourd’hui, il y a un véritable enjeu à rassembler, organiser mais aussi actualiser les ressources disponibles sur le sujet des terrains d’aventure. Force est de constater que la plupart des références françaises disponibles dépassent rarement les années 1980. Les ouvrages existants (D’Allaines-Margot, 1975 ; Savoye, 1978 ; Vergnes et al., 1975), de même que des documents photographiques (Flatard et Prémel, 1982), concernent essentiellement des expériences du passé. Si l’on parle aujourd’hui des terrains d’aventure, c’est encore souvent pour leur image mythifiée d’espaces pédagogiques utopiques appartenant résolument à un autre temps idéalisé. La disparition du dernier terrain d’aventure parisien en 2007, relatée sur le blog Les Petits Pierrot, et l’ouvrage récent de François Grandeau (2020) font de ces espaces des expériences certes novatrices mais empreintes d’un modèle dont il est difficile de se détacher malgré son caractère daté.
Aujourd’hui, les terrains d’aventure restent un objet méconnu pour les acteurs de l’animation socioculturelle, pour qui ces expérimentations se heurtent aux réglementations en termes d’usage et de sécurité mais également aux représentations souvent négatives que ce type de dispositifs véhicule. Ce colloque s’inscrit dans le cadre d’une volonté de redécouverte des terrains d’aventure et d’un intérêt renouvelé pour les espaces de jeu en Europe (Newstead, 2019), tant d’un point de vue théorique que pratique. En effet, des nouveaux espaces et projets associés ont émergé dans de nombreux pays (Milne, 2014 ; Leichter-Saxby & Law, 2015). Parallèlement, la variété des publications sur le thème visant aussi bien le grand public que les chercheur.es (Maclean, Russell & Ryall, 2015 ; Kilvington & Wood, 2010) ou les acteur.trices pouvant être amené.es à porter ce type d’opérations traduit l’intérêt grandissant pour cet objet.
Objet hybride, espace ludique et éducatif, à la fois aire de jeu et jardin, lieu de bricolage et de récréation, espace en perpétuelle construction, les terrains d’aventure invitent au croisement des perspectives disciplinaires. Le colloque sur les terrains d’aventure appelle à mobiliser des travaux appartenant à l’ethnologie et l’anthropologie, l’histoire, les archives, la sociologie urbaine, les sciences de l’éducation, l’urbanisme, l’architecture, le paysage, la géographie comme la philosophie, sans oublier les compétences diversifiées mobilisées par les acteur.trices de terrain et les professionnel.les qui sont invité.es, au cours de ces trois jours, à rendre compte de leur expérience.
Axes de questionnement
Abenteuerspielplatz en l’Allemagne, skrammellegeplads au Danemark, robinsonspeelplaats aux Pays Bas, terrains d’aventure en France, Jardin Robinson en Suisse, la variété des termes employés ne rend pas uniquement compte de l’effort de traduction du terme « adventure playground » mais pointe aussi la diversité des approches à la fois sociales et spatiales que ces projets peuvent recouvrir à l’échelle européenne. À quelles formes sociales et spatiales ces dernières renvoient-elles ? Quels rapports entretiennent-elles avec la norme de production des espaces urbains ? Quelles représentations du « risque » y sont développées ?
Au travers de ce colloque, nous proposons d’étudier dans une approche comparative, internationale et interdisciplinaire, le dispositif socio-ludique et le mode spécifique de fabrication des terrains d’aventure. Il s’agira d’interroger en quoi la fabrication des terrains d’aventure peut permettre aujourd’hui de réinterroger la manière dont sont produits non seulement les espaces de jeu mais également, et plus largement, les espaces urbains pratiqués par les enfants.
L’ambition du colloque est également de comprendre les différentes temporalités et « modes de faire » de l’aménagement et de la vie des terrains d’aventure au regard de leur pertinence contemporaine. Que s’est-il transmis de cette expérience fondatrice ? Quelles en seraient les spécificités culturelles suivant les pays européens ? Qu’est-ce qui est devenu obsolète ? Pourquoi les terrains d’aventure en France ont-ils progressivement disparu, contrairement à d’autres pays européens ? Outre le fait de dessiner une histoire de l’inscription spatiale des enfants dans les projets urbains et de la place faite aux enfants par les adultes dans la ville, ce colloque a pour ambition de poser les bases d’une historiographie et d’une typologie des acteur.trices mobilisé.es autour des terrains d’aventure.
Enfin, la crise sanitaire et environnementale que nous vivons conduit à éprouver le retrait de l’espace public et de ses pratiques associées, en particulier la remise en cause des espaces-temps de la sociabilité et des loisirs. Nous pouvons alors faire l’hypothèse que ce contexte particulier peut conduire à une évolution de la culture professionnelle, voire à un renouveau des modes de production de l’espace et des pratiques récréatives. Dans quelle mesure les terrains d’aventure peuvent-ils participer à ce renouveau ?
Les propositions de contribution pourront s’inscrire dans l’un des cinq axes de réflexion suivants :
Axe 1. Actualisation d’un objet du passé : les sources archivistiques
Le premier axe porte sur les recherches en archives nécessaires pour comprendre l’histoire des terrains d’aventure et pour donner des pistes en vue de leur réactualisation. Cette recherche concerne aussi bien les archives produites par les administrations des différents pays, aux différents échelons du territoire, que celles produites par des associations ou des personnes privées (militant.es, animateur.trices, concepteur.trices…). Un certain nombre de questionnements émerge de cette enquête. Tout d’abord, celui de la circonscription de l’objet d’étude, dans la mesure où le vocabulaire employé pour désigner les terrains d’aventure est souvent multiple, y compris au sein d’un même pays. D’un pays à l’autre, la question se pose ensuite de savoir s’il s’agit toujours du même objet et des mêmes usages. Les comparaisons entre des sources de différents pays et de différents types de producteurs seront, à ce titre, bienvenues, afin de cerner plus précisément d’éventuelles nuances, différences ou identités. Des modélisations numériques pourront être réalisées à partir des sources : cartographies, bases de données relationnelles, timelines… Des projets et prototypes pourront être présentés. Enfin, des propositions relatives à l’appropriation de ces sources par les chercheurs des différentes disciplines seront les bienvenues.
Ce premier axe portera une attention spécifique à la généalogie des terrains d’aventure, que ce soit en France ou à l’étranger pour permettre, notamment, d’expliciter les raisons qui ont conduit à leur disparition progressive en France dès les années 1980.
Axe 2. Pouvoir d’agir, prise de risque et prise d’autonomie
Le deuxième axe se focalise sur la liberté et la prise de risque donnée aux enfants dans les terrains d’aventure. Il interroge la spécificité des modalités pédagogiques expérimentées. Il s’agira d’identifier en quoi la liberté d’action laissée aux enfants dans les terrains d’aventure constitue le fondement d’un projet pédagogique conférant à l’apprentissage de l’autonomie de penser et d’action. Espace d’exploration et d’expérimentation directe, lieu du « faire » (Ingold, 2017, 2018), les terrains d’aventure représentent des espaces de liberté non seulement matériel mais aussi relationnel, puisque l’adulte est en retrait et qu’il n’interdit pas mais accompagne l’action. Ainsi, il y a dans ces espaces, un apprentissage du pouvoir d’agir sur son environnement, mais aussi dans ses relations sociales. Il s’agira de vérifier selon quelles modalités pédagogiques cette liberté d’action est encouragée et encadrée. De ce fait, l’analyse depuis le point de vue des acteur.trices sera bienvenue.
Si les conditions ayant présidé à l’invention des terrains d’aventure ont peu à voir avec l’époque actuelle, on peut se demander si leur mode de fabrication ne constitue pas, au contraire, une source d’enseignements, au-delà de la question des espaces dédiés au jeu sur la place donnée aux enfants, à l’expérience directe et au « faire », au sens d’une interaction entre l’individu et son environnement dans les dispositifs socio-spatiaux éducatifs.
Axe 3. Co-construire les espaces éducatifs
Le troisième axe d’exploration concerne le caractère collectif de la fabrication des terrains d’aventure. Si, dès l’origine, les enfants mais également les parents et les animateurs et animatrices sont impliqué.es dans la fabrication des terrains d’aventure, il s’agit d’analyser en quoi ce processus de fabrication spécifique peut permettre de réinterroger les processus éducatifs au cœur de la fabrication des terrains d’aventure. L’analyse des modes d’organisation socio-spatiale à l’intérieur des terrains d’aventure, le rôle et la place de l’animation, la répartition des tâches dans le temps et dans l’espace au prisme de l’activité ludique, permettra d’identifier la manière dont sont partagées les responsabilités mais aussi les pouvoirs dans le projet éducatif que constituent les terrains d’aventure. À ce titre, le rôle, les valeurs, les principes mais aussi les relations avec le territoire que les acteur.trices peuvent porter pourront être questionnés.
Axe 4. Fabriquer en jouant / jouer en fabricant
Le quatrième axe concerne la mobilisation du jeu comme activité productrice d’espace. En jouant, les enfants fabriquent l’espace du terrain d’aventure, ils l’aménagent, le composent, le modèlent et le détruisent pour mieux le reconstruire. Ce processus spécifique passe par le jeu comme cadre de l’expérimentation directe de l’espace et réinterroge les modèles classiques de conception des espaces de jeu ainsi que les projets éducatifs qui y sont associés. La compréhension du processus de « jeu-fabrication » fourni des pistes pour remettre en question l’aménagement planifié, ses normes et sa composition fonctionnelle. En introduisant l’usage et l’usager comme vecteurs de fabrication de l’espace, mais aussi en acceptant que le projet se fasse sans planification préalable, il s’agit de réinterroger le processus de conception-production-utilisation des espaces. Seront alors mis en regard : pratiques, spatialités et systèmes d’acteur.trices avec pour question sous-jacente, les possibilités d’agir face aux modèles normatifs. D’un point de vue spatial, que nous apprennent les terrains d’aventures sur la conception de l’espace récréatif en particulier et de l’espace public de façon plus générale ?
La comparaison internationale sera l’occasion de mettre en perspective les dispositifs de normalisation (éventuelle) de ces espaces, tant d’un point de vue architectural qu’en termes de pratiques sociales. Un retour historique expliquant ces évolutions est au programme, mettant en avant les moments de ruptures (système d’acteur.trices, dispositif juridique, pression industrielle, demande sociale, etc.) qui ont éventuellement participé à l’avènement de nouvelles formes de terrain d’aventure. Des retours d’expériences de la part de professionnels de l’animation mais également de l’aménagement (maîtrise d’œuvre comme maîtrise d’ouvrage) seront les bienvenues.
Axe 5. Ecologie de l’action et éducation à la nature
Le cinquième et dernier axe interroge les croisements, les points de rencontre et les relations entre les terrains d’aventure et le champ de la pédagogie à l’environnement. Les liens sont nombreux entre le mouvement des terrains d’aventure et celui de l’éducation à la nature. Envisagés comme des espaces d'expérimentation directe, les terrains d’aventure développent des outils pédagogiques dépassant la sensibilisation environnementale pour proposer des modalités immersives de contact à un milieu vivant. Depuis leur origine, les terrains d’aventure s’inscrivent dans une écologie de l’action. En se présentant comme des formes de valorisation transitoire d’espaces urbains délaissés, en fondant leur développement sur une économie d’action par le recyclage et le réemploi des matériaux, en fédérant un réseau d’acteurs.trices locaux.les, les terrains d’aventure nous informent sur des modalités de production de l’espace résilientes, économes et raisonnées. Comment les terrains d’aventure se sont-ils saisis de la question environnementale et des enjeux écologiques ? En quoi les principes d’action sur lesquels les terrains d’aventure sont fondés peuvent-ils contribuer à enrichir les outils de l’éducation à la nature ? En quoi les terrains d’aventure du XXIe siècle peuvent-ils participer à la transition écologique ?
Modalité de contribution
Langue de la communication : français ou anglais.
Les communications pourront faire état de recherches de nature variée (théorique, empirique…) et de dispositifs pratiques réalisées ou de futures expérimentations. Ces contributions pourront :
- s’intégrer dans une table ronde ou un atelier qui réunira a minima trois communications ;
- faire l’objet d’une communication individuelle (20’) que le comité organisateur intégrera au sein d’un panel comprenant d’autres communications ;
- être présentées sous la forme d’une courte vidéo (10’ maximum).
Les propositions de communication (3 000 signes maximum, espaces compris) présenteront l’objet de la recherche, le questionnement et la problématique, le terrain et la méthodologie utilisée pour le recueil des données (ou à défaut, les corpus systématiques de sources si ce travail n’est pas lié à un terrain).
Les propositions comprendront les éléments suivants dans l’ordre d’apparition :
- Nom, prénom du/des auteur-e-s
- Fonction et institution de rattachement
- Adresse mail
- Titre de la communication
- Proposition de communication (3 000 signes maximum espaces compris)
- Une bibliographie sélective (3 à 5 références)
- 5 mots clés
- Titre et résumé de la proposition (1 500 signes espaces compris)
Les propositions doivent être adressées sous fichier word et rtf à : tapla.colloque@gmail.com,
au plus tard le 30 juin 2021.
Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’originalité du matériau empirique ou théorique mobilisé, ou en fonction de la pertinence et de la qualité de l'approche de l'expérience décrite. Les résumés (1500 signes) des propositions acceptées figureront dans le volume édité pour le colloque.
Nous vous remercions de bien vouloir :
1- indiquer en objet de votre message : Colloque TAPLA 2021-proposition
2- nommer votre fichier de la façon suivante : Nom-Colloque TAPLA 2021.doc
Calendrier
— Lancement de l’appel à communication sur les réseaux nationaux et internationaux (26 février 2021)
— Les propositions de communication sont à envoyer au plus tard le 30 juin 2021 à tapla.colloque@gmail.com
— Une réponse sera donnée au plus tard le 21 juin 2021.
— Le support de présentation sera à remettre pour le 22 novembre 2021 sous format pdf.
— Une publication des actes est envisagée à l’issue du colloque, à l’horizon de l’automne 2022.
Informations complémentaires :
Sur le projet scientifique de TAPLA : https://tapla.hypotheses.org/
Sur les projets scientifiques du Labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu/fr/terrains-daventure-du-passepour-lavenir-44347
Comité d’organisation
Delaunay Fanny, urbaniste, docteure en aménagement et urbanisme, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE et Ingénieure d’étude TAPLA
Ramos Aurélien, paysagiste, doctorant en aménagement et urbanisme, ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE et Ingénieur d’étude TAPLA
Raveneau Gilles, professeur des universités, anthropologue, Université Lumière Lyon 2, EVS
Roullier Clothilde, chargée d’études documentaires, responsable des fonds Jeunesse et Sports/Éducation populaire, Archives nationales
Comité scientifique
Le comité scientifique est composé des coordinateurs, de l’ensemble des membres de l’équipe TAPLA ainsi que des partenaires scientifiques internationaux associés au projet.
- Antonioli Manola – UMR LAVUE – PR ENSA Paris-La Villette
- Besse-Patin Baptiste – post-doctorant en sciences de l’éducation – chercheur associé au laboratoire EXPERICE
- Bouillon Florence – UMR LAVUE – MCF Paris 8
- Brown Fraser, professeur, Leeds University
- Simon Colwill Simon, enseignant, TU Berlin, Allemagne.
- Delaunay Fanny : urbaniste, docteure en aménagement et urbanisme, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE et Ingénieure d’étude TAPLA
- Hoddé Rainier – UMR LAVUE – PR émérite ENSA, responsable réseau Pédagogies coopératives
- Joëlle Libois Joëlle, Dir. Haute école de travail social ▪ HES-SO Genèvee
- Monnet Nadja, LAA – UMR Lavue, MCF ENSA de Marseille
- Ramos Aurélien : paysagiste, doctorant en aménagement et urbanisme, ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE et Ingénieur d’étude TAPLA
- Raveneau Gilles : professeur des universités, anthropologue, Université Lumière Lyon 2 (EVS) et Paris Nanterre (LESC)
- Roucous Nathalie, MCF Experice, Université Paris-13
- Roullier Clothilde : chargée d’études documentaires, responsable des fonds Jeunesse et Sports/Éducation populaire, Archives nationales
- Rozenholc Caroline – UMR LAVUE – MCF ENSA Paris-Val de Seine
Lieux du colloque
Le colloque aura lieu sur trois jours, à Paris, du 8 au 10 décembre 2021 : à l’ENSAPVS (1er jour), aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine (2e journée) et à la MSH-Paris-Nord pour la clôture (3e jour).
Bibliographie
Allaines-M (d’), D. 1975. Terrain d’aventure et enfants des cités nouvelles : aperçu d’une expérience, Paris, ESF.
Artières, C., Besse-Patin, B., et al., 2020. « L’aventure de Belle Beille », SUD Volumes Critiques, n° 3 ENSAM.
Authier, J., Lehman-Frisch, S., 2012. « Il était une fois… des enfants dans des quartiers gentrifiés à Paris et à San Francisco », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 195, p. 58-73.
Bachelart, D.,2011. « « S’encabaner », art constructeur et fonctions de la cabane selon les âges Exploration biographique et photographique », Éducation relative à l’environnement – Regards, Recherches, Réflexions, 10 : 35‑61.
Besse-Patin, B. 2018. « Loisir et éducation. La formalisation éducative des jeux dans un accueil périscolaire », Revue française de pédagogie, 204 : 5‑16.
Collectif Interob, 2015. L’accueil libre en terrains d’aventures et jardins Robinson. Une pratique à (re)découvrir, Genève.
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Buredn, G., 1948. « The Junk Playground ; an Educational Adjunct and an Antidote to Delinquency », The Friend.
Burkhalter, G., 2016. The playground project, Zürich, Kunsthalle, Éd.
Cadier, R., 2013. « La place centrale de l’activité sur un terrain d’aventure », Anim’Acteur.ice, n° 11, p. 2‑3.
Cadier, R., 2014. « Qu’est-ce qu’un terrain d’aventure », Les Cahiers de l’animation, n° 87, p. 10-11.
Cadier, R., 2014. « Une journée au Bauspielplatz », Cahiers de l’animation, n° 87, p. 12‑15.
Casabianca, R., 1959. Enfant sans air : Étude sociologique des enfants d’un quartier urbain, Paris, Fleurus.
Cazalis, S. et al., (dir.), 1980. Enfants, à vous de jouer ! Terrains d’aventure, transformations d’espaces urbains, Paris, Centre de création industrielle.
Châtelet, A-M., et al., 2003, L’école de plein air ; une expérience pédagogique et architecturale dans l’Europe du XXe siècle, Paris, Edition de la Recherche.
Cohen, D., 2007. The Development of Play. London, Routledge.
Conway, M., (dir.), 2017. Adventure Playgrounds : The Essential elements, London, Play England.
Flatard, Y. et Prémel, G., 1982. Enfants bâtisseurs. Images d’un terrain d’aventures. Paris, Scarabée.
Grandeau, F., 2020. Ces jeunes, et si on les aimait… À Paris, des jeunes et des terrains d’aventure… Paris, L’Harmattan.
Ingold, T., 2017, Faire. Anthropologie, archéologie, art et architecture, (traduction française de Hervé Gosselin et Hicham-Stéphane Afeissa), Paris, Éditions Dehors, 2017.
Ingold, T., 2018, L’anthropologie comme éducation, (traduction française de Maryline Pinton), Rennes, Presses Universitaires de Rennes.
Kozlovsky, R., 2008. Adventure Playgrounds and Postwar Reconstruction. In Modern Childhoods : History, Space, and the Material Culture of Children ; An International Reader, New Brunswick Rutgers University Press.
Martinon, T., 2013. « Au détour d’un terrain d’aventures. Promenade à Hambourg », Vers l’Éducation nouvelle, n° 552, p. 40‑41.
McCurdy et al., 2010. « Using Nature and Outdoor Activity to Improve Children’s Health », Current Problems in Pediatric and Adolescent Healt Care, p. 102-117.
Newstead. S., « Le playwork à la recherche d’une identité perdue », Sciences du jeu [Online], 12 | 2019, Online since 19 December 2019, connection on 27 November 2020. URL : http://journals.openedition.org/sdj/2337; DOI : https://doi.org/10.4000/sdj.2337
Potter, D., 1997. Risk and Safety in Play : The Law and Practice for Adventure Playgrounds, London, E & FN Spon,
Raveneau, G., 2019. « Les terrains d’aventure en France dans les années 1970 ou la contestation en acte de la notion d’équipement socioculturel », Besse L. (dir.), Des lieux pour l’éducation populaire (1930-1970) Histoire des équipements socioculturels. Villes et territoires. Tours, Presses Universitaires François-Rabelais.
Raveneau, G., 2020. « Des Terrains d’aventure du passé pour l’avenir », SUD Volumes Critiques, n° 3, ENSAM.
Savoye, P.,1978. Terrain d’aventure : espace de vie. Lyon, Fédérop.
Soderstrom, M., et al. 2013 « The quality of the Outdoor Environment Influences Children’s Health – A Cross-sectional Study of Preschool », Acta Pediatrica, n° 102, p. 83-91.
Thyssen, G. & Depaepe, M., 2012. « Essor et déclin d’une école de plein air : le Centre Dupré de Roubaix (vers 1921-1978), Revue du Nord, n° 397, p. 947-965.
Vergnes, B., Kling, P., & Guéant, M., 1975. Du terrain pour l’aventure : Pratique anti-autoritaire de l’animation des loisirs en milieu urbain. Paris, François Maspero.
8-10 December 2021. ENSAPVS, Archives nationales et MSH Paris Nord, Paris.
Summary
Adventure playgrounds are unique spaces of play. While the 1990s saw their disappearance in France, a recent resurgence has brought up questions around their legacy and theoretical basis as socio-pedagogical experiments. This symposium, organised by TAPLA (Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir – Adventure playgrounds of the past/for the future) and supported by Labex: pasts in the present, is designed to investigate how adventure playgrounds raise questions around the place accorded to children in the city, and more specifically, children’s unmediated experience of socio-spacial learning systems. In addition, we aim to lay the groundwork for an international, interdisciplinary network, combining the human and social sciences with spacial design and urban planning, along with the fields of education and socio-cultural community work.
Description
Adventure playgrounds (spaces for learning through play) first arose in Denmark in 1943, as a (temporary) educational response to a crisis situation. The junk playgrounds in the vacant lots of bombarded cites, provided an opportunity for post-war society to channel the energies of disoriented youth, at a time when the line between resistance and delinquency was blurred (Kozlovsky, 2006). In cities, the widespread shortages of the first years of Reconstruction justified acts of appropriation, reuse, repurposing and waste conversion. Adventure playgrounds therefore filled not only a social vacuum – with educational play used as a means to influence child behaviour (Cohen, 2007, p. 32), but also a spacial vacuum – as they responded to the urgent need to build on urban ruins (Kozlovsky, 2008). Adventure playgrounds gained remarkable popularity in Great Britain at the end of the Second World War (Allen of Hurtwood, 1968). From the 1960s, adventure playgrounds appeared in Switzerland, Germany, Wales and Belgium. They first appeared in France in the 1970s, where they became known as “terrains d’aventure” or “terrains pour l’aventure”. The first French adventure playground was opened in Paris in 1971. However in France, these educational and spacial experiments were not to last, unlike those of its European neighbours (Switzerland, Great Britain and Germany in particular), which continue to this day.
There is now real value in gathering, organising and updating available resources on adventure playgrounds. It is clear that the majority of work from French sources dates back to the 1980s and earlier. The available publications (D’Allaines-Margot, 1975 ; Savoye, 1978 ; Vergnes et al., 1975) and photographic documents (Flatard et Prémel, 1982), mainly relate to past experiences. When adventure playgrounds are cited today, it is often as mythologised, utopian educational spaces, belonging strictly to an idealised past. The accounts of the closure of the last adventure playground in Paris in 2007 (on the blog Les Petits Pierrot, and in the recent work of François Grandeau (2020)), depict these spaces as innovative experiments that are nonetheless shaped by an outdated model that has proved difficult to shake.
Today, adventure playgrounds are little understood in the field of socio-cultural community work, where they are often perceived in a negative light, and as conflicting with usage and safety regulations. This symposium is part of a push to rediscover adventure playgrounds and reflects the renewed interest in play spaces in Europe (Newstead, 2019), both from a theoretical and a practical point of view. New spaces and projects have recently emerged in a number of countries (Milne, 2014; Leichter-Saxby & Law, 2015). The growing interest in adventure playgrounds is also evident from the range of publications on the topic for both academic and mainstream audiences (Maclean, Russell & Ryall, 2015; Kilvington & Wood, 2010) and for those looking to work on these kinds of projects.
Adventure playgrounds are both play areas and gardens, spaces for fun and education, construction and recreation, spaces in constant evolution. As hybrid objects, they are ideal for interdisciplinary study. This symposium invites work from such diverse domains as ethnology, anthropology, history, archival research, urban sociology, education sciences, urban planning, architecture, landscaping, geography and philosophy. We will also take into account the diverse skills of professionals and community members on the ground, who will be invited to share their experiences during the three days of the symposium.
Research angles
A variety of terms are used to describe adventure playgrounds across different countries: Abenteuerspielplatz in Germany, skrammellegeplads in Denmark, robinsonspeelplaats in The Netherlands, terrains d’aventure in France and Jardin Robinson in Switzerland. The various terms employed not only represent linguistic differences, but also the range of social and spacial approaches to these projects across Europe. What are the different social and spacial structures associated with them? How do they relate to traditional ways of creating urban spaces? And how do they deal with the concept of risk?
Within this symposium, we aim to take a comparative, international, interdisciplinary approach to study the specific ways in which adventure playgrounds are created, and their role in socialisation and play. We want to investigate how adventure playgrounds can help us rethink how we create, not only of spaces of play, but urban spaces inhabited by children more broadly.
The symposium also aims to understand the various temporalities and approaches to the creation and use of adventure playgrounds in light of their relevance today. What do children learn from this formative experience? What are the cultural particularities of each European country? What elements have become obsolete? And why did adventure playgrounds slowly disappear in France and not in other European countries? In addition to tracing the history of the spacial inclusion of children in urban projects and the place given to children by adults in cities, the symposium is also designed to lay the groundwork for a historiography and a typology of the people involved in adventure playground projects.
The current health and environmental crisis has lead to a withdrawal from public space and associated practices, with particular consequences for the space and time allocated to socialising and leisure. We can therefore hypothesise that this unusual situation could lead to changes in work culture, and even new ways of creating space and new leisure practices. What role could adventure playgrounds play in this renewal?
Main themes
Contributions should approach the topic from one of the five the following research angles:
Angle 1: Updating a model from the past: archival sources
The first angle relates to the archival research required to understand the history of adventure playgrounds and the ways in which they could be adapted to contemporary society. This research covers documents from local and national authorities in the relevant countries and from community organisations and individuals (activists, community workers, designers etc.). This approach raises several issues.
First of all, the issue of how to define the object of study, given that the terminology used to describe adventure playgrounds varies, even within a single country. There is also the question of whether we are in fact dealing with the same object with the same uses across different countries. Comparisons between sources from different countries and different kinds of creators would therefore be useful in order to more clearly define possible nuances, differences and types. Digital models could be generated from sources such as maps, relational databases, timelines etc. Prototype projects would be welcome, as well as suggestions as to how these sources might be used by researchers from other disciplines.
This angle of research will also bring close attention to the genealogy of adventure playgrounds, both in France and internationally, in particular in order to uncover the reasons for their gradual disappearance in France from the 1980s.
Angle 2: The capacity to act, risk-taking and autonomy
The second angle focuses on the freedom to act and take risks afforded to children in adventure playgrounds. This research explores the specific pedagogical approaches involved. The aim is to understand how the freedom granted to children in adventure playgrounds constitutes the basis of a pedagogical project aimed at developing autonomy in thought and action. As spaces of exploration and unmediated experimentation, spaces of “doing” (Ingold, 2017, 2018), adventure playgrounds provide not only physical freedom, but also relational freedom, since adults remain on the sidelines, supporting, rather than restricting the children’s actions. In these spaces therefore, children not only learn about their capacity to act on their environment, but also within their social relationships. Research from this angle will look the pedagogical approaches implemented to encourage and provide a framework for this freedom of action. It would therefore be useful to analyse the perspectives of those involved on the ground.
While the conditions under which adventure playgrounds emerged are highly distinct from those of today, lessons may still be learned from their approaches to construction, not only concerning spaces for play, but also the place accorded to children, to unmediated experience, and to
“doing” in the sense of interaction between an individual and their environment within a sociospacial learning system.
Angle 3. Building learning spaces together
The third angle of research relates to the collective nature of building adventure playgrounds. Children, parents and community workers are involved in the creation of adventure playgrounds from conception. Researchers could therefore analyse how this specific approach relates to the learning processes inherent in creating adventure playgrounds. An analysis of the socio-spacial organisation of adventure playgrounds, the role of community workers and the distribution of tasks over time and in space through the prism of play, would give insight into the ways in which responsibility and power are shared within adventure playgrounds as a learning project. It could also provide an opportunity to investigate the values and principles of those involved and their relationship to the local environment.
Angle 4. Build while playing/ Play while building
The fourth angle relates to using play as a means to create space. Children create the space in an adventure playground as they play: they arrange it, adjust it, shape it and destroy it to build it anew. In this specific process, play serves as a framework for unmediated experimentation, challenging traditional approaches to the design of play spaces and educational projects. Understanding this process of play-creation opens up possibilities for rethinking planned design, its norms and functional configuration. Introducing use and users as ways to create space, and accepting the absence of prior planning, provides a new perspective on how space can be designed, created and used. This research would look at: practices, spatialities and stakeholder networks, from the underlying perspective of freedom of action with regards to normative models. From a spatial point of view, what can adventure playgrounds tell us about the design of recreational spaces in particular, and public space in general?
International comparison would help to contextualise any existing mechanisms of normalisation for these spaces, from an architectural point of view and in terms of social practices. This research would also benefit from an historical overview explaining changes and highlighting the turning points (stakeholder organisation, legal frameworks, industrial pressure, social demand etc.), which may have led to new kinds of adventure playgrounds. Feedback from professionals in the areas of socio-cultural community work, but also design (including contractors and contracting authorities) would be welcome.
Angle 5: Ecology of action and learning about nature
The fifth angle will look at the crossovers, overlaps and relationships between adventure playgrounds and the field of environmental education. There are numerous links between the adventure playground movement and the environmental education movement. As spaces for unmediated experimentation, adventure playgrounds provide pedagogical tools that go beyond environmental awareness, offering an immersive experience of the living environment. Adventure playgrounds are ways of temporarily reclaiming urban waste zones. They implement an ecology of action based on recycling and reusing materials, and bring together local stakeholders. As such, they have much to teach us about the creation of resilient, efficient, sustainable spaces. How do adventure playground projects approach environmental and ecological issues? How can the founding principles of adventure playgrounds contribute to environmental education? How can 21st century adventure playgrounds contribute to environmental transition?
Submission
Language: French or English
Papers on various kinds of research (theoretical, empirical etc.) and current or future practical experiments are welcome.
Contributions may:
- be part of a round table or workshop including at least three papers;
- be presented individually (20’) as part of a panel with other papers chosen by the organising committee;
- be presented as a short video (10’ maximum).
Paper proposals (3000 characters maximum including spaces) will present the research topic, issue and hypothesis, the field and methodology used to gather data (or, systematic corpuses of sources if the research does not involve fieldwork).
Proposals will include the following information in order:
- The last and first names of the author(s)
- Their position and institution
- Email address
- The paper title
- The paper proposal (3000 characters maximum including spaces)
- A selective bibliography (3-5 references)
- 5 keywords
- The proposal title and summary (1500 characters including spaces).
Proposals must be sent in Word or .rtf format to: tapla.colloque@gmail.com,
by June 30, 2021 at the latest.
Proposals will be chosen on the basis of their scientific rigour and the originality of their empirical or theoretical content, or according to the value and quality of their experimental approach. Summaries (1500 characters) of the chosen proposals will be feature in the symposium’s publication.
Please make sure you:
- Write “Colloque TAPLA 2021-proposition” in the subject line of your message
- name your file: (Name)-Colloque TAPLA 2021.doc
Schedule
— National and international call for papers launched (February 26, 2021)
— Paper proposals to be sent by June 30,2021 at the latest to tapla.colloque@gmail.com
— You will receive a response by June 21, 2021 at the latest.
— Presentation materials are to be submitted in .pdf format by November 22, 2021 at the latest.
— We plan to publish the conference proceedings by Autumn of 2022.
More information:
On the TAPLA research project: https://tapla.hypotheses.org/
On the Labex research projects Pasts in the present: http://passes-present.eu/fr/terrainsdaventure-du-passepour-lavenir-44347
Organising committee
- Delaunay Fanny, urbaniste, docteure en aménagement et urbanisme, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE et Ingénieure d’étude TAPLA
- Ramos Aurélien, paysagiste, doctorant en aménagement et urbanisme, ENSAP de Bordeaux,CRH-LAVUE et Ingénieur d’étude TAPLA
- Raveneau Gilles, professeur des universités, anthropologue, Université Lumière Lyon 2, EVS
- Roullier Clothilde, chargée d’études documentaires, responsable des fonds Jeunesse et Sports/Éducation populaire, Archives nationales
Research committee
The research committee is made up of coordinators, the entire TAPLA team as well as international academic partners.
- Antonioli Manola – UMR LAVUE – PR ENSA Paris-La Villette
- Besse-Patin Baptiste – post-doctorant en sciences de l’éducation – chercheur associé au laboratoire EXPERICE
- Bouillon Florence – UMR LAVUE – MCF Paris 8
- Brown Fraser, professeur, Leeds University
- Simon Colwill Simon, enseignant, TU Berlin, Allemagne.
- Delaunay Fanny : urbaniste, docteure en aménagement et urbanisme, ENSA Paris Val de
Seine, CRH-LAVUE et Ingénieure d’étude TAPLA
- Hoddé Rainier – UMR LAVUE – PR émérite ENSA, responsable réseau Pédagogies coopératives
- Joëlle Libois Joëlle, Dir. Haute école de travail social ▪ HES-SO Genèvee
- Monnet Nadja, LAA – UMR Lavue, MCF ENSA de Marseille
- Ramos Aurélien : paysagiste, doctorant en aménagement et urbanisme, ENSAP de
Bordeaux, CRH-LAVUE et Ingénieur d’étude TAPLA
- Raveneau Gilles : professeur des universités, anthropologue, Université Lumière Lyon 2 (EVS) et Paris Nanterre (LESC)
- Roucous Nathalie, MCF Experice, Université Paris-13
- Roullier Clothilde : chargée d’études documentaires, responsable des fonds Jeunesse et Sports/Éducation populaire, Archives nationales
- Rozenholc Caroline – UMR LAVUE – MCF ENSA Paris-Val de Seine
Location
The symposium will take place over three days, in Paris, from December 8 to 10, 2021: at the National School of Architecture Paris-Val de Seine (ENSAPVS) (day 1), at the National Archives on the Pierrefitte-sur-Seine site (day 2) and at the Paris Nord Maison des Sciences de l’Homme on the third and final day.
Bibliography
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Vergnes, B., Kling, P., & Guéant, M., 1975. Du terrain pour l’aventure : Pratique antiautoritaire de l’animation des loisirs en milieu urbain. Paris, François Maspero.
Argumento
Los terrains d’aventure, espacios de aprendizaje a través del juego, inventados en 1943 en Dinamarca, constituyeron inicialmente una solución educativa (temporal) en un contexto de crisis. Instalándose en los solares de las ciudades europeas bombardeadas, los junk playgrounds representaban para la sociedad de la posguerra un medio de ocuparse y de ocupar a la juventud desorientada, en un clima en el cual los límites entre resistencia e delincuencia eran borrosas (Kozlovsky, 2006). En un contexto de penuria general, los primeros años de la Reconstrucción legitimaron, en las ciudades, los actos de apropiación, de re-empleo, de desvío y de transformación de los residuos en recursos. Estas áreas de juegos no convencionales permitieron a la vez ocupar un vacío social – movilizando la pedagogía del juego como instrumento para intervenir sobre comportamientos de niños y niñas (Cohen, 2007, p. 32)–, así como un vacío espacial – respondiendo a la urgencia de reconstruir sobre las ruinas urbanas (Kozlovsky, 2008)–. A finales de la segunda guerra mundial, los adventure playgrounds conocieron un éxito importante en el Reino Unido (Allen of Hurtwood, 1968). A partir de los años 1960, este tipo de áreas de juego se expandió en Suiza, Alemania, Gales y Bélgica. Aparecieron en Francia en los años 1970, bajo el nombre de « terrain d’aventure » o de « terrain pour l’aventure ». El primero se abrió en París, en 1971. Sin embargo, Francia se distingue de sus vecinos europeos por la desaparición de estas experiencias pedagógicas y espaciales que, en cambio, se mantuvieron en otras partes (tales como en Suiza, Reino Unido Alemania, etc.).
Hoy en día, existe un verdadero reto en juntar, organizar pero también en actualizar las fuentes disponibles sobre el tema. La mayoría de las referencias francesas no superan los años 1980. Las obras existentes (D’Allaines-Margot, 1975 ; Savoye, 1978 ; Vergnes et al., 1975), al igual que la documentación fotográfica (Flatard et Prémel, 1982) exponen sobre todo experiencias del pasado. Si hoy en día aún se habla en Francia de terrains d’aventure, es a menudo por sus imágenes mitificadas de espacios pedagógicos utópicos perteneciendo claramente a otro tiempo idealizado. La desaparición de la última áreas de juego Parísina, en 2007, está relatada en el blog Les Petits Pierrot1. El libro reciente de François Grandeau, así como algunos artículos de prensa2, presentan estos espacios como experiencias innovadoras, a pesar de su carácter anticuado, y de las cuales es difícil desprenderse.
Sin embargo, éstas son bastante desconocidas entre los actores de la animación socio-cultural francesa, para quienes estas experimentaciones se enfrentan a las reglamentaciones de uso y de seguridad, pero también a las representaciones a menudo negativas, difundidas alrededor de estos espacios. El coloquio se inscribe en un marco de re-descubrimiento de estas áreas de juego no convencionales y en él de un interés renovado por los espacios de juego (Newstead, 2019) en
1Ver http://lespetitspierrots.blogspot.com/
2Ver, por ejemplo, los artículos de prensa de Claire Levenson (2014, http://www.slate.fr/culture/85803/enfantsaventure), Julie Pêcheur (2015, http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2015/02/17/les-nouvelles-aires-dejeux_4574455_4497916.html) y Vincent Romagny (2016, https://www.la-croix.com/Journal/Les-aires-jeuxbeaucoup-evolue-2016-11-15-1100803391).
Europa, tanto desde la teoría como desde la práctica. De hecho, nuevos espacios y proyectos asociados han emergido en numerosos países (Milne, 2014 ; Leichter-Saxby & Law, 2015). Paralelamente, la variedad de publicaciones sobre el tema para el gran público o los investigadores (Maclean, Russell & Ryall, 2015 ; Kilvington & Wood, 2010) así como la actitud positiva en los profesionales en capacidad de acoger este tipo de proyecto son una manifestación del renovado y creciente interés ante el tema.
Los terrains d’aventure invitan a la reflexión interdisciplinar en tanto que objeto híbrido, espacio en perpetua construcción, espacio lúdico-educativo y a la vez área de juego, huerto, lugar de bricolaje y de recreo. El coloquio quiere movilizar trabajos realizados desde la etnología y la antropología, la historia, los archivos, la sociología urbana, las ciencias de la educación, el urbanismo, la arquitectura, el paisaje, la geografía o la filosofía, sin olvidar las competencias diversificadas movilizadas por las personas que trabajan con dinámicas parecidas así como las y los profesionales a los que se les invita a presentar sus experiencias, durante estos tres días.
Ejes temáticos
Abenteuerspielplatz en Alemania, skrammellegepladsen Diamarca, robinsonspeelplaatsen los Paises Bajos, terrains d’aventure en Francia, Jardin Robinson en Suiza, la variedad de los términos utilizados dan cuenta del esfuerzo de traducción del término « adventure playground » pero también señala la diversidad de los enfoques sociales y espaciales que estos proyectos abarcan a escala europea. ¿A qué formas sociales y espaciales se refieren estas áreas de juego? ¿Cuáles son las relaciones entre ellas y con las normas de producción de los espacios urbanos? ¿Cuáles son las representaciones del “riesgo” que conllevan?
En este coloquio, proponemos estudiar, con una perspectiva comparativa, internacional e interdisciplinar, este dispositivo socio-lúdico y su modo específico de fabricación. Se tratará de interrogar de qué manera la elaboración de estos espacios puede permitir hoy en día cuestionar no sólo la producción de áreas infantiles, sino también los espacios urbanos practicados por los niños y las niñas de manera más amplia.
La ambición del coloquio reside también en entender las distintas temporalidades y “manera de hacer” en la planificación y el día a día de estas áreas de juegos no convencionales a la luz de su pertinencia contemporánea. ¿Qué se transmitió de esta experiencia fundadora? ¿Cuáles serían sus especificidades culturales en función de los países europeos? ¿Qué se volvió obsoleto? ¿Por qué, en Francia, estas áreas de juego han progresivamente desaparecido al contrario de los demás países? Además de dibujar una historia de la inscripción espacial de la infancia en los proyectos urbanos y del sitio otorgado en la ciudad a los niños y las niñas por parte de los adultos, el coloquio quiere plantear las bases de una historiografía y de una tipología de las y los actores de estas iniciativas.
Finalmente, la crisis sanitaria y medioambiental que estamos viviendo nos ha conducido a experimentar las restricciones de uso y prácticas posibles de los espacios públicos, poniendo en cuestión los espacios-tiempos de sociabilidades y de ocios. Planteamos la hipótesis que este contexto particular puede llevarnos a un cambio en la cultura profesional, incluso una renovación de los modelos de producción de los espacios y de las prácticas recreativas. ¿En qué medida los terrains d’aventure pueden participar de estos cambios?
Ejes de reflexión
Las proposiciones de comunicación podrán inscribirse en uno de los cuatros ejes de reflexión siguientes:
Eje 1. Actualización de un dispositivo del pasado: las fuentes archivistas
El primer eje será dedicado a los trabajos de investigación basados en archivos, necesarios para entender la historia de estos espacios de juegos no convencionales y para dar pistas en previsión de su resurgimiento. El proyecto TAPLA investiga los archivos producidos por las administraciones de los distintos países, a distintas escalas territoriales pero también los archivos producidos por asociaciones o personas privadas (militantes, animadores, diseñadores,…). Esta búsqueda hizo emerger ciertas preguntas. Primero la de la delimitación del objeto de estudio, en la medida en que el vocabulario utilizado para designar estos espacios de ocio es variado y diverso, incluso en el seno de un mismo país. De un país al otro, la cuestión se plantea luego de saber si sigue siendo el mismo objeto y si se trata de los mismos usos. Las comparaciones entre fuentes de distintos países y de distintos tipos de productores serán bienvenidas para poder cernir de manera más precisa eventuales matices, diferencias o identidades. Modelizaciones numéricas podrán estar realizadas a partir de fuentes cartográficas, base de datos, timelines… Proyectos y prototipos podrán ser presentados. Finalmente, se esperan también proposiciones que reflexionan sobre la apropiación de dichas fuentes por investigadores de distintas disciplinas.
Eje 2. Poder de acción: riesgo y autonomía
El segundo eje se focaliza sobre la libertad y la toma de riesgo permitida por estas estructuras para los niños y las niñas. Cuestiona la especificidad de las modalidades pedagógicas experimentadas en estas áreas de juego. Se tratará de identificar de qué manera la libertad de acción dejada a los niños y las niñas constituye la piedra angular de un proyecto pedagógico basado en el aprendizaje de la autonomía de pensar y actuar. Espacio de exploración y de experimentación directa, lugar del “hacer”, los terrains d’aventure representan espacios de liberad no sólo material pero también relacional, ya que el adulto se mantiene al margen y no prohíbe sino acompaña la acción. Hay en estos espacios un aprendizaje del poder de actuar en su entorno y en las relaciones sociales. Se tratará pues de averiguar según qué modalidades pedagógicas esta libertad de acción está promocionada y supervisada. De hecho, los análisis de los puntos de vista de los y las actores serán bienvenidos.
Si las condiciones iniciales al surgimiento del concepto de los Adventure Playgrounds tienen poco que ver con el contexto actual, nos podemos preguntar si su método de fabricación no constituye, al contrario, una fuente de enseñanzas, más allá de la cuestión de los espacios dedicados al juego, sobre el sitio dado a la infancia en la ciudad, a la experiencia directa y al “hacer”, en el sentido de la interacción entre el individuo y su entorno (Ingold, 2017, 2018) en los dispositivos socioespaciales educativos.
Este segundo eje pondrá una atención especial en la genealogía de las áreas de juego no convencionales que estén en Francia o en el extranjero, para explicar, en particular, las razones que han conducidos a su progresiva desaparición en Francia a partir de 1980. Este “vacío” cuestiona de manera más general las relaciones con los espacios públicos, el papel de la infancia en ellos así como las capacidades de acción reconocidas a las niñas y los niños.
Eje 3. Co-construir los espacios educativos
El tercer eje explorará el carácter colectivo de la fabricación de estos espacios. Si, desde el origen de los Adventure playgroud, niños y niñas pero también padres, madres, animadores y animadoras están implicados e implicadas en la concepción de este tipo de áreas de juego, se trata de analizar aquí los procesos de fabricación específico en el corazón de la concepción de estos espacios y ver de qué manera ponen en cuestión los procesos educativos del momento. El análisis de las organizaciones socio-espaciales en el seno de estos espacio, el papel y el lugar de la animación, la distribución de las tareas en el tiempo y en el espacio a través del prisma de la actividad lúdica permitirá identificar la manera en que las responsabilidades están compartidas pero también los poderes en el proyecto educativo que son estos espacios de ocio. Se esperan en este eje contribuciones que cuestionen el papel, los valores, los principios pero también las relaciones con el territorio de los distintos actores implicados en este tipo de proyecto.
Eje 4. Fabricar jugando / jugar fabricando
El cuarto eje gira en torno a la movilización del juego como actividad productora de espacios. Jugando, niñas y niños fabrican el área de juego, la moldean, la componen y la destruyen para reconstruirla mejor. Este proceso específico pasa por el juego como marco directo de experimentación con el espacio e interroga los modelos clásicos de concepción de las áreas convencionales de juego así como los proyectos educativos que les son asociados. La comprensión del mecanismo “juego-fabricación” da pistas para repensar la planificación, sus normas y su composición funcional. Introduciendo el uso y el usuario como vector de fabricación del espacio pero también aceptando que el proyecto se desarrolle sin planeamiento preliminar, se tratará de cuestionar el proceso de concepción-producción-utilización de los espacios. Serán asociados prácticas, espacialidades y sistema de actores con la pregunta subyacente de las posibilidades de actuar ante los modelos normativos. Desde un punto de vista espacial, ¿qué nos enseñan las áreas de juegos no convencionales sobre la concepción de los espacios recreativos en particular y de los espacios públicos de manera más general?
La comparación internacional será la ocasión de poner en perspectiva los dispositivos de normalización (eventual) de dichos espacios, desde un punto de vista arquitectural así como desde las prácticas sociales. Nos interesan contribuciones con una perspectiva histórica que permita explicar estos cambios, sacando a la luz las continuidades y las rupturas (a través de un análisis de los juegos de actores, dispositivos jurídicos, presión industrial respecto al mobiliario urbano, demanda social, etc.) que participaron, participan o participarán en la aparición de nuevas formas de terrain d’aventure.
Eje 5. Ecología de la acción y educación medioambiental
El quinto y último eje propone cuestionar las intersecciones entre los terrains d’aventure y el campo de la pedagogía medioambiental. Sus vínculos son numerosos. Entendido como espacio de experimentación directa, estas áreas desarrollan herramientas pedagógicas que van más allá de la sensibilidad al medioambiente para proponer modalidades inmersivas de contacto con el entorno. Desde su origen se inscriben en una ecología de la acción. Presentándose como formas de valorización transitoria de espacios urbanos, desarrollándose en una economía de la acción a través del reciclaje y la reutilización de materiales, juntando redes de actores locales, los terrains d’aventure nos informan sobre las modalidades de producción de espacios resilientes, eficientes y razonados. ¿Cómo estas áreas de juego tratan la cuestión medioambiental y los desafíos ecológicos? ¿De qué manera los principios fundadores de la acción de los terrains d’aventure pueden contribuir a enriquecer las herramientas de la educación medioambiental? ¿De qué manera los terrains d’aventure del siglo XXI pueden participar de la transición ecológica?
Modalidades para contribuir
Lenguas de comunicación: francés o inglés.
Las comunicaciones podrán ser avances de investigaciones de naturaleza variada (teóricas, empíricas…) y de dispositivos prácticos realizados o futuras experimentaciones. Estas contribuciones podrán:
- integrarse en una mesa redonda o un taller que reunirá como mínimo tres comunicaciones ;
- consistir en una comunicación individual (20’) que el comité organizador integrará en el seno de un panel con otras comunicaciones ;
- estar presentada en un formato audiovisual (10’).
Las propuestas de comunicación (3000 caracteres máximo, espacios incluidos) presentarán el tema de la investigación, su planteamiento y problemática, el lugar y la metodología empleada para la producción de datos ( o a falta, la sistematización de los datos, si el trabajo no está vinculado a un lugar concreto).
Las propuestas se compondrán de los elementos siguientes, respetando el orden de aparición:
- Apellidos y nombres del/de la o de los/las autor·a·es
- Función e institución
- Correo electrónico
- Título de la comunicación
- Propuesta de comunicación (3000 caracteres, espacios incluidos)
- Una bibliografía selectiva (3 a 5 referencias)
- 5 palabras claves
- Título resumen de la propuesta (1500 caracteres, espacios incluidos)
Las propuestas deben ser dirigidas en documento word y rtf a : tapla.colloque@gmail.com,
para el 30 de junio de 2021.
Las propuestas serán seleccionadas en función de su cualidad científica y de la originalidad del material empírico o teórico movilizado, o en función de la pertinencia y cualidad del planteamiento de la experiencia descrita. Los resúmenes (1500 signes) de las proposiciones aceptadas figurarán en un volumen editado para el coloquio.
Le rogamos:
- indiquen en el asunto de su mensaje: Colloque TAPLA 2021-proposition
- nombren sus documentos de la manera siguiente: Apellidos-Colloque TAPLA 2021.doc
Calendario
—Inicio del llamamiento a participación en las redes nacionales e internacionales (26 de febrero de 2021)
— Las propuestas de comunicación deben ser enviadas para el 30 de junio de 2021 a tapla.colloque@gmail.com
— Una respuesta será dada a más tardar el 21 de junio de 2021.
— El soporte de la presentación se tendrá que entregar para el 22 de noviembre de 2021 en formato pdf.
— Habrá una publicación de las actas para el otoño de 2022.
Información complementaria complémentaires :
Sobre el proyecto científico TAPLA: :https://tapla.hypotheses.org/
Sobre los proyectos científicos del LabexLos pasados en el presente : http://passespresent.eu/fr/terrains-daventure-du-passepour-lavenir-44347
Comité de organización
Delaunay Fanny, urbanista, doctora en planeamiento territorial e urbanismo, ENSA París Val de Seine, CRH-LAVUE y técnica de investigación TAPLA
Ramos Aurélien, paisajista, doctorando en planeamiento territorial y urbanismo, ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE y técnico de investigación TAPLA
Raveneau Gilles, profesor de las universidades, antropólogo, Universidad Lumière Lyon 2 (EVS) y París Nanterre (LESC)
Roullier Clothilde, encargada de estudios documentales, responsable de los fondos Juventud y Deporte/Educación popular, Archivos Nacionales.
Comité científico
El comité científico está compuesto de los coordinadores, del conjunto del equipo de investigación del proyecto TAPLA así como científicos internacionales asociados al proyecto.
- Antonioli Manola, filósofa, UMR LAVUE, profesora ENSA París-La Villette.
- Besse-Patin Baptiste – pos-doctorando en las ciencias de la educación – investigador asociado al grupo de investigación EXPERICE.
- Bouillon Florence, antropóloga, – UMR LAVUE – docente en la Universidad París 8.
- Brown Fraser, profesor en la Universidad de Leeds (Inglaterra).
- Simon Colwill Simon, docente en TU Berlín (Alemania).
- Delaunay Fanny , urbanista, doctora en planeamiento territorial e urbanismo, ENSA París Val de Seine, CRH-LAVUE y técnica de investigación TAPLA.
- Hoddé Rainier – UMR LAVUE – profesor emérito ENSA, responsable de la red « Pedagogías cooperativas ».
- Libois Joëlle, directora de la Escuela de altos estudios en trabajo social, HES-SO de Ginebra (Suiza).
- Monnet Nadja, antropóloga, LAA – UMR Lavue, docente ENSA de Marsella.
- RamosAurélien, paisajista, doctorando en planeamiento territorial y urbanismo , ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE y técnico de investigación TAPLA
- Raveneau Gilles, profesor de las universidades, antropólogo, Universidad Lumière Lyon 2 (EVS) y París Nanterre (LESC).
- Roucous Nathalie, EXPERICE, docente en la Universidad París-13.
- Roullier Clothilde, encargada de estudios documentales, responsable de los fondos Juventud y Deporte/Educación popular, Archivos Nacionales.·
- Rozenholc Caroline, geógrafa, – UMR LAVUE – docente ENSA París-Val de Seine.
Lugar del coloquio
El coloquio tendrá lugar en París y durará tres días, del 8 al 10 de diciembre de 2021, en el ENSAPVS (1erdía), en los Archivos nacionales franceses, sede de Pierrefitte-sur-Seine (2ºdía) y en la MSH-París-Norte para la clausura (3er día).
Bibliografía
Allaines-M (d’), D. 1975. Terrain d’aventure et enfants des cités nouvelles : aperçu d’une expérience, París, ESF.
Artières, C., Besse-Patin, B., et al., 2020. « L’aventure de Belle Beille », SUD Volumes Critiques, n°3 ENSAM.
Authier, J., Lehman-Frisch, S., 2012. « Il était une fois… des enfants dans des quartiers gentrifiés à París et à San Francisco », Actes de la recherche en sciences sociales, n°195, p. 58-73.
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