AccueilDeuxième âge spatial : concurrence et complémentarité des acteurs stratégiques à l’ère du « New Space »

AccueilDeuxième âge spatial : concurrence et complémentarité des acteurs stratégiques à l’ère du « New Space »

Deuxième âge spatial : concurrence et complémentarité des acteurs stratégiques à l’ère du « New Space »

Second Space Age: Competition and complementarity of strategic actors in the “New Space” Era

*  *  *

Publié le vendredi 12 mars 2021

Résumé

Le développement croissant des activités spatiales a permis l’émergence de nouveaux acteurs aux côtés des puissances spatiales traditionnelles. Des États comme la Chine, l’Inde ou le Japon, conscients de l’atout stratégiques qu’elles représentent, ont ainsi considérablement développé leurs capacités spatiales ces dernières années. Des États ambitieux rejoignent le cercle fermé des nations spatiales, à l’exemple des Émirats arabes unis qui en font le levier d’une politique d’influence consciemment structurée. Le plus frappant concerne cependant la multiplication des acteurs privés, comme Space X ou Blue Origin. La coexistence des États, acteurs traditionnels des activités spatiales et sujets privilégiés des traités de l’espace, et des entreprises privées apparues ces dernières années interroge sur l’avenir incertain des relations entre les représentants de l’Old Space et du New Space.

Annonce

Argumentaire

Le développement croissant des activités spatiales a permis l’émergence de nouveaux acteurs aux côtés des puissances spatiales traditionnelles. Des États comme la Chine, l’Inde ou le Japon, conscients de l’atout stratégiques qu’elles représentent, ont ainsi considérablement développé leurs capacités spatiales ces dernières années. Des États ambitieux rejoignent le cercle fermé des nations spatiales, à l’exemple des Émirats arabes unis qui en font le levier d’une politique d’influence consciemment structurée. Le plus frappant concerne cependant la multiplication des acteurs privés, comme Space X ou Blue Origin. La coexistence des États, acteurs traditionnels des activités spatiales et sujets privilégiés des traités de l’espace, et des entreprises privées apparues ces dernières années interroge sur l’avenir incertain des relations entre les représentants de l’Old Space et du New Space.Celles-ci oscillent pour l’instant entre concurrence et complémentarité : les acteurs privés conservent un statut ambigu dépendant encore largement de l’État dans lequel ils sont basés tout en participant au développement des activités spatiales et des technologies nécessaires à leurs réalisation.

La revue Stratégique, éditée par l’Institut de Stratégie Comparée (ISC) vous invite donc à proposer vos réflexions sur l’avenir des rapports entre « Old Space » et New Space dans le cadre d’un dossier structuré en partenariat avec l’Institut d’études de stratégie et de défense (IESD) de l’université Jean-Moulin Lyon 3.

Les contributions pourraient s’inscrire, mais sans s’y limiter, dans les perspectives suivantes, qui ne sont pas exhaustives :

  • La manière dont les rapports actuels entre Old Space et New Space s’agencent actuellement favorisent-elle la coopération ou la compétition sur la scène internationale ?
  • Comment l’apparition d’acteurs privés a-t-elle impacté les activités spatiales menées par les États ? A titre d’exemple, selon l’Agence spatiale européenne (ASE), 8.950 satellites ont été placés en orbite depuis 1957. Plus de 2000 sont actifs, et leur nombre est encore appelé à grandir avec l’apparition des méga-constellations satellitaires, dont certaines sont issues d’initiatives privées. Dans ce cadre, en quoi le New Space influence-t-il le besoin pour les Etats de repérer et d’identifier les objets spatiaux (Space Situational Awareness ou SSA), quelle que soit leur nature, et de suivre leur trajectoire ?
  • De quelle manière les développements du New Space constituent-ils une opportunité pour certains Etats en termes de « rattrapage spatial » ? Une égalisation stratégique, accélérée par une véritable démocratisation spatiale, va-t-elle voir des outsiders audacieux rattraper le statut militaire extra-atmosphérique des puissances traditionnelles ?
  • Les Etats sont-ils aptes à maintenir leur statut de sujets primaires du droit de l’espace ? Quel impact du New Space pour le Traité de l’Espace de 1967, voire, plus généralement, pour l’élaboration du droit spatial ?
  • L’Europe est-elle en train de rater le tournant du New Space sur le plan technologique, économique et juridique ?

Les propositions de contribution pourraient tant concerner les acteurs stratégiques dans leur globalité qu’un exemple en particulier, et pourront inclure schémas et graphiques pour éclairer les réflexions.

Modalités et calendrier

Nous vous invitons à soumettre vos contributions ou projets de contribution (500 mots) à l’adresse suivante : valentin.degrange1@univ-lyon3.fr

avant le 20 mars 2021.

Nous reprendrons contact avec vous après la sélection des articles retenus par le Comité scientifique le 5 avril au plus tard. Les travaux finalisés des contributeurs devront être remis avant le 30 juin 2021. La publication effective du numéro est prévue le 10 septembre 2021.

Coordination

La coordination du dossier est assurée par Olivier ZAJEC, Maître de conférences en science politique à l’Université Lyon III (olivier.zajec@univ-lyon3.fr), et Valentin DEGRANGE, Doctorant en droit spatial à l’Université Lyon III (valentin.degrange@hotmail.fr).

Lieux

  • Lyon, France (69)

Dates

  • samedi 20 mars 2021

Mots-clés

  • activité spatiale, new space, objets spatiaux, droit de l'espace

Contacts

  • Valentin Degrange
    courriel : valentin [dot] degrange [at] hotmail [dot] fr
  • Olivier Zajec
    courriel : olivier [dot] zajec [at] univ-lyon3 [dot] fr

Source de l'information

  • Valentin Degrange
    courriel : valentin [dot] degrange [at] hotmail [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Deuxième âge spatial : concurrence et complémentarité des acteurs stratégiques à l’ère du « New Space » », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 12 mars 2021, https://doi.org/10.58079/167k

Archiver cette annonce

  • Google Agenda
  • iCal
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search