Página inicialSciences sociales et atteinte des objectifs de la SND30 (Stratégie nationale de développement) au Cameroun

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Sciences sociales et atteinte des objectifs de la SND30 (Stratégie nationale de développement) au Cameroun

The social sciences and reaching the National Development Strategy (SND30) objectives in Cameroon

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Publicado segunda, 29 de março de 2021

Resumo

La Semaine de recherche en sciences sociales (SRSS) est une manifestation scientifique d’envergure organisée par le Centre national d’éducation (CNE), organisme de recherche sous-tutelle du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) du Cameroun. L’objectif de la semaine est de présenter au public les résultats des travaux des chercheurs et universitaires à travers des échanges constructifs et contributifs sur les problèmes auxquels font quotidiennement face les Camerounais. Dans cette perspective, elle rentre en droite ligne des missions du MINRESI et par là, du CNE en ce sens qu’il s’agit de contribuer à la vulgarisation et la valorisation des résultats de recherche.

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Sous-thème 1 : Transformation structurelle de l’économie et promotion de l’emploi au Cameroun

Argumentaire

Dans le monde entier, les questions relatives à l’emploi sont centrales dans le débat public. Elles portent aussi bien sur l’accès à l’emploi que sur les conditions de travail en ce qui concerne la rémunération, les types de contrats, la pénibilité (Losch, 2013). Les économistes considèrent depuis longtemps que les changements structurels, à savoir le passage des travailleurs d’un emploi à haute productivité, comme étant indispensable à la croissance dans les pays à faibles revenus (Page, 2018). Dans les pays les plus riches, la crise des économies débouche sur un chômage structurel et une croissance des inégalités. Dans les pays les plus pauvres ou à revenus intermédiaires, où les marchés du travail sont incomplets avec un poids majeur des secteurs dits informels, le cœur du débat est décalé et s’exprime plutôt au travers de la question de l’emploi des jeunes diplômés ou non, de l’accès au salariat (perçu comme un moyen de sortir de la précarité de l’économie informelle), et des conditions de travail salarié en l’absence des normes sociales (Losch, 2013).

En dépit d’une croissance économique relativement satisfaisante, l’Afrique centrale fait toujours face aux défis d’une réduction significative de la pauvreté et de la création de meilleures opportunités socioéconomiques pour sa population (BAD, 2013). Pour relever ces défis, il est impératif d’accélérer les changements structurels dans la région, qui sont indispensables, non seulement, pour soutenir la croissance, mais aussi pour la rendre plus diversifiée en développant de nouvelles activités plus productives.

Selon le rapport sur les Perspectives Economiques Africaines (PEA, 2013), la transformation structurelle signifie la réallocation de l'activité économique des secteurs à faible productivité vers ceux où elle est plus forte, permettant ainsi de maintenir une croissance forte, durable et inclusive. Ce processus est généralement caractérisé par au moins deux faits stylisés : (i) l’augmentation de la part du secteur manufacturier et des services à forte valeur ajoutée dans le produit intérieur brut (PIB), couplée avec une baisse soutenue de la part de l'agriculture ; et (ii) la baisse de la part de l'emploi agricole et le transfert des travailleurs vers les autres secteurs plus productifs de l'économie. Concrètement, cela signifie un changement de la composition sectorielle du PIB, la part du secteur primaire en termes d’emploi et de production allant à l’industrie et à des services modernes. Cela suppose également une utilisation plus grande des technologies et une meilleure productivité dans tous les secteurs. La transformation structurelle exige donc une vision en matière de renforcement des capacités[1]. En effet, le renforcement des capacités est la clef pour transformer la gouvernance et l’investissement public. Il s’agit de bien définir les principes fondamentaux, de piloter par un leadership fort, engagé, compétent et éthique, objet d’une stratégie nationale holistique, optant pour la « nouvelle gestion publique », basée sur une démarche participative, inclusive, itérative, axée sur des résultats en faveur des populations, de la prestation de services et du développement durable. La transformation structurelle demeure ainsi un défi majeur auquel les économies africaines restent confrontées de nos jours. Effectivement, il est généralement admis que l’absence d’une base industrielle solide et diversifiée sur le continent africain entame la capacité de nombreux États à promouvoir une croissance économique stable et durable sur le long terme1. La transformation structurelle des économies à travers l’industrialisation apparait dès lors comme un point de passage incontournable pour le développement de l’Afrique et, figure au premier plan des agendas de développement définis par les États et les organisations internationales, notamment l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, qui recommande une accélération du processus d’industrialisation dans le but d’assurer une modernisation des structures productives à l’horizon 2063 (UA, 2016).

Pleinement engagé dans cette dynamique, le Cameroun nourrit des ambitions fortes pour le développement de son économie et la transformation de sa structure productive. L’économie camerounaise reste à ce jour caractérisée par un espace de production réduit essentiellement aux matières premières destinées presqu’en totalité à l’exportation ; des produits de l’agriculture vivrière réservés principalement à la consommation locale, et quelques produits manufacturés fabriqués par une industrie locale embryonnaire (SND, 2020). Le reste des produits qu’on y retrouve, notamment les biens manufacturés et d’équipements, les produits à haute intensité technologique sont importés du monde (SND, 2020).

Fort de ces constats, le Gouvernement entend procéder à la transformation structurelle de l’économie camerounaise en incitant, par des mesures et des politiques volontaristes, à des changements fondamentaux dans les structures économiques et sociales, afin de favoriser un développement plus inclusif et durable sans compromettre les chances des générations futures. Pour y parvenir, il s’agira de : (i) développer les industries manufacturières et services ; (ii) développer la production et la productivité agricoles ; (iii) poursuivre la modernisation des infrastructures productives ; (iv) renforcer l’intégration régionale et la facilitation des échanges ; (v) dynamiser davantage le secteur privé et faire émerger les champignons nationaux ; (vi) intégrer davantage les préoccupations liées à l’environnement et la protection de la nature ; et (vii) renforcer le système financier national (SND30, 2020).

Par ailleurs, le couple emploi/chômage est le domaine sensible par excellence de toute politique économique avec un impact social dans différents gouvernements du monde (BAD, 2013). Le Cameroun n’y échappe pas. Notre pays brille ainsi par cette contradiction apparente entre les chiffres officiels et la réalité telle que perçue par le citoyen ordinaire1. Le problème majeur identifié ici est le sous-emploi des jeunes. Le sous-emploi et le chômage des jeunes restent des problèmes cruciaux au Cameroun, bien que les initiatives de l’État et de ses partenaires au développement n’aient pas encore abouti aux résultats escomptés en termes de nombre et de qualité d’emplois destinés aux jeunes (SND30, 2020). Les principales causes de la faible performance du marché du travail et du sous-emploi en particulier sont : (i) la faible capacité du secteur productif à créer des emplois décents ; (ii) l’inadéquation de la qualité de la main-d’œuvre par rapport aux ressources humaines demandées par l’économie ; (iii) le non-respect de la réglementation relative aux normes du travail par les entreprises1. Pour pallier les insuffisances sus évoquées, le Gouvernement a élaboré en 2017 une Politique Nationale de l’Emploi (PNE) dont l’objectif global est de « Promouvoir le plein emploi décent au Cameroun, à travers l’élargissement et la valorisation des opportunités de création d’emplois dans l’économie », par ailleurs priorisés au niveau des Objectifs de Développement Durable (ODD) 8 relatif au travail décent et à la croissance économique (SND30, 2020).

Cet appel aborde la problématique de la transformation structurelle de l’économie nationale qui doit conduire à la résolution du problème du sous-emploi, de l’adéquation formation-emploi, notamment l’adéquation de l’offre de formation à la demande du secteur productif en main-d’œuvre. Quels sont les principaux goulots d’étranglement qui retardent la transformation économique du Cameroun ? Quelles sont les capacités requises pour la transformation économique structurelle du Cameroun ? Quelles en sont les conditions de réussite ? Comment la structure productive du Cameroun peut-elle être transformée afin d’être hissée au niveau de la productivité et de la compétitivité de celle des autres pays émergents dans un esprit du dépècement durable ? Comment réduire au mini­mum, à défaut d’annuler la sortie des produits à l’état brut, quels qu’ils soient, afin de développer le tissu industriel ? Comment promouvoir le plein emploi décent et vulgariser les opportunités de création d’emplois dans l’économie du Cameroun ? Quelles sont les meilleures stratégies de développement industriel applicable au Cameroun ?

D’une manière générale, cette réflexion ambitionne d’amener l’intelligentsia nationale et internationale à contribuer au développement du Cameroun, en analysant l’impact de la transformation structurelle de l’économie sur la promotion de l’emploi décent pour une insertion sociale réussie des jeunes dans le circuit économique du Cameroun.

Champs et Axes thématiques

Les auteurs de tout bord (chercheurs, enseignants d’université, acteurs de la société civile, opérateurs économiques, décideurs politiques, journalistes, etc) pourront inscrire leurs contributions autour des champs et axes thématiques ci-après :

Champ thématique 1 : Transformation structurelle de l’économie

  • Axe thématique 1 : Développement des industries et des services
  • Axe thématique 2 : Développement de la productivité et de la production agricoles
  • Axe thématique 3 : Intégration régionale et facilitation des échanges
  • Axe thématique 4 : Dynamisation du secteur privé
  • Axe thématique 5 : Environnement et protection de la nature
  • Axe thématique 6 : Transformation du système financier

Champ thématique 2 : Promotion de l’emploi pour une insertion réussie

  • Axe thématique 1 : Promotion de l’emploi dans les projets d’investissement public
  • Axe thématique 2 : Amélioration de la productivité, de l’emploi et des revenus en milieu rural
  • Axe thématique 3 : Développement des TPE, PME et de l’entrepreneuriat jeunes en zones urbaines
  • Axe thématique 4 : Incitation à la création et à la préservation des emplois dans les grandes entreprises du secteur privé formel
  • Axe thématique 5 : Mise en adéquation formation-emploi et l’amélioration du système d’insertion professionnelle
  • Axe thématique 6 : Régulation du marché du travail

Sous-thème 2 : Pratique de l’interculturalité dans l’éducation au Cameroun : enjeux et défis de la gestion stratégique de l’État

Argumentaire

Le Cameroun est un pays composé d’une diversité culturelle et linguistique qui fait de lui une « Afrique en miniature ». Il regroupe environ 300 ethnies (des unités ethnoculturelles et ethnolinguistiques) dont l’ancrage territorial va parfois au-delà des frontières administratives de l’État. Une telle configuration socio- culturelle (ou sociolinguistique) peut être quelques fois perçue comme une menace à la paix et à la cohésion nationale, notamment à l’occasion de l’accès aux ressources pour la vie et la survie de chaque catégorie sociale et culturelle. Cela est davantage exacerbé avec l’émergence des réseaux sociaux où tout acte, aussi banal soit-il, est mis sur la sellette et fait l’objet d’analyse et de dérision des internautes. Ce qui parvient parfois à influencer soit positivement, soit négativement les mécanismes d’agencement et de gouvernance de cette diversité culturelle. Mais, il est commun, suivant cette logique, de constater que malgré le modèle de gestion de la diversité culturelle retenu, certaines populations estiment ne pas bénéficier directement des fruits du développement et de leur considération socio-culturelle. Elles expriment ces discriminations, ces inégalités de partage et cette iniquité à travers les manifestations épistolaires, les violences sociales et scolaires, les mouvements insurrectionnels, etc.

Mais, d’autres pays dans le monde (Canada en l’occurrence) sont parvenus à mieux manager ces pluralités en créant un contexte de multiculturalisme, d’interculturalité. Ils ont, dans cette perspective, misé sur l’éducation. Dans ce contexte, l’éducation se présente comme un instrument fondamental dans l’émulation et la stimulation des valeurs et des connaissances à même de façonner une figure de citoyen incarnant l’interculturalité et vivant dans un environnement multiculturel.

 En effet, la SND30 (2020-2030) mise dans le quatrième pilier « Gouvernance, décentralisation et gestion stratégique de l’État » la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme et développement d’une identité culturelle synthétique, la réappropriation de la citoyenneté et du patriotisme, le raffermissement du lien social, de l’autorité de l’État et du rapport État-citoyen. Pour y parvenir, l’éducation a une place de choix. C’est dans cette perspective que la présente réflexion se veut une contribution à la construction d’une éducation à l’interculturalité, considérée comme un gage de rapprochement entre individus avec des backgrounds culturels, linguistiques et idéologiques différents tout en promouvant un système de dialogue, de partage et d’émergence de nouvelles idées.

Cet appel invite à une réflexion ambitieuse, à savoir comment développer une compétence interculturelle par l’action des acteurs de la communauté éducative, ainsi que des programmes scolaires qui la sous-tendent, avec des effets allant même au-delà du secteur formel. Il est question d’envisager un système éducatif qui prenne en compte l’interculturalité (le multiculturalisme et multilinguisme) dans l’éducation des apprenants. Ladite réflexion appelle des contributions de toutes les sciences humaines et sociales à se pencher de manière non exhaustive sur les axes suivants :

  • Axe 1 : Le contenu de l’éducation interculturelle, multiculturelle et multilingue
  • Axe 2 : Les conflits et chocs culturels et linguistique issus de l’écologie multiculturelle et multilinguistique camerounaise
  • Axe 3 : L’impact du multiculturalisme et de l’interculturalité sur le système éducatif au Cameroun
  • Axe 4 : La portée politique et socioéconomique d’un système interculturel, multiculturelle et multilingue dans l’éducation

Conditions de soumission

Les chercheurs, universitaires et professionnels intéressés par cet appel sont priés d’envoyer un résumé ou abstract (problème central, hypothèse, méthodologie, résultats préliminaires et mots-clés) simultanément aux adresses e-mails suivants :

  • afojiotsa@yahoo.com
  • gastonbessala@gmail.com
  • ehoderaoul@yahoo.fr

NB : Les contributeurs devront faire ressortir en première page :

  1. Leurs noms et prénoms, affiliation institutionnelle, grade ;
  2. Le sous-thème, le champ thématique (pour le sous-thème 1) et l’axe de réflexion choisis

Dates importantes

  • Date de lancement de l’appel : 16 Mars 2021

·       Date limite de soumission des résumés/abstracts : 28 Mai 2021

  • Date de notification aux auteurs des résumés/abstracts retenus : 11 juin 2021
  • Date de soumission de l’article complet : 31 Août 2021
  • Date de soumission des PowerPoint : 06 Septembre 2021
  • Date de tenue de la semaine : du mardi 14 au jeudi 16 Septembre 2021

Comité scientifique et de lecture

Pr STEPHEN MFORTEH AMBE, CHEF CNE ; Pr Beban Sammy Chumbow, Université de Yaoundé I ; Pr Edmond Biloa, Université de Yaoundé I ; Pr Gabriel Mba, Université de Yaoundé I ; Pr Jules Assoumou, Université de Douala ; Pr Augustin Ebongue, Université de Buéa ; Pr Clédor Nseme, Université de Yaoundé I ; Pr Ndibnu Messina, École Normale Supérieure (Université de Yaoundé I) ; Pr Emmanuel Ngue Um, École Normale de Bertoua ; Pr Antoine Makani, Université de Yaoundé I ; Pr Rodrigue Nzameyo, Université de Yaoundé I ; Pr Christian Bios, Université de Yaoundé I ; Pr Alexis Belibi, Université de Yaoundé I ; Pr Kum Awah, Université de Yaoundé 1 ; Pr Tanyi Maureen - École Normale, Université de Yaoundé 1 ; Pr Paul Zang Zang, University of Yaoundé I ; Pr Jacques Evouna, University of Douala ; Pr Germain NJIEUNDE, Université de Yaoundé II ; Pr Constant FOUOPI, Université de YaoundéII ; Pr MOHAMADOU NOUROU, Université De Ngaoundéré ; Pr ETOGO NYAGA, Université de Ngaoundéré ; Dr Henri YAMBENE, Maitre de recherche CNE/MINRESI ; Dr Carole NOUAZI, Maitre de recherche CNE/MINRESI ; Dr Albert JIOTSA, Maitre de recherche CNE/MINRESI ; Dr Erick SOURNA LOUMTOUANG, Maitre de recherche CNE/MINRESI ; Pr Yves André ABESSOLO, Université de Maroua ; Dr Olivier EWONDO, Université de Douala ; Dr Raoul EHODE ELAH, Chargé de recherche CNE/MINRESI ; Dr Yves Joseph ZOA ZOA, Chargé de recherche CNE/MINRESI ; Dr Emmanuel MAKASSO, Centre National d’Éducation (MINRESI) ; Dr Gaston BESSALA, Chargé de Recherche CNE/MINRESI ; Dr Arrey-Ndip NKONGHO, Chargé de Recherche CNE/MINRESI ; Dr José Donadoni MANGA, Chargé de Recherche CNE/MINRESI ; Dr Fritz NGOE, Chargé de recherche CNE/MINRESI ; Dr Serge NGOUANA, Chargé d’étude INS ; Dr Hervé MVONDO, Chargé de recherche CNE/MINRESI ; Dr Justine GERMO, Chercheur IMPM/MINRESI ; Dr Alban NGATCHOU, Chargé de recherche IRAD/MINRESI ; Dr Fabien Bertran ASSIGA, Université de Yaoundé II ; Dr EWODO, Université de Yaoundé II ; Dr Manfred KOUTY, IRIC Cameroun.

Secretariat scientifique

  • Dr Carole NOUAZI, Maître de Recherche, Chef du DEPJ/CNE/MINRESI
  • Dr Albert JIOTSA, Maître de Recherche, Chef du DEARC/CNE/MINRESI
  • Dr Raoul EHODE ELAH, Chargé de Recherche, Chef du DEE/CNE/MINRESI
  • Dr Gaston BESSALA, Chargé de Recherche, Chef du DEHUM/CNE/MINRESI
  • Dr José Donadoni MANGA, Chargé de Recherche, Chef du DES/CNE/MINRESI

[1] Evaluation des besoins en renforcement des capacités en vue de la transformation économique du Cameroun, 2018. Série Etudes #08. www.camercap-parc.org

Locais

  • Yaoundé, Camarões (17 21)

Datas

  • sexta, 28 de maio de 2021

Ficheiros anexos

Palavras-chave

  • Sciences sociales, SND30, économie, éducation, Cameroun

Contactos

  • José Donadoni Manga Kalniga
    courriel : mangakalniga [at] yahoo [dot] fr
  • Albert Jiotsa
    courriel : afojiotsa [at] yahoo [dot] com

Fonte da informação

  • Albert Jiotsa
    courriel : afojiotsa [at] yahoo [dot] com

Licença

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Para citar este anúncio

« Sciences sociales et atteinte des objectifs de la SND30 (Stratégie nationale de développement) au Cameroun », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado segunda, 29 de março de 2021, https://doi.org/10.58079/16bb

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