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Femmes, mineurs et terrorisme

Women, minors and terrorism

Tome 2 - L’après-peine : réinsertion vs dangerosité

Tome 2 - After the sentence: reintegration vs public menace

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Publié le lundi 12 avril 2021

Résumé

À la suite de la publication de l'ouvrage Femmes, mineurs et terrorisme aux éditions L'Harmattan, coll. Bibliothèques de droit, les directrices de publication lancent un nouvel appel à contributions pour éditer un deuxième tome L’après-peine : réinsertion vs dangerosité. Il s’agit de s’interroger désormais sur le post-sententiel et la délicate question de la dangerosité de ce public si particulier. Confronter l’après-peine et le public des femmes et des mineurs terroristes et/ou radicalisés revient d’abord à inviter les chercheurs à réfléchir à l’existence d’un traitement post-sentenciel particulier (juridique, sociologique, psychologique, etc.) : existe-t-il ? Se justifie(rait) t-il ? La question du genre doit-elle encore se poser et pourquoi ?

Annonce

Présenyation

LInstitut François Gény (EA 7301) de l’Université de Lorraine lance un appel à contributions pour la publication d’un second ouvrage scientifique collectif consacré aux femmes, aux mineurs et au terrorisme. Le premier tome vient de paraître aux éditions L’Harmattan dans la collection «Bibliothèques de droit» (mars 2021).

Il s’agit de s’interroger désormais sur le post-sententiel et la délicate question de la dangerosité de ce public si particulier.

Ce projet s’inscrit dans l’axe pénal développé par le laboratoire.

Direction scientifique

La direction scientifique de l’ouvrage sera assurée par Catherine MÉNABÉ (Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, Directrice du diplôme universitaire criminologie & victimologie, Université de Lorraine) et Julie LEONHARD (Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, Université de Lorraine).

L’intérêt scientifique et la problématique de l’ouvrage

Partant du postulat que si de nombreuses recherches sur le terrorisme et la radicalisation se sont multipliées ces dernières années mais que peu s’intéressent spécifiquement au cas des femmes et mineurs terroristes, un temps de recherche (dont les actes viennent d’être publiés) a été organiséles 5 et 6 décembre 2018 par l’Institut François Gény àla Faculté de droit, sciences économiques et de gestion de Nancy (Université de Lorraine). Il s’agissait essentiellement d’évaluer les spécificités de la réaction sociale, dans son aspect répressif et préventif, à l’égard des femmes et mineurs radicalisés et/ou terroristes. Les contributions s’accordent à considérer que ces populations particulières font l’objet d’un traitement judiciaire et pénitentiaire différencié, soit parce que la loi l’exige (pour les mineurs), soit parce que la pratique se l’impose (pour les femmes). Le premier ouvrage s’interroge ainsi essentiellement sur la légitimité d’une réponse judiciaire spécifique en la matière.

De cette première recherche est née une nouvelle interrogation principalement axée sur le devenir des femmes et mineurs terroristes et/ou radicalisés après l’exécution de leur peine. De nombreuses pistes de réflexion apparaissent alors. Confronter l’après-peine et le public des femmes et des mineurs terroristes et/ou radicalisés revient d’abord à inviter les chercheurs à réfléchir à l’existence d’un traitement post-sentenciel particulier (juridique, sociologique, psychologique, etc.) : existe-t-il ? Se justifie(rait) t-il ? La question du genre doit-elle encore se poser et pourquoi ?

De ce premier aspect essentiel découle une interrogation sur la notion de dangerosité des condamnés pour une infraction terroriste et/ou des condamnés radicalisés, notion souvent utilisée pour justifier des réactions sociales spécifiques (création de mesures de sûretés par la loi du 10 août 2020 instaurant des mesures de sûreté à l’encontre des auteurs d’infractions terroristes à l’issue de leur peine ; retour incertain des femmes et mineurs de Syrie, etc.). Des contributions interrogeant la notion en général (son appréciation, son évaluation, sa légitimité en tant que critère d’instauration de mesures particulières de précaution) et mesurant sa réalité pour les femmes et les mineurs seraient fortement appréciées. Existe-t-il une dangerosité spécifique pour les femmes et les mineurs ? Qu’en est-il de leur réinsertion(en particulier pour les jeunes mineurs) ? Quid de la prise en chargedes enfants françaisayant vécu en zone de combat et/ou ayant subi les camps en Syrie ?

Enfin, l’actualité législative et sociétale en matière de terrorisme et de radicalisation se révélant une matière riche et fertile, des contributions portant sur des «nouveautés» quant au traitement judiciaire et pénitentiaire des femmes et des mineurs terroristes et/ou radicalisés sont tout aussi envisageables (mise en place des quartiers d’évaluation de la radicalisation, etc.).

Dans la lignée du premier opus, les auteurs maintiennent leur volonté de confronter les disciplines (juridique, sociologique, philosophique, psychologique, anthropologique, etc.), les domaines du droit (droit pénal, droit public, droit civil, droit international, etc.) et les regards des théoriciens et des praticiens sur un sujet qui ne peut pas s’appréhender pleinement sous un seul prisme. Des projets de contributions des auteurs ayant participé au premier ouvrage et des propositions émanant de nouveaux auteurs sont espérés.

Procédure de soumission d’une contribution

Pour le 30 avril 2021 (inclus) au plus tard,

les projets de contribution doivent être envoyés aux adresses suivantes : catherine.menabe@univ-lorraine.fr et julie.leonhard@univ-lorraine.fr

Un projet complet doit contenir :

  • Une proposition de contribution comprenant entre 2000 et 2500 mots espaces compris (avec indication du nom et des titres de l’auteuretd’un intituléprovisoirede contribution).
  • Un CV synthétiquemettant éventuellement en évidence les liens d’intérêtavec la thématique de l’ouvrage scientifique.

La direction scientifique de l’ouvrage accusera réception de la proposition de contribution et notifiera leuracceptationaux auteurs retenus le 15 mai.

Calendrier de publication

  • 30 mars 2021: Appel d’offre émis
  • 30 avril 2021: Date limite d’envoi de la proposition de contribution et du CV
  • 15 mai 2021: Notification aux auteurs de l’acceptation de leur proposition de contribution et communication d’un plan provisoire de l’ouvrage
  • 30 octobre 2021: Envoi des contributions finales (le nombre maximum de signes sera précisé en fonction du nombre de contributions reçues)
  • Premier trimestre 2022: Publication de l’ouvrage

Lieux

  • Nancy, France (54)

Dates

  • vendredi 30 avril 2021

Mots-clés

  • droit pénal, terrorisme, femme, mineur, réinsertion, dangerosité

Contacts

  • Catherine Ménabé
    courriel : catherine [dot] menabe [at] univ-lorraine [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Maelle Meziani
    courriel : maelle [dot] meziani [at] univ-lorraine [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Femmes, mineurs et terrorisme », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 12 avril 2021, https://doi.org/10.58079/16fa

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