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Nouveaux répertoires de spiritualité(s) à l’épreuve des terrains

New repertoires of spiritualities and the challenge of the field

Revue « Ethnologie française »

Ethnologie française journal

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Publié le mardi 27 avril 2021

Résumé

Ce numéro s’appliquera à rendre compte des processus de construction sociale et discursive de spiritualités ou de formes (techniques, actes, pratiques, contextes…) spirituelles. Cette perspective résolument pragmatique s’inscrit dans le sillage l’approche des poétiques et politiques discursives de la spiritualité et permet d’en rapatrier la réalité sur le plan proprement empirique, celui des acteurs, des actes et des stratégies de langage : qui parle et comment parler de spiritualité ? à qui et avec quelles intentions et quels effets ?

Annonce

Argumentaire

La surface lexicale de la notion de « spiritualité » et de ses déclinaisons (« spiritualisme », « spirituel ») connait, depuis quelques années, une extension importante et rapide, de nature à interroger les sciences sociales. Cette inflation terminologique, qui se traduit par une augmentation significative et récurrente des références à la spiritualité, n’a d’égal que la diversité des contextes dans lesquels se déploie le terme qui y trouve des conditions de redéfinition de son périmètre de sens et d’usage. Mot-valise par excellence, la spiritualité est portée par des mouvances idéologiques et modes culturelles qui en ont largement légitimité l’emploi : développement personnel, technologies du bien-être, néo-orientalismes et néo-magismes soft, diététiques et « nutritions spirituelles », thérapies douces et/ou alternatives, parmi bien d’autres… A mesure que sa résonnance sociale se fait plus forte, le sens même du terme de spiritualité est parallèlement redéfini à mesure que la recherche académique avance, et ne cesse de dévoiler sa très grande plasticité sémantique [Hill et al., 2000]. Nécessité se fait sentir d’engager un travail de réflexion théorique sur ce qui fait la singularité du spirituel ou de la spiritualité, en explorant les pistes actuellement ouvertes : celles d’une popularité toujours plus importante dans de toujours plus nombreux secteurs religieux et non-religieux des sociétés actuelles, et, sur le plan académique, de l’autonomie grandissante du terme qui se voit dédier un domaine d’étude particulier avec ses propres revues (Journal for the Study of Spirituality, Spirituality Studies) et réseaux (dont l’International network for the Study of Spirituality) qui convoque des disciplines très variées pour lesquelles la « spiritualité » fait sens depuis longtemps (en histoire), plus tardivement (en sociologie, science politique, anthropologie) ou très récemment (en psychologie, sciences de gestion, économie, qui sont plus inattendues dans le domaine).

La spiritualité s’inscrit initialement dans une généalogie chrétienne, celle du spiritualitas, cadre théologique où elle figurait un mode d’expérience discret, subjectif, émotionnel, voire fugace du sentiment religieux, mais dans tous les cas pleinement inscrit dans les traditions existantes [De Certeau, 1987]. A l’occasion d’une première révision sociologique majeure, elle a ensuite incarné certains produits de la modernité, consécutifs des métamorphoses du religieux à travers la multitude de mouvance alternatives et/ou New Age qui entendaient marquer leur différence avec les traditions établies (normatives et aliénantes) et injecter de nouvelles conceptions du sacré, plus centrées sur l’intime, l’expérientiel et le subjectif [Wood, 2010]. La spiritualité a à cette occasion été érigée au rang de nouvel horizon du sacré pour les sociétés post-industrielles dans le contexte de la mondialisation, comme le voulaient Heelas et Woodhead [2005] qui voyaient là une véritable « révolution » sur le plan des croyances.  La même notion a parallèlement pu incarner une forme résiduelle de religion après la « sortie de la religion » [Gauchet, 1985] ou assumer un sens plus anthropologique, ouvrant la voie à une exploration des géographies morales qu’il dessine entre l’Occident et le reste du monde [Obadia, 2013], et en particulier l’Orient, label auquel « le spirituel » est régulièrement associé en référant à une sacralité de l’intériorité et de l’expérience cosmique [Van der Veer, 2009].

De là, la question centrale qui traverse l’ensemble des Spirituality Studies : la spiritualité relève-t-elle encore de la religion ? Or, le spirituel ne s’invite/s’invente pas seulement dans les circonvolutions de la religion mais aussi par un réinvestissement du sens et de l’expérience culturelle dans ce qu’elle a d’intime, d’affectif et de subjectif hors de toute tradition religieuse et sans véritable référence au sacré. En d’autres termes, la spiritualité a longtemps été un ingrédient des religions puis une pseudo-religion avant de se constituer comme un autre de la religion qui s’en est largement autonomisée. C’est cette dernière perspective qui forme l’armature théorique de ce dossier d’Ethnologie française.

Les modélisations historiques dominantes tendent ainsi à faire du spirituel une nouvelle expression du sacré dans un modèle génératif de l’histoire qui tente de saisir « la religion après la religion », qui a pu se confondre avec le « New Age » ou ses dérivés hypermodernes. La forte charge sémantique associée au terme fait de la spiritualité » un mot qui s’impose dans une période (la modernité) marquée par le reflux et le redéploiement des religions sur la scène mondiale. Une première acception de la spiritualité, résumée dans le slogan « le sacré moins le religieux », irrigue déjà plusieurs modèles théoriques (parfois antagonistes comme chez A. Comte-Sponville [2008], promoteur d’une « spiritualité athée »). Sous cette forme, elle est assez difficile à repérer tant elle s’est immiscée dans les pensées des élites comme dans les cultures populaires des sociétés modernes, et non seulement sous ses formes alternatives les plus repérables par leur caractère « exotique » (mouvements néo-orientalistes, par exemple) ou extrêmes (sectes, cultes apocalyptiques, religions minoritaires) [Knoblauch, 2008]. Sous ces expressions, elle reste définie par contraste avec le modèle de référence qu’est celui de la religion, mais une religion essentialisée pour mieux permettre d’en déduire des formes alternatives. Mais une spiritualité hors tradition est encore plus insaisissable, malgré sa forte résonnance sociale :  ses contenus et ses contours restent vaporeux, et elle est marquée par des soubassements idéologiques qui la constituent en idéal de la modernité [Teasdale, 1999]. Elle représenterait l’un des ingrédients d’un pôle soft d’une religiosité hypermoderne, qualifiée d’individualiste, en adéquation avec les valeurs de la culture moderne et du libre-choix, et qui accompagne sans contradiction l’expansion du capitalisme mondial, auquel elle participe en tant que support moral de la production économique ou même comme bien de consommation et objet d’un marketing [Christus, 2013]. À l’inverse, elle n’est plus entièrement identifiée à la « religion » (souvent réduite aux monothéismes) qui figure un pôle hard, qui serait pour sa part collectiviste et normatif, le système d’idées traditionnelles et traditionnalistes qui imposent des obligations veulent domestiquer la modernité et résister à une économie de marché dont les valeurs sont contradictoires à celles du sacré et du divin.

Dans une seconde acception, la spiritualité pourrait être définie comme « le sacré au-delà du sacré » et dont les traits distinctifs (quête de sens, désir intime de transcendance, intériorité de l’expérience, priorisation du subjectif sur le normatif, bricolage de croyances…) ne s’apparentent que partiellement ou analogiquement à ceux de la religion [Lynch, 2007]. Si le terme de spiritualité n’est pas nouveau dans le champ des sciences du religieux, son retour récent dans les débats scientifiques participe d’un renouvellement de son champ de définition, corrélatif d’une distribution plus visible des phénomènes qui en relèvent bien au-delà du domaine du religieux – ou, du moins, qui sont catalogués comme relevant du « spirituel », une catégorie qui admet une irréductible plasticité [Hill et al., 2000]. Car ce qui fait surtout l’originalité des représentations et pratiques « spirituelles » actuelles c’est leur inscription dans des répertoires de sens séculiers ou laïcs, presque totalement épurés de leurs concrétions religieuses [Waschenfelder, 2011], et leurs déclinaisons dans des compartiments de la vie psychique, sociale et culturelle où l’influence de la religion semblait avoir reculé. C’est précisément ce débordement conceptuel et empirique du spirituel de sa matrice symbolique et praxéologique qui constituera l’armature théorique de ce numéro qui s’intéressera essentiellement aux formes non sacrées ou post-religieuses des spiritualités.

Objectifs du numéro

Contre toute tentation essentialiste, ce numéro s’appliquera à rendre compte des processus de construction sociale et discursive de spiritualités ou de formes (techniques, actes, pratiques, contextes…) spirituelles. Cette perspective résolument pragmatique s’inscrit dans le sillage l’approche des poétiques et politiques discursives de la spiritualité et permet d’en rapatrier la réalité sur le plan proprement empirique, celui des acteurs, des actes et des stratégies de langage : qui parle et comment parler de spiritualité ? à qui et avec quelles intentions et quels effets? Telles seront les questions-clefs qui pourront gouverner les propositions de contribution.

Deux objectifs principaux sont ainsi particulièrement poursuivis :

  • Contribuer significativement à donner une assise empirique solide aux réflexions sur la spiritualité/le spirituel, en offrant des études de cas originales et heuristiques.
  • Ouvrir un espace de débat propre qui questionne l’apparition de nouveaux lexiques du spirituelAxes thématiques

Il s’agira donc de s’intéresser à l’émergence de nouveaux domaines pratiques qui sont qualifiés de « spirituels » ou dans lesquels le syntagme « spirituel » se déploie et pour lesquels il fait sens.

Parce qu’elle s’étend dans d’autres champs que celui de la religion, la spiritualité ne peut être limitée à incarner un modèle par défaut de la religion : elle est aussi un modèle « en plein » ou par excès de quelque chose d’autre qui reste encore à définir avec plus de précision au cas par cas.  La notion de spiritualité se distribue désormais dans des domaines très différents, du monde du soin à celui de l’entreprise, en passant par l’éducation ou le sport, les technologies digitales, l’économie du bien-être et du bonheur… autant de champs empiriques qui semblent confirmer un phénomène de vaste ampleur sociologique confondu avec la modernité où s’opérerait une « révolution spirituelle » [Heelas & Woodhead, 2005] ou un « tournant spirituel » [Houtman & Aupers, 2007

Elle peut ainsi tout à la fois concerner l’accompagnement fin de vie ou souffrances des patients, porter sur l’influence des croyances ou des représentations des soignés et soignants et plus encore, des pratiques sur les processus de guérison ou de rémission [Meuli, Zulian, 2014]. Elle peut encore et par extension de la notion de « soin » [Paley 2006], se déployer dans un marché de biens thérapeutiques alternatifs au système officiel qu’est celui de la biomédecine [Gaillard Desmet & Shaha 2013], ou au contraire être mobilisée comme résistance à celle-ci [Jobin, 2011].  Elle participe surtout du vaste mouvement du « bien-être » qui irrigue une multitude de champs : nouvelles techniques du corps, diètes, modes de vie, retour à soi et au Soi dans une économie politique du sujet moderne et de ses équilibres psychoaffectifs. Elle colore désormais les stratégies de production et de consommation de biens [Camus et Poulain, 2008]. On la retrouve également en interaction avec le monde de l’écologie, soit qu’on assiste au greening de la spiritualité, soit que l’on observe une spiritualisation de l’écologie en contexte de crise environnementale [Taylor, 2001], Enfin, dans le champ économique et le domaine de l’entreprise [Renouard, 2011 ; Duyck , 2013 ; Jaouën, 2014], la spiritualité se déploie également avec une étonnante rapidité, et selon des processus de contagion jusqu’à un certain point similaires à ceux observables dans d’autres champs : les recettes de spiritualité participent-elles d’une émancipation des hommes et des femmes modernes ou au contraire de leur aliénation dans un système économique et dans l’idéologie capitaliste hypermoderne ? En bref, au service de quoi se mettent les pratiques et les croyances qui sont labellisées comme « spirituelles » ?

Pour chacun de ces domaines, il s’agira d’inscrire une réflexion empiriquement située de manière à interroger, dans chaque situation et au regard de chaque contexte, les variations de sens et d’usage et les dynamiques qui peuvent être dégagées par la mobilisation de la notion de spiritualité ou d’autres éléments de son répertoire. La spiritualité et le spirituel constituent donc des opérateurs théoriques, heuristiquement féconds et empiriquement fondés, mais aussi comme des « catégories indigènes » (selon l’expression consacrée de l’anthropologie classique) ou des « concepts proches de l’expérience » selon l’expression de C. Geertz [1983] à partir desquels seront examinés :

  1. Le champ des nouvelles pratiques catégorisées « spirituelles », leur forme et les manières dont elles s’inscrivent dans des contextes empiriques, ainsi que les registres de significations qu’ils mobilisent.
  2. Les stratégies de labellisation « spirituelles » dans le cadre d’une opposition à d’autres concepts (religion vs science) et les enjeux (idéologiques, politiques, économiques) sous-jacents.
  3. L’invention ou la mise en œuvre de méthodologies originales qui rendent compte de la complexité des rapports entre le syntagme et les éléments empiriques auxquels il.
  4. Les nouveaux modèles d’expérience culturelle et praxéologique que la notion de spiritualité fait surgir.
  5. Les nouveaux domaines du savoir sur les spiritualités et leurs épistémologies.

Calendrier

Les propositions de contributions (titre et résumé de 4000 à 6000 signes, références bibliographiques incluses, en français ou en anglais) sont attendues

pour le 15 mai 2021.

Elles mentionneront les principaux axes de démonstration ainsi que le matériau (enquêtes et/ou archives) mobilisé et seront assorties d’une notice bio-bibliographique de l’auteur.

Elles doivent être envoyées au coordinateur du dossier, Lionel Obadia à son adresse: Lionel.obadia@univ-lyon2.fr. La sélection des propositions sera transmise aux auteur.e.s courant juin 2021.

Les textes définitifs (de 35.000 à 50.000 signes max., espaces et bibliographie compris) devront être envoyés avant le 15 décembre 2021. La publication de ce numéro d’Ethnologie Française est prévue pour janvier 2023.

Leur mise en forme s’appuiera sur la note aux auteurs de la revue : http://ethnologie-francaise.fr/proposer-un-varia/

Coordination

Lionel Obadia, professeur en anthropologie (université de Lyon 2) et chercheur au LARHRA (Université de Lyon-Université de Grenoble)

Références bibliographiques

Berger Peter (dir.), 2001, Le Réenchantement du monde, Paris, Bayard.

Bologne Jean-Claude, 2015, Une mystique sans Dieu, Paris, Albin Michel

Camus Sandra et Max Poulain, 2008, « La spiritualité : émergence d'une tendance dans la consommation », Management & Avenir, 5 (19) : 72-90.

Certeau Michel de, 1987, « Cultures et spiritualités », in La faiblesse de croire, Paris, Le Seuil : 41-65.

Comte-Sponville André, 2008, L'esprit de l'athéisme. Introduction à une spiritualité sans dieu, Paris, Le Livre de poche.

Duyck Jean-Yves et Ikram Mhenaoui, 2013, « La spiritualité et l'entreprise. Principaux concepts et outils de mesure», RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise, 4 (8) : 57-70.

Gaillard Desmedt Sandra et Maya Shaha, 2013, « La place de la spiritualité dans les soins infirmiers : une revue de littérature », Recherche en soins infirmiers, 115 (4) : 19-35.

Gauchet Marcel, 1985, Le désenchantement du monde: Une histoire politique de la religion, Paris, Gallimard.

Heelas Peter et Linda Woodhead, 2005, The Spiritual Revolution. Why Religion is Giving Way to Spirituality, Oxford, Blackwell.

Hill P. C., Pargament K. II, Hood R. W., McCullough M. E., Swyers J. P., Larson D. B. & Zinnbauer B. J., 2000, “Conceptualizing Religion  and Spirituality: Points of Commonality, Points of Departure”, Journal for the Theory of Social Behaviour, 30 (1): 51-77.

Houtman Dick et Stefan Aupers, 2007, « The Spiritual Turn and the Decline of Tradition: The Spread of Post-Christian Spirituality in 14 Western Countries, 1981-2000 », Journal for the Scientific Study of Religion, 46 (3): 305-320.

Jaouën Muriel, 2014, L’Entreprise, lieu de ré-enchantement ?, Gap, Yves Michel.

Jobin Guy, 2011, « La spiritualité : facteur de résistance au pouvoir biomédical de soigner ? », Revue d'éthique et de théologie morale, 266 : 131-149.

Knoblauch Hubert, 2008 « Spirituality and Popular Religion in Europe », Social Compass, 55 (2): 140-153.

Lynch Gordon, 2007, The New Spirituality: An Introduction to Progressive Belief in the Twenty-First Century, Londres, I. B. Tauris & Co Ltd.

Management et spiritualité, 2013, n°238, hors-série Christus.

Meuli Vania et Gilbert Zulian, 2014, « La spiritualité en soins palliatifs adultes en Europe : une recherche de littérature », Revue internationale de soins palliatifs, 29 (4) : 113-123.

Obadia Lionel, 2011, « Désoccidentaliser encore les sciences des religions ? La modélisation des  ‘spiritualités asiatiques’ en France et en Europe », Revue des Sciences Sociales, 49 : 122-129.

Paley John, 2006, “Spirituality and secularization: nursing and the sociology of religion”, Journal of Clinical Nursing, 17 (2): 175-86.

Renouard Cécile, 2011, « Vie en entreprise et vie spirituelle », Études, 6 (414), pp. 751-762

Taylor Bron, 2001, “Earth and Nature-Based Spirituality: From Deep Ecology to Radical Environmentalism”, Religion, 31(2): 175-193.

Teasdale Wayne, 1999, The Mystic Heart: Discovering a Universal Spirituality in the World’s Religions, Novato CA, New World Library.

Van der Veer Peter, 2009, “Spirituality in Modern Society", Social Research, 76 (4): 1097-1120.

Waschenfelder Jacob, 2011, “The World Suffices: Spiritualities without the Supernatural”, Journal for the Study of Spirituality, 1(2): 171-186.

Wood Matthew, 2010, “The sociology of spirituality: reflections on a problematic endeavor”, in B. S. Turner (dir), The New Blackwell Companion to the Sociology of Religion, Londres, Wiley-Blackwell: 267-285.


Dates

  • samedi 15 mai 2021

Fichiers attachés

Mots-clés

  • spiritualités, modernité, ethnologie, terrains

Contacts

  • Lionel Obadia
    courriel : Lionel [dot] obadia [at] univ-lyon2 [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Lionel Obadia
    courriel : Lionel [dot] obadia [at] univ-lyon2 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Nouveaux répertoires de spiritualité(s) à l’épreuve des terrains », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 27 avril 2021, https://doi.org/10.58079/16h1

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