InicioBrazzaville, capitale de la France libre (1940-1942)

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Brazzaville, capitale de la France libre (1940-1942)

Brazzaville, capital of Free France (1940-1942)

De la mémoire partagée, à l’histoire assumée

From shared memory to assumed history

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Publicado el martes 01 de junio de 2021

Resumen

Si nous considérons que Brazzaville a joué un rôle majeur dans l’histoire de la France libre, si nous pensons que cette ville mérite aussi d’entrer dans le panthéon des villes qui comptent pour la France, si nous estimons que beaucoup de soldats congolais et d’autres pays d’Afrique sont partis de Brazzaville à l’appel du Général De Gaulle en versant leur sang pour libérer la France sous le Nazisme, cet appel à contribution s’inscrit dans le cadre d’une mémoire partagée entre les deux peuples.

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Argumentaire

Après l’inauguration de la « stèle Brazzaville, capitale de la France libre », le 15 Novembre 2019 à Verquin dans le Pas de Calais (France) et le colloque international qui s’en est suivi à Brazzaville, le 27 Octobre 2020 sous le thème : « De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée, 1940 – 1958 », les villes de Verquin en partenariat avec la ville de Brazzaville, l’institut de Formation aux métiers de la ville(IFMV) et le département d’histoire de l’université Marien Ngouabi, lancent un appel à contribution pour permettre aux chercheurs Français, Congolais et Africains de réécrire ensemble une page de l’histoire assumée et revendiquée autour de Brazzaville, capitale de la France libre.

Si nous considérons que Brazzaville a joué un rôle majeur dans l’histoire de la France libre, si nous pensons que cette ville mérite aussi d’entrer dans le panthéon des villes qui comptent pour la France, si nous estimons que beaucoup de soldats congolais et d’autres pays d’Afrique sont partis de Brazzaville à l’appel du Général De Gaulle en versant leur sang pour libérer la France sous le Nazisme, cet appel à contribution s’inscrit dans le cadre d’une mémoire partagée entre les deux peuples.

 En cette année de De Gaulle qui en raison de la crise sanitaire ne nous a pas permis de nous retrouver cet appel à contribution permettra aux Historiens, Sociologues, Anthropologues, Linguistes, Juristes et Politistes de contribuer chacun dans son domaine à la réécriture de cette histoire commune.

 Sont attendus des travaux sous forme d’articles et de travaux scientifiques sous le thème : « Brazzaville, la comme capitale de la France libre. »

Axes thématiques

Plusieurs axes constituent l’ossature de cet appel à contribution dont les travaux seront évalués par un comité scientifique international feront l’objet d’une double publication d’abord dans une revue internationale consacrée à « Brazzaville, la comme capitale de la France libre. » et ensuite dans un ouvrage sur cette mémoire Franco-Congolaise et Africaine partagée.

 Axe 1 : Brazzaville, de la résistance sous l’empire coloniale 1940 à la résilience aujourd’hui en 2021

1940, Paris est envahie par l’Allemagne nazie. Le maréchal Pétain demande l’armistice ; son gouvernement qui est transféré à Vichy accepte de collaborer avec l’occupant. Mais le Général de Gaulle refuse la capitulation de la France. Appelant à poursuivre le combat, il pose l’acte fondateur de la France libre et lance le 18 juin 1940, à Londres, un appel à toutes les forces volontaires qui voudraient le rejoindre pour faire face à l’envahisseur. Cet axe sera consacré à l’histoire d’une ville qui fut hier capitale de la résistance et qui permit la réorganisation de l’empire pour la conquête de la France sous le Nazisme. En cette année de De Gaulle, et en relisant la vie de celui qu’on appelle, « l’homme de Brazzaville », il y a une volonté de se mettre au service de la France, pour en défendre une certaine idée.

Cette volonté était viscéralement attachée à l’idée d’une France libre, indépendante et souveraine, à ses valeurs humanistes et universalistes, qui imposaient de poursuivre la lutte contre le nazisme.

 Le Général de Gaulle ne l’oubliera pas. Comme, il l’écrit dans ses mémoires, la ville de Brazzaville a été « pendant les terribles années le refuge de notre honneur et de notre Indépendance ». Les contributions mettront un accent sur Brazzaville, capitale de l’empire, Brazzaville, ville de la résistance coloniale et l’épopée de ce que la Général Mangin appelait : « la force noire ». Brazzaville a connu aussi une page sombre entre 1993-1999 de son histoire, comment est –elle devenue une ville résiliente, tournée vers la paix en offrant ses bons offices à la République centrafricaine, à la RDC, à la Lybie ?

 Axe 2 : Du Général De Gaulle : « l’homme de Brazzaville » au migrant congolais sans papier en France.

Dans cet axe, nous voulons interroger la question de l’altérité notamment les rapports entre les figures tutélaires de la résistance Française en Afrique, celles de la résistance à la pénétration coloniale en Afrique et celle du migrant africain sans papier à Château rouge.

De gaulle à Brazzaville, Leclerc au Cameroun, Foureau-Lamy au Tchad, aujourd’hui, quelle place, la France accorde-t-elle aux migrants africains, ces minorités invisibles dont les ancêtres hier Gaulois ont versé leur sang pour libérer la France Nazie ?

  • De Château rouge à Paris, à Verquin (Pas de Calais) où est érigée pour la première fois de l’histoire de l’humanité, une stèle dénommée : « Brazzaville, capitale de la France libre, » par Thierry Tassez, Maire de Verquin. Dès lors, on pourra s’interroger cette année avec l’opération Africa 2020 lancée par le Président Emmanuel Macron, Comment la France enseigne-t-elle les questions mémorielles aux descendants de migrants Africains ?
  • Comment les descendants de la force noire, au Congo, au Cameroun, au Gabon, au Tchad, s’approprient-t-ils cette mémoire partagée avec désormais une stèle de Verquin qui constitue un pont entre l’Afrique et la France ?

Comme le disait François Hollande, « l’heure est venue de faire entrer Brazzaville, dans le panthéon de ces villes qui ont compté dans l’histoire de la France libre ». Combien d’Africains savent qu’une stèle en mémoire des soldats noirs est érigée dans cette ville en souvenir du rôle joué par les soldats Africains partis de Brazzaville.

Brazzaville est une ville dynamique tournée vers des mutations profondes. Si hier, elle a offert avec le sociologue Georges Balandier, auteur des Sociologies noires, un cadre propice d’analyse en sociologie urbaine, depuis 2000, aujourd’hui, cette ville est tournée vers un tourisme mémoriel avec le transfert à Brazzaville des restes mortels de l’explorateur Franco- Italien, Savorgnan de Brazzaville et des membres de sa famille. D’ailleurs, Georges Balandier souligne ces nouveaux rapports des villes Africaines en ces termes : « Devant une société aussi changeante dans sa composition que l’est la ville négro-africaine, aussi riche de rapports nouveaux, qui s’imposent immédiatement au villageois d’hier, et d’innovations plus ou moins éphémères, on doit se demander quels sont les facteurs de cohésion… »

Axe 3 : Sociologie des Brazzaville Noires et Sociologie de Brazzaville, une ville des causes mémorielles.

 Aujourd’hui, quelle est la cohésion entre les vivants et les morts à Brazzaville ?

Quels entre les figure de la résistance Africaine et ceux qui sont morts pour la France ?

Quels rapports entre les anciens combattants et la France ?

 Dans son étude sur Les « os de la République » ou l’ancestralisation contestée au Congo-Brazzaville, Rémy Bazenguissa fait une brillante analyse sur la question de l’État dans les processus d’ancestralisation. Selon lui, « En 2006, les gouvernants inaugurent un mémorial où ils transfèrent les restes de Pierre Savorgnan de Brazza et de tous les membres de sa famille. Or, à la même période, ces gouvernants autorisent, sans les honorer officiellement, l’exhumation des restes humains, enfouis à même la terre lors des affrontements armés des décennies 1990-2000, ayant conduit à l’instauration du régime politique actuel… »

Cette différence de traitement des os entre colonisateurs et colonisés est un axe majeur qui nous permettra de revisiter cette histoire de « l’ancestralisation » selon Rémy Bazenguissa. Mais quelle est la place que la République accorde aux soldats de l’AEF morts pour France en combattant le Nazisme ? Pourtant le Président français Emmanuel Macron en 2019, lors du 75e anniversaire du débarquement de Provence, invitait Maires en France à honorer les combattants africains en baptisant les rues et places des communes françaises.

 "Je lance aujourd'hui un appel aux maires de France pour qu'ils fassent vivre, par le nom de nos rues et de nos places, par nos monuments et nos cérémonies, la mémoire de ces hommes qui rendent fiers toute l'Afrique et disent de la France ce qu'elle est profondément : un engagement, un attachement à la liberté et à la grandeur, un esprit de résistance qui unit dans le courage". A ce jour seul le Maire de Verquin a cédé un bout de terre au Congo pour y ériger une stèle en mémoire de ces soldats morts pour la France.

Conditions de soumission des contributions

Les propositions d’articles et autres contributions scientifiques pourront s'inscrire dans le thème général « Brazzaville, capitale de la France libre (1940-1942) : de la mémoire partagée, à l’histoire assumée » 

  • Axe 1 : Brazzaville, de la résistance sous l’empire coloniale 1940 à la résilience aujourd’hui en 2021
  • Axe 2 : Du Général De Gaulle : « l’homme de Brazzaville » au migrant congolais sans papier en France.
  • Axe 3 : Sociologie des Brazzaville Noires et Sociologie de Brazzaville, une ville des causes mémorielles.     

Les propositions de contribution qui feront l’objet d’une publication consisteront en un article achevé, en français, avec un résumé (10 lignes maximum) en français et en Anglais ainsi que cinq mots clés.

Les résumés doivent nous parvenir

avant le 5 septembre 2021

et les contributions complètes avant le 15 septembre 2021.

 Chaque résumé ou projet d'article d'une page minimum doit indiquer : Le titre de la proposition, l’axe de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s) appliquée(s), le terrain  d'études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés en français et en anglais ainsi que le nom, l'affiliation des auteurs et leur adresse e-mail. Ainsi qu’un contact téléphonique.

Les contributions complètes devront être envoyées avant le 15 septembre 2021 aux adresses suivantes :

  • marc_richevaux@yahoo.fr
  • brice.mankou@yahoo.fr

Comité scientifique

  • Marc Richevaux, Maitre de conférences, Directeur des Cahiers du Cedimes
  • Brice Arsène Mankou, Maître de conférences Sciences Po-Reims, Dysolab, Université de Rouen Normandie,
  • Michel Alain MOMBO, Professeur titulaire Université Marien Ngouabi de Brazzaville
  • Alexis TOBANGUI, Directeur Adjoint de l’ENAM Université de Marien Ngouabi
  • Mahamat Seid Ali Professeur et Doyen de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de ladite Université     
  • Rémy Bazenguissa-Ganga, directeur d’études à l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS), UMR CNRS 8171, IRD 243
  • Joseph Tonda, Professeur titulaire Université Omar Bongo de Libreville
  • Roger Mondoué, Professeur titulaire à l’université de Dschang
  • Yolande BERTON-OUFOUEME, Professeure titulaire à l’université Marien Ngouabi

Lugares

  • Université Marien Ngouabi, Faculté des Lettres et des sciences humaines
    Brazzaville, Congo [República] (77000)

Fecha(s)

  • miércoles 15 de septiembre de 2021

Palabras claves

  • De Gaulle, histoire, Congo, France

Contactos

  • Brice Arsène Mankou
    courriel : bamankou [at] yahoo [dot] fr

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Brice Arsène Mankou
    courriel : bamankou [at] yahoo [dot] fr

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Brazzaville, capitale de la France libre (1940-1942) », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el martes 01 de junio de 2021, https://doi.org/10.58079/16pj

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