HomeInhabiting Africa. Foreign communities in Cameroon

Inhabiting Africa. Foreign communities in Cameroon

Habiter l’Afrique. Les communautés étrangères au Cameroun

History, memories and cosmopolitisms (19th-21st centuries)

Histoire, mémoires et cosmopolitismes (XIXe- XXIe siècle)

*  *  *

Published on Friday, July 16, 2021

Abstract

Le capital discursif mis très souvent en valeur dans les territoires académiques et les milieux médiatiques et politiques. Le capital discursif mis très souvent en valeur dans les territoires académiques, les milieux médiatiques et politiques relativement aux mobilités internationales ont concentré majoritairement l’attention des mouvements des hommes du Sud vers le Nord. Ainsi, l’Europe apparaît toujours comme une « force de fascination» en matière de destination des circulations transnationales. Généralement présenté comme un lieu d’impulsion du mouvement des hommes vers d’autres routes migratoires, le continent africain est demeuré à travers la boucle des temps, un grand espace de circulation transnationale de flux intenses d’objets, des biens et des personnes. Par ces rencontres et connexions, l’Afrique a toujours été  reliée au monde. Elle porte les traces des « mémoires du monde » et est la «  mémoire- monde ».

Announcement

Argumentaire

En observant de très près l’«Anthropologie des mondes contemporains[1] », l’un des phénomènes les plus marquants qui caractérisent les dynamiques sociales, politiques en cours est la montée en puissance des flux migratoires transnationaux et l’érection des murs[2]. Ces marqueurs influencent les régimes d’historicités de notre humanité en cette orée du nouveau siècle. Au lieu d’être des lignes de frayage et de passage, les frontières sont devenues des lieux de chaos et des espaces d’« utopies naufragées ». Le contrôle aux frontières produit des morts, de la souffrance, plus généralement les formes éparses de domination juridique, politique et morale[3]. Dans un contexte de Global- politique où le « rétrécissement de la planète[4] » est matérialisé par l’intensification des circulations des flux humains, culturels et économiques ; on remarque paradoxalement que des situations de conflictualités émergent et s’imposent à l’épanouissement de la « condition cosmopolite[5]». « Le retour des frontières[6] », les « indésirables » et les « Damnées de la Mer[7] » pour ne citer que ces libellés, traduisent explicitement ces tensions. Le capital discursif mis en valeur dans les territoires académiques, les milieux médiatiques et politiques relativement aux mobilités internationales ont très souvent concentré l’attention des mouvements de personnes du Sud vers le Nord. Ainsi, l’Europe apparaît toujours comme une « force de fascination[8]» et le « tabernacle du monde[9] ». Les drames humanitaires des jeunes Africains en Méditerranée, les questions morales et politiques qui en découlent renvoient à l’image d’un continent qui chasse et repousse ses habitants. Cette perception doit être révoquée à l’épreuve des faits. En réalité, ceux qui prennent la route par le désert et la mer représentent une petite frange de la population africaine qui circule pour sortir du continent. Si l’on quantifie le nombre d’africains et communautés étrangères qui traversent les frontières internationales à l’intérieur du contient au quotidien, le nombre est incalculable.

Ainsi, il est urgent de renverser la tendance de ce regard dominant sur les dynamiques migratoires dans le continent noir. L’Afrique ne doit plus être présentée seulement comme, un lieu de traversée ou d’impulsion du mouvement vers d’autres routes migratoires. A travers les boucles du temps, le continent est demeuré un grand espace de circulation transnationale de flux intenses d’objets et des biens, un lieu d’arrivée mais aussi un lieu de passage. Ces rencontres et connexions entre les populations locales et les populations venues d’ ailleurs pour plusieurs raisons ont relié et connecté les espaces lointains et locaux par le trébuchement des vastes réseaux et des circulations. La créolisation qui en a découlé de ce contact de plusieurs cultures distinctes en Afrique, l’a permis de se relier au monde. Désormais, elle porte les traces des « mémoires du monde[10] » et est la « mémoire- monde[11] ». Elle est habitée par l’univers de la pluralité des races, des visages, par les cultures de l’humanité et qui assurément tissent une relation au monde. Cette relation peut être vampirique, énergivore et chronophage mais également nourricière, vivifiante ou féconde[12].

En s’appuyant sur le Cameroun, il s’agit dans ce projet de questionner l’habitation et la co-appartenance au monde à partir de l’Afrique. En effet, un monde est une totalité de sens[13]. Un monde est précisément le lieu où il y a la place pour tout le monde[14]. Un espace dans lequel résonne une tonalité, un ensemble des résonnances qui se modulent, modalisent les éléments, les moments et les lieux de ce monde[15]. Être – dans – le monde, c’est également le traverser, l’habiter dans ses multiples lieux, le posséder et œuvrer à sa transformation par son énergie créatrice. En contextualisant cette idée au Cameroun, il s’agit de questionner la capacité à faire monde des communautés étrangères en situation d’immigration au Cameroun. En d’autres termes, c’est une entrée privilégiée pour discuter à travers les temporalités qui constituent la trame de l’histoire, comment les communautés étrangères ont laissé des traces matérielles et immatérielles dans les différentes spatialités camerounaises.

Le Cameroun, en tant qu’entité géopolitique, est une construction coloniale qui présente de nombreuses « forces profondes[16] » qui font de lui une terre d’immigration[17]. Pour de nombreuses raisons, les populations venues d’ailleurs séjournent et vivent paisiblement dans ce pays. On signale la présence des Berbères, des Arabes, des Peuls, des Haussa (marchands, religieux, commerçants, militaires, pèlerins, aventuriers, artisans, etc.) venus de l’Afrique de l’Ouest et du Nord) jusqu’aux confins du Lac Tchad et dans sa partie septentrionale bien avant la « parenthèse coloniale »[18]. On remarque également une anthropologie du mouvement qui s’est construite au fil des ans et a engendré des « productions religieuses[19] », de nouveaux acteurs religieux et la circulation des objets et des biens qui se sont enchâssés dans le vécu quotidien des populations locales jusqu’ à nos jours[20].Au moment de la colonisation, pour mettre en valeur la « colonie », les différents colonisateurs utilisèrent la main- d’œuvre étrangère, essentiellement africaine pour exploiter les ressources du Cameroun, soumettre les « indigènes ».Des sources historiques concordantes témoignent également l’afflux de nombreuses communautés étrangères et particulièrement européennes sur le sol camerounais dès les années 1920 à cause des activités économiques florissantes[21].Pour des raisons diverses, des groupes de populations de diverses parties du continent africain et également venus d’Asie, d’Europe et d’Amérique se sont installés au Cameroun à la faveur de quelques circonstances géopolitiques et historiques après les années 60 jusqu’ à nos jours. Par leurs manières de faire, de savoir- vivre et d’être au monde, ils ont connecté « l’Ici » et « Là-bas » en laissant des traces matérielles et immatérielles dans leur pays d’accueil.

Ce projet d’ouvrage n’ambitionne pas susciter des querelles et polémiques xénophobes. Il sort de «  l’histoire égoïste[22] » ou de l’ « Histoire de soi[23] » pour faire une histoire de la reconnaissance de l’existence de l’autre[24]. Il privilégie l’Histoire globale en faisant dialoguer les passés de notre globe avec ses présents[25]. Il vise à indiquer comment la présence étrangère au Cameroun connecte les hommes, les objets, les idées, les biens entre plusieurs espaces et inversement à montrer comment le « travail d’imagination[26] » de ces communautés étrangères est travaillé par ces connexions multiples et ces espaces reliés. Sans toutefois nier la pertinence de certains travaux déjà réalisés sur les communautés étrangères au Cameroun[27], le regard sera déplacé également sur les catégories analytiques, potentiellement porteuses telles que la mémoire et le cosmopolitisme.

Axes thématiques

Plusieurs axes de recherches sont privilégiés dans le projet d’écriture à savoir :

Axe 1 : Logiques structurelles et stratégiques

  • Communautés étrangères et dynamiques socio-spatiales dans villes du Cameroun
  • L’Etat camerounais et les politiques d’hospitalité
  • Pratiques administratives et juridiques du droit des étrangers au Cameroun
  • La ville cosmopolite d’hier à aujourd’hui
  • Espaces, circulations et hospitalités (Exemple : Lac Tchad, Douala, etc…)
  • Politiques migratoires : politiques d’immigration/ politiques d’émigration
  • Dialectique émigration/immigration
  • Immigration et sécurité dans l’Etat d’accueil

Axe 2 : Logiques culturelles et interculturelles

  • Images, clichés, stéréotypes des communautés étrangères au Cameroun
  • Cohabitation entre communautés étrangères et populations locales au Cameroun
  • Les migrations religieuses
  • Les communautés étrangères africaines au Cameroun
  • Biographie d’immigrés, Histoire des grandes familles immigrées au Cameroun
  • Les descendants des immigrés
  • Les Européens au Cameroun
  • Les Asiatiques au Cameroun
  • Les Arabes au Cameroun
  • Intégration socio-culturelle   des étrangers
  • Le patrimoine de l’immigration étrangère au Cameroun
  • Les mobilités forcées
  • Traces matérielles et immatérielles des communautés étrangères au Cameroun
  • Femmes et immigration au Cameroun
  • Réseaux transnationaux identitaires et communautaires
  • Identités trait- d’union : brassages entre identités de la société d’origine et de la société d’accueil

Axe 3 : Logiques économiques

  • Les migrations de travail durant la période coloniale et post-indépendante
  • Tourisme et migrations internationales au Cameroun
  • L’entrepreneuriat ethnique économique
  • L’étranger : modèle de réussite
  • Sport et immigration
  • Insertion socio- économique du migrant

Modalités de soumission

Les propositions de communication (maximum 300 mots) doivent être envoyées d’une notice biobibliographique de l’auteur(e) et seront à adresser à nos adresses mentionnées ci-dessous

d’ici le 30 août 2021, délai de rigueur.

Les notifications relatives à l’acceptation ou refus de propositions des auteurs leur seront envoyées au plus tard le 30 septembre 2021.

Contacts

  • Willy Didié Foga Konefon (Université de Douala, Cameroun), willydidie@yahoo.fr; Tél : + (237) 699164132 / 671082215
  • Jean Chrysostome Bilobé Ayissi, (Université de Yaoundé I, Cameroun), bilobeayissi@gmail.com, Tél : + (237) 658366376/ 677385113
  • Bapia Ba Ndja Pierre Romuald, (Université de Yaoundé I, Cameroun),romualdbapia3@gmail.com ; Tél : + (237) 670743641/698395533
  • Emile Eyigla (Université de Yaoundé I, Cameroun), eyigla2013@gmail.com; Tél : + (237) 694019198

Calendrier prévisionnel

  • Lancement de l’appel : 15 juillet 2021
  • Envoi des résumés, environ 300 mots en français ou en anglais : 30 août 2021

  • Notifications aux auteurs pour acceptation ou refus de leurs propositions : 30 septembre   2021
  • Délai de rigueur pour l’envoi des articles finalisés : 30 janvier 2022
  • Retour des expertises au plus tard : janvier- mars  2022

N.B : L’appel est ouvert aux chercheurs qui s’intéressent aux questions de mobilités internationales comme les historiens, sociologues, anthropologues, géographes, politologues, littéraires, économistes, juristes, philosophes, société civile, etc. Il n’est pas seulement limité au Cameroun mais également dans toute l’Afrique. Nous privilégierons les articles originaux, rédigés en français ou en anglais qui feront l’objet d’une minutieuse enquête historico- ethnographique, non publiés auparavant et non soumis pour publication dans une autre revue ou dans un autre ouvrage collectif. Il est important de souligner que les auteurs doivent mettre en exergue les notions d’histoire, mémoire et cosmopolitismes tout au long de la rédaction de leurs articles. Au moment où leur résumé sera retenu, nous leur enverrons un guide auteur pour la méthodologie de rédaction de l’article.

Comité scientifique

Samuel Efoua Mbozo’o, Historien, (Université́ de Yaoundé I, Cameroun), Virginie Wanyaka Bonguen , Historienne, (Université́ de Yaoundé I, FOHIC, Cameroun), Thierno Mouctar Bah, Historien, (Université Cheikh Anta Diop, Sénégal), Papa Demba Fall, Géographe, (Université Cheikh Anta Diop, IFAN, Sénégal), Jean Koufan Menkene, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Medhi Alioua, Sociologue, (Université Internationale de Rabat, LMI, MOVIDA, Maroc), Mathias Owona Nguini, Politologue, (Université de Yaoundé II, FPAE, Cameroun),Robert Kpwang Kpwang, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Dimitriu Otovescu, Sociologue, (Université de Craiova, Roumanie), Savaldor Eyezo’o, His torien, (Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, Cameroun), Mamoudou Bouba, Historien, (Université de Ngaoundéré, Cameroun), Raymond Ebale, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Jean Njoya, Politologue, (Université de Yaoundé II, Cameroun), Faustin Kenne, Historien, (Université́ de Yaoundé I, Cameroun),Hugues Mouckaga, Historien, (Université Omar Bongo, Gabon), Armand Leka, Sociologue, (Université de Yaoundé I, CERESC, Cameroun), Célestin Christian TsalaTsala, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Honoré Mimché, Sociologue, (IFORD, Université de Yaoundé II, Cameroun), Sophie Bava, Anthropologue, (IRD, LPED, AMU, France),Désiré Atangana Kouna, Littérature comparée, ACEL, Université́ de Yaoundé I, Cameroun), Moïse Tchingankong Yanou, Politologue,( Université de Yaoundé II- CERDAP, Cameroun), Alexis Tague, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Gabriela Motoï, Sociologue, (Université de Craiova, Roumanie), Roger Onomo Etaba, Historien, (Université de Yaounde I, Cameroun),Yves Charbit, Démographe,( Université Paris Descartes, CEPED, France), Achille Elvice Bella, Historien, (Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, Cameroun), Abdel Kader Lifalili, Politologue, (University of Ottawa, Canada), Edouard Bokagne Betobo, Historien, ( Université de Bamenda, Cameroun), Parfait Akana, Anthropologue, (Université de Yaoundé II, Muntu Institute, Cameroun), Patrick Awondo, Socio- Anthropologue, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Pascal Ndjock, Historien, (Université de Douala, Cameroun), Joël Meyolo, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), André Tassou, Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Moussa II Lissou, , Historien, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Raphaël Bateguene Assil, Historien, (Université de Douala, Cameroun) , Willy Didié Foga Konefon, Historien , (Université de Douala, Cameroun)

Comité de lecture

Jean- Marcellin Manga Lebongo, (Université de Yaoundé II, CERESC, Cameroun), Messina Mvogo, (Université de Douala, CERDYM, Cameroun), Alphonse Zozime Tamekamta, (Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, CARPAD, Cameroun), Brema Dicko, (Université de Bamako, Mali), Jules Sinang, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Urbain Serges Kenne,(Université de Yaoundé I, Cameroun), Cyrille Bekono, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Stephanie Engola , ( Université de Yaoundé I, Cameroun ), Soufyane Badraoui, ( Université Larbi- Tebessi- Tébessa, Algérie), Jean Marc II Couessu’,(Université de Yaoundé II, Cameroun), Rodrigue Mbabe, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Johannes Machinya, (University of Witwatesrand, South Africa), Erick Sourna, (CNE, Ministère de la Recherche Scientifique, Cameroun),Calvin Minfegue,(Université Catholique d’Afrique Centrale, Cameroun), Margaret Monyani, (University of Witwatesrand, South Africa), Alvine Henry Assembe Ndi, (Université de Douala, Cameroun), Frank Ulrich Haldjeng Nkomba, ( Université de Douala, Cameroun), Evelyne Apisay, (Université de Yaoundé I, FOHIC, Cameroun),Mongbet Abêt, ( Université de Poitiers, MIGRINTER), Nicolas Junior Yebega Ndjana, ( Université de Douala, Cameroun), Réné Bidias, ( IRIC, Université de Yaoundé II, Cameroun), Gérard Amougou, (Université de Yaoundé II, CERDAP, Cameroun), Chamberlain Nenkam, (Université de Yaoundé I,Cameroun), Michel Fabrice Akono Abina (Ecole Normale Supérieure de Bertoua, Cameroun ), Henri Ludovic Mboha Nyamsi, (Université de Yaoundé II), Gaston Ndock Ndock, (Ecole Normale Supérieure de Yaoundé)

Comité de rédaction

Phinith Changstanlangy, (UNESCO, Zimbabwé), Patrick Magloire Essomo Ngossia, (Université de Douala, Cameroun, CERDYM), Charly Delmas Tsafack Nguefack , Université de Dschang, Cameroun), Patrick Mboua, (Université de Yaoundé II, CERESC, Cameroun) ), David Melvin Eboutou, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Jean Chrysostome Bilobé Ayissi, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Aimé Norbert Melingui Ayissi ( Université de Douala), Willy Didié Foga Konefon, (Université de Douala, Cameroun).

Références dans le texte

[1]Lire M. Augé, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Paris, Aubier, Collections critiques, 1994.

[2] A cet effet, bien vouloir lire M. Foucher, L’Obsession des frontières, Paris, Perrin, 2007 ; M. Foucher, Le retour des frontières, Paris, CNRS éditions, 2016 ;M. Agier, La condition cosmopolite. L’anthropologie à l’épreuve du piège identitaire, Paris, La Découverte,2013. A. Mbembe, Politiques de l’inimitié, Paris La Découverte, 2016.

[3] B. Boudou, Le dilemme des frontières, Paris, EHESS, 2018, p. 228.

[4]Lire M. Abelès, Anthropologie de la globalisation, Paris, Payot, 2008.

[5]Agier, La condition cosmopolite…, 2013.

[6] Foucher, Le retour des frontières …,2016.

[7] Lire C. Schmoll, Les damnées de la mer. Femmes et frontières en méditerranée, Paris, La Découverte, 2020.

[8]A. Mbembe, Sortir de la nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte, 2013, p.87.

[9]W.D. Foga Konefon, " Les migrations nigérianes au Cameroun : incidences et représentations sociales (1916- 2008", Thèse de Doctorat Ph/ D en Histoire, Université de Yaoundé I, 2017, p. 6.

[10] S. Kodjo- Grandvaux, " Mémoires du monde, Mémoire-monde", A. Mbembe et al, Politique des temps. Imaginer les devenirs africains, Dakar, Philippe Rey/ Jimsaan, 2019, pp.257-274.

[11] Ibid.

[12]FelwineSarr, Habiter le monde. Essai de politique relationnelle, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2017, p.21.

[13] J.L. Nancy, La création du monde ou la mondialisation, Paris, Galiléé, 2002, p. 34.

[14] Ibid.

[15] Ibid. p. 35.

[16] Lire J.B.Duroselle et al. , Histoire des Relations Internationales de 1945 à nos jours, Tome II, Paris, Armand Colin, 2001.

[17]Foga Konefon, " Les migrations nigérianes au Cameroun "…,2017.

[18]A cet effet, lire E. Mohammadou, Les royaumes foulbés du plateau de l’Adamaoua au XIX siècle, Tokyo, ILCAA, 1978 ; Hamadou Adama, " Islam et sociétés au Nord- Cameroun ( fin XIX è- XXè siècles)", HDR en Histoire, Université de Provence, Tome I et II, 2002.

[19]S. Bava et al, " Dieu, les migrants et les Etats. Nouvelles productions religieuses de la migration", L’ année du Maghreb, n° 11, 2014, pp.7-15.

[20]A cet effet lire, Sali Babani, " L’ apport des communautés Kanuri et Haoussa à l’ édification des civilisations du Nord- Cameroun au XX- XXè siècle", Mémoire de DEA en Histoire, Université de Ngaoundéré, 1998 ; Bukar, " Les Goni et marabouts Kanuri dans le Mayo Sava au XX è siècle", Mémoire de Maîtrise en Histoire, Université de Ngaoundéré, 2007 ; Bukar, " Les migrations intellectuelles dans le bassin Tchadien cas du Cameroun, du Nigéria et du Tchad aux XIX è – Xxè siècle ", Mémoire de DEA en Histoire, Université de Ngaoundéré , 2008. 

[21] P.B. Essomba, Le Cameroun : les rivalités d’intérêts franco-allemands, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2004 ; M. F. AkonoAbina, " Présence et activités des Grecs au Cameroun : le cas de la ville de Yaoundé : 1920- 1981" , Mémoire de Master en Histoire, Université de Yaoundé I, 2009.

[22]Sanjay Subrahmanyam, Aux origines de l’ Histoire globale, Paris, Collège de France/ Fayard, 2014, p.23.

[23] Ibid.

[24] Ibid.p.24.

[25]S.Gruzinski, L’Histoire, pourquoi faire ?, Paris, Fayard, 2015, p.96.

[26]Lire Appadurai, A., Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la globalisation, Paris, Payot, 1996.

[27]Weiss, Migrants nigérians. La diaspora dans le Sud-Ouest…, 1998 ; Foga Konefon, " Les migrations nigérianes au Cameroun "…,2017 ; AkonoAbina, " Présence et activités des Grecs au Cameroun"…, 2009 ; M.D. Ebolo, " Les réfugiés burundais et rwandais au Cameroun", L.Sindjoun, Etat, individus et réseaux dans les migrations africaines, Paris, L’ Harmattan, pp. 147-171 ; Nkéné, J-B., “Les étrangers, acteurs de la vie politique camerounaise : l’expérience des immigrés nigérians dans la ville de Douala”, Polis, vol. 8, Numéro Spécial, pp. 87-121 ; R.C. Tedjo, " L’immigration chinoise au Cameroun : statuts, stratégies et enjeux ", Mémoire de Maîtrise en Sociologie, Université e Yaoundé I, 2008 ; J.R. Onana Awondo, " La communauté équato- guinéenne au Cameroun de 1968 à 1979 : étude historique", Mémore de Maîtrise en Histoire de l’ Université de Yaoundé I, 2003 ; J.B. Nkene, “ Les immigrés nigérians à Douala : problèmes et stratégies d’insertion sociale des étrangers en milieu urbain ”, CODESRIA, vol XXVII, numéros 3& 4, 2000, pp.142-167 ; OumarouBakari, " Le rôle de la communauté nigériane dans l’ évolution économique et sociale de la ville de Douala de 1933 à nos jours ", Mémoire de DEA en Histoire , Université de Douala, 2010 ; Bukar, " Les Goni et marabouts Kanuri dans le Mayo Sava au XX è siècle", Mémoire de Maîtrise en Histoire, Université de Ngaoundéré, 2007 ; Bukar, " Les migrations intellectuelles dans le bassin Tchadien cas du Cameroun, du Nigéria et du Tchad aux XIX è – Xxè siècle ", Mémoire de DEA en Histoire, Université de Ngaoundéré , 2008 ; H.R.Rudin, Germans in the Cameroons. 1884-1914 : a case study in modern imperialism, Yale ,Archons Books, 1968 ; C.A. Bekono, " La politique migratoire de la France au Cameroun ( 1916-1960)", Thèse de Doctorat Ph/D en Histoire, Université de Yaoundé I, 2014.

Places

  • Ange Raphaël
    Douala, Cameroon (BP 3132, Université de Douala)

Date(s)

  • Monday, August 30, 2021

Keywords

  • communautés étrangères, Cameroun, Afrique, histoire, mémoires, cosmopolitisme, afropolitanisme, migrafritude

Contact(s)

  • Willy Didié Foga Konefon
    courriel : willydidie [at] yahoo [dot] fr
  • Romuald Pierre Bapia Ba Ndja
    courriel : romualdbapia3 [at] gmail [dot] com
  • Emile Eyigla
    courriel : eyigla2013 [at] gmail [dot] com

Information source

  • Willy Didié Foga Konefon
    courriel : willydidie [at] yahoo [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Inhabiting Africa. Foreign communities in Cameroon », Call for papers, Calenda, Published on Friday, July 16, 2021, https://doi.org/10.58079/16zu

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