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Performance and location - narratives, methods and practices

Le terrain en arts vivants

Récits, méthodes, pratiques

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Published on Tuesday, September 21, 2021

Abstract

Ces dernières années, de nombreux travaux de recherche s’adossent à un travail de « terrain » à la croisée des arts du spectacle et des sciences humaines et sociales. Plusieurs approches théoriques et disciplinaires ont circonscrit un champ spécifique entre ethnosciences et arts vivants. Parmi elles, figurent notamment l’ethnomusicologie, la sociologie du spectacle, l’ethnoscénologie, l’anthropologie de la danse, l’anthropologie du spectacle et l’ethnopoétique. Toutes ces approches, à la fois interdisciplinaires et spécifiques aux arts vivants, se rejoignent sur la question du terrain ; en effet, « se rendre sur le terrain », « partir en terrain » et « écrire le terrain » en constituent le fondement commun.

Announcement

20-21 octobre 2022, À l’Université Bordeaux Montaigne

Organisation

  • Nathalie Gauthard (PU, Université d’Artois, Textes et Cultures, SOFETH)
  • Éléonore Martin (MCF, Université Bordeaux Montaigne, CLARE-Artes, SOFETH)

Argumentaire

Ces dernières années, de nombreux travaux de recherche s’adossent à un travail de « terrain » à la croisée des arts du spectacle et des sciences humaines et sociales.

Plusieurs approches théoriques et disciplinaires ont circonscrit un champ spécifique entre ethnosciences et arts vivants. Parmi elles, figurent notamment l’ethnomusicologie (Schaeffner, 1936 ; Kunst, 1955, Blacking 1973), la sociologie du spectacle (Duvignaud, 1965), l’ethnoscénologie (Duvignaud, Pradier, al. 1995), l’anthropologie de la danse (Grau, Wierre-Gore, 2001), l’anthropologie du spectacle (Leveratto, 2006) et l’ethnopoétique (Calame, Dupont, al. 2010). Attentives à déjouer les biais ethnocentriques, ces ethnosciences ont tenté de saisir les arts vivants sans les essentialiser en les étudiant dans leurs contextes historiques, sociaux et culturels.

Toutes ces approches, à la fois interdisciplinaires et spécifiques aux arts vivants, se rejoignent sur la question du terrain ; en effet, « se rendre sur le terrain », « partir en terrain » et « écrire le terrain » en constituent le fondement commun. Le terrain, tel qu’il est défini en anthropologie et en sociologie, est à la fois une méthode, une manière de produire des données, et une expérience concrète qui rend compte de la complexité des pratiques et modes de vie « contre les simplifications théoriques[1] ». En d’autres termes, la pratique du terrain permet aux chercheur·e·s de partir « du concret, du particulier contre les généralisations […] du réel contre les idéologies ». Le terrain est avant tout un espace relationnel bâti sur des relations intersubjectives (Abélès, 2002). Par conséquent, les études en anthropologie, en ethnologie et en sociologie interrogent la place du/de la chercheur·e et sa posture sur le terrain : les questionnements sur l’observation participante, la participation observante, l’objectivation de la participation et l’engagement sont au centre de la réflexion méthodologique. À titre d’exemple, en ethnoscénologie, la question de la méthodologie a vite émergé pour essayer de transcender les chapelles disciplinaires. En effet, comment rendre compte de la logique des multiplicités ? Comment instaurer des liaisons entre les différences sans pour autant les dénaturer ? Les questions de méthode et de réflexivité sont donc essentielles, car elles postulent l’emploi d’un ensemble d’outils et de moyens à mettre en œuvre en fonction de l’objet de recherche et du terrain d’étude.

Comme l’ont montré de récents travaux[2], les enquêté·e·s exigent de plus en plus des anthropologues et des sociologues leur participation active et leur engagement pour garantir leur place sur le terrain[3]. Jean-Guy Goulet parle à ce propos de « démarche expérientielle » et définit ainsi les terrains où l’expérience du/de la chercheur·e est indispensable pour ethnographier des objets de recherche comme les croyances, les pratiques extatiques, les rituels, etc. Nous proposons d’étendre cette réflexion à l’ethnographie des arts vivants, dans la mesure où ils relèvent du domaine des émotions, des pratiques sensorielles et performatives dans lesquelles le corps est engagé de manière particulière. Les performances rituelles seront également interrogées dans la mesure où elles peuvent entrer dans le champ des pratiques spectaculaires – la question mérite en tous cas d’être posée.

Aborder les arts vivants à partir de l’anthropologie, de l’ethnologie et de la sociologie pose évidemment de nombreuses questions méthodologiques et épistémologiques : quelles postures adopte le/la chercheur·e lorsqu’il/elle « participe » et prend part aux activités des artistes ? Quelle forme prend sa participation ? Qu’en est-il quand les chercheur·e·s sont eux-mêmes artistes et/ou qu’ils/elles ont été formé·e·s aux pratiques étudiées ? Quelles sont les assignations que les enquêté·e·s-artistes attribuent aux chercheur·e·s dans ces cas-là ? Quels types d’analyses résultent d’une enquête participative et/ou engagée dans la pratique artistique ?

Les modes de production des données de l’enquête méritent d’être questionnés, car les sources d’informations peuvent être multiples : acteur·trice.s, danseur·euse.s, musicien.ne.s, responsables locaux, chef.fe.s de troupe, apprenti. e. s, etc., ont tou.te. s un savoir global et précis de leur art. Le/la chercheur·e qui observe ces pratiques peut envisager son étude à partir de plusieurs postures possibles (et cumulables) : 1) par l’apprentissage des techniques du corps afférentes aux arts vivants et performatifs étudiés ; 2) être le/la témoin des processus créatifs dans l’élaboration d’un spectacle ; 3) assister régulièrement aux représentations et témoigner des variations d’interprétation et de transformation d’une forme. La spécificité de la recherche peut également conduire à avoir recours à une grille de technique de jeu musical, chorégraphique ou gestuel. Ainsi, comment rendre compte des transformations des formes étudiées avec une diversité d’informateur·trice·s ?

Par ailleurs, les artistes eux-mêmes s’inspirent parfois des recherches en anthropologie et/ou en sociologie et l’on peut dégager deux tendances principales : d’une part, la production de savoir ; d’autre part, la création à partir des « données du terrain ». La production de savoir est notamment incarnée par Jerzy Grotowski et Eugenio Barba, deux praticiens et metteurs en scène qui ont défini l’Anthropologie théâtrale. Ils ont mené un travail de longue haleine inspiré des méthodes issues de l’anthropologie culturelle et sociale en mêlant des recherches in situ, la pratique des différentes techniques étudiées, un travail d’observation et des rencontres entre chercheur·e·s[4] et artistes lors de l’International School of Theater Anthropology (ISTA)(1979-2020). Les méthodes scientifiques employées et les collaborations avec les chercheur·e·s sont une forme de légitimation de la production d’un « savoir technique et artisanal » qui n’est pas sans rappeler les travaux de Marcel Mauss. Que le Collège de France ait créé une chaire d’Anthropologie théâtrale pour Jerzy Grotowski (1997-1999) en est l’exemple le plus emblématique. Grotowski a défini l’Anthropologie théâtrale comme « l’étude des comportements méta-quotidiens en situation de représentation » tandis qu’Eugenio Barba, dans son Canoë de papier (2004), a proposé plusieurs niveaux d’analyse du jeu de l’acteur (individuel, collectif et culturel) et montré que certains « tours de main » ne peuvent être perçus que si on les pratique.

Ce passage par l’Anthropologie théâtrale permet d’interroger l’hypothèse d’un corps-terrain, c’est-à-dire l’idée que le corps puisse être un terrain. Cette question semble d’autant plus cruciale avec le développement de la recherche-création (ou recherche en création), devenue en quelques années un champ important des arts du spectacle (Pluta et Losco-Lena, 2015). Peut-on parler de « terrain » quand le/la chercheur·e – et artiste – travaille sur sa propre compagnie ? Quelle méthodologie est alors appliquée ? Quels sont les biais générés par une telle implication ? Comment ne pas être pris dans « l’encliquage » (Sardan, 1995) quand le/la chercheur·e-artiste est partie prenante ? Comment est-il/elle perçu·e et quelle place lui assigne-t-on ? Les choix méthodologiques concernant la réflexivité sont également cruciaux : quelle place pour le « je » ? Comment s’opère la description de soi et des autres ?

Enfin, il faudra interroger la manière dont des artistes tels que le collectif Groupov, la compagnie Cabas, Michel Schweizer, Jérôme Bel, Mohamed El Katib, Milo Rau, Lucie Nicolas, Kevin Keiss, Julie Bérès, etc., s’emparent du « terrain » en amont du travail de création. Celui-ci s’appuie sur une phase préliminaire qui consiste à se rendre sur le « terrain », à faire des enquêtes et des entretiens mais aussi des recherches documentaires. On s’interrogera notamment sur la pertinence de la notion de « dramaturgie documentaire » pour caractériser ces pratiques. Comment les artistes intègrent-ils/elles les éléments recueillis sur le terrain dans leur création ? Comment traitent-ils/elles ce matériau ? Quels rapports entretiennent-ils/elles avec les notions de vérité et de réel ?

Les communications (25 mn environ) pourront s’inscrire dans les axes suivants :

1) Approches méthodologiques du terrain et interdisciplinarité ;

2) Récits de terrain, études de cas, posture du/de la chercheur·e, biais éventuels et formes de restitution ;

3) Liens entre recherche et création ;

4) Pratiques artistiques et procédés de création faisant intervenir le terrain ; dramaturgies documentaires.

Modalité de soumission des propositions

Les propositions de communication, d’environ 2000 signes (espaces comprises) accompagnées d’un titre provisoire et d’une courte bio-bibliographie sont à envoyer à l’adresse suivante colloque.terrain2022@gmail.com

avant le 10 janvier 2022.

Les propositions seront examinées par le comité scientifique et une réponse sera envoyée avant la fin du mois de février.

Une publication des actes du colloque est prévue aux Presses Universitaires de Bordeaux dans la collection « Corps de l’esprit ».

Comité scientifique

  • Fiorella Allio, chargée de recherche au CNRS, Université Aix-Marseille
  • Sarah Andrieu, MCF, Université Côte d’Azur
  • Maylis Bellocq, MCF, Université Bordeaux Montaigne
  • Catherine Capdeville, Professeure, INALCO
  • Sophie Chave-Dartoen, MCF-HDR, Université de Bordeaux
  • Christine Douxami, MCF-HDR, Université Franche-Comté
  • Jean-François Dusigne, Professeur, Université Paris 8
  • Isabelle Henrion-Dourcy, Professeure, Université Laval, Québec
  • Marion Guyez, MCF, Université Grenoble-Alpes
  • Mireille Losco-Léna, Professeure, ENSATT, Université Lyon 2
  • François Picard, Professeur, Sorbonne Université
  • Jean-Marie Pradier, Professeur émérite, Université Paris 8
  • Magali Sizorn, MCF, Université de Rouen
  • Gérard Toffin, dir. de recherche émérite au CNRS, Centre d’études himalayennes

Bibliographie indicative

ABÉLÈS Marc, « Le terrain et le sous-terrain », C. Ghasarian (dir.), De l’ethnographie à l’anthropologie réflexive. Nouveaux terrains, nouvelles pratiques, nouveaux enjeux, Paris, Armand Colin, 2002, p. 35-42.

ALLIO Fiorella, "The Embodiment of Time and Space in the Koah-Hiun Procession of Saikang, Tainan", Nanying History Society and Culture III, 2014.

ANDRIEU Sarah et OLIVIER Emmanuelle (dir.), Création artistique et imaginaires de la globalisation, Paris, Hermann, 2017.

BARBA Eugenio, Le Canoë de papier. Traité d’anthropologie théâtrale, Éditions L’Entretemps, coll. « Les Voies de l’acteur », 2004.

BARBA Eugenio et SAVARESE Nicola (dir.), L’énergie qui danse. Dictionnaire d’anthropologie théâtrale, Paris, L’Entretemps, coll. « Les voies de l’acteur », 2008.

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CALAME Claude, DUPONT Florence, LORTAT-JACOB Bernard, MANCA Maria (dir.), La voix actée. Pour une nouvelle ethnopoétique, Paris, Éditions Kimé, 2010.

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Notes

[1] Frédérique Fogel et Isabelle Rivoal, « Introduction », Ateliers du LESC [En ligne], 33 | 2009, mis en ligne le 18 mars 2009, consulté le 29 décembre 2016. URL : http://ateliers.revues.org/8192 ; DOI : 10.4000/ ateliers.8192

[2] Par exemple le colloque Les chercheur.e.s face au(x) terrain(s) : Être mis.es à l’épreuve, éprouver et faire ses preuves organisé les 7 et 8 avril 2021 par les doctorant.e.s du laboratoire Dysolab à l’Université de Rouen-Normandie.

[3] Si l’exemple le plus connu est celui de Jeanne Favret-Saada qui a dû pratiquer la sorcellerie pour en comprendre les fonctionnements (Les Mots, la mort, les sorts, 1977), il existe bien d’autres cas comme celui de Kristofer Schipper, anthropologue devenu moine taoïste.

[4] Parmi les chercheur·e·s, nous pouvons citer : Jean-Marie Pradier, Nicola Savarese, Franco Ruffini, Peter Elsass, Ferdinando Taviani, Patrice Pavis, Fabrizio Cruciani, Suzanne Vill, Janne Risum, Kirsten Harstrup, Ronald Jenkins, Moriaki Wanatabe, etc.

Subjects

Places

  • Université Bordeaux Montaigne
    Bordeaux, France (33)

Event attendance modalities

Hybrid event (on site and online)


Date(s)

  • Monday, January 10, 2022

Keywords

  • terrain, art vivant, art performatif, recherche-création, anthropologie

Contact(s)

  • Eléonore Martin
    courriel : eleonore [dot] martin [at] u-bordeaux-montaigne [dot] fr

Information source

  • Eléonore Martin
    courriel : eleonore [dot] martin [at] u-bordeaux-montaigne [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Performance and location - narratives, methods and practices », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, September 21, 2021, https://doi.org/10.58079/177x

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