HomeProfessional and socio-cultural animation: actors, contemporary issues and perspectives?

Professional and socio-cultural animation: actors, contemporary issues and perspectives?

L’animation socioculturelle professionnelle : acteurs et enjeux contemporains pour quelles perspectives ?

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Published on Monday, October 04, 2021

Abstract

L’équipe pédagogique et de recherche du département carrières sociales de l’IUT Bordeaux-Montaigne, se mobilise afin de proposer un espace d’expression et d’échange autour de l’actualité de l’animation socioculturelle professionnelle en France ou à l’étranger, de ses acteurs, de ses enjeux et de ses perspectives. Ce colloque est propice à interroger la manière dont l’animation socioculturelle aborde, dans ses formes et modalités d’action, le temps présent et se projette dans un futur incertain, tout en réfléchissant au rôle que le secteur peut et souhaite tenir dans la construction et la transformation sociales. L’idée est aussi de donner à voir et à analyser les héritages, les permanences mais aussi les ruptures et les mutations que peut connaître le champ socioculturel, lui -même traversé plus largement par un certain nombre de reconfigurations sociales.

Announcement

Le Pôle Carrières Sociales ISIAT-IUT Bordeaux-Montaigne et l’UMR CNRS 5319 PASSAGES, l’Université Bordeaux Montaigne, en partenariat avec l’École Polytechnique de Lisbonne, l’Institut d’Études Politiques et Sociales d’Aragon, l’Université du Québec à Montréal, organisent le 38ième colloque international de l’ISIAT qui se déroulera à Bordeaux les lundi 24 et mardi 25 janvier 2022

Argumentaire

1) Animation et Éducation populaire, des relations complexes

L’animation socioculturelle professionnelle, pour certains, fille de l’éducation populaire (Besnard, 1980), pour d’autres, héritière de cette même éducation populaire, mais ignorante de son héritage (Labourie, 1981), pour d’autres encore se construisant en rupture avec cette même éducation populaire (Saez, 1994 ; Richelle 2005) émerge dans la seconde moitié du XXième siècle et s’impose peu à peu comme un système d’action complexe, jouant sur le triple registre de la régulation, de la promotion et de la contestation sociale dans des situations ou les enjeux sont culturels, sociaux, économiques et politiques (Lafortune, Augustin, Belanger, Gillet, 2010). Portée par des engagements volontaristes de l’État, que ce soit en matière d’équipements, de financements, de réglementations, ou de formations des acteurs, elle va après s’être enracinée dans le champ de l’encadrement des temps libres des enfants et des jeunes, trouver sa place dans les interstices du travail social, de l’éducation, de la culture, de la santé… en s’appuyant souvent, sans que ce ne soit de manière exclusive, sur les mouvements associatifs déjà engagés dans le champ de la jeunesse et de l’éducation populaire, sur de nouvelles associations gestionnaires d’équipements socioculturels, et sur des collectivités locales qui gèrent directement des services d’animation. Ainsi, l’animation socioculturelle se construit en réponse aux besoins de la société dans laquelle elle se développe, en prenant en charge de nouvelles situations sociales et en se mobilisant vers les adultes, les familles, les personnes âgées, avec souvent une attention particulière pour les personnes les plus fragiles.

2) Animation volontaire et professionnelle : divergences ou convergences ?

Deux univers de l’animation socioculturelle se distinguent, se confrontent et s’hybrident, d’une part celui du bénévolat et du volontariat issus des mouvances militantes historiques souvent référencées à l’Éducation populaire, et d’autre part celui du salariat. Ce dernier est formalisé par différentes conventions collectives nationales dont celles des Acteurs du lien social et familial (1983) ou de l’Animation socioculturelle (1988) et par le décret portant statut particulier du cadre d’emploi des animateurs dans la fonction publique territoriale (1997). La double identité statutaire évoquée ci-avant, volontariat et salariat, conduit à la mise en place dans le cadre de la convention collective de l’animation à des dispositions spécifiques qui permettent de prendre en compte et de rendre possible la présence de statuts particuliers (volontariat) dans le cadre du droit du travail (l’annexe 2 dès 1988, plus récemment le Contrat d’engagement éducatif, 2009).

3) L’animation socioculturelle comme objet de recherche : des modélisations ..

Quasi inexistants avant les années soixante-dix (les cahiers de l’animation sont publiés par l’INJEP à partir de 1972), les travaux de recherche sur l’animation socioculturelle vont voir le jour et se multiplier dans une double perspective. La première mobilise les approches descriptives, souvent en lien avec des travaux liés aux mouvements associatifs engagés (Ferrier, 1972 ; Bordas, 1976 ; Labourie, 1978 ; Cholvy, 1985 ; Rosa (de), 1986 ; etc.), la seconde est de nature compréhensive et se traduit par l’étude des enjeux liés à l’émergence d’une nouvelle profession (Simonot, 1974 ; Besnard, 1980 ; Mignon, 1998 ; Poujol, 1989). C’est dans cette dynamique que les premiers modèles d’analyse de l’animation vont voir le jour :

  •  Ainsi, dès 1980, Pierre Besnard (1980a) pose les jalons d’une approche systémique de l’animation. Celle-ci, considérée comme un sous-système de l’éducation, met en dynamique sept éléments en interaction permanente dont l’État, les associations, les équipements, les collectivités territoriales, les institutions, les publics et bien sûr les animatrices et les animateurs ;
  • Jean-Pierre Augustin et Jacques Ion (1993) interrogent la place des mouvements et des réseaux dans l’encadrement des loisirs et des jeunes et mettent en avant les enjeux historiques de trois grands réseaux structurants (chrétiens, républicains et socialistes). C’est selon eux, de la capacité de ces réseaux à s’articuler avec l’État, qui avec la Ve république s’efforce de « mettre la jeunesse en plans », que va émerger l’animation socioculturelle professionnelle ;
  • Jean-Claude Gillet (1993) ouvre une réflexion de fond sur l’animation, les animateurs et le sens de leurs actions. Il identifie deux types d’animation (consommation et transfert) et propose un modèle d’analyse de la fonction d’animation en mettant en tension, dans une modélisation triangulaire, les fonctions de production, d’élucidation et de facilitation ;
  • Jean-Pierre Augustin et Jean-Claude Gillet (2000) proposent une modélisation de l’animation autour de six conceptions complémentaires, l’animation en tant que courant idéologique, l’animation comme un effet de l’introduction en France de la psychosociologie et des pédagogies de groupe, l’animation comme système de régulation sociale, l’animation comme une politique éducative, l’animation comme une tentative d’alliance politique et culturelle entre les couches moyennes techniciennes et intellectuelles et les couches populaires, l’animation enfin comme une forme d’expression concrète et actualisée de la civilisation des loisirs ;
  • François Hannoyer (2005) pense l’animation selon une construction stratifiée qui fait se superposer successivement les mobilisations autour de la pédagogie, du mouvement social, de la territorialisation et de la participation. L’auteur note que la présence de nouvelles mobilisations n’efface pas les précédentes mais se surajoute à elles, alors que Jean-Luc Richelle et Luc Greffier (2014) identifieront dans cette perspective cumulative, l’émergence forte des pratiques d’animation autour des transitions.
  • En 2006, Jean-Claude Gillet, dans un ouvrage qui identifie quatre enjeux pour l’animation (celui de la nécessaire quantification des personnels, celui des valeurs ou plutôt de leur présupposée absence, celui des nouveaux métiers qui viennent modifier les contours de l’animation et celui de la spécificité de celle-ci face au travail social) propose une modélisation différenciant deux cultures professionnelles différentes, celle de l’animateur et celle de l’éducateur ;
  • Jean-Luc Richelle (2012) défend quant à lui une modélisation de l’animation en lien avec l’espace urbain dans lequel elle se construit avec les politiques publiques qui en constituent le cadre. Ainsi apparaît une animation socioéducative et culturelle dans une ville romantique, une animation prioritaire dans une ville éclatée, une animation médiatrice dans une ville socioculturelle, avant que n’émerge une animation prestataire dans une ville marchande ;
  • Enfin, pour terminer cette liste non exhaustive, Julien Virgos, Christophe Dansac et Cécile Vachée (2018) réinterrogent le modèle triangulaire de Jean-Claude Gillet fondé sur les trois pôles de la technique, de la militance et de la médiaction, en lui ajoutant deux pôles complémentaires, celui de la pédagogie et celui de la clinique.

En parallèle de ces travaux centrés sur l’univers professionnel de l’animation, d’autres auteurs (Marty, 2007 ; Lebon, 2009 ; Camus, 2011, Camus & Lebon, 2015 ; Besse-Patin, 2019, Virgos, 2020 ; etc.) circonscrivent leur champ d’investigation ou privilégient des approches centrées sur l’encadrement des enfants et des jeunes et/ou sur l’animation volontaire associée aux Brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur ou de directeur, ces derniers occupant numériquement une forte place dans les attributions annuelles de « diplômes ».

4) Des analogies de l’animation à l’international…

Par ailleurs, l’animation, en tant que modalité de l’intervention sociale que l’on pourrait imaginer comme une spécificité française, existe également mais de façon différente, en Europe, en Suisse, en Espagne, au Portugal, dans une moindre mesure en Italie, en Allemagne, avec d’autres références en Angleterre… mais également de par le monde. On en trouve des émergences en Amérique latine, au Brésil, en Argentine, en Colombie, mais également en Amérique du Nord, aux Etats-Unis, au Québec…, en Afrique ou encore dans l’océan indien. La création par Jean-Claude Gillet du Réseau international de l’animation (RIA) en 2003, celle par Victor Ventosa de la Red ibericoaméricana de animació sociocultural (RIA) en 2006 attestent de ce foisonnement d’initiatives qui s’inscrivent souvent dans des modalités de réponse à des situations de crise non pas dans des seules perspectives de régulation mais aussi dans des dynamiques de transformation sociale.

5) Un colloque pour répondre à la nécessité de questionner l’actualité de l’ASSC

Avec la disparition de Jean-Claude Gillet à l’automne 2020, avec également la mise en œuvre conditionnée par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse du Bachelor universitaire de technologie (BUT) qui renouvelle l’offre de formation en proposant un diplôme de niveau 6  en remplacement (complément) du Diplôme universitaire de technologie de niveau 5 (Bac+2), l’équipe pédagogique et de recherche du département carrières sociales de l’IUT Bordeaux-Montaigne, se mobilise dans le cadre de l’ISIAT afin de proposer un espace d’expression et d’échange autour de l’actualité de l’animation socioculturelle professionnelle en France ou à l’étranger, de ses acteurs, de ses enjeux et de ses perspectives.

Cette double circonstance qui marque ce 38ème colloque de l’ISIAT, est propice à interroger la manière dont l’animation socioculturelle aborde, dans ses formes et modalités d’action, le temps présent et se projette dans un futur incertain, tout en réfléchissant au rôle que le secteur peut et souhaite tenir dans la construction et la transformation sociales. L’idée est aussi de donner à voir et à analyser les héritages, les permanences mais aussi les ruptures et les mutations que peut connaître le champ socioculturel, lui -même traversé plus largement par un certain nombre de reconfigurations sociales.

Les contributions qui, comme pour chaque colloque de l’ISIAT, réuniront travaux de recherche ou de recherche-action, retours réflexifs de terrains et d’expériences, afin de croiser et de faire dialoguer les acteurs académiques et professionnels, se positionneront sur l’une des thématiques suivantes dans la perspective d’enrichir le corpus des contenus de ce colloque que les organisateurs souhaitent, plus encore que d’habitude, largement ouvert aux chercheurs, aux socioprofessionnels, aux étudiants, à tous ceux qui s’intéressent aux questions sociétales qui traversent aujourd’hui le champ de l’animation sociale et socioculturelle professionnelle.

  1. Modèle d’analyse : Entre obsolescence, persistances, transformation et enrichissement, quelle pertinence des modèles proposés pour analyser l’animation depuis les années 70 ?
  2. Formation : Quelles évolutions dans les formations de l’ASSC, pour quels enjeux contemporains ?
  3. Spatialités : Quelles évolutions et quelles perspectives pour les équipements et les lieux d’action socioculturels au cœur des territoires ?
  4. Internationalisation : L’animation à l’international, quelle prise de pouls du monde et quelles coopérations en contexte de crise ou de changements globaux ?
  5. Métiers et professions : Quelles reconfigurations des rapports et identités professionnels en contexte de changement ? Porosités entre animation volontaire et professionnelle ? Quels changements dans le métier d’animateur ?
  6. Publics : Le rapport de l’animation à ses publics, quelles adaptations et quelles perspectives ?
  7. Politique : L’animation, quelles évolutions contemporaines dans le rapport au politique ?
  8. Innovation : L’animation est-elle toujours créative et peut-elle encore être innovante ?
  9. Transition/alternative : Existe-t-il d’autres modalités d’action à l’animation socioculturelle ? Celle-ci est-elle toujours d’actualité ?

Échéancier, modalités de soumission, informations diverses

  •  Envoi des propositions de communication jusqu'au 7 novembre 2021 minuit,

à l’adresse suivante : colloques-isiat@iut.u-bordeaux-montaigne.fr

  • Les textes d'une page (2 000 à 2 500 signes espaces compris, hors bibliographie) seront envoyés en format Word, Times new roman, Police 12, interligne simple avec un titre, le nom et les coordonnées du communicant, le statut et organisme d'appartenance, l'axe de réflexion privilégié et un exposé synthétique présentant la problématique générale, le terrain ou les données mobilisées, les résultats ou axes de réflexion développés lors de la présentation, ainsi que les principales références bibliographiques.
  • Retour des avis du comité scientifique : fin novembre 2021.
  • Edition du programme définitif : mi-décembre 2021.
  • Réception des textes complets (en vue d’une publication après expertise) : jusqu'au 11 janvier 2022.
  • Dates et lieu du colloque : lundi 24 et mardi 25 janvier 2022, à l’IUT Bordeaux Montaigne, 1 rue Jacques Ellul, 33800 Bordeaux ; http://www.iut.u-bordeaux-montaigne.fr/presentation-de-liut/plan-dacces-et-contact/

L’accès au colloque est gratuit. Les trajets, l’hébergement et les repas sont à la charge des participants.

Comité scientifique et d’organisation

  • AUGUSTIN Jean-Pierre, Professeur des universités émérite, UMR PASSAGES
  • BESSE Laurent, maître de conférences en histoire contemporaire, IUT de Tours, CeTHiS
  • CURTO Fernando, Instituto de educación y políticas sociales de Aragón (IEPSA) (sous réserve)
  • D’ANDREA Nicolas, Maître de conférences en urbanisme, IUT Bordeaux Montaigne UMR PASSAGES
  • GREFFIER Luc, Maître de conférences en géographie, IUT Bordeaux Montaigne, UMR PASSAGES
  • HERNANDEZ Yannick, Maître de conférences en sciences de l’éducation, IUT Bordeaux Montaigne, UMR PASSAGES
  • LUSSIER Martin, Professeur au département de communication sociale et publique, université du Québec à Montréal (UQAM) (sous réserve)
  • MONTGOLFIER (de) Clotilde, Maître de conférences en sciences de gestion, IUT Bordeaux Montaigne
  • MONTERO Sarah, Maître de conférences en géographie, IUT Bordeaux Montaigne, UMR PASSAGES
  • NIORTHE Dominique, Président du CRAJEP nouvelle aquitaine (sous réserve)
  • RICHELLE Jean-Luc, Maître de conférences en géographie, IUT Bordeaux Montaigne, UMR PASSAGES
  • TOZZI Pascal, Professeur des universités, politiste, IUT Bordeaux Montaigne, UMR PASSAGES
  • VOHLGEMUTH Laurence, Professeure, Escola Superior de Educaçao, Instituto Politécnico de Lisboa, Portugal 
  • WEHRLE Franck, Développeur de projet, innovation numérique, CNFPT Délégation Nouvelle Aquitaine 

Bibliographie indicative

AUGUSTIN Jean-Pierre et ION Jacques (2017) Loisirs des jeunes, 120 ans d’activités éducatives et sportives, avec la collaboration de Laurent BESSE et de Jean-Claude RICHEZ, La documentation Française, collection du FONJEP.

AUGUSTIN Jean-Pierre et GILLET Jean-Claude (2000) L’animation professionnelle. Histoire acteurs, enjeux, L’Harmattan.

AUGUSTIN Jean-Pierre et ION Jacques (1993), Des loisirs et des jeunes, Les éditions ouvrières.

BESNARD Pierre (1980,a) L’animation socioculturelle, PUF, Coll. « Que sais-je ? » n°1845.

BESNARD Pierre (1980,b) Animateur Socioculturel, une profession différente ?, ESF.

BESSE-PATIN Baptiste (2019) Jeu et animation. Ethnographie des formalisations éducatives du loisirs des enfants, thèse soutenue sous la direction de Gilles BROUGERES, Sorbonne Paris Cité.

BORDAS Denis (1976) Les Cemea qu’est-ce que c’est ?, Ed. François Maspéro.

CAMUS Jérôme et LEBON Francis (2015) Regards sociologiques sur l’animation, La Documentation Française, Coll. Fonjep.

CAMUS Jérôme (2011) Les cadres de l’animation en centres de loisirs en France, Pensée Plurielle n°26, pp.25-36.

CHOLVY Gérard (1985) Mouvements de jeunesse chrétiens et juifs : sociabilité juvéniles dans un cadre européen 1799-1968, CERF.

FERRIER Elie (1972) Mouvements et organisations de jeunesse en France, La Documentation Française.

GILLET Jean-Claude (2006) L’animation en question, Ed. Erès.

GILLET Jean-Claude (1995) Animation et animateurs, le sens de l’action, L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GREFFIER Luc et RICHELLE Jean-Luc (2014) L’énigmatique liance entre l’animation socioculturelle et le projet urbain ?, in TOZZI Pascal L’animation socioculturelle, quelle place dans le projet urbain ?, Carrières sociales éditions, Coll. Des Paroles & des Actes, pp.81-100.

HANNOYER François (2005) Animer un projet participatif : mode d’emploi, in Territoires, éditions ADELS.

LABOURIE Raymond (1981) Les mutations de l’Education Populaire et des mouvements de jeunesse, in Les cahiers de l’animation n°32.

LABOURIE Raymond (1978) Les institutions socioculturelles, PUF.

LAFORTUNE Jean-Marie, AUGUSTIN Jean-Pierre, BELANGER Paul et GILLET Jean-Claude (2010) Vers un système d’animation socioculturelle : défis actuels et synergies internationales, in Animation, territoires et pratiques socioculturelles, n°1, pp. 1-12, novembre.

LANEYRIE Philippe (1985) Les scouts de France, le mouvement des origines aux années quatre-vingt, CERF.

LEBON Francis (2009) Les animateurs socioculturels, La Découverte, Coll. Repères.

MIGNON Jean-Marie (1998) La lente naissance d’une profession, les animateurs, de 1944 à 1998, Thèse d’histoire, Université de Bordeaux 3.

MARTY Philippe (2007) Modalités et dynamiques des pratiques professionnelles d’animation : le cas de l’animateur de centre de loisirs associé à l’école, thèse soutenue sous la direction de Marc BRU, Toulouse 2.

PEYRE Marion ((2005) Le livre noir de l’animation socioculturelle, L’harmattan, coll. Questions contemporaines.

POUJOL Geneviève (1989) Profession : animateur, Privat.

RICHELLE Jean-Luc (2005), L’animation et ses contradictions comme analyseurs d’une identité plurielle, in GILLET Jean-Claude, L’animation dans tous ses états (ou presque), Éditions de l’Harmattan, pp.129-141.

RICHELLE Jean-Luc (2012), Une ville socioculturelle ? Animation médiatrice et politique jeunesse à Bordeaux, 1963 – 2008, Carrières sociales éditions.

ROSA (de) Pierre (1986) Les Francas d’hier à demain, Ed. FFC.

SAEZ Guy (1994) L’animation et l’éducation populaire dans les années 60 : variations sur le thème changement et continuité, in HUET Armal, L’action socioculturelle dans la ville, L’Harmattan.

SIMONOT Michel (1974) Les animateurs socio-culturels, étude d’une aspiration à une activité sociale, PUF.

VIRGOS Julien, DANSAC Christophe et VACHEE Cécile (2018) Créer du lien pour émanciper, quand la fonction de facilitation devient un marqueur identitaire pour les animateurs, In GREFFIER Luc, MONTERO Sarah et TOZZI Pascal, L’animation socioculturelle : quels rapports à la médiation ? Carrières sociales éditions, pp.121-138.

VIRGOS Julien (2020) Socialisation professionnelle des animateurs jeunesse : une approche processuelle et compréhensive, Thèse soutenue en sciences de l’éducation, Toulouse 2.

Bibliographie complémentaire en référence aux travaux conduit par Jean-Claude Gillet sur l’animation socioculturelle professionnelle :

GILLET Jean-Claude (dir.) (2015) Éducation populaire, culture et animation. Les orientations du Parti socialiste unifié (1960-1990), L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GILLET Jean-Claude (2014) L’école bordelaise dans le réseau international de l’animation (2003-2013), L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GILLET Jean-Claude (2010) Morceaux choisis sur l’animation : analyse critique (1972-1995), L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GILLET Jean-Claude (2009) Des animateurs parlent, militance, technique médiaction, L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GILLET Jean-Claude (dir.) (2006) l’animation dans tous ses états (ou presque), L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GILLET Jean-Claude (dir.) (2004) L’animation professionnelle et volontaire dans 20 pays (tome 1), L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

GILLET Jean-Claude (dir.) (2004) L’animation professionnelle et volontaire dans 20 pays (tome 2), L’Harmattan, Coll. Animation et territoires.

Places

  • IUT Bordeaux Montaigne, 1 rue Jacques Ellul
    Bordeaux, France (33)

Date(s)

  • Wednesday, November 17, 2021

Keywords

  • animation socioculturelle, animation sociale, travail social, intervention sociale, éducation populaire, formation, métiers et professions, animation territoriale, spatialité

Contact(s)

  • Organisateurs du colloque ISIAT
    courriel : colloques-isiat [at] iut [dot] u-bordeaux-montaigne [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Pascal Tozzi
    courriel : pascal [dot] tozzi [at] cnrs [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Professional and socio-cultural animation: actors, contemporary issues and perspectives? », Call for papers, Calenda, Published on Monday, October 04, 2021, https://doi.org/10.58079/17c8

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