Published on Thursday, November 04, 2021
Abstract
Alors que le commerce de détail, en tant qu’indicateur de gentrification d’un quartier, a été l’objet de nombreuses recherches, les commerces populaires ont été le sujet d’un plus petit nombre de publications essentiellement centrées sur les plus grandes villes. Ce colloque souhaite continuer à explorer ce thème du commerce populaire, non seulement dans les grandes villes et métropoles, mais aussi dans les plus petites villes et dans les territoires ruraux, en s’ouvrant davantage à d’autres régions du monde. Il s’inscrit dans le mouvement de reprise de l’intérêt pour les classes populaires dans les sciences sociales.
Announcement
Argumentaire
Qu’est-ce qu’un commerce populaire ? Cette question sera très probablement au cœur des échanges durant le colloque car toute définition fait débat. D’ores et déjà plusieurs entrées peuvent être proposées. L’approche par la gamme des produits vendus rassemble certainement le plus grand nombre de chercheurs. Le commerce populaire désignerait alors un site de vente en ligne ou un point de vente, permanent ou temporaire, commercialisant des produits bon marché. Le second élément mobilisable est celui de la fréquentation. Il s’agirait dans ce cas d’un point de vente principalement fréquenté par une clientèle appartenant aux classes populaires, qu’elle réside à proximité, dans le cas d’un quartier populaire ou qu’elle vienne d’autres quartiers. Si on se réfère à la définition proposée, en 2019, par les sociologues Lise Bernard, Olivier Masclet et Olivier Schwartz, le terme de « classes populaires » désigne un « vaste ensemble de groupes de la société française d’aujourd’hui dont les membres ont en commun la subalternité dans le travail, la petitesse du statut social, la position dans le bas de l’échelle des revenus et des patrimoines, et l’éloignement par rapport au capital culturel ; la grande majorité des ouvriers, une grande partie des employées, et une partie certainement non négligeable des petits indépendants faisant partie de cet ensemble ». Une analyse statistique plus fine s’appuyant sur celle de différentes formes de ressources (économiques, mais aussi scolaires, professionnelles ou d’origines) a été proposée, en 2019, par le sociologue-statisticien Thomas Amossé dans le n°114 de la revue Sociétés contemporaines consacré aux classes populaires. Pour qui s’intéresse au commerce populaire, cette hétérogénéité des ménages populaires fait immédiatement écho aux pratiques d’achat différenciées de ces ménages et à la diversité des formes de commerce qui les accueillent, ce qui ne doit pas non plus faire oublier la possible porosité sociale et culturelle de ces commerces.
Le commerce populaire ne peut-il être aussi une forme de commerce (magasin [de] discount, foire à tout…), une enseigne, un point de vente connu de tous, qui attire un grand nombre de clients ou de badauds, qui est plébiscité, qui s’est construit une popularité ? La popularité est, par essence, éphémère du fait de l’attrait permanent de la nouveauté ou de la rencontre de difficultés de gestion de l’entreprise commerciale.
Axes thématiques
Axe 1 : Le foisonnement des formes de commerces populaires et leurs acteurs
Dans une première évocation de commerces populaires qui est aussi l’expression de représentations apparaissent rapidement des formes (commerce informel, commerce minoritaire, commerce électronique associé à des sites), des implantations (commerces de rue, puces, marchés de brousse, souks), des catégories parfois associées à des enseignes ou à des réseaux d’enseignes (hard-discount, solderies, commerces de seconde main : ressourceries, recycleries, friperies, dépôts-vente, marchés… de l’occasion, de la fripe), des produits (produits liés à l’immigration et aux diasporas, produits importés, produits de contrefaçon) qui permettent à des clients de consommer avec les menus moyens dont ils disposent.
Cet axe regroupe des communications qui visent à mieux appréhender la grande diversité des commerces populaires qu’ils soient électroniques ou physiques, de toute petite superficie (étal, petite épicerie) ou au contraire beaucoup plus vastes (Grandes et Moyennes Surfaces Spécialisées), qu’ils soient ambulants ou sédentaires, qu’ils soient indépendants ou intégrés à des réseaux, qu’ils soient implantés en milieu rural, dans des villes moyennes et petites ou de grandes métropoles.
Les communications cherchent à approfondir les caractéristiques du commerce populaire dans toutes ses dimensions spatiales, dans ses agencements intérieurs, ses ambiances, ses organisations économiques (lieux et réseaux d’approvisionnement, emplois) et à travers ses acteurs, parfois dénommés « gens de commerce » dont des parcours biographiques peuvent être reconstitués. Elles s’attachent aussi à développer les stratégies d’implantation et de développement des petits commerces aussi bien que celles des réseaux d’enseignes qui sélectionnent prioritairement les territoires populaires, et qui éventuellement au fil du temps infléchissent leurs stratégies en glissant des quartiers populaires vers des quartiers plus aisés ou en élargissant leurs territoires d’implantation par une modification de la qualité de l’emplacement requis.
Au-delà du foisonnement, l’ensemble des interventions permettra de souligner les points communs entre les différents commerces populaires et peut-être de parvenir à une définition qui fasse consensus.
Axe 2 : Territoires populaires : leurs commerces, fonctions et régulations
Dans ce second axe, l’éclairage porte avant tout sur l’inscription du commerce dans les territoires populaires, en particulier dans les lieux de résidence des classes populaires, qu’ils soient urbains, périurbains ou ruraux, au Nord comme au Sud. Les études proposées pourront apporter des éléments de réponse aux interrogations suivantes : la nature des commerces est-elle un marqueur socio-économique des quartiers populaires ? Y-a-t-il des agrégats de commerces, d’enseignes caractéristiques dans les petites villes, dans les zones commerciales qui en font des centralités populaires ?
Le collectif Rosa Bonheur, à partir d’une enquête menée à Roubaix, a proposé en 2016 de définir une centralité populaire comme un « espace offrant diverses ressources aux classes populaires, dont un accès au logement, des échanges et des activités (mécanique, récupération, réhabilitation de logements, garde d’enfants, ménages, …), ce qui permet l’ancrage de ces dernières localement tout en redistribuant (des travailleurs, des biens et des valeurs) vers d’autres quartiers ». Dans le sillage de ces travaux, on pourra s’interroger sur le rôle à la fois social et économique que joue le commerce dans les centralités populaires et plus généralement dans les territoires populaires (Rankin et al., 2015). La fermeture des marchés pendant la crise sanitaire, et plus particulièrement pendant la période de confinement, a montré combien les marchés alimentaires étaient des lieux d’approvisionnement centraux dans les quartiers populaires. En quoi le commerce y apparaît-il comme une ressource pour les classes populaires, à la fois pour les clients (bas prix, crédits, dons...) et pour les petits commerçants (accès à l’emploi, aides familiaux...) ?
Les communications pourront aussi rendre compte de la vitalité du commerce dans les territoires populaires ou au contraire de ses difficultés, d’une éventuelle paupérisation de certains commerçants. Quelle vacance commerciale dans les quartiers populaires ? La crise sanitaire du Covid-19 a-t-elle un impact sur le tissu commercial des territoires populaires ? Sur les pratiques marchandes dans les quartiers populaires ? Quelles politiques et actions publiques pour dynamiser ou redynamiser le commerce dans des banlieues populaires ? En France, les politiques publiques, y compris celles relevant de la « Politique de la ville » déclinées en PNRU ou NPNRU et appuyées par l’ANRU, visent à revitaliser (via l’EPARECA) mais aussi à diversifier le tissu commercial des quartiers populaires avec tout un panel d’outils : réglementation (PLU), rachat de locaux par des foncières publiques, opérations de management commercial (animations, labels, démarchage d’enseignes…). Peut-on aussi, et déjà, établir une analyse voire un bilan du plan Action Cœur de Ville dans une ou plusieurs des 222 villes moyennes retenues en 2018 ? Un des objectifs de ce programme national est la revitalisation des centres-villes, en particulier en matière commerciale (« Structurer le tissu commercial et économique, améliorer la mixité des services au public et des commerces »). La mixité voulue est-elle effective ? La revitalisation n’a-t-elle pas écarté des commerces populaires qui appréciaient jusqu’alors des loyers commerciaux très bas ? D’autres études de régulation, à d’autres échelles de gouvernance, en faveur ou au détriment de commerces populaires, sur des terrains africains, américains ou asiatiques, pourront alimenter la réflexion sur l’action publique.
Enfin, il apparaît important d’observer les territoires populaires en lien avec d’autres territoires auxquels ils sont reliés par des mobilités diverses. Cet axe regroupera également des communications sur les mobilités des consommateurs, mobilités des habitants de quartiers populaires qui vont acheter en dehors de leurs quartiers de résidence et inversement mobilités de consommateurs extérieurs qui se déplacent spécifiquement dans un ou des commerces de quartiers populaires ou des marchés. En quoi, ces circulations modifient-elles la fréquentation du quartier, en modifient-elles peut-être son image ?
Axe 3 : Popularité passée et présente de formes de commerce, d’enseignes
L’axe 3 prend en compte l’acception du terme populaire, au même titre qu’un artiste populaire, une fête ou évènement populaire, c’est-à-dire un commerce, une forme de commerce (comice agricole ou foire, marché tel que celui du vendredi à Carpentras, [de La Pradelle, 1996]), une enseigne qui a conquis une notoriété. Comment mesurer la popularité d’une enseigne ? Quels indicateurs de popularité mobiliser ? Dans cette acception, un commerce populaire attire une clientèle nombreuse et peut être connu très loin de son lieu d’implantation. Son arrivée, son développement ou à l’inverse sa disparition peuvent donc avoir des effets considérables sur le territoire dans lequel il s’insère. Comment une enseigne populaire ou une forme de commerce populaire (marché, coopérative telles « les Coop…de Lorraine ») a-t-elle pu – ou peut-elle – transformer, modifier un quartier, une cité ouvrière ou minière, un village, un centre commercial, voire faire complètement partie de l’identité d’un quartier, comme Tati avec Barbès ?
Les commerces bon marché sont-ils populaires dans les villes ?
Axe 4 : Les temps du commerce populaire
Le colloque Metz 2021 entend aussi préparer le colloque exceptionnel de l’UGI organisé conjointement avec le CNFG, à Paris en 2022. « Le temps des géographes » a été choisi pour thème.
Les différentes échelles du temps peuvent être mobilisées. Tout d’abord celle du temps court, du temps présent avec ses rythmes journaliers, hebdomadaires, saisonniers et même annuels. Puis celle du temps moyen qui est celui des évolutions, des mutations, des disparitions ou du renouveau mais aussi du temps éphémère de la popularité d’enseignes. C’est ce temps qu’il faut retenir pour percevoir et expliquer par exemple « l’embourgeoisement » de certaines enseignes ou de certains territoires du commerce populaire telles que les Puces de Saint-Ouen pour observer la résistance, la rétraction voire l’éviction du commerce populaire dans les quartiers en voie de gentrification, pour suivre la recomposition du commerce dans les quartiers populaires au gré des transformations des classes populaires et de leurs espaces de résidence. Pour les commerces populaires qui disparaissent se posent la question de leur relocalisation ou d’un changement de profession... et celle des commerces sur lesquels se replient leurs clients.
Inversement, d’autres études peuvent attester d’un phénomène inverse de déclassement de territoires du commerce : centres commerciaux marqués par une baisse de standing, tout-petits centres commerciaux en déshérence ou en cours d’abandon dans des grands ensembles, outlet centers qui cherchent à élargir leur clientèle ou à s’adapter à une clientèle plus locale. C’est aussi le temps moyen qui permet d’étudier le retour et le renouvellement de formes de commerces populaires qui semblaient appartenir à d’autres siècles telles que les brocantes, vide-greniers qui fleurissent dans de nombreux villages, du printemps à l’entrée de l’automne et enthousiasment chineurs et adeptes du vintage.
Enfin, celle du temps long avec des analyses portant sur les trajectoires de commerces qui sont ou ont été populaires (par exemple, les petits commerces de quartier ou les « magasins populaires » depuis le XIXe siècle), sur les recompositions à long terme de territoires populaires au regard du commerce, ou une approche géohistorique d’implantation de commerces populaires dans la ville.
Axe 5 : Accès des populations précaires, des populations pauvres à la consommation
Cet axe croise sans aucun doute d’autres champs d’étude de la géographie et des sciences humaines et sociales, ceux de la précarité et la pauvreté
Alors que la précarité, qui est relative à l’incertitude, est multiforme (sociale, psychologique, économique), la pauvreté relève essentiellement de l’économique. Le développement de la précarité dans l’ensemble des ménages populaires, et non seulement pour les plus pauvres, est susceptible d’avoir modifié leur rapport à la consommation. Thomas Amossé et Marie Cartier ont rendu compte, en 2019, des aspirations que ces ménages partagent avec les ménages situés plus haut socialement et des comportements ou stratégies économiques qu’ils doivent déployer pour les réaliser. Pour Robert Castel (2009), le « précariat » est un « sous-continent qui étend son emprise tout en demeurant fragmenté ». Les populations précaires, les populations pauvres ne constituent pas des groupes homogènes. Une approche différenciée en fonction des grandes catégories d’âges enrichirait la connaissance de l’accès à la consommation sur les lieux d’achat, sur les mobilités, sur les fréquences ou opportunité d’achat. Dans des sociétés européennes vieillissantes, un focus sur l’accès à la consommation des personnes âgées précaires ou pauvres serait éclairant. Comment font-elles leurs courses ? Quel accès aux commerces de base pour des populations pauvres qui n’habitent pas dans des quartiers populaires ?
Axe 6 : Commerces populaires et porosité sociale
Ciblant initialement des catégories sociales modestes voire précaires, certains types de commerces sont fréquentés par de nouveaux segments de clientèle. Les friperies ou dépôts-vente, les recycleries, les ressourceries trouvent un nouvel élan dans un contexte de lutte contre le gaspillage et la réduction des déchets. Ces commerces semblent aujourd’hui sollicités par une nouvelle clientèle, plus favorisée, soucieuse des enjeux écologiques et de la consommation durable qui y correspond. La « récup’ » qui est de règle dans bon nombre de sociétés des Suds revient au cœur des préoccupations des sociétés des pays riches. Leurs pratiques d’achat sont différentes de celles des classes populaires ?
Programme
Mercredi 1er décembre 2021
13h00-14h00 : Accueil des participants / café
14h00-15h00 : Introduction du colloque
- Grégory Hamez: Directeur du LOTERR / UL
- Michaël Pouzenc: Président de la commission Géographie du commerce du CNFG
- Colette Renard-Grandmontagne et Mathias Boquet, LOTERR / UL
15h00-17h00 : Session 1 Le foisonnement des formes de commerces populaires et leurs acteurs
Présidence : Anne Bouhali et René-Paul Desse
- Yoann Morvan et Felipe Kaiser Fernandes « Le rôle des minorités intermédiaires dans le commerce « poor to poor ». Le cas de deux bazars (Prague, Moscou) dans l’espace post-soviétique »
- Samih Kawtar « Du commerce informel au commerce populaire : le territoire casablancais entre contradictions et valeurs renouvelées »
- Nicolas Le Borgne « Faire commerce de la surproduction. Retour de terrain sur la filière des invendus textiles depuis le Quartier de Missebo à Cotonou (Bénin) »
- Gué Pierre Guele, Bouadi Arnaud Ferrand Koffi « Ravitaillement et commercialisation des plantes médicinales dans la ville de Daloa (Cote d’Ivoire) : Regard géographique sur un secteur informel en plein essor dans les villes africaines »
17h30-19h30 : Assemblée Générale de la commission Géographie du commerce CNFG
Jeudi 2 décembre 2021
9h00-10h30 : Session 2 : Le foisonnement des formes de commerces populaires et leurs acteurs
(En partie à distance)
Présidence : Nicolas Lebrun et Nathalie Lemarchand
- Kossi Dossavi Tonou et Kossiwa Zinzou-Klassou « Marché de nuit dans les métropoles ouest-africaines : La vente des chaussures dans les rues de Lomé »
- Sahoti Ouattara « L’impact morphologique du Covid-19 sur les marchés populaires hebdomadaires de la Sous-Préfecture de Daloa (Côte d’Ivoire) »
- Tahar Saidi « Commerce informel populaire dans la ville de Batna / Algérie »
- Majid Badaoui « Les trottoirs, un espace public, comment se transforment-ils en territoires du commerce populaire Ferracha dans l’informalité extralégale ? Casablanca un cas d’exemple. »
- Colette Renard-Grandmontagne « Lidl et Aldi : pionniers du hard-discount sont-ils encore des commerces populaires ? »
Pause-café
11h00-12h30 : Session 3 Les temps du commerce populaire
Présidence : Jean Soumagne et Benjamin Wayens
- Vincent Marcilhac « Géographie historique d’un type de restaurant populaire : les relais routiers en France »
- Anne Hecker « Les épiceries à Nancy - trajectoires spatiales et temporelles d’un commerce populaire au tournant du XXème siècle »
- Antoine Fleury « Petit commerce et changement urbain dans les quartiers populaires du Grand Paris. Une analyse à travers les parcours et les stratégies des commerçants »
- Arnaud Gasnier « Le commerce de gare est-il encore populaire ? »
Déjeuner
14h00-17h00 : Sortie de terrain
Zone commerciale d’Actisud et quartier populaire d’Outre-Seille (Sortie terrain Waves/Actisud et quartiers des Allemands (Metz) en partenariat avec Inspire Metz)
17h30-19h30 : Table-ronde « Acteurs économiques du commerce populaire en Moselle »
En partenariat avec la CCI.
- Table ronde animée par Pascal Madry, Directeur de l’Institut de la Ville et du Commerce
20h30 Dîner de gala
Vendredi 03 décembre 2021
9h-10h30 : Session 4 Territoires populaires : leurs commerces, fonctions et régulations
Présidence : Matthieu Delage et Bernadette Mérenne
- Benjamin Wayens, « Quand la loi d’Engel structure le commerce : une exploration statistique de l’influence du niveau socio-économique sur la composition de l’offre commerciale »
- Nabil Zouari « Derrière le ghetto, la centralité commerciale populaire et minoritaire »
- Nicolas Lebrun « Place du concept de centralité populaire dans la mesure de la centralité marchande »
Pause-café
10h45-12h30 : Session 5 Territoires populaires : leurs commerces, fonctions et régulations
Présidence : Antoine Fleury et Pascal Madry
- Mathias Boquet « Permanences et mutations d’une centralité populaire : le quartier du Rond-point au Havre »
- Thomas Zanetti, Dominique Chevalier et François Duchêne « Les commerces d’un quartier populaire à l’épreuve de la gentrification et du Covid-19. Le cas de la Guillotière (Lyon) »
- Margaux Malsan « La mutation de la structure commerciale dans un quartier en gentrification à la Réunion : Le cas du quartier de Terre Sainte, un commerce populaire hybride en réponse à une gentrification commerciale naissante »
- Karine Bennafla et Vincent Verschambre « Les enjeux du contrat de revitalisation artisanale et commerciale du cours Tolstoï, à Villeurbanne : outil de mixité sociale ou accompagnement à la gentrification ? »
Pause déjeuner
14h00-15h45 : Session 6 Accès des populations précaires, des populations pauvres à la consommation
Présidence : Thibaut Besozzi et Emmanuelle Lallement
- Klara Babinska « L’épicerie solidaire du quartier : une ressource pour quelles classes populaires ? »
- Jean Reynes « Faire ses courses, aller au café : Stratégie de mobilités et d’entraide pour les personnes pauvres-précaires en milieu rural »
- Corinne Luxembourg et Nicolas Lebrun « Pratiques et lieux de consommation en contexte de crise sanitaire : Analyse genrée dans les classes populaires »
- Hélène Ducourant et Timothée Narring « Si je paie, je pourrai à nouveau avoir accès au crédit ? Ethnographie d’une foire brésilienne de renégociation de dettes »
15h45-16h00 Clôture du colloque
Subjects
- Geography (Main category)
- Society > Ethnology, anthropology > Social anthropology
- Society > Sociology > Sociology of consumption
- Society > Sociology > Urban sociology
Places
- Université de Lorraine, Campus du Saulcy, Bâtiment des SHS
Metz, France (57)
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Wednesday, December 01, 2021
- Thursday, December 02, 2021
- Friday, December 03, 2021
Attached files
Keywords
- commerce populaire, consommation, quartier populaire, acteur
Contact(s)
- Colette Renard-Grandmontagne
courriel : colette [dot] renard-grandmontagne [at] univ-lorraine [dot] fr - Nicolas Dorkel
courriel : nicolas [dot] dorkel [at] univ-lorraine [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Colette Renard-Grandmontagne
courriel : colette [dot] renard-grandmontagne [at] univ-lorraine [dot] fr
License
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To cite this announcement
« Les territoires du commerce populaire », Conference, symposium, Calenda, Published on Thursday, November 04, 2021, https://doi.org/10.58079/17kt