Publié le lundi 13 décembre 2021
Résumé
Dans le prolongement de l’année précédente, le séminaire s’attachera à la construction, la transmission et le déplacement des savoirs dits d’État, qui accompagnent l’exercice du pouvoir monarchique.
Annonce
Présentation
Nous nous interrogerons sur les lieux de production et les conditions de mise en œuvre de ce savoir, mais aussi sur les outils de l’administration, afin de mieux cerner l’instauration des cadres dans lesquels prend place une modernité politique qui ne s’émancipe jamais complètement des anciennes sources de légitimité. Le séminaire interrogera ainsi la tension entre la perspective finaliste héritée de la période médiévale et la postérité du moment Machiavel qui permet de penser pour elles-mêmes les techniques de gouvernement. Entre tradition et transformations des instruments de pouvoir, les cadres institutionnels contribuent à déplacer les structures, visibles et invisibles, d'appréhension du système social. Située donc principalement dans la période des XVIe-XVIIIe siècles, dans un dialogue constant entre historiens et juristes, la modernité interrogée supposera donc, au moins pour porter des interrogations en creux et tendre le miroir de comparaisons, d’ouvrir les questionnements à d’autres temps et d’autres champs de la recherche.
Programme
- 18 novembre : Fanny Cosandey, « Entre théorie et pratique politique : l’impensé du féminin ».
- 2 décembre : Manuela Albertone, « Représentation et modernité dans la pensée physiocratique ».
- 16 décembre : Pierre Bonin, « Penser l’Etat dans le Dictionnaire de Trévoux ».
- 6 janvier : Laurence Devillairs, « Modernité politique : détruire ou conserver ? Machiavel et Hobbes ».
- 20 janvier : Timothy Collier, « Enseignement théorique, productions scientifiques et expériences pratiques dans la formation à l'Ecole coloniale ».
- 3 février : Alain Guery, « Mettre de l’ordre dans les finances : moyens administratifs et idéologie monarchique sous l’Ancien Régime ».
- 17 février : Anne Dobigny-Reverso, « Fabrication et circulation des savoirs des notaires royaux : de l'ignorance à la documentation professionnelle ».
- 3 mars : Paul Chauvin-Hameau, « L'adaptation des savoirs de l'État, l'exemple de la théorie de la guerre juste ».
- 17 mars : Eric Viguier, « L'absolutisme au XVIIIe siècle : entre dogmatisme et reformulation ».
- 31 mars : Annamaria Monti, « Les savoirs du juge, l'exemple du duché de Milan sous l'Ancien Régime ».
- 7 avril : Wouter Drewé, « La responsabilité d’une universitas pour les délits de ses dirigeants ».
- 21 avril : Pierre Bonin, « Nature et contre-nature : le modèle sadien, un anti-Etat ? ».
Catégories
- Droit (Catégorie principale)
- Sociétés > Droit > Histoire du droit
Lieux
- Salle A-4-47 (4e étage, salle 447) - 54 boulevard Raspail
Paris 06 Luxembourg, France (75006)
Format de l'événement
Événement uniquement sur site
Dates
- jeudi 18 novembre 2021
- jeudi 02 décembre 2021
- jeudi 16 décembre 2021
- jeudi 06 janvier 2022
- jeudi 20 janvier 2022
- jeudi 03 février 2022
- jeudi 17 février 2022
- jeudi 03 mars 2022
- jeudi 17 mars 2022
- jeudi 31 mars 2022
- jeudi 07 avril 2022
- jeudi 21 avril 2022
Fichiers attachés
Mots-clés
- histoire du droit, instrument, État, modernité politique, pouvoir monarchique
Contacts
- Pierre Bonin
courriel : pierre [dot] bonin [at] univ-paris1 [dot] fr
URLS de référence
Source de l'information
- Pierre Bonin
courriel : pierre [dot] bonin [at] univ-paris1 [dot] fr
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« Construire, transmettre et déplacer les instruments de l’État dans la modernité politique », Séminaire, Calenda, Publié le lundi 13 décembre 2021, https://doi.org/10.58079/17ur