StartseiteLe populaire comme adjectif : une affaire de supports ?

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Veröffentlicht am Montag, 10. Januar 2022

Zusammenfassung

Qualifier le populaire dans une perspective d’histoire sociale, politique et culturelle, consiste souvent à interroger des discours et des mobilisations, des lexiques et des sensibilités, du point de vue de leurs initiateurs et de leurs destinataires, entre production, circulation et réception. Mais la part sensible du « populaire » dans les intentions, les effets et les imaginaires peut-elle être dissociée des supports qui en sont les vecteurs de diffusion ? Cette question sera l’objet de cette journée d’étude.

Inserat

Argumentaire

Qualifier le populaire dans une perspective d’histoire sociale, politique et culturelle, consiste souvent à interroger des discours et des mobilisations, des lexiques et des sensibilités, du point de vue de leurs initiateurs et de leurs destinataires, entre production, circulation et réception. Mais la part sensible du « populaire » dans les intentions, les effets et les imaginaires peut-elle être dissociée des supports qui en sont les vecteurs de diffusion ?

Dans son essai devenu classique, Pour comprendre les médias (1964), le théoricien Marshall Mc Luhan postule sans doute un peu excessivement, mais non sans raison, que « le vrai message, c’est le médium lui-même, c’est-à-dire tout simplement les effets d’un médium sur l’individu ou la société ». Si l’on applique cette remarque aux supports réputés populaires – les éphémères imprimés, l’affiche, le journal, la bande dessinée, la radio, la télévision, etc. –, qui peuvent également être entendus comme des genres (le roman-photo, la comédie, le fait divers, le feuilleton…), comment le populaire se forge-t-il en tant que catégorie ? Que promeut-il, selon quels codes et avec quels horizons d’attente ? Dans la culture de masse qui caractérise les sociétés contemporaines, le populaire des supports présume des publics constitués auxquels on s’adresse, mais ceux-ci sont-ils les seuls à s’emparer de ces supports qui leur passent entre les mains, sous les yeux ou par les oreilles ?

La dimension des circulations et des transferts nécessite donc d’être interrogée du point de vue des voies par lesquelles le populaire et ses valeurs sont véhiculés, pour en saisir la portée sociale, les inflexions et les mutations, sans mésestimer les acculturations.

La journée d’étude aura lieu le 12 mai 2022 à l’université Panthéon-Sorbonne (lieu à préciser)

Modalités de soumission

Les propositions (un titre et un court texte de 1 500 signes) seront accompagnées d’une courte bio-bibliographie et envoyées à :

  • Bertrand Tillier : Bertrand.Tillier@univ-paris1.fr

et

  • Vincent Chambarlhac : vincent.chambarlhac@u-bourgogne.fr

Date limite d’envoi des propositions : 15 février 2022

Comité scientifique

  • Bertrand Tillier (Centre d’histoire du XIXe siècle, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
  • Vincent Chambarlhac (LIR3S UMR CNRS uB 7366)
  • Jean-Louis Tornatore (LIR3S UMR CNRS uB 7366)
  • Julien Hage (Dicen) (DICEN, Université Paris Ouest-Nanterre)

Kategorien

Orte

  • [salle à préciser] - Sorbonne
    Paris, Frankreich (75)

Veranstaltungsformat

Veranstaltung vor Ort


Daten

  • Dienstag, 15. Februar 2022

Schlüsselwörter

  • culture, populaire, histoire sociale, histoire politique, histoire culturelle

Kontakt

  • Lilian Vincendeau
    courriel : lilian [dot] vincendeau [at] u-bourgogne [dot] fr

Informationsquelle

  • Lilian Vincendeau
    courriel : lilian [dot] vincendeau [at] u-bourgogne [dot] fr

Lizenz

CC0-1.0 Diese Anzeige wird unter den Bedingungen der Creative Commons CC0 1.0 Universell .

Zitierhinweise

« Le populaire comme adjectif : une affaire de supports ? », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am Montag, 10. Januar 2022, https://calenda.org/952125

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