La création artistique occidentale s’est généralement inscrite en creux de la dialectique entre un corpus de normes esthétiques, théoriques et pratiques admises par le plus grand nombre d’une part et des propositions marginales d’autre part. Ces dernières peuvent être des hapax, circonscrites à la singularité de l’expression personnelle d’un artiste, ou au contraire se répandre et, dans certains cas, être à terme érigées au rang de norme. C’est sur ce deuxième cas de figure que la journée doctorale de la conférence universitaire de Suisse occidentale (CUSO) invite à réfléchir. Quels sont les procédés d’absorption des idées initialement marginales, dans quelle durée et quel contexte s’inscrivent-ils, donnent-ils lieu à des débats, des querelles ? Quels sont les rôles des modèles, des institutions, de la mode et du goût, de la technologie ? Existe-t-il un décalage entre une pratique et sa théorisation ?

Journée d’étude organisée à l’Université de Lausanne, Section d’Histoire de l’art et de Musicologie, avec le soutien financier de la CUSO (« Programme doctoral en histoire de l’art »), Université de Lausanne, 25 mars 2022

Organisation

Federica Vermot (UNIL) et Grégory Rauber (UNIL)

Argumentaire

La création artistique occidentale s’est généralement inscrite en creux de la dialectique entre un corpus de normes esthétiques, théoriques et pratiques admises par le plus grand nombre d’une part et des propositions marginales d’autre part. Ces dernières peuvent être des hapax, circonscrites à la singularité de l’expression personnelle d’un artiste, ou au contraire se répandre et, dans certains cas, être à terme érigées au rang de norme. C’est sur ce deuxième cas de figure que la journée doctorale CUSO « De la marge à la norme : les processus de réformes dans la pratique et la théorie des arts (XVIIe-XIXe siècles) » invite à réfléchir. Quels sont les procédés d'absorption des idées initialement marginales, dans quelle durée et quel contexte s’inscrivent-ils, donnent-ils lieu à des débats, des querelles ? Quels sont les rôles des modèles, des institutions, de la mode et du goût, de la technologie ? Y a-t-il un décalage entre une pratique et sa théorisation ?

Destinée aux doctorant·e·s en Histoire de l’art et en Musicologie, la journée sera divisée en deux parties : des conférences le matin et des ateliers doctoraux l’après-midi au cours desquels les jeunes chercheuses et chercheurs présenteront des cas d’études en lien avec leur thèse.

Intervenant·e·s du matin

• Dominique de Font-Réaulx (Historienne de l’art et conservatrice générale du patrimoine, Musée du Louvre)
• Christoph Riedo (Professeur assistant de musicologie, Université de Genève)
• Emmanuel Pernoud (Professeur émérite d'histoire de l’art contemporain, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
• Louis Delpech (Professeur invité de musicologie, Université de Zürich)

Modalités de contribution

Les doctorant·e·s intéressé·e·s par la thématique sont invité·e·s à envoyer une proposition de 350 mots au maximum (comprenant : nom, université, discipline, titre de la thèse et proposition)

d’ici au 1er février 2022

à federica.vermot@unil.ch et gregory.rauber@unil.ch.

Lors des ateliers doctoraux, chaque doctorant·e bénéficiera de vingt minutes pour présenter son sujet d’étude et de dix minutes de questions et d’échanges avec l’assemblée. Les communicant·e·s retenu·e·s pour ces ateliers devront au préalable fournir un résumé d’une page A4 maximum qui sera transmis avant la journée aux participant·e·s. Ces résumés devront être envoyés aux organisateurs au plus tard le 7 mars 2022.

Inscription

Toutes les personnes souhaitant participer à cette journée d’étude doctorale (comme intervenant·e·s ou comme auditeur·trice·s) sont invitées à s’inscrire sur la page web CUSO dédiée à cet évènement.